Cette pluie est bonne pour le potager et ... pour le potagiste

Comment as-tu fais pour deviner?
Depuis ce matin, je tire des plans sur la comète...
Longue vue en main, me voici parti vers d'autres rivages... que c'est bon de rêvasser...

Bon, ce n'est pas tout à fait vrai. Je suis devant ma table à dessiner. J'ai mis la dernière main aux plans de construction de mon caveau, j'ai calculé le nombre de planches nécessaire à la réalisation du coffrage des fondations, de mes 8 rectangles de 5x1,20m et d'une volière de poulailler. La demande de devis vient de partir...
Mon épouse m'a soufflé en pouffant que je devrais aussi commander de l'argile, afin de confectionner des briques pendant mon temps libre...
Si elle savait la pauvre que j'aimerai aussi confectionner un petit cabanon en forme de vestiaire de plage ou de WC au fond du jardin (selon que l'on soit bucolique ou non), pour ranger mon petit matériel qui s'éparpille et s'égare trop souvent...
Je l'ai déjà en tête. Je visualise très bien son petit toit double pente et sa porte en forme de table de berger repliable qui dissimule et protège les étagères, en dessous, je rangerais les bacs, paniers et petits trésors...

Après un W-E bien occupé, j’ai décidé de récolter les tomates qui mûrissaient trop vite dans la serre. Im possible de les manger au fur et à mesure. Il faut donc réaliser quelques conserves.
« Loustic » comme d’habitude m’accompagne dans la cueillette. Il aide à la hauteur de ses capacités en cueillant quelques fruits à sa portée et en dégustant sur place. De retour à la maison, je pèse ma récolte. Il y a 15 bons kilos et il en restera autant dans quelques jours…
L’extracteur est mis en place, il n’y a plus qu’à tourner la manivelle pendant qu’Annie alimente l’appareil.





Quelques temps plus tard, la première fournée chauffe déjà…



Une heure après, les derniers litres sont réservés pour cuisiner l’appareil à pizza. Oignon et tomate à égalité de poids, basilic, thym, persil, un poireau du jardin, sel poivre et le tour est joué. Après avoir fait blondir doucement les oignons à l’huile d’olive, ajouter tomate et bouquet garni faire évaporer doucement jusqu’à la consistance désirée, ajuster l’assaisonnement et le tour et joué.


Bon il faut s'arrêter quelques instants, les brebis se sont échappées… je vais devoir jouer à Nans le Berger… Sans la flûte, ni la houppelande, mais sous la pluie froide…
Allez ! Allez mon troupeau !
J’espère qu’il n’y aura pas trop de dégâts au potager !!!!

Suite…
Après une course poursuite épique, les brebis sont rentrées au bercail.
Cependant, elles ont bien goûté aux délices du potager. Il faut dire que c’est rien que du bio…
Voici les 4 carrés les plus touchés.









Il y avait là, Bettes, choux raves, betteraves rouge, salades et même consoudes… les feuilles devaient être gouteuses à souhait, car elles n’en ont pas laissé beaucoup. Il faudra une très très belle arrière saison pour que j’en récolte quelque chose.

Il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Les brebis ne meurent pas de faim, c’est déjà cela.
Après avoir porté le jus de tomate à ébullition, il ne reste plus qu’à remplir les bouteilles à raz bord, s’assurer de la propreté du goulot et positionner le bouchon caoutchouc.



Le liquide en refroidissant diminue de volume, le vide se fait et le dessus se creuse. L’étanchéité se fait pour plusieurs années si nécessaire.



Le reste du jus fera une sauce tomate maison, que l’on mangera avec des pâtes ou sera étalé sur des pizzas qui cuiront au four à bois…

mmm ça devait sentir bon dans la maison !

génial ces bouchons en caoutchouc, ça se trouve où ?

et les moutons ont bien mangé ! moi c'est les piafs qui mangent les feuilles, mais quand même pas à ce point !!

Ce sont des bouchons Weck pour bouteille. Pendant très longtemps, je me fournissais à la petite droguerie du coin. Nous ne devions pas être assez nombreux à lui rester fidèle, hélas elle a fermé ses portes.
J'ai fini par découvrir une adresse sur le net que je peux te transmettre par MP si tu le désires. Toutefois, en cherchant sur G..le, "bouchon Weck pour bouteille" tu trouveras facilement cette entreprise toulousaine...

