compost
- lithana
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bonjour ! alors j'ai vérifié mon compost et finalement il y a toujours des vers mais moins... certainement à cause des températures effectivement, je l'ai un peu humidifié, le mistral souffle depuis qqles jours
ça caille
et ça déssèche tout
et pas une goutte de pluie
je vais le laisser comme ça en ajoutant les déchets tout l'hiver sur le dessus et je le retournerai au printemps, je prélèverai le compost du fond par la trappe située en bas du composteur avant de le retourner
merci encore pour les conseils des pros du compost 







- appius
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dans l'idéal, à chaque fois qu'on met qqchose au compost, il faut se demander "azote ou carbone?"
Le carton fait partie des élément très carboné. il viendra donc utilement équilibrer des apport trop azotés.
voir le tableau ici et les formules compliquées pour les maniaques, l'auteur donnant en même temps des trucs plus simples pour s'y retrouver:
http://www.compostage.info/Main_Rapport%20_C_N.htm
liste simplifiée ici :
http://www.compostage.info/Main_Compostable.htm
les mouches dans le compost (drosophyles), en général c'est un excès de sucres, souvent à cause des fruits. suffit de prendre la précaution de les enfouir quand on les mets.
Le carton fait partie des élément très carboné. il viendra donc utilement équilibrer des apport trop azotés.
voir le tableau ici et les formules compliquées pour les maniaques, l'auteur donnant en même temps des trucs plus simples pour s'y retrouver:
http://www.compostage.info/Main_Rapport%20_C_N.htm
liste simplifiée ici :
http://www.compostage.info/Main_Compostable.htm
les mouches dans le compost (drosophyles), en général c'est un excès de sucres, souvent à cause des fruits. suffit de prendre la précaution de les enfouir quand on les mets.
Je crois que l'on peut faire du compost de différente manièe. Soit, on se penche sur les aspects chimiques, soit sur les aspects physiques...évidemment, si l'on est capable de faire les 2, c'est encore mieux.
Estimer l'apport d'azote et carboné, si ce n'est pas pour anticiper le rapport C/N ne me semble pas très judicieux.
Pour le compostage particulier dans son jardin, je préconiserai nettement de s'attacher aux détails physiques en premier lieu à savoir :
1) le taux d'humidité
2) la structure.
En effet, l'objectif du compostage est le maintien de conditions de fermentation aérobie. Avec de l'oxygène et l'eau, on a de la vie bactérienne et cette vie est très exogène, ce qui fait chauffer le compost.
Le taux d'humidité précis et géré est donc primordial pour réaliser un compost efficace...mais cela ne suffit pas. Un compost "gras", sans structure, ne permettra pas une oxygénation adéquat et il semble que des éléments grossiers permettent de maintenir une circulation de l'air.
Si on retourne régulière le compost, dès que la température chute et que l'on profite pour y apporter l'eau manquante, je pense que l'on peut optimiser le processus.
Pour info, dans le cadre de mon métier, nous produisons plusieurs centaines de tonnes par semaine pour un cycle de production de 3 semaines...étonnant non?
L'eau et l'oxygène sont donc les clés du problème pour les jardiniers que nous sommes...on peut évidemment s'attacher à mesurer le pH, le taux d'azote, le rapport C/N, le taux de lignine, la quantité de bactéries etc...mais je crois que nous pouvons faire bien sans cela.
Estimer l'apport d'azote et carboné, si ce n'est pas pour anticiper le rapport C/N ne me semble pas très judicieux.
Pour le compostage particulier dans son jardin, je préconiserai nettement de s'attacher aux détails physiques en premier lieu à savoir :
1) le taux d'humidité
2) la structure.
En effet, l'objectif du compostage est le maintien de conditions de fermentation aérobie. Avec de l'oxygène et l'eau, on a de la vie bactérienne et cette vie est très exogène, ce qui fait chauffer le compost.
Le taux d'humidité précis et géré est donc primordial pour réaliser un compost efficace...mais cela ne suffit pas. Un compost "gras", sans structure, ne permettra pas une oxygénation adéquat et il semble que des éléments grossiers permettent de maintenir une circulation de l'air.
Si on retourne régulière le compost, dès que la température chute et que l'on profite pour y apporter l'eau manquante, je pense que l'on peut optimiser le processus.
Pour info, dans le cadre de mon métier, nous produisons plusieurs centaines de tonnes par semaine pour un cycle de production de 3 semaines...étonnant non?

