Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
- helenelagalicienne
- Liseron du clavier
- Messages : 2324
- Inscription : mar. 16 sept. 2014 19:41
- Région : Espagne
- Localisation : Vigo Espagne
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
C'est vraiment agréable à regarder !!!
Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?luluDombes a écrit :C'est plants de tomates me fournirons les graines pour les années suivantes et ne disposerons d'aucun arrosage.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Je fais partis de ces jardiniers qui partent du principe que les plantes transmettent à leur descendance ce qu'elles ont apprit durant leur vie. En revanche contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne pense pas que ce sois "magique" et que les plantes obtenues soit au bout de quelques années capables de résister à tout.helenelagalicienne a écrit :Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?
En n'arrosant pas les pieds de tomates sur lesquels je récupère les graines j'espère rendre mes tomates plus tolérantes à la sécheresse au fil des années compte tenu que c'est ce type de temps qui semble vouloir s'imposer de plus en plus .
Il faut savoir également que la tomates ne demande pas autant d'eau que ce que beaucoup de jardiniers peuvent penser. En pratiquant de la bonne manière, il est possible de favoriser un enracinement très profond capable de subvenir au besoin de la plante même en été. J'arrose peu mes tomates en général et chaque année je cultive une partie des tomates sans arrosage avec de bon résultats . Seule l'année extrêmement sèche et chaude de 2015 m'a privé de récolte sur ces plantes.
- Kalinda
- Prince du jardin
- Messages : 9412
- Inscription : ven. 18 mars 2011 19:24
- Région : Bretagne
- Localisation : région rennaise
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
En fait, tu sélectionnes la capacité innée des plants à résister à la sécheresse... et non une capacité acquise.luluDombes a écrit :Je fais partis de ces jardiniers qui partent du principe que les plantes transmettent à leur descendance ce qu'elles ont apprit durant leur vie. En revanche contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne pense pas que ce sois "magique" et que les plantes obtenues soit au bout de quelques années capables de résister à tout.helenelagalicienne a écrit :Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?
En n'arrosant pas les pieds de tomates sur lesquels je récupère les graines j'espère rendre mes tomates plus tolérantes à la sécheresse au fil des années compte tenu que c'est ce type de temps qui semble vouloir s'imposer de plus en plus .
Mais cette capacité innée se révèle en cas de sécheresse, devenant un avantage sélectif, donc reproductif.
De même, on pourrait choisir de favoriser les tomates présentant une tolérance, voire une résistance au mildiou en ne conservant que les graines de celles qui ont péri le plus tardivement (ou qui n'ont pas été touchées alors que leurs voisines sont noircies).
mes jardins
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
- Marcol
- Prince du jardin
- Messages : 9654
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 9:24
- Région : Suisse
- Localisation : Préalpes à 900 m d'altitude
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
En fait, Lulu, tu es le Pascal Poot de l'Ain
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
J'irai même plus loin en disant qu'il est peut être intéressant de récupérer les graines d'un pied de tomate ayant été durement toucher par le mildiou ( en considérant qu'il ai eu le temps de donner un fruit) car ce pied a probablement transmis des gènes de résistance à sa descendance afin qu'elle ne subisse pas le même sort .Kalinda a écrit :De même, on pourrait choisir de favoriser les tomates présentant une tolérance, voire une résistance au mildiou en ne conservant que les graines de celles qui ont péri le plus tardivement (ou qui n'ont pas été touchées alors que leurs voisines sont noircies).
En quelques sortes. Mais je pense qu'il n'y a pas particulièrement d’intérêt à commercialiser comme Mr Poot les graines obtenues ou alors de manière très locale. En effet, même s'il a réussit à rendre ses tomates résistantes à la sécheresse entre autre, je doute que des plants issus de ses graines auraient cette même résistance dans l'Ain par exemple. Ce serait une sécheresse différente avec un sol différents et pleins d'autres paramètres rentrant en compte. Je pars du principe que la résistance que peut acquérir une variété est effective uniquement là où la résistante s'est créée.Marcol a écrit :En fait, Lulu, tu es le Pascal Poot de l'Ain
- Marcol
- Prince du jardin
- Messages : 9654
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 9:24
- Région : Suisse
- Localisation : Préalpes à 900 m d'altitude
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
ça va Lulu ? pas trop chaud ?
