Les plantes et les insectes communiquent !

Le jardin est vivant, ce forum est consacré à tous les amis du jardinier qui l'aident dans la culture de ses plantes.
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Yann58
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Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

ça vaut bien un sujet à part !
Qui fait suite au post sur les limaces.

Les plantes communiquent.
Un petit extrait du doc dont il était question sur le post limaces :
"When crops are attacked by pests, they send
chemical signals that attract beneficial insects.The
beneficials move in to find their prey.
For example:
• Colorado potato beetles were observed at 9
a.m. attacking eggplant that had been strip-till
planted into crimson clover. By noon, assassin
bugs had clustered around the feeding beetles.
The beneficial bugs destroyed all the beetles by
evening."
Traduction libre : "Quand les plantes sont attaquées par leurs ravageurs, elles émettent ds signaux chimiques qui attirent les insectes auxiliaires, qui arrivent pour trouver leurs proies. Par exemple, au Colorado, des aubergines sont attaquées par les doryphores à 9H00 du matin. Rapidement, les auxiliaires entourent les ravageurs. L'après midi, la place est nette."
L'article renvoie à un autre article :
"Tumlinson, J.H.,W.J. Lewis and L.E.M.Vet.
1993.How parasitic wasps find their hosts. Sci.
American 26:145-154."
J'ai pas réussi à trouver un pdf de l'article de Science American.
Si la fine équipe de choc y arrive, champagne !

Dans la même idée, il y a une vidéo que j'ai achetée à l'association BASE (j'ai prété le DVD, il circule, ...), où un agriculteur raconte que son champ est envahi de limaces. L'agri décide d'attendre pour semer son blé. Deux jours après, dans le même champ, c'est un raz de marée de carabes. Le jour suivant, l'agriculteur sème son blé tranquillou ....
Les plantes attaquées ont-elles appelé au secours les carabes ?

Merci de poster ici les vidéos et réf d'articles sur le sujet, tellement merveilleux !

En passant, j'ai planté et semé au pied de mes pommiers tout un tas de plantes hôtes des auxiliaires. Mes sources :
http://eap.mcgill.ca/agrobio/ab330-01.htm
http://eap.mcgill.ca/agrobio/ab330-09.htm
J'espère ainsi vaincre sans peine le carpocapse, ce papillon qui rend les pommes véreuses.
J'ai démarré l'écriture d'un article sur le sujet sur mon site :
http://www.terredhumus.fr/content/view/74/19/
L'article est pas fini, je complète au fil du temps dispo et des infos.
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Yann58
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

Un exemple de "chimie du comportement" du côté des insectes, où l'on en découvre sur la façon de la micro-guêpe parasite trichogramme de repérer sa victime : la piéride du chou redoutable ravageur de nos jardins.
http://acp.eugraph.com/news/news05/hilker.html

Voici mon résumé, avec quelques éclairages perso.
Les anglodébrouillards sont welcome pour améliorer la traduction !

La piéride du chou (Pieris brassicae) a un parasite : une guêpe parasite appelée trichogramme (une guêpe soeur ou cousine parasite le carpocapse du pommier et la pyrale du maïs). Cette guêpe pond ses oeufs dans les oeufs de la piéride.

Le trichogramme identifie sa proie de la façon suivante : il repère à l'odeur les femelles papillons fécondées, se fait prendre en auto-stop (oui!) jusqu'au lieu de ponte (chou) puis pond ses oeufs dans ceux du papillon... sans même dire merci.

Ce qu'il y a de remarquable dans l'affaire, c'est que le trichogramme est capable de sentir si une femelle est fécondée ou pas. Pas la peine de se fatiguer à suivre une femelle sans oeufs... Car les femelles fécondées ont été inondées de molécules anti-aphrodisiaques par le mâle accoupleur. Et le tricho ne s'y trompe pas, il fait la différence...

En complément, pour remettre les choses en perspective, l'INRA a compté que pour 1000 oeufs de piéride, seuls 3 deviennent des papillons.
Source : http://aramel.free.fr/INSECTES13terterter.shtml

Les autres sont victimes des maladies et des prédations. Voilà les % :
- Maladies chenilles = 59%
-Parasitisme chenilles par Apanteles = 34 %
-Chenilles mangées par les oiseaux = 4%
-Maladies des chrysalides = 2%
-Parasitisme des chrysalides par Pteromalus = 0,68%
-Nombre d'imagos éclos = 0,32%

Ne figure pas dans cette liste le trichogramme !?!???!
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Yann58
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

