Au jardin, forum de jardinage

Bonjour

Bon deja desolé si je ne suis pas sur le bon forum, mais j'ai pas trouvé ou le mettre exactement...

J'ai un Murier platane qui a l'air de bien aller, bien qu'il a était taillé n'importe comment pendant 10 ans, j'ai la maison depuis 1 an et je lui est redonner forme.

mais voila, il suinte !!!

Qu'est qu'il a ??
est ce grave docteur ??



merci

J'ai le même souci sur le mien. J'ai déjà posé la question sur ce forum, sans succès...
D'autres recherches m'ont appris que ce genre d'ennui est extrèmement fréquent sur le murier platane et serait dû à une maladie cryptogamique, suite à la suppression d'une (ou plusieurs) branches.

Voilà je n'en sais pas plus...en tous cas sur le mien c'est apparu au bout de quelques années, et l'écoulement provient de l'endroit où un branche a été supprimée, sans doute chez le pépiniériste pour la taille de formation.
J'ai gratté le bois pourri à cet endroit jusqu'à parvenir au bois sain, puis rempli la cavité de fongicide, et aussi j'ai essayé de la combler avec du goudron je n'ai jamais réussi à stopper cet écoulement qui s'aggrave au fil du temps.
Pourtant l'arbre semble bien se porter, alors je ne sais pas...

Ok ben merci... étonnant

Salut

Sur celui de paspayer, on voit que l'écoulement part du haut du porte-greffe, qui je crois est un murier noir.

C'est avec cet arbre que l'on faisait jadis des ruches car le tronc était souvent déjà pas mal creux quand on l'abattait. Ces vingt secondes d'ethnobotanique vous sont offertes grâce au livre d'Olivier Madon "La flore du Ventoux des plantes et des hommes", page 125.

J'en déduis que le murier noir doit être sensible à certaines maladies cryptogamiques et que s'il est bien le porte-greffe de vos muriers platanes, cela ne s'arrêtera pas facilement.

Lionnel

Salut,

je pense que tout a été dit. Je peux rajouter que je ne connais pas un mûrier platane qui, a plus ou moins long terme, ne se met pas à suinter au niveau de la greffe haute. Dans son livre "le Mûrier" au éditions acte sud (collection "le nom de l'arbre", je vous la conseille...), A. Pontoppidan ne fait aucune remarque à ce sujet...peut être est ce tellement fréquent que plus personne n'y prend garde...

Quoi qu'il en soit, les vieux mûriers platanes que je connais atteind de ce "mal" ne semble pas en souffrir plus que ça...

A+

merci beaucoup pour vos réponses.

Donc il n'y a rien a faire mais ca ne devrait pas l'abimer plus que ca ...

Pour "La flore du Ventoux des plantes et des hommes", je suis a coté d'Avignon et donc pratiquement au pieds du Mont Ventoux

trachycarpus a écrit :Salut,

je pense que tout a été dit. Je peux rajouter que je ne connais pas un mûrier platane qui, a plus ou moins long terme, ne se met pas à suinter au niveau de la greffe haute. Dans son livre "le Mûrier" au éditions acte sud (collection "le nom de l'arbre", je vous la conseille...)

Le fait que pratiquement tout le monde les taille sauvagement chaque année y est-il totalement étranger ?...

Le fait que pratiquement tout le monde les taille sauvagement chaque année y est-il totalement étranger ?...

Jamais taillé le mien. Le chicot d'où est parti l'écoulement date de l'époque ou l'arbre était encore entre les mains du pépiniériste...la branche supprimée faisait à peine 15mm de diam.

Muscat a écrit :Jamais taillé le mien. Le chicot d'où est parti l'écoulement date de l'époque ou l'arbre était encore entre les mains du pépiniériste...la branche supprimée faisait à peine 15mm de diam.

Donc c'est la technique de greffe qui serait en cause ?

Je ne vois pas bien ce qu'il y a de sauvage à tailler son mûrier platane tous les ans. C'est un arbre qui le supporte très bien.
Si cette taille n'est pas effectuée, c'est lui qui prend le dessus et recouvre vos sols d'une teinture noire assez dégeu.....