En revoyant cette photo des tes haricots, il me semble que tu ne couvres pas la ligne du semis, mais seulement les interlignes. Juste ?
En revoyant cette photo des tes haricots, il me semble que tu ne couvres pas la ligne du semis, mais seulement les interlignes. Juste ?
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Oui tous va bien, pas trop de temps libre ces jours ci mais cela devrait s'arranger .
Pour ce qui est de la chaleur, celle ci s'amplifie chaque jour et cela semble être que le début. Ce qui m’inquiète le plus c'est le manque cruel d'eau .
Lorsque je sème les haricots, je retire au râteau le paillage en place. Une fois le semis effectué, je paille le plus tôt possible les interlignes avec des tontes de gazon. Une fois les haricots germés avec les deux cotylédons développés, j’étends une nouvelle couche de tontes entre les interlignes mais également sur le rang cette fois ci, jusqu'au pied des haricots.
Pour ce qui est de la chaleur, celle ci s'amplifie chaque jour et cela semble être que le début. Ce qui m’inquiète le plus c'est le manque cruel d'eau .
Lorsque je sème les haricots, je retire au râteau le paillage en place. Une fois le semis effectué, je paille le plus tôt possible les interlignes avec des tontes de gazon. Une fois les haricots germés avec les deux cotylédons développés, j’étends une nouvelle couche de tontes entre les interlignes mais également sur le rang cette fois ci, jusqu'au pied des haricots.
- Marcol
- Prince du jardin
- Messages : 9654
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 9:24
- Région : Suisse
- Localisation : Préalpes à 900 m d'altitude
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Merci Lulu
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
- Graine de timide
- Messages : 54
- Inscription : ven. 19 mai 2017 7:46
- Région : Aquitaine
- Localisation : Landes
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Bonjour Lulu
J'ai commencé à lire avec attention les 9 premières pages de ton potager.
Comme toi, je cultive sans travailler le sol, à la différence près que j'ai découvert ça cette année. Donc c'est très récent et je n'ai rien à apporter. Raison pour laquelle je vais finir de lire les autres pages et suivre ton aventure.
Juste une question : Les personnes qui travaillent avec une couverture du sol en permanence tel que tu le fais, sont confrontés à un problème en particulier : le sol qui a du mal à se réchauffer au printemps.
J'ai lu que dans ton cas ça t'arrange car ça oblige à reporter tes semis et plantation pour plus tard ( a moins que tu parlais des gelés importante que tu as eu cette année).
Toi qui a l'expérience, que penses-tu de découvrir le sol en fin d'hiver, ou de faire en sorte que le dernier paillage posé soit décomposé pour la fin d'hiver / début printemps pour justement permettre au sol de se réchauffer plus vite ?
J'ai commencé à lire avec attention les 9 premières pages de ton potager.
Comme toi, je cultive sans travailler le sol, à la différence près que j'ai découvert ça cette année. Donc c'est très récent et je n'ai rien à apporter. Raison pour laquelle je vais finir de lire les autres pages et suivre ton aventure.
Juste une question : Les personnes qui travaillent avec une couverture du sol en permanence tel que tu le fais, sont confrontés à un problème en particulier : le sol qui a du mal à se réchauffer au printemps.
J'ai lu que dans ton cas ça t'arrange car ça oblige à reporter tes semis et plantation pour plus tard ( a moins que tu parlais des gelés importante que tu as eu cette année).
Toi qui a l'expérience, que penses-tu de découvrir le sol en fin d'hiver, ou de faire en sorte que le dernier paillage posé soit décomposé pour la fin d'hiver / début printemps pour justement permettre au sol de se réchauffer plus vite ?
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
par ici. Heureux de t’accueillir .autarcie a écrit :Bonjour Lulu
J'ai commencé à lire avec attention les 9 premières pages de ton potager.
