Au jardin, forum de jardinage

bourru07 a écrit :Bizarre, Bugade, ta photo n°1...
Est-ce qu'elle pousse vraiment, en spontané, le long des chemins ?
On dirait une anémone "de Caen"

Il y a des jardins à proximité.

BUGADE a écrit :
J'affectionne les petites fleurs.
Celles dont on a pas su voir la beauté et qu'on piétine...

Bonsoir,
si je peux me permettre, la plante en photo ne présente pas vraiment la caractéristique du lamier pourpre, je trouve l'extrémité foliaire apicale plus verte que purpurine.
J'ai pensé à la ballote???
Je confonds souvent une plante avec le lamier, pourpre ou non? je mettrai une photo à l'occasion.
@+++

ge13 a écrit :

BUGADE a écrit :
J'affectionne les petites fleurs.
Celles dont on a pas su voir la beauté et qu'on piétine...

Bonsoir,
si je peux me permettre, la plante en photo ne présente pas vraiment la caractéristique du lamier pourpre, je trouve l'extrémité foliaire apicale plus verte que purpurine.
J'ai pensé à la ballote???
Je confonds souvent une plante avec le lamier, pourpre ou non? je mettrai une photo à l'occasion.
@+++

http://florealpes.com/comparaison.php?z ... 8de#visiga

Salut,
Euh! Je crois que le lien ne fonctionne pas...

Voici le lamier en compagnie de la plante dont je parlais, un peu pourpre elle aussi:

Dans un paysage naturel inhabituel. A 30km à l'est de Carcassonne.
Le sommet d'une butte calcaire très ventée (on y a installé un parc d'éoliennes).
Du caillou, presque pas d'humus.
La végétation d'origine (un tapis de Chênes kermès rabougris) est débroussaillée ras.
Ne subsiste qu'une pelouse sèche assez aride.
L'amie qui me guide m'affirme qu'en hiver, l'autan y apporte des froids très vifs.
Pourtant, précocement, une foultitude d'iris nains (Iris lutescens, précise-t-elle),
parmi les souches rasées des kermès et des touffes d'une herbe résistante à l'aridité.
Laquelle ? Graminée ? Carex ? Une variété de chiendent ?
J''ai remarqué, aussi, une plante a feuilles coriaces et marginées.

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[quote="bourru07"]Dans un paysage naturel inhabituel. A 30km à l'est de Carcassonne.
Le sommet d'une butte calcaire très ventée (on y a installé un parc d'éoliennes).
Du caillou, presque pas d'humus.
La végétation d'origine (un tapis de Chênes kermès rabougris) est débroussaillée ras.
Ne subsiste qu'une pelouse sèche assez aride.
L'amie qui me guide m'affirme qu'en hiver, l'autan y apporte des froids très vifs.
Pourtant, précocement, une foultitude d'iris nains (Iris lutescens, précise-t-elle),
parmi les souches rasées des kermès et des touffes d'une herbe résistante à l'aridité.
Laquelle ? Graminée ? Carex ? Une variété de chiendent ?
J''ai remarqué, aussi, une plante a feuilles coriaces et marginées.

Il me semble que l'iris nain violet porte un nom différent que le jaune, mais impossible de retrouver le lien à ce sujet. Ils sont protégés.
L'herbe dont tu parles, ressemble beaucoup à celle que j'ai chez moi.
Mon terrain n'est pas aussi pauvre, elle sont donc plus développées.
Chaque année, pour lutter (pas toujours avec succès) contre les monticules qu'elle forment et dans lesquels je me prend les pieds, je coupe les épis avant leur maturité.
Voici un exemplaire malheureusement tout sec dont la photo n'est pas terrible.

• BUGADE a écrit :Il me semble que l'iris nain violet porte un nom différent que le jaune..

Étant donné que lutescens signifie jaunissant (si j'ai bonne mémoire), il serait logique que l'on ne l'applique pas aux violets. mais la rigueur n'est pas toujours présente dans le choix des adjectifs linnéens...
D'ailleurs, la fiche de Télabotanica donne la photo d'un violet pour illustration de Iris lutescens...