Les dernier travaux d’automne battent leur plein. Non pas que la saison soit réellement terminée, mais j’ai un gros travail en approche et il y a fort à parier que je devrais abandonner quelque peu le potager…
Pour commencer, j’ai dû retirer les fleurs d’une partie de la butte. Ce qui m’a donné l’occasion de remarquer à quel point le miscanthus tigré a poussé.



Ensuite, Annie et moi avons tracé l’emplacement de la future cave à légume :



Puis nous nous somme dirigé vers le lieu d’implantation des futurs rectangles à PdT et cucurbitacées. D’abord pour effectuer la récolte des potirons et courges



Et marquer les souches et racines à extraire



Cela nous permet de remarquer à quel point il devient urgent de ramasser les pommes.



Avec cet été sec, l’herbe se fait rare. Heureusement nous disposons de foin et maintenant pour maintenir le moral du « troupeau » nous ajoutons quelques succulentes tiges de topinambours.



Quelques heures plus tard, la remorque est pleine de pommes. Rouge de Berne, Reine des rainettes et rainette grise du Canada deviendront compote, gelée et jus…



Pour aujourd’hui, il ne reste plus qu’à contempler les fleurs

Lundi, matin, l’Empereur, sa femme et le p’tit Pr…
Ben non ! Une pelleteuse, simplement une pelleteuse arrive à 8h00 pétante…
C’est qu’il y en a des m3 de terre à brasser.



Il faut d’abord se frayer un passage à travers la butte…



Puis mettre en tas toute cette terre avant d’engager le creusement proprement dit



Et, lorsque la place se fait rare, revenir et finir de creuser l’excavation





Le tas de terre monte rapidement. La finition se fait avec un godet extra-large.





Lorsque cela est terminé, la pelleteuse se dirige vers l’emplacement des futurs grands rectangles potagers. Le travail commence directement sur les plus grandes souches…



Puis, de vieux pieds de Groseilles et Cassis sont déracinés pour pouvoir être transplanté sans efforts exagérés.



Ils nous suivent de maison en maison depuis 1981, j’espère qu’ils se remettront de ce traitement brutal.
Enfin, un peu avant midi, les dernières racines sont extraites. Pendant ce temps, Annie a réceptionné le tas de planches directement livrées par la scierie. Demain, j’attaque le coffrage des fondations. Puis mercredi me sera livré le matériel pour réaliser la suite… Le coulage des fondations. Pendant la huitaine de jours nécessaire au durcissement du béton, j’entreprendrai la construction de quelques uns de mes carrés.
Mais c’est une autre histoire…

Comme promis hier, je vais vous raconter l’histoire de la progression de mes travaux.
Pour commencer, j’ai battu le rappel de tous les outils indispensables. J’ignore pourquoi, mais ceux-ci s’évertuent à se dissimuler dans les coins et recoins les plus improbables. Annie dit que c’est ce qui arrive lorsque l’on ne range rien. Moi je crois plutôt qu’ils sont trop paresseux pour aimer travailler et se camouflent dès que l’opportunité d’une tâche se présente…
Enfin, une fois tous réunis et sermonnés (c’est la dernière fois…), j’ai pu commencer le travail, avec toutefois un peu de retard énervant…
Scier les planches à la bonne mesure (en évitant les 3 fois coupées, 3 fois trop courtes), puis scier les piquets et les amener à pied d’œuvre fut chose aisée. Quoi de plus facile que de s’exciter après des planche de 5m de long…
Comme vous pouvez le constater, j’ai à peine entamé le gros tas de planches…



Il ne me restait plus qu’à piqueter, mesurer les diagonales, déplacer les piquets, remesurer les diagonales, re déplacer, re mesurer…
Lassé de m’énerver tout seul dans mon coin, il ne me restait plus qu’à, toute fierté avalée, demander d’une petite voix l’aide d’Annie…
Constater qu’à deux ça va vachement mieux, pour tenir le décamètre. Accepter calmement des critiques sur le « t’es pénible de toujours vouloir faire tout, tout seul » (justifiées mais que l’on n’aime pas entendre pour autant).