L'eau et l'oxygène sont donc les clés du problème pour les jardiniers que nous sommes...on peut évidemment s'attacher à mesurer le pH, le taux d'azote, le rapport C/N, le taux de lignine, la quantité de bactéries etc...mais je crois que nous pouvons faire bien sans cela.

Une herbe n'est mauvaise que dans la tête des hommes...
- appius
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c'est à dire que, par chance, ces deux critères se recoupent très bien avec les critères de l'azote et du carbone:Legousia a écrit :Pour le compostage particulier dans son jardin, je préconiserai nettement de s'attacher aux détails physiques en premier lieu à savoir :
1) le taux d'humidité
2) la structure.
les matières apportant le plus d'eau étant les déchets verts (azotés d'habitude), tandis que les éléments structurants (lignine, cellulose) sont très présents dans les déchets carbonés. Le cas de la paille est particulièrement intéressant : très carboné, elle permet d'équilibrer des apports très azotés, mais, grâce à sa structure creuse, elle permet aussi de maintenir longtemps l'aération du compost, et elle fournit au final beaucoup d'humus (on en obtient bcp moins avec les seuls déchets verts).
Bref, quelque soit l'équation choisie, résoudre l'une résout à peu près l'autre en même temps.
Exactement, au boulot, je fais mon compost à base de paille pour le carbone et la structure et à base de déjections de volailles pour l'azote et la vie bactérienne.
En général, j'arrose mon compost quand il est inférieur à 74% d'humidité, 72% en hiver et je le retourne quand la température diminue en dessous de 75°C...
En général, c'est tous les 2 jours...
En général, j'arrose mon compost quand il est inférieur à 74% d'humidité, 72% en hiver et je le retourne quand la température diminue en dessous de 75°C...
En général, c'est tous les 2 jours...
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- appius
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ca va pas du tout, le bon pourcentage c'est 73,25 % !Legousia a écrit :
En général, j'arrose mon compost quand il est inférieur à 74% d'humidité, 72% en hiver et je le retourne quand la température diminue en dessous de 75°C...