Comme toi, je cultive sans travailler le sol, à la différence près que j'ai découvert ça cette année. Donc c'est très récent et je n'ai rien à apporter. Raison pour laquelle je vais finir de lire les autres pages et suivre ton aventure.
Dans ma signature tu as les liens des posts des années précédentes, n’hésite pas à y faire un tour .
En effet, le sol met plus de temps à se réchauffer avec une couverture permanente, c'est une avantage je trouve qui incite le jardinier à ne pas planter trop tôt. En effet on peut vite être incité à planter en voyant un sol nu bien réchauffé par des chaleurs exceptionnelles en avril avec le risque que le froid revienne par la suite. Dans le cas d'un sol couvert, lorsque ce dernier est réchauffé, l'hiver est assurément terminé.autarcie a écrit :Juste une question : Les personnes qui travaillent avec une couverture du sol en permanence tel que tu le fais, sont confrontés à un problème en particulier : le sol qui a du mal à se réchauffer au printemps.
J'ai lu que dans ton cas ça t'arrange car ça oblige à reporter tes semis et plantation pour plus tard ( a moins que tu parlais des gelés importante que tu as eu cette année).
Si l'on veut tout de même effectuer des cultures précoces, il y a plusieurs options:autarcie a écrit :Toi qui a l'expérience, que penses-tu de découvrir le sol en fin d'hiver, ou de faire en sorte que le dernier paillage posé soit décomposé pour la fin d'hiver / début printemps pour justement permettre au sol de se réchauffer plus vite ?
- Il est possible durant quelques jours ensoleillés avant le semis ou la plantation de découvrir le sol et l'exposer au soleil afin qu'il se réchauffe. Il faut veiller à ce qu'il ne pleuve pas pour ne pas déstructurer le sol.
- Il est également possible de couvrir le jardin en automne avec des feuilles mortes et à l'approche du printemps passer le râteau afin de réduire cette épaisseur à quelques centimètres, qui nourrirons encore la faune du sol tout en protégeant le sol. Pourquoi faire cela, la couche de feuilles près du sol après 1 hiver à bien entamé sa décomposition en humus et a pris une couleur noire. Cette couleur exposée au soleil suffira à réchauffer le sol en dessous .
- Un engrais vert semé en automne à la place d'un paillage permet également un meilleur réchauffement du sol en particulier la féverole si sa culture est possible.
En ces temps de sécheresse je trouve qu'il est dommage de "forcer" le sol à se réchauffer car quel que soit la méthode, on laisse s'évaporer une certaine part d'eau du sol.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Comme chaque année au printemps, je tond uniquement les passages dans la pelouse et laisse pousser le reste. Ceci permet de passer moins de temps avec la tondeuse au printemps tout en limitant la surabondance printanière de tontes à épandre au potager pas forcément encore très demandeur. Cela permet aux floraisons de s'épanouir (Bulbes de printemps, pâquerettes, marguerites, lotier, brunelle, coquelicots, etc...) profitant ainsi au pollinisateurs et permet d'abriter de nombreux auxiliaires.
Cette herbe représente ensuite une mine pour le jardinier qui va pouvoir y faire son foin.
En ces jours chauds, j'ai commencé à faucher cette herbe et le foin sera prêt à être rentré ce soir . Il servira au moment venu de paillage au jardin.
La pelouse commence à jaunir et ceci va se poursuivre. Après le ramassage du foin, un passage de tondeuse permettra d'égaliser. Les tontes reprendrons avec les pluies d'automne.
Cette herbe représente ensuite une mine pour le jardinier qui va pouvoir y faire son foin.
En ces jours chauds, j'ai commencé à faucher cette herbe et le foin sera prêt à être rentré ce soir . Il servira au moment venu de paillage au jardin.
La pelouse commence à jaunir et ceci va se poursuivre. Après le ramassage du foin, un passage de tondeuse permettra d'égaliser. Les tontes reprendrons avec les pluies d'automne.
- Marcol
- Prince du jardin
- Messages : 9654
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 9:24
- Région : Suisse
- Localisation : Préalpes à 900 m d'altitude
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
A propos des échanges avec Autarcie ...