Plantes insectes odeurs ...
Y'a des chercheurs français qui bossent là-dessus, à Rennes et Amiens.
Lien : http://www.gdrec.univ-rennes1.fr/thema.htm
Chercheurs : (A.M. Cortesero / J.C. Cassard).
Extrait :
Pour se défendre contre les attaques des insectes phytophages les plantes ont développé diverses stratégies dont des défenses chimiques induites agissant directement (e.g. composés toxiques ou répulsifs) ou indirectement (e.g. composés volatils attirant les parasitoïdes) sur leurs agresseurs. Ces questions ont été abordées dans l'ancien GDR et se poursuivront avec en particulier l'identification des composés émis par les plantes, l'analyse des voies de biosynthèse et des inducteurs impliqués dans la mise en place de la réponse.
La grande majorité des études portant sur les défenses chimiques des plantes se sont intéressées à des systèmes tritrophiques simples associant une plante à un phytophage et son ennemi naturel. Cependant, les plantes sont souvent à la base de réseaux bien plus complexes. Nous avons l'objectif d'étudier les défenses chimiques induites des plantes dans un contexte multitrophique impliquant différents bioagresseurs mais également différents partenaires pouvant intervenir dans des relations mutualistes avec ces plantes (e.g. plusieurs parasitoïdes, pollinisateurs).
Les études que nous proposons de développer permettront de mieux comprendre les défenses induites des plantes et leur rôle dans l'évolution des interactions plantes-insectes. Elles pourront également déboucher sur des applications dans le cadre de la recherche de stratégies alternatives à la protection des cultures.
Les études seront réalisées notamment sur le modèle Crucifères (dans la continuité des travaux effectués dans l’équipe d’A.-M. Cortesero, Univ. Rennes) mais d’autres modèles seront également développés notamment du fait de l’arrivée de nouveaux membres au sein du GDR (A. Couty et A. Ameline, Univ. Amiens) travaillant sur des thématiques proches. Le renouvellement du GDR devrait permettre la mise en commun des équipements et une stimulation des échanges théoriques (y compris entre différents thèmes e.g. mutualisme/ défenses des plantes) et techniques autour de ces questions.
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Yann58
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

La fameuse histoire de l'acacia qui secrète des substances toxiques pour se défendre.
J'ai trouvé ça :
"Des Acacias surbroutés par des kudus émettent une molécule volatile à destination de ses proches congénères. Les Acacias voisins, en réponse à ce signal SOS, accumulent des tanins condensés dans leur feuillage qui devient indigestible. En situation désertique, les kudus consomment cette ressource végétale rare mais toxique : dans certains cas, l’intoxication aboutit à la mort de l’individu."

Source : www.resogm.org/IMG/doc/at_3_lilian_11_pages.doc
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ro-zanna
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par ro-zanna »

:top:
Moi aussi moi aussi j'ai un doc! :lol:
http://www.agriculture-de-conservation. ... TCS_57.pdf

A lire en entier (on y retrouve entre autre l'action des vers de terre sur le riz, cité par Yann auparavant), mais voici un extrait :

"Quand les relations se complexifient encore…

Plus les chercheurs avancent dans la connaissance des relations racines-sol, plus ils se rendent compte que les nématodes sont aussi des acteurs
importants. Par exemple, les plantes ne restent jamais passives face à une attaque de nématodes phytophages sur leurs racines. Elles mettent en place
toute une batterie de défenses dès la détection de l'intrusion. Ainsi, dès qu'un nématode plante son stylet dans ses tissus (le stylet est l'organe permettant
au nématode de pénétrer les tissus de la racine et venir
pomper la sève), la plante émet tout de suite des molécules spécifiques destinées à détruire les enzymes injectées par l'intrus.
L'attaque des nématodes
entraîne également une augmentation de la production d'exsudats racinaires.

Les micro-organismes ne sont pas très mobiles dans le sol. La faune du sol peut alors faire aussi office de transport. Les nématodes, petits vers très mobiles,
jouent un rôle important à ce niveau. Lorsqu'ils ingèrent des bactéries, toutes ne sont pas éliminées par le passage dans le tube digestif de l'invertébré.
30 à 60 % d'entre elles sont encore viables et peuvent donc coloniser un autre secteur.

Des champignons peuvent aussi bénéficier de cetransport gratuit en voyageant
sur la cuticule des nématodes. Les racines des légumineuses
sont même capables de « recruter » des nématodes qui
vont transporter vers elles les rhizobium ! Le métro n'a qu'à
bien se tenir !