comment tu fait pour avoir ce chiffre? tu plantes une sonde un peu partout et vous faites une moyenne? c'est homogène ou pas d'ailleurs?
75°c, c'est énorme ! stérilisation quasi garantie! on comprend que ça soit réglé en 3 semaines !quand la température diminue en dessous de 75°C...
tu fais ça dans des tambours?
En fait, nous produisons 600 tonnes par semaine. Le but du jeu est évidemment de l'optenir de façon homogène. Pour cela, la qualité des matières premières doit être constante et je réalise chaque semaine une analyse physico-chimique pour en connaître les principaux critères.
Ensuite, pour l'homogénéiser, nous avons une énorme machine de 25m de long avec plusieurs rouleaux qui brassent le compost et qui mélangent la paille, le fumier de cheval et la fiente de poulets. C'est dans cette machine que nous arrosons.
Ensuite, nous faisons de longs tas longitudinaux bien espacés afin de créer un flux d'air qui peut atteindre 5m3/h/tonne. On retourne ces tas tous les 2 jours afin de l'aérer et d'y prendre les échantillons. On repasse encore une fois dans la machine pour apporter d'éventuels compléments azotés.
La deuxième semaine, nous faisons d'autres types de tas, qui sont des andains de 2m de hauts, et 2 m de larges pour 60m de long bien cubiques. La phase d'homogéinsiation est terminée et la température augmentent rapidement jusqu'à 80°C voire même parfois un peu plus. Dès que la température diminue, on retourne avec une machine qui avale et mélange les coeurs de meules (anaérobies) pour le remettre au contact de l'air...
L'extérieur étant entre 40 et 50°C, la vie bactérienne reste présente et les retournes permettent de mélanger...
A la fin de la semaine, nous entrons dans des salles de pasteurisation ou pendant une semaine, nous rendons le compost indemne des pathogènes, des graines etc...
A la sortie, on a un magnifique compost
Ensuite, pour l'homogénéiser, nous avons une énorme machine de 25m de long avec plusieurs rouleaux qui brassent le compost et qui mélangent la paille, le fumier de cheval et la fiente de poulets. C'est dans cette machine que nous arrosons.
Ensuite, nous faisons de longs tas longitudinaux bien espacés afin de créer un flux d'air qui peut atteindre 5m3/h/tonne. On retourne ces tas tous les 2 jours afin de l'aérer et d'y prendre les échantillons. On repasse encore une fois dans la machine pour apporter d'éventuels compléments azotés.
La deuxième semaine, nous faisons d'autres types de tas, qui sont des andains de 2m de hauts, et 2 m de larges pour 60m de long bien cubiques. La phase d'homogéinsiation est terminée et la température augmentent rapidement jusqu'à 80°C voire même parfois un peu plus. Dès que la température diminue, on retourne avec une machine qui avale et mélange les coeurs de meules (anaérobies) pour le remettre au contact de l'air...
L'extérieur étant entre 40 et 50°C, la vie bactérienne reste présente et les retournes permettent de mélanger...
A la fin de la semaine, nous entrons dans des salles de pasteurisation ou pendant une semaine, nous rendons le compost indemne des pathogènes, des graines etc...
A la sortie, on a un magnifique compost

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Bon, surtout, ne pas croire que je possède la vérité car dans la science du compostage, je crois que nous en sommes encore aux balbutiements. Les relations entre les phénomènes chimiques et biologiques sont très importants et malheureusement assez peu étudié.
A titre personnel, en fait, je fais du compost à partir des matières premières citées précédemment et je réalise une floppée d'analyse chaque semaine pour contrôler l'humidité, le pH, l'azote amoniacal et total, le rapport C/N et le taux de cendre.
Tous ces paramètres me servent à maintenir des conditions adéquat pour la vie microbienne. On parle de phase 1 quand nous fabricons le compost et de phase 2 pour la pasteurisation.
Une salle de pasto, c'est un cube de béton de 25m de long, 6 de large et 7 de haut avec un planché à caillebottis par lequel on souffle de l'air. ON maintien donc des conditions aérobies et on contrôle la température au °C près afin de sélectionner un type de bactérie particulier (que nous savons être les plus aptes à dégrader la matière organique). Il faut donc faire un cycle de température en 5 phases qui sélectionne les bactos.
Au bout d'une semaine, nous sortons des salles un compost cuit, mûre, à 69% d'humidité, pH=7.5...(quand on a de la réussite
)
Il y a une autre méthode que nous sommes entrain de mettre en place et qui conciste à faire toute la phase1 dans des bunkers de fermentation...la fermentation est encore plus rapide. On estime que l'on peut le faire en 10-11 jours...
Je veux bien essayer de répondre aux questions sachant que ce que je fais dans mon métier, c'est pas tout à fait ce que l'on fait dans son jardin et surtout, que beaucoup de choses sont encore non connues dans ce domaine...
A titre personnel, en fait, je fais du compost à partir des matières premières citées précédemment et je réalise une floppée d'analyse chaque semaine pour contrôler l'humidité, le pH, l'azote amoniacal et total, le rapport C/N et le taux de cendre.
Tous ces paramètres me servent à maintenir des conditions adéquat pour la vie microbienne. On parle de phase 1 quand nous fabricons le compost et de phase 2 pour la pasteurisation.
Une salle de pasto, c'est un cube de béton de 25m de long, 6 de large et 7 de haut avec un planché à caillebottis par lequel on souffle de l'air. ON maintien donc des conditions aérobies et on contrôle la température au °C près afin de sélectionner un type de bactérie particulier (que nous savons être les plus aptes à dégrader la matière organique). Il faut donc faire un cycle de température en 5 phases qui sélectionne les bactos.
Au bout d'une semaine, nous sortons des salles un compost cuit, mûre, à 69% d'humidité, pH=7.5...(quand on a de la réussite