Puis, positionner les planches de niveau et les fixer. Enfin, après un dernier contrôle, contempler son œuvre…



Sur le côté, la tranchée qui contiendra l’arrivée d’air frais…



Une autre vue du coffrage, l’on distingue bien le couloir d’accès, dans le quel je vais maçonner un escalier de 4 marches.


Mercredi, entre autre, le ciment, le sable et la grève arrivent… la bétonnière va résonner dans le quartier…
Mais, demain est un autre jour…

merci pour l'info des bouchons ! j'ai trouvé !

J’ai passé la matinée à peaufiner mon coffrage. Re-vérification des niveaux ; mise en place de petites cales de 30 cm dans le fond ; enfoncer de nouveau piquets ; mettre des parpaings sur la périphérie pour bloquer les planches ; préparer des tasseaux qui seront cloué sur la tranche supérieure des planches afin qu’elles ne s’écartent pas sous la pression du béton frais ; préparer un chemin de planche pour amener la brouette pleine au plus près ; amener la bétonnière à pied d’œuvre ; creuser les bosses ; boucher les trous…





Cela ne paye pas de mine mais prend du temps…
Du temps, justement il ne s’écoule pas vite en attendant la livraison du matériel. Alors j’en profite pour monter la récolte de courges et potirons dans la salle de bain du haut qui inoccupée sert de cellier en attendant mieux… (Ça se construit, ça se construit…). Voilà la brouette de libérée… et mon livreur qui n’est toujours pas là…
Enfin, en début d’après midi le voilà. Tout est posé en un temps record…

Aujourd’hui, debout à la fraîche… cette formule ne pouvait mieux tomber, puisqu’une gelée blanche fait étinceler les environs.
De petites perles de glace rendent glissant les manches de la brouette. Décidément, ça commence bien ce matin. Tout d’abord, je dois creuser et réserver les emplacements du passage des drains sous la fondation et de l’écoulement d’eau éventuel de la cave vers le puisard. C’est l’affaire de quelques minutes, ce qui me permet toutefois de me rendre compte que j’ai demandé des raccords à 45° en lieu et place de 90°…
Puis, à 8h00 tapante, je lance la machine à bruit pour couler mes fondations. C’est presque une première puisque cela fait bien 10 ans que je ne me suis pas servi de la bétonnière. A ce moment, je suis soucieux pour mon dos.



Finalement, mes inquiétudes étaient vaines. Mon dos a tenu sans problème et à 11h00 tout était terminé, outils propres et rangés. Maintenant il ne faut plus qu’attendre que ça sèche avant de décoffrer.



J’ai de quoi occuper la huitaine de jour suivant en attendant d’attaquer le premier rang:
- Il faut creuser l’emplacement du puisard qui servira de collecteur du drain périphérique et recevra l’eau de nettoyage du sol de la cave. En saison cruciale, j’y mettrais la pompe du puits qui fait vide cave. Elle évitera que cette réserve à légume ne se transforme en piscine, si nous subissions une brutale montée des eaux.
- Emplir de tout venant l’espace du sol de la cave jusqu’au niveau des fondations.
- Préparer la pose du drain périphérique.
- Et puis il faut rapprocher les briques Porotherms du lieu de construction si je veux m’éviter de fastidieux allez et retour lors de la pose…



A la prochaine fois…

Salut Michmich
je relis ta dernière page et j'apprécie particulièrement le reportage que tu fais de tes travaux. C'est très intéressant et si bien raconté
J'attends avec impatience la suite ...

Bonjour,

Spécial Marcol, la suite...
Après cette journée de repos musicale bien méritée, j’ai profité de la dernière matinée sèche (selon la météo) pour démouler mon gâteau de béton et le recouvrir d’une bâche. Je crains qu’en cas de pluie trop forte, les pentes de terre ne s’éboulent un peu et salissent tout.


A noter que la remorque de pommes et le tas de planches ont subit le même sort.
Puis je me suis attaqué au déplacement des briques afin de les amener au plus près du chantier.
Ressentant une petite pointe dans le dos, je viens de m’arrêter. Il n’en reste plus qu’un rang à approcher.



De toute façon, je n’en poserai qu’un rang le premier jour. C’est un choix délibéré. Je prendrai mon temps afin d’être certain de partir droit et de niveau. Puis 3 rangs seront posé le jour suivant Et enfin les 2 derniers le troisième jour… J’aurai donc tout le temps d’amener ces dernières briques en cours de maçonnage.
Pendant ce temps, je reconnais que le potager s’ensauvageonne quelque peu …

Quel boulot!!!