En ce qui me concerne, je pratique cette taille tous les ans, mes arbres ont une trentaine d'années et se portent bien.
Je fais çà, dans la première quinzaine d'Octobre, ce qui me permet de profiter longtemps des rayons du soleil.(avec des outils propres et bien coupants)

Les feuilles et les tiges encore verte et chargée de sêve, sont ensuite broyées et mises au compost qui s'active alors très fortement, et fourniront un engrais de qualité, l'année suivante.

C'est pas vraiment sauvage!

Salut,

Léontine, je pense que tu as peut être raison, mais je n'ai jamais eu de confirmation. Pour moi, petit amateur, le fait viendrait de cette technique dite de "greffe haute". On prend un tronc bien droit, généralement un mûrier noir, au sommet duquel on greffe le futur houpier. Pour moi, au départ de la végétation un flot de sève monte rapidement vers les branches par des phénomènes que l'on connaît tous plus ou moins : "Dépression" due à l'évaporation par les feuilles, effet de capillarité, ect...Lorsque cette sève "à pleine vitesse" arrive au niveau du greffon, je pense que, au fil du temps, elle créée une sorte de "faiblesse" qui provoque des suintements. Surtout que la greffe n'est pas évidente : en fait, on "pose" les furtures branches sur le tronc. Ce n'est pas comme un greffe au niveau du collet, genre "tronc sur tronc", qui semble permettre à la plante de mieux cicatriser à ce niveau là

Quand à savoir si il faut tailler ou pas...j'ai planté deux mûriers platanes dans le but d'avoir de l'ombre sous ce beau "parasol" naturel : je vais donc les tailler. Tout dépend de "l'usage" que l'on fait de l'arbre : utile ou décoratif ?

Je reconnais cependant que les mûriers non taillés sont très beaux, avec leurs feuilles beaucoup plus petites et leurs branches flexibles retombantes jusqu'au sol et qui peuvent même se marcotter et donner un autre petit mûrier ! Malheureusement dans la vie, il faut toujours choisir...à moins que je plante un troisième mûrier, juste pour ne pas le tailler ! faut voir !

A+

Dans son jardin, seul le jardinier a raison!

trachycarpus a écrit :Salut,
Léontine, je pense que tu as peut être raison, mais je n'ai jamais eu de confirmation. Pour moi, petit amateur, le fait viendrait de cette technique dite de "greffe haute". On prend un tronc bien droit, généralement un mûrier noir, au sommet duquel on greffe le futur houpier. Pour moi, au départ de la végétation un flot de sève monte rapidement vers les branches par des phénomènes que l'on connaît tous plus ou moins : "Dépression" due à l'évaporation par les feuilles, effet de capillarité, ect...Lorsque cette sève "à pleine vitesse" arrive au niveau du greffon, je pense que, au fil du temps, elle créée une sorte de "faiblesse" qui provoque des suintements. Surtout que la greffe n'est pas évidente : en fait, on "pose" les furtures branches sur le tronc. Ce n'est pas comme un greffe au niveau du collet, genre "tronc sur tronc", qui semble permettre à la plante de mieux cicatriser à ce niveau là

Merci pour ces explications : je suis une truffe totale en matière de greffe, maintenant je comprends mieux cette histoire de suintement.

trachycarpus a écrit :Quand à savoir si il faut tailler ou pas...j'ai planté deux mûriers platanes dans le but d'avoir de l'ombre sous ce beau "parasol" naturel : je vais donc les tailler. Tout dépend de "l'usage" que l'on fait de l'arbre : utile ou décoratif ?

Et il y a aussi plusieurs façons de faire : soit on massacre à la sauvage (c'est souvent ce qu'on voit sur les mûriers-platanes), soit une taille plus raisonnée (et plus raisonnable).

trachycarpus a écrit :Je reconnais cependant que les mûriers non taillés sont très beaux, avec leurs feuilles beaucoup plus petites et leurs branches flexibles retombantes jusqu'au sol et qui peuvent même se marcotter et donner un autre petit mûrier !

Je ne savais pas qu'ils pouvaient se marcotter ! Ça me rappelle le magnifique platane marcotté dans le parc de Chamarande, en Essonne : impressionnant !

trachycarpus a écrit :Malheureusement dans la vie, il faut toujours choisir...à moins que je plante un troisième mûrier, juste pour ne pas le tailler ! faut voir !
A+

Faut juste prévoir la place, en fait

Voila qui etait tres interessant...

(moi aussi je le taille "gentillement" en parasol.)

Merci a tous