Il y a une autre méthode que nous sommes entrain de mettre en place et qui conciste à faire toute la phase1 dans des bunkers de fermentation...la fermentation est encore plus rapide. On estime que l'on peut le faire en 10-11 jours...
Je veux bien essayer de répondre aux questions sachant que ce que je fais dans mon métier, c'est pas tout à fait ce que l'on fait dans son jardin et surtout, que beaucoup de choses sont encore non connues dans ce domaine...

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- appius
- Seigneur des paquerettes
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- Localisation : Loiret
Et quelle est la qualité de ce compost par rapport à un autre muri plus lentement, à température un peu moins élevée? parce qu'il me semble que plus la température est élevée, plus le dégagement d'azote ammoniacal (NH3) est fort, et peut-être aussi le carbone sous forme de CO2.
Et la chaleur? elle est captée, réutilisée?
Et la chaleur? elle est captée, réutilisée?
Vu comme ça (sans avoir exactement tout ce qui entre en jeux pendant le processus), ca semble demander énormément d'énergie pour produire du compost. Vu les outils qu'il faut pour déplacer autant de matière, la machinerie, le transport, l'électricité, etc... ca semble très poluant. Sans compter les dégagements d'azote et de co2 comme dit appius, ca doit pas sentir la rose...
C'est sûr que c'est une énergie importante pour en produire autant. Mais la consommation d'énergie est proportionnelle au volume produit et il faut voir, certes le problème dans sa globalité, mais aussi rapporté à une unité plus petite par exemple l'énergie/kg de compost produit par exemple.
Je pense, de toute façon, que chaque activité humaine engendre son lot de pollution et j'imagine assez mal un sac de compost d'une enseigne de jardinage être produit de façon " non polluante". Il ne faut pas de voiler la face
Il faut y voir la balance entre le gain et la perte et la comparée avec les autres techniques d'amendements...je n'ai aucun chiffre à proposer, mais 25T/ha permet de réduire de 50 unités l'azote chimique que l'on met habituellement sur une parcelle de maïs.
En ce qui concerne les dégements de CO2 et de NH3, je pense qu'ils sont les même que du compostage au fond du jardin, toute proportions gardées.
Pour les odeurs, c'est un problème uniquement quand le compostage est anaérobie car c'est le méthane et les acides produits qui sentent le plus mauvais. Le CO2 est inodore mais pas l'ammoniac qui peut quand même déranger le voisinage et c'est pour cela que nous allons mettre en place un filtre à air permettant, 1) de réduire les emissions et 2) de réutiliser l'ammoniac pour le remettre dans le process...
Je pense, de toute façon, que chaque activité humaine engendre son lot de pollution et j'imagine assez mal un sac de compost d'une enseigne de jardinage être produit de façon " non polluante". Il ne faut pas de voiler la face

Il faut y voir la balance entre le gain et la perte et la comparée avec les autres techniques d'amendements...je n'ai aucun chiffre à proposer, mais 25T/ha permet de réduire de 50 unités l'azote chimique que l'on met habituellement sur une parcelle de maïs.
En ce qui concerne les dégements de CO2 et de NH3, je pense qu'ils sont les même que du compostage au fond du jardin, toute proportions gardées.