Merci Hélène...

Aujourd’hui, c’est au puisard que je me suis attaqué. Celui-ci recevra l’eau éventuelle du drain ainsi que celle du nettoyage de la cave ou des remontée de la nappe ce que je n’ose envisager…
La première chose à faire c’est de creuser le trou.



Puis de préparer ce puisard en dégageant le passage des différents tuyaux et en perçant le fond. Après cela se rendre compte du poids important de ce regard en le plaçant sur le diable dont les roues s’écraseront un peu sous la charge.



Renseignement pris, ce truc pèse comme « un âne mort ». Poids de l’âne mort : environ 50 kgs.

Enfin, après avoir sué sang et eau à descendre, basculer, caller ce foutu machin, contempler son œuvre sous les yeux de « l’inspecteur des travaux fini » et « mouche du coche » attitrée.



Au fait, il y a aussi la surveillante des outils dans la cabane en ce moment :



La voici de face, puisque pour le moment nous ne sommes pas assez intime pour qu’elle accepte de me montrer son dos.
A demain pour la suite…

Aujourd’hui j’ai réalisé des crochets. Comme je n'ai aucune envie de prendre une brique sur sur la tête en allant chercher des PdT, ceux-ci sont destiné à retenir les briques du plafond en les rendant solidaire de l'armature de la chappe qui sera coulée dessus. L’acier galvanisé est relativement dur et heureusement pour mes doigts que j’ai pris l’habitude d’utiliser des gants.



Il m’en fallait 40, ce qui fait qu’une bonne partie de la matinée y est passée. La pluie est arrivée juste quand je finissais les deux derniers…



Voici maintenant, les plans de cette fameuse cave.





Vous pouvez remarquer aux tâches de café qu’ils servent souvent. Quelques menues modifications ont été opérées en fonction du matériel acheté, mais rien d’important. Par exemple, le regard utilisé comme puisard et un peu plus grand que celui dessiné, ce qui imposera une petite modification de la première marche.

En attendant, voici le schéma qui m’a aidé à déterminer la courbure de la voûte.



La force qui s’applique au point de jonction avec le mur de soutènement peut se décomposer en deux, une verticale vers le bas et une horizontale vers l’extérieur. J’ai choisi la flèche de 60 cm qui donne une forte composante vers le bas et une moindre vers l’extérieur. Car les murs résistent plus facilement à la compression qu’à une poussée latérale.
Hier, j’ai réalisé ce schéma d’implantation des murs sur les fondations. Les diagonales calculées grâce à Pythagore, seront bien utile pour avoir un premier rang bien perpendiculaire…


Demain, s’il fait sec, le cordeau traceur sera de sortie…

C'est passionnant ... même si je n'y comprends rien A chacun son job ! Là on sent que tu maitrises à fond

Je me réjouis de voir/lire la suite ...

Ce matin a été consacré a marquer la position des murs au cordeau traceur. Les angles ont été repéré et leur perpendicularité vérifié en comparant les diagonales (qui doivent être égale)…
Ensuite, j’ai percé les angles afin de positionner le ferraillage des angles. Ce n’est pas obligatoire partout. Uniquement en zone sismique et j’habite en zone sismique…
Nous avons pris beaucoup plus de temps que prévu car en plein milieu de matinée, le cordeau, fidèle compagnon depuis de nombreuses années a décidé de faire des siennes. Plusieurs démontages se sont avérés nécessaires pour le remettre en état. Cependant nous sommes arrivés à nos fins tout de même. Voici ce que cela donne


Sur la vue suivante, vous pouvez apercevoir l’arrivée d’air frais ainsi que la sortie d’eau (inondation, eau de lavage du sol).