Tout à fait d'accord avec toi, Lulu
Mais Autarcie doit adapter ces principes à l'Aquitaine, un climat océanique où le printemps c'est presque déjà l'été.
Je le sais, j'y étais à mi-février, on mangeait sur les terrasses !
Et idem à propos de ton dernier message ...
Je viens de faner mon coin sauvage
Tout à fait d'accord avec toi, Lulu
Mais Autarcie doit adapter ces principes à l'Aquitaine, un climat océanique où le printemps c'est presque déjà l'été.
Je le sais, j'y étais à mi-février, on mangeait sur les terrasses !
Et idem à propos de ton dernier message ...
Je viens de faner mon coin sauvage
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Malgré ces jours chaud j'ai poursuivi mes plantations de tomates, planté les choux et semé endives, navets, betteraves et des carottes .
Il me reste quelques plants de tomates à planter. Lorsque la plantation sera terminée, je ferais un nouveau point du nombre et des variétés de tomates plantés cette année.
Il me reste quelques plants de tomates à planter. Lorsque la plantation sera terminée, je ferais un nouveau point du nombre et des variétés de tomates plantés cette année.
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Quelques aspects du jardin.
Petite précision sur les courgettes. Elles n'ont toujours pas été arrosé depuis leur plantation, grâce à une plantation et un enracinement précoce. Même l'après midi en plein soleil avec un mercure qui grimpe à 35°C à l'ombre, ces pieds de courgettes ne montrent aucun signe de flétrissement .
Depuis la grande sécheresse de 2015 et le manque d'eau qui s'est définitivement installé, j'ai considérablement améliorer mon mode de culture et d'arrosage pour faire face à la sécheresse et les résultats sont bien présents cette année avec les courgettes, haricots ou encore les salades.
Vous remarquerez cette année que les tomates, aubergines ou encore les courgettes n'ont pas eu d’installation d'arrosage au goutte à goutte. J'élimine ce mode d'irrigation pour ces cultures car que trouve que l'arrosage est trop localiser pour ces cultures au système racinaire puissant et la vigueur des plants s'en ressent . J'aimerai tout de même automatiser l'arrosage en remplaçant les gouttes à gouttes pas des sortes d’asperseurs qui arrosent sur un diamètre de 15 cm beaucoup plus adapté aux légumes fruits. Je réserve le goutte à goutte pour les salades par exemple .
Petite précision sur les courgettes. Elles n'ont toujours pas été arrosé depuis leur plantation, grâce à une plantation et un enracinement précoce. Même l'après midi en plein soleil avec un mercure qui grimpe à 35°C à l'ombre, ces pieds de courgettes ne montrent aucun signe de flétrissement .
Depuis la grande sécheresse de 2015 et le manque d'eau qui s'est définitivement installé, j'ai considérablement améliorer mon mode de culture et d'arrosage pour faire face à la sécheresse et les résultats sont bien présents cette année avec les courgettes, haricots ou encore les salades.
Vous remarquerez cette année que les tomates, aubergines ou encore les courgettes n'ont pas eu d’installation d'arrosage au goutte à goutte. J'élimine ce mode d'irrigation pour ces cultures car que trouve que l'arrosage est trop localiser pour ces cultures au système racinaire puissant et la vigueur des plants s'en ressent . J'aimerai tout de même automatiser l'arrosage en remplaçant les gouttes à gouttes pas des sortes d’asperseurs qui arrosent sur un diamètre de 15 cm beaucoup plus adapté aux légumes fruits. Je réserve le goutte à goutte pour les salades par exemple .
- jardiniere31
- Empereur jardinier
- Messages : 15290
- Inscription : jeu. 10 janv. 2008 16:19
- Région : Midi-Pyrénées
- Localisation : haute garonne,nord ouest de Toulouse
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Merci de ce partage lulu
avec toi on a beaucoup à apprendre sur la résistance des végétaux aux chaleurs caniculaires qui semblent vouloir s'installer chaque été.
avec toi on a beaucoup à apprendre sur la résistance des végétaux aux chaleurs caniculaires qui semblent vouloir s'installer chaque été.