À deux pas de chez moi, une station de ces petites merveilles.
Chaque année, je les guette avec impatience.






celle-ci prise dans la rosée du matin...

Fais gaffe où tu marches...

bourru07 a écrit :Fais gaffe où tu marches...

Je ne montre ces petits trésors qu'aux vrais amoureux de la nature et qui ne feront pas de cette station un lieu de visite touristique.
Ceci ne m'empêche pas de dire : Fais gaffe !

tu as raison de préserver ce bel endroit

Normal que Bugade préserve ! mais le partager est Merci !

bourru07 a écrit :A l'évidence,Bugade a l’œil fertile.
Passant auprès, aurais-je seulement remarqué son orchidée ?
On ne reconnait que ce que l'on connait...

Il n'y a plus guère que mon œil et mon imagination qui sont encore fertiles et c'est tant mieux !

mamiris a écrit :Normal que Bugade préserve ! mais le partager est Merci !

Pour quatre semaines, j’ai abandonné mon maquis cévenol pour les bords de l’Étang de Thau.
Jolis paysages, certes, mais la flore spontanée est pauvrette.
Dans ces marais salés, la végétation est plutôt rabougrie.
Au dessus des plantes halophiles basses, seuls dépassent des touffes de canne de
Provence (Arundo donax) et des pistachiers lentisques qui ont l’air de bien profiter des bains de mer…
Dans mon maquis d’origine, ni térébinthes ni lentisques.
Dans la garrigue calcaire, le térébinthe prospère. Mais pas le moindre lentisque
Ici, du lentisque. Pourquoi ?

• • - Le sel dans le sol ?
    - L’hygrométrie du bord de mer ?
    - L’hiver plus doux ?

Quant aux pistachiers vrais, je n’en ai vus qu’à Egine..[/color][/i]

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Ce matin, les chemins sont charmants...

Malgré cette prise de vue médiocre, je tiens à vous montrer ce Genévrier commun de 2 bons mètres de haut par presque 3 de large. J'aurais aimer le présenter à quelqu'un qui aurait su l'apprécier...



Il me semble que c'est de la moutarde...


Pois de senteur et heu...pissenlit?


Bourrache


Sauge de prés


Banal me direz-vous, mais si gracieux !


Silène de 0,70 cm de haut pour une fleur d'un diamètre d'1 cm. Cultivar en promenade?

Situe un ciste, si tu insistes, sans faire une liste....voici une piste.

Salsifis sauvage

L'Hélichryse en bouton depuis le 20 février, le ciste depuis 3 jours.
Ce printemps est effectivement plus encore que l'an dernier, précoce et fécond.

Un gel bien marqué cet hiver, des pluies abondantes puis le redoux typique de février (précoce lui aussi)
C'est à ce moment que les amandiers fleurissent.
Encore des pluies et la douceur qui s'installe progressivement.

Habituellement il n'y a quasi pas d'inter saison ce qui n'est pas le cas cette année.
Pour autant, en cette saison, le vent marin n'apporte pas vraiment de la douceur.
Les vents de Nord Ouest peuvent être glaçants jusqu'à, comme il y a deux ans, brûler des résineux de bonne taille sur la moitié exposée... et les faire crever.
La température annoncée n'a rien à voir avec le ressenti.

Merci pour le compliment sur mes photos.
Une petite brise, une compagne de marche qui ne s'arrête pas quand je fais mes prises et que je dois rattraper en petites foulées.
C'est du sport !

Elle n'a pas encore quitté son manteau de feuilles. Elle a raison, la fraîcheur est de retour.
Vous la reverrez bientôt en tenue d'été avec quelques centimètres en plus.


Protégée dans le pays de Loire et Franche-Comté.
Très discrète et peu nombreuse dans la région, toujours en isolée.



Si tu un ciste, je te mange ! Cétoine que j'aime, j'en suis toute hirsute!


Étoile Aphyllante

Fasciné par ton Aphyllantes monspeliensis. Et perplexe...
Si précoce et surtout beaucoup plus parme que bleue.
Sur ma proche garrigue, elle n'apparait que dans la seconde moitié de mai.
Et sa couleur est si différente.
Un phénotype local ? Une variété différente ?
Une composition spécifique du sol ?

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