Les relations entre les racines et les larves d'insectes ravageurs
sont toutes aussi complexes. Ainsi, les racines sont capables, par l'émission de
signaux spécifiques, d'attirer l'attention d'organismes prédateurs
ou pathogènes de ses ravageurs. La maxime « L'ennemi
de mon ennemi est mon ami » semble ainsi particulièrement bien fondée…
Ces réactions ont été observées sur des plantes très différentes les unes des autres, signifiant que ce mécanisme est un moyen de défense général
dans le monde végétal. Ainsi, lorsqu'une racine est attaquée par des larves d'insecte, elle émet un composé volatil spécifique, le beta-caryophyllene,
chargé d'attirer les nématodes pathogènes de ces larves (nématode
du genre Heterorhabditis). Ces nématodes forment, par ailleurs, une symbiose avec une bactérie du genre Photorhabdus, laquelle est chargée
de tuer la larve d'insecte et de préserver le corps de celle-ci d'autres intrusions (saprophytes, nématodes bactérivores ou autres insectes). En retour,
la bactérie utilise le nématode hôte pour se répartir plus rapidement et plus facilement ailleurs et pouvoir vivre en dehors de l'insecte. Ainsi, les racines sont capables, à l'instar des feuilles, de sécréter des composés volatiles spécifiques,
reconnus par des organismes pathogènes ou prédateurs de leurs propres agresseurs.

Mais la complexité des interrelations va encore au-delà.
Il a été récemment observé que ces interactions sous la surface du sol affectaient également les relations intervenant au-dessus de la surface. Deux
chercheurs, Rasmann et Turlings(2007) ont ainsi exposé de jeunes plants de maïs soit à des larves de l'insecte Diabrotica virgifera attaquant les racines,
soit à des larves d'un autre insecte (Spodoptera litoralis),
plutôt spécialiste des feuilles, soit aux deux à la fois. Ils ont exposé le maïs et les insectes aux prédateurs respectifs de ces derniers : une micro-guêpe du nom de Cotesia marginiventris et le nématode entomopathogène
H. megidis. Ils ont observé que ces deux prédateurs étaient fortement attirés quand leur insecte respectif avait attaqué la plante mais que cette
attirance était, au contraire, considérablement réduite lorsque les deux « insectes-proie » agressaient simultanément la plante. Ainsi, lorsqu'elle est attaquée, la plante émet des composés volatils qui attirent le prédateur de son agresseur. Mais s'il y a une attaque à la fois au niveau de ses racines et
de ses feuilles, alors l'émission de composés volatils par les
racines est réduite. La microguêpe est capable de percevoir ce changement qui lui indique que la plante est déjà affaiblie par une agression au niveau
de ses racines. La micro-guêpe passe alors son chemin.
Cela a également été démontré lors d'une autre expérience sur des plants de moutarde. Ainsi, l'attaque des racines par la larve de l'insecte Dela radicum affectait le comportement de la guêpe parasitoïde Cotesia glomerata des larves du papillon Pieris brassicae. Les racines exposées aux attaques des larves de D. radicum émettaient de fortes concentrations de composés volatils soufrés,
connus pour leur toxicité sur les insectes, combiné avec de bas niveaux d'autres composés, connus comme attirant les insectes herbivores. Ainsi les femelles de la micro-guêpe recherchent- elles, de préférence, des plantes non attaquées au
niveau de leurs racines. Elles recherchent, naturellement, des plantes performantes pour assurer leur descendance.
D'autres analyses ont montré que les agresseurs de racines induisent toujours de fortes réponses chimiques aussi bien dans les racines que dans les bourgeons alors que les agresseurs de feuilles n'influencent que la partie aérienne.

Ainsi, bien que fixes, les plantes sont loin d'être passives et ne subissent pas autant qu'on pourrait le penser le milieu dans lequel elles se développent.
Au contraire, étant la principale source d'énergie via la photosynthèse, elles pilotent littéralement et conditionnement une grande partie de l'activité biologique du sol (et parfois celle de la surface) afin de se nourrir mais aussi de se protéger des agressions. Ces fonctions seront d'autant mieux remplies et les réponses et réactions d'autant plus rapides que le sol est lui-même un milieu vivant et diversifié."
De la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens. Masanobu FUKUOKA
Yann58
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