Pour les odeurs, c'est un problème uniquement quand le compostage est anaérobie car c'est le méthane et les acides produits qui sentent le plus mauvais. Le CO2 est inodore mais pas l'ammoniac qui peut quand même déranger le voisinage et c'est pour cela que nous allons mettre en place un filtre à air permettant, 1) de réduire les emissions et 2) de réutiliser l'ammoniac pour le remettre dans le process...
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- capucine33
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- Inscription : dim. 02 sept. 2007 21:12
- Localisation : sud gironde : Langon
merci pour les infos !
intéressant, il est évident que l'on ne peut comparer les techniques et les effets quand le compost est produit par des professionnels ou par des particuliers . de plus , les professionnels ont souvent ( il me semble ) le soucis de préserver leur outil de travail , tout comme les particuliers ont ( il me semble aussi
) le soucis de produire un compost de qualité
bon dimanche !
intéressant, il est évident que l'on ne peut comparer les techniques et les effets quand le compost est produit par des professionnels ou par des particuliers . de plus , les professionnels ont souvent ( il me semble ) le soucis de préserver leur outil de travail , tout comme les particuliers ont ( il me semble aussi


bon dimanche !
- bce1970
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- Région : Rhone Alpes
- Localisation : St Fons (69)
Piero, tu peux nous en dire plus sur ton "compost de surface". Tu privilégies l'épandage direct plutôt que la mise en tas ou c'est plus compliqué que ça?
Blandine
Ma liste d'échanges : http://jarditroc.com/#!/list/10/have
Ma liste d'échanges : http://jarditroc.com/#!/list/10/have
L'outil de travail est bien entendu quelquechose à préserver...c'est une évidence. Mais comment préserver son outil, si ce n'est en remplissant le cahier des charges des clients?capucine33 a écrit :les professionnels ont souvent ( il me semble ) le soucis de préserver leur outil de travail , tout comme les particuliers ont ( il me semble aussi) le soucis de produire un compost de qualité
![]()
Un produit n'est de qualité que s'il satisfait celui qui l'utilise. A partir du moment où l'on comble l'utilisateur. Et à partir où l'on comble l'utilisateur, alors, on préserve son outil de travail cqfd.
La recherche de qualité est évidemment une priorité et si notre contrôle qualité est si rigoureux, ce n'est pas pour faire beau

Bon cela dit, je ne suis pas là pour faire ma pub (je ne vous dis pas où je bosse) mais bien pour apporter ma botte de paille au tas de compost...
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- appius
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- Inscription : lun. 02 août 2004 9:12
- Localisation : Loiret
en pensant aux volumes et à la chaleur que dégage le compostage, je me demandais ce que vous en faisiez. elle s'échappe? elle est maintenue pour la pasteurisation du compost?
Parce qu'autant de chaleur, ça pourrait être réutilisé. on pourrait imaginer avec un chauffage de serres, elles-mêmes fournit en compost par votre production...
enfin bon... je rêvasse tout haut...
Parce qu'autant de chaleur, ça pourrait être réutilisé. on pourrait imaginer avec un chauffage de serres, elles-mêmes fournit en compost par votre production...
enfin bon... je rêvasse tout haut...
- capucine33
- Fruit de la jacasse
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- Inscription : dim. 02 sept. 2007 21:12
- Localisation : sud gironde : Langon
bonjour,
est ce par ce phénomène de dégagement de chaleur que nos anciens associaient souvent compost et couche : pour profiter de cette douce chaleur pour éveiller les semis au printemps ... comme quoi , y avait de l'idée là derrière
;
alors , de nos jours comment adapter cette technique avec nos bacs de compost en matière plastique (
) pour y accoler une couche ?
l'idée et mise en œuvre m'interresserait / quelqu'un a t il une proposition à partager ?
bonne journée à tous
est ce par ce phénomène de dégagement de chaleur que nos anciens associaient souvent compost et couche : pour profiter de cette douce chaleur pour éveiller les semis au printemps ... comme quoi , y avait de l'idée là derrière



alors , de nos jours comment adapter cette technique avec nos bacs de compost en matière plastique (

l'idée et mise en œuvre m'interresserait / quelqu'un a t il une proposition à partager ?
bonne journée à tous
