Doit-on encore manger des animaux ?

Ce forum est dédié aux débats d'idées concernant l'environnement et nos pratiques au jardin et plus largement dans notre vie de tous les jours.
Avatar de l’utilisateur
colibri87
Empereur jardinier
Messages : 21490
Inscription : jeu. 22 mai 2008 15:15
Région : Limousin
Localisation : Panazol, banlieue est de Limoges 73ans

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par colibri87 »

Pellia a écrit : lun. 04 nov. 2019 13:12 Bonjour,
@ colibri87 tu dégustes de la viande limousine hors de prix, as-tu une idée du prix que les bêtes sont payées sur pattes ?
Je n'ose pas l'imaginer, mais je suppose que la viande d'outre atlantique est payée encore moins cher :pastop:
Natou a écrit : lun. 04 nov. 2019 11:46 A cause du soja ogm qu' ils consomment et de l eau dont on a besoin pour" produire " la viande.
Depuis quand est on forcés à nourrir nos troupeaux à grand renforts de soja (importé qui plus est) ???? :devil:
Il y a quelque chose de plus fort que la mort: c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants
(Jean d'Ormesson)
cCBD
Bourgeon de bavard
Messages : 330
Inscription : jeu. 04 juil. 2019 11:28
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par cCBD »

Natou a écrit : lun. 04 nov. 2019 11:46Il est grand temps de réduire note consommation de viande. A cause du soja ogm qu' ils consomment et de l eau dont on a besoin pour" produire " la viande.
Et au delà de ça, c'est un risque pour la santé que manger de la viande tout les jours, viande rouge en particulier.
Noisette47
Fleur de pipelette
Messages : 833
Inscription : jeu. 31 janv. 2019 9:04
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Noisette47 »

Ah bon? Faut que je le dise aux voisins et voisines qui approchent leurs 100 ans qu'il fallait pas manger de la viande rouge. :roll:
Voisine
Grossiste en parlotte
Messages : 3564
Inscription : ven. 03 mars 2017 12:56
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Voisine »

Les pauvres ont décidément plus de chance d'être en bonne santé, au prix de la viande rouge !

Sinon, c'est l'exemple type de l'art d'associer  la matière première (ici plutôt des os à ronger de viande dite blanche) )
,avec le lieu d’origine du produit fini : marinade, préparation assaisonnée
( en guise, en guise de parasol ) pour noyer le poisson

Ces cotes de mexicaine sont elles considérées comme produits transformés ? ( pour lesquelles j'ignore s'il y a des obligations d’étiquetage en 2019 )

S'il existe un label ' Origine France Garantie', pour le porc encore faudrait-il définir les sens du mot 'Origine'
Né-vacciné,élevé-nourri et tué, made in France ?

NB : je n'ai pas pris le temps de lire les 64 pages de ce sujet
Le " gratuit" n'existe pas puisqu'il y a moins cher que gratuit.
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

Décidément, ces gamins, ont la nostalgie d'une période qu'ils n'ont connue que par les films...
Celles où le régime de Vichy et les armées nazies d'occupation conjuguaient leurs efforts
pour assurer aux français vaincus une santé rayonnante...
A cette époque point besoin de régimes "Comme j'aime"; les cartes de rationnement garantissaient, sans efforts,
contre les excès de viande, de beurre, de pain, de sucre...
C'était le Bon Temps... Des rutabagas...
De la margarine, de la saccharine, de l'orge grillé en ersatz de café, du fromage sans matières grasses...
Parfois, je me demande si certains n'appellent de leurs vœux le retour de la peste brune...
Repeinte en vert, c'est plus tendance....
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
Pellia
Grappe de parlotte
Messages : 1554
Inscription : lun. 28 août 2017 11:30
Région : Rhone Alpes

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Pellia »