Exemple chez le maïs :
même source que précédemment "...lilian"
Un mécanisme similaire a été mis en évidence au niveau du sol : une molécule, le ß-caryophyllène, est émise par les racines de maïs en réponse à leur attaque par la chrysomèle. Les auteurs démontrent que cette molécule est le signal végétal responsable de l’attraction des nématodes entomopathogènes vers les racines lésées (Rasmann et al. 2005). Ces nématodes, guidés vers les racines lésées par le signal induit, consomment les chrysomèles prédatrices.
...
En conclusion, la synthèse spécifique de molécules induites est un mécanisme défensif évolutivement plus stable que la production continue et généralisée de toxines. (OGM...)
La production constitutive de toxines génère inévitablement une course aux armements ou aux contre-adaptations entre les plantes et leurs ravageurs: alors que les plantes primitives sont riches en défenses constitutives, les plantes les plus évoluées investissent dans des défenses induites qui représentent une économie d’énergie métabolique (la toxine n’est produite qu’en présence de l’herbivore) tout en diminuant la probabilité de contre-adaptation par le ravageur. Par ailleurs, des mécanismes défensifs efficaces et stables peuvent être perdus au cours de la domestication des plantes, ce qui est le cas des variétés de maïs américaines (Rasmann et al. 2005). En effet, les variétés cultivées depuis des millénaires sont systématiquement sélectionnées pour une forte productivité alliée à de faibles taux de molécules défensives ou anti-nutritionnelles. Cette sélection unidirectionnelle est d’autant plus néfaste que ces molécules contre-sélectionnées jouent de nombreux rôles dans la défense végétale directe ou indirecte : la perte du signal dans les génotypes nord-américains et les conséquences de cette perte sur la susceptibilité de ces variétés à la chrysomèle illustrent assez notre ignorance des interactions que les plantes entretiennent avec leur environnement. L’ignorance de ces mécanismes empêche le choix d’alternatives écologiquement saines tout en nous orientant vers des stratégies écologiquement aberrantes (biotechnologies, monocultures..). Ces stratégies, qui favorisent la localisation des plantes par les ravageurs et l’évolution de contre-adaptations par ces ravageurs, ne peuvent aboutir à une agriculture durable soucieuse de productions de qualité et de protection des milieux naturels.
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

ro-zanna a écrit ::top:
Moi aussi moi aussi j'ai un doc! :lol:
http://www.agriculture-de-conservation. ... TCS_57.pdf
Trrrrès bien cet article ! Classé dans ma bibliothèque. Merci. :top:

Ce que j'en retiens, et ce qu'on entend de plus en plus.
Le paillage pour protéger le sol, c'est bien, mais il faut des racines dans le sol !
En permanence. Des plantes partout ! De toutes sortes.

Un jardin fertile : travail du sol réduit au minimum, un sol jamais à nu, toujours des plantes qui bossent (cf POUSSET : pour alimenter les ouvriers du sol), diversification des plantes (tolérance vis à vis des sauvageonnes , semis mélangés, fleurs au potager), des semences rustiques, des zones protégées de l'homme, même petites, etc.
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Dam79 »

Pour le maïs, il est en exemple dans les vidéos de la vie cachée des plantes avec image à l'appui en plein champ, sauf que le maïs d'aujourd'hui (variétés-semences) a perdu cet aptitude à la sécrétion d'hormone pour se protéger.

Les plantes et les insectes communiquent (vous excluez de plantes à plantes?), bon ça parait quand même évident, à commencer par la pollinisation.
Les plantes ne voient pas et pourtant certaines imitent des formes d'insectes pour faire croire à l'accouplement et ainsi trouver un moyen de disséminer son pollen, elles imitent des odeurs pour les attirer, bref plein de mimétisme.
On le voit tous les jours avec les fleurs, par contre remarquer ou même éluder des réflexes d'auto-protections (chaque plantes peu avoir son petit système j'imagine) et intéractions n'est franchement pas aisé à notre niveau, du mien en tout cas.

Tout ce boulevard de non-connaissance me fait rêver. Pntaiu! faut devenir chercheur. Si vous avez des enfants... vous savez ce qu'il vous reste à faire. :prof: :lol:
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Yann58 »

Non, non, on n'exclut pas plantes à plantes.
Ni insectes à insectes.
Toutes les interactions sont bienvenues....pour aller vers un max de non intervention.
Ce que nous connaissons de ces interactions est une goutte d'eau dans l'océan, apparemment.

Le non travail du sol est déjà une révolution.
Un jardin "sale" et toujours vert en est une deuxième.
Les cultures mixées une troisième (loin de la monoculture).
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par ro-zanna »

Yann58 a écrit :
Ce que j'en retiens, et ce qu'on entend de plus en plus.
Le paillage pour protéger le sol, c'est bien, mais il faut des racines dans le sol !
En permanence. Des plantes partout ! De toutes sortes
.
:D :D
C'est aussi la phrase de conclusion qui m'a littéralement sautée à la figure. Comme c'est étrange ... :lol: :wink:
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par ro-zanna »

Dam79 a écrit : Si vous avez des enfants... vous savez ce qu'il vous reste à faire. :prof: :lol:
Ouai :D
Tu rigoles, mais un gamin de 3 ans et 3 pommes peut avoir des connaissances et même des compétences assez incroyables, pour peu qu'on prenne le temps de lui expliquer :wink:
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Amanite
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Re: Les plantes et les insectes communiquent !

Message par Amanite »

Bonjour,
Je viens de lire les pavés que vous avez publiés.
Il y a effectivement des faits troublants.
Je pense qu'il y a également des interactions entre plantes.
J'ai vu un article là dessus.
L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui."

Pierre Desproges
:shock:
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