- Kalinda
- Prince du jardin
- Messages : 9412
- Inscription : ven. 18 mars 2011 19:24
- Région : Bretagne
- Localisation : région rennaise
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Tout pareil que Jardinière
mes jardins
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
- Marcol
- Prince du jardin
- Messages : 9654
- Inscription : ven. 06 nov. 2009 9:24
- Région : Suisse
- Localisation : Préalpes à 900 m d'altitude
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Enormes, tes courgettes, Lulu
Quand j'ai vu cette photo en miniature, j'ai d'abord cru que c'était de la rhubarbe
Quand j'ai vu cette photo en miniature, j'ai d'abord cru que c'était de la rhubarbe
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
- Graine de timide
- Messages : 54
- Inscription : ven. 19 mai 2017 7:46
- Région : Aquitaine
- Localisation : Landes
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Bonjour Lulu,
Je n'ai encore pas finie de lire les pages que j'ai en retard (j'y suis presque )
En tout cas merci d'avoir pris le temps de répondre à mon message et de me donner les explications très clair.
Au fur et mesure que je lis ton post, ça me rappelle énormément les videos du potager du paresseux (didier). Peut-être que toi aussi tu le suis ?
De mon côté, c'est en tombant sur ses vidéos que j'ai radicalement changé ma façon de voir et de faire le potager. Et voir que tu pratiques la même chose avec succès m'encourage dans cette voie
Je rejoins Marcol aussi sur le fait que je dois adapté ce paillage à ma région. Comme il le précise, il fait bien plus chaud ici. Je pense que je vais tout simplement me servir du rythme de mon environnement pour pailler. Prendre les feuilles quand elles tombent, les tonte de gazon quand ils poussent, le BRF quand c'est le moment de tailler et le plus important le foin au moins 3/4 mois à l'avance pour que la décomposition soit amorcé au moment de la plantation.
Encore une question : j'ai vu que tu laissais pas mal d'épaisseur de tonte de gazon frais entre les rangs du .... (j'ai oublié le légume désolé)
Or j'ai appris il y a quelques jours, en suivant une formation agricole sur le paillage (je suis tombé dessus par hasard ), qu'il ne fallait jamais pailler avec des éléments non séchés encore moins sur une grosse épaisseur ( > 3/5cm) . Entre autre, la tonte de gazon fraîche.
D'après eux, la putréfaction et la chaleur généré par la décomposition des tontes de gazons entrainerait la prolifération de champignon nefaste aux besoin des plants (ce ne serait pas les bon champignons). Pire, elle favoriserait l'apparition et l'installation des maladies comme le mildiou ou l'odium (Tout comme une surdose d'azote => ce que peut provoquer les tontes de gazons)
Qu'est-ce que tu en penses ?
Je n'ai encore pas finie de lire les pages que j'ai en retard (j'y suis presque )
En tout cas merci d'avoir pris le temps de répondre à mon message et de me donner les explications très clair.
Au fur et mesure que je lis ton post, ça me rappelle énormément les videos du potager du paresseux (didier). Peut-être que toi aussi tu le suis ?
De mon côté, c'est en tombant sur ses vidéos que j'ai radicalement changé ma façon de voir et de faire le potager. Et voir que tu pratiques la même chose avec succès m'encourage dans cette voie
Je rejoins Marcol aussi sur le fait que je dois adapté ce paillage à ma région. Comme il le précise, il fait bien plus chaud ici. Je pense que je vais tout simplement me servir du rythme de mon environnement pour pailler. Prendre les feuilles quand elles tombent, les tonte de gazon quand ils poussent, le BRF quand c'est le moment de tailler et le plus important le foin au moins 3/4 mois à l'avance pour que la décomposition soit amorcé au moment de la plantation.
Encore une question : j'ai vu que tu laissais pas mal d'épaisseur de tonte de gazon frais entre les rangs du .... (j'ai oublié le légume désolé)
Or j'ai appris il y a quelques jours, en suivant une formation agricole sur le paillage (je suis tombé dessus par hasard ), qu'il ne fallait jamais pailler avec des éléments non séchés encore moins sur une grosse épaisseur ( > 3/5cm) . Entre autre, la tonte de gazon fraîche.