L’arrivée d’air frais sera enterrée sur 3 m à plus de 1m sous le sol. La prise d’air sera dissimulée à l’intérieur d’une fausse cheminée…



Le drain est en attente, je le positionnerai lorsque le premier rang de briques sera posé.
En attendant, la préposée aux outils monte toujours la garde. Nous devenons de plus en plus intime. Elle m’a même montré son dos aujourd’hui…



Tandis qu’Annie s’amuse à se faire peur…

Demain, c’est un grand jour, je pose le premier rang…

Aujourd’hui, la matinée a été consacrée à la pose du premier rang de briques. Comme les rangs suivant seront collés grâce à une mince couche de colle, il est impératif de veiller à l’alignement et au niveau de chaque brique.
Résultat, la matinée n’a pas été de trop. Ayant commencé à 8h30, je n’ai terminé outils propres et rangés qu’à 12h30. Toutefois, je suis assez content du résultat :



Cet après midi, je vais acheter un sac de colle et louer le rouleau…
Mon intention première était de poser 3 rangs demain, mais je verrai bien ce que j’arriverai à faire…

Michmich ça prend forme ...
Tu es dans les temps pour encaver les légumes/fruits de cet hiver ?
Bien le bonjour à ton araignée

J'ai un peu peur d'être légèrement en retard. Car la voûte me prendra du temps. Cependant elle sera là pour l'année prochaine et c'est l'essentiel, puisqu'il me faudra remiser les récoltes des 8 grands rectangles (1,20 x 5 m) que je compte ajouter cet hiver.

Aujourd’hui, après une journée de repos, me voici de retour au pied du mur (car chacun sait que c’est là que l’on voit le maçon)…
Il me faut d’abord amener les briques au plus près :



Cependant que Loustic par en estafette occuper son avant poste au sommet de la plus haute butte.



Puis je découpe quelques briques et enfin commencer à coller les briques au rouleau. Hélas, avec mon malaxeur je casse le seau à la fin du premier rang. Il n’y aura donc qu’un seul rang de posé aujourd’hui.



Toute fois, je prends le temps de boucher les joints correctement



Puis je profite du reste du temps pour mettre en place le drain extérieur non sans avoir pris la précaution de l’entourer d’un géotextile qui fera office de filtre et empêchera la terre d’envahir et boucher le drain…



Demain, le temps me sera limité. Un arrêté municipal n’autorise le bruit que le matin. Je pense que je ne poserai qu’une rangée de brique. J’utiliserai le temps restant, s’il y en a, à couler une ou deux marches de l’escalier ou jeter quelques pelletées de gravillons sur mon drain.
A la prochaine…

Bonjour,
Aujourd’hui, je me suis levé un peu plus tard que prévu, mais qu’à cela ne tienne, mon petit programme s’est déroulé sans anicroches…
J’ai donc monté un troisième rang de briques et rempli les joints au mortier.



Puis avec le reste de mortier j’ai bétonné le pourtour du regard.



Ceci servira d’assise de niveau à la planche qui délimitera la première marche.
Enfin, pour finir la matinée, j’ai apporté les briques de la prochaine rangée. Je dois dire que chacune d’entre elles pèse 20 kg et qu’il en faut environ 22 par rangée.
Il ne reste plus qu’à les mettre en place, mais ce sera pour demain…

P/S : Pour ceux que l’étroitesse du passage inquiètent un peu, je ne suis pas encore resté coincé et mon poids reste stable…

Ce lundi, petite leçon sur ce qui s’appelle la maçonnerie roulée. Il faut un rouleau spécifique, une colle en sac de 25 kg.



Un malaxeur et un seau.



Le premier travail consiste à malaxer la poudre avec de l’eau jusqu’à obtention d’une pâte ayant la consistance d’une crème aux œufs avant complet refroidissement.



Puis d’en remplir le rouleau…



Enfin, en faisant rouler ce rouleau sur les briques avec la bonne inclinaison, d’enduire celles-ci d’un joint de colle d’environ 3 mm d’épais.



Il ne reste plus qu’à poser les briques…
Cela est relativement rapide, à condition de ne pas faire de bêtise.
En parlant de bêtise, qu’arrive-t-il au gros sur l’image avec ses outils pas vraiment adapté à la maçonnerie ?



Mais que cherche-t-il donc ?



Vous le saurez en regardant bien la main gauche de la jeune fille…



Et oui, le furieux à posé sa petite radio pile dans un trou. Les briques d’angle sont prévu pour être coulée et la radio a terminé 1,50 plus bas. Heureusement qu’Annie et sa légendaire patience était là. Sinon elle aurait fini dans le béton.



Demain, je pose le dernier rang et je commence à couler les angles…