D'après eux, la putréfaction et la chaleur généré par la décomposition des tontes de gazons entrainerait la prolifération de champignon nefaste aux besoin des plants (ce ne serait pas les bon champignons). Pire, elle favoriserait l'apparition et l'installation des maladies comme le mildiou ou l'odium (Tout comme une surdose d'azote => ce que peut provoquer les tontes de gazons)
Qu'est-ce que tu en penses ?
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Non je ne connais pas du tout, je vais me renseigner à son sujet .
C'est une des meilleures solutions à mon avis, suivre les saisons avec ce que la nature nous offre . Pour le foin, tout dépend si tu veux semer ou planter mais tu n'est pas obliger d'attendre aussi longtemps qu'il se décompose.autarcie a écrit : ↑mer. 14 juin 2017 12:19 Je pense que je vais tout simplement me servir du rythme de mon environnement pour pailler. Prendre les feuilles quand elles tombent, les tonte de gazon quand ils poussent, le BRF quand c'est le moment de tailler et le plus important le foin au moins 3/4 mois à l'avance pour que la décomposition soit amorcé au moment de la plantation.
C'est également ce que je croyait au début et je me suis embêté pendant quelques années à faire sécher les tontes avant de les utiliser. J'utilise dorénavant les tontes fraiches sur toutes les plantations mais je ne dépasse pas 5 cm d'épaisseur à la fois. De cette façon il n'y a pas de putréfaction et de chaleur générée. Il m'arrive parfois d'utiliser les tontes en épaisseur plus importante par exemple entre des rangs de tomates ou autres plantes plutôt vigoureuses (pas des salades par exemples) pour éliminer des herbes qui se seraient développées entre les rangs. J'utilise la chaleur produite par la décomposition. J'étends cette fois ci une couche de 10 cm en veillant à ne pas en mettre contre les tiges des plants. La chaleur produite permet de détruire plus facilement les herbes. La décomposition des tontes met en jeu des champignons comme toute décomposition. Cependant, les champignons décomposeurs de la matière ne sont pas les mêmes que le mildiou et l'oidium qui s’invitent sur les tissus vivants. Le risque d'attaque de ces maladies n'est donc pas plus élevé. Quant à une surdose d'azote, celle ci rend effectivement les plantes plus fragiles aux maladies et comme tu le dit, les tontes apportent de l'azote. Néanmoins, ce n'est pas tellement une surdose d'azote qui rend les plantes fragiles, mais plutôt un déséquilibres de celui ci par rapport aux autres éléments. Les tontes n'apportent pas ce problème car elles rentrent dans un système de culture qui fait appel à différents autres paillages qui au fil de l'année apportent également d'autres nutriments. Les cultures profitent donc d'un sol équilibré, très riche en azote mais aussi en potassium, phosphore et plein d'oligoéléments.autarcie a écrit : ↑mer. 14 juin 2017 12:19 Encore une question : j'ai vu que tu laissais pas mal d'épaisseur de tonte de gazon frais entre les rangs du .... (j'ai oublié le légume désolé)
Or j'ai appris il y a quelques jours, en suivant une formation agricole sur le paillage (je suis tombé dessus par hasard ), qu'il ne fallait jamais pailler avec des éléments non séchés encore moins sur une grosse épaisseur ( > 3/5cm) . Entre autre, la tonte de gazon fraîche.
D'après eux, la putréfaction et la chaleur généré par la décomposition des tontes de gazons entrainerait la prolifération de champignon nefaste aux besoin des plants (ce ne serait pas les bon champignons). Pire, elle favoriserait l'apparition et l'installation des maladies comme le mildiou ou l'odium (Tout comme une surdose d'azote => ce que peut provoquer les tontes de gazons)
Qu'est-ce que tu en penses ?
-
- Graine de timide
- Messages : 54
- Inscription : ven. 19 mai 2017 7:46
- Région : Aquitaine
- Localisation : Landes
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Bonjour Lulu,
C'est pas bête l'idée de se servir des tontes pour désherber. Moi j'utilise plutôt la bâche noire, avec la chaleur, et je la retire au moment voulu.
Mais ta méthode est bien plus saine et puis ça permet d'utiliser les tontes et d'apporter de l'azote.
Pour le paillage, si je prévoie de mettre aussi longtemps en avance, c'est pour éviter la "faim d'azote", que le processus soit déjà bien entamé avant de planter les plants. Mais peut-être que je confonds tout (c'est pas impossible avec tout ce que je lis en ce moment).
En tout cas, merci d'avoir pris du temps pour me répondre, je comprends mieux maintenant.
Ton potager est magnifique, vivement les prochaines photo
Le plan de courgette posté par Marcol est tout simplement impressionnant !!
C'est pas bête l'idée de se servir des tontes pour désherber. Moi j'utilise plutôt la bâche noire, avec la chaleur, et je la retire au moment voulu.
Mais ta méthode est bien plus saine et puis ça permet d'utiliser les tontes et d'apporter de l'azote.
Pour le paillage, si je prévoie de mettre aussi longtemps en avance, c'est pour éviter la "faim d'azote", que le processus soit déjà bien entamé avant de planter les plants. Mais peut-être que je confonds tout (c'est pas impossible avec tout ce que je lis en ce moment).
En tout cas, merci d'avoir pris du temps pour me répondre, je comprends mieux maintenant.
Ton potager est magnifique, vivement les prochaines photo
Le plan de courgette posté par Marcol est tout simplement impressionnant !!
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Ce n'est pas aussi radical que la bâche noire mais la majorité des herbes sont brulées et celles qui survivent et passent à travers les tontes seront brulées par un deuxième épais dépôt de tontes 10 jours après le premier .
Le risque de faim d'azote est surtout présent avec l'utilisation de matériaux très carbonés et en particulier le BRF contenant de la lignine. En plus, même avec le BRF, le risque de faim d'azote est surtout présent dans le cas où il est enfoui dans le sol.autarcie a écrit : ↑jeu. 15 juin 2017 19:24 Pour le paillage, si je prévoie de mettre aussi longtemps en avance, c'est pour éviter la "faim d'azote", que le processus soit déjà bien entamé avant de planter les plants. Mais peut-être que je confonds tout (c'est pas impossible avec tout ce que je lis en ce moment).
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Au jardin trônent actuellement des fleurs pas courantes au potager. Je vous laisserai deviner de quelle plante il s'agit. Je ne pense pas que l'exercice soit trop difficile .
Ces fleurs font le bonheur des abeilles et les bourdons .
Ces fleurs font le bonheur des abeilles et les bourdons .
-
- Graine de timide
- Messages : 54
- Inscription : ven. 19 mai 2017 7:46
- Région : Aquitaine
- Localisation : Landes
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Fleur de poireau ?
Merci encore pour tes éclaircissements L'année prochaine ça va donner au potager !!
Merci encore pour tes éclaircissements L'année prochaine ça va donner au potager !!
- Kalinda
- Prince du jardin
- Messages : 9412
- Inscription : ven. 18 mars 2011 19:24
- Région : Bretagne
- Localisation : région rennaise
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
Fleur d'alliacées : poireau ou oignon ou ail ou échalote
Mais je pense plutôt à fleur de poireau
Mais je pense plutôt à fleur de poireau
mes jardins
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas,
c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles.
Sénèque
-
- Liseron du clavier
- Messages : 2169
- Inscription : mar. 01 juil. 2014 21:56
- Région : Rhone Alpes
- Localisation : Ain,plateau de la Dombes (altitude 310m),vue d'un coté sur la plaine de l’Ain et de l'autre Lyon.
Re: Cultiver sans travail du sol avec luluDombes en 2017
C'est bien une fleur de poireau . Ceux sont les derniers qui n'ont pas été mangé durant l'hiver. Je les laisse fleurir pour la biodiversité du jardin et pour en récupérer des graines.