Bonsoir,
Il y a 100 ans, à la campagne, la viande de boucherie n’était pas consommée, la raison, le manque d’argent. Suivant la grandeur de la ferme, un ou plusieurs cochons étaient élevés. Le goret, il fallait qu’il fasse le tour du cadran, donc salé, fumé et surtout beaucoup de graisse pour toute l’année. Boudins, andouilles, pâtés, etc. on en distribuait une partie qui revenait lorsqu’une autre ferme sacrifiait la bête. Il n’y avait pas de frigo, de congel et l’appertisation pas très connue surtout par le manque de moyen pour acheter des bocaux. Il ne faut pas penser que l’on mangeait de la volaille tous les jours. Il fallait nourrir la volaille, donc produire les aliments sur la surface de la ferme. Les calculs sont vite fait. Petite surface égale petite production, nombre de volaille réduit. Le poisson et le gibier braconné était sur la table mais pas souvent, il ne s’agissait pas d’épuiser les ressources. La ressource en argent c’était la vente d’un veau. Lorsque le veau était vendu on avait du lait. Hé oui on ne pouvait pas consommer le lait du veau. Les Messieurs mangeaient du veau blanc. C’est un veau élevé sous la mère avec parfois une tante et qui ne broute pas un brin d’herbe. S’il consomme de l’herbe la viande devient rosée. On appelait cela un veau de Lyon ou de Saint Étienne. Actuellement, ce genre de veau est toujours élevé, il est vendu avant sa conception. Il n’est pas vendu au boucher du coin de la rue. Ne le cherchez pas en grande surface.
Pour Colibri87, Aujourd’hui à Saint Yrieix la perche le prix moyen est de 4,25 € le kg bête de première qualité. Malheureusement pour le paysan, très souvent sa bête ne rentre pas dans ce créneau, y’a toujours comme un défaut ! Pour une bête de réforme, tu divises par 2 au départ.
Je peux vous parler du blé et du pain à la campagne dans les années où les paysans vivaient bien (tu parles) !
Wivine
Grossiste en parlotte
Messages : 4253
Inscription : mer. 07 févr. 2018 12:45
Région : Provence Alpes Côte d'Azur
Localisation : Vaucluse

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Wivine »

Natou a écrit : lun. 04 nov. 2019 11:46 Il est grand temps de réduire note consommation de viande. A cause du soja ogm qu' ils consomment et de l eau dont on a besoin pour" produire " la viande.
Du coup à la place il vaut mieux manger directement le soja ogm ? Et tous ces végétaux, qui nécessitent aussi beaucoup d'eau, cultivés à grand renfort de pesticides et produits divers ?
Personnellement je crois que c'est surtout la provenance et le mode de production qui comptent, pas d'opposer viande et végétal. Il y aura toujours des aliments qui coûtent plus en ressources que d'autres, qui polluent plus que d'autres, etc... Si on persiste à vouloir procéder par élimination, à la fin c'est comme dans Highlander : il ne peut en rester qu'un. Je ne m'imagine pas ne manger que des graines ou que de la salade, je suis pas un lapin ni un écureuil.
On a juste perdu la raison. Raison, raisonné, raisonnable...
Si vous savez combien de plantes vous avez, c'est que vous n'en avez pas assez
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

Wivine a écrit :... On a juste perdu la raison. Raison, raisonné, raisonnable...
Désolé, Wivine, nous n'avons plus cet article en référence...
D'ailleurs, le constructeur n'assure plus la fourniture des pièces détachées...
Ca ne se vendait plus, ce n'était plus tendance ! Ce que la clientèle exige, désormais,, c'est de la mystique...
Pas trop chère, quand même. Â la portée de tous les neurones...
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
cCBD
Bourgeon de bavard
Messages : 330
Inscription : jeu. 04 juil. 2019 11:28
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par cCBD »

Wivine a écrit : lun. 04 nov. 2019 19:19Du coup à la place il vaut mieux manger directement le soja ogm ? Et tous ces végétaux, qui nécessitent aussi beaucoup d'eau?
Que d'approximations..
Au moins 10m3 d'écart pour 1kg de viande, 1 seul kilo!
Le bilan CO2 de l'élevage est très mauvais : le bœuf pire qu'une Ferrari ! c'est pas un fake.

13.500 litres d'eau pour 1 kg de viande de bœuf ;
5.263 litres d'eau pour 1 kg de coton ;
5.000 litres d'eau pour 1 kg de riz inondé ;
900 litres d'eau pour 1 kg de soja ;
590 litres d'eau pour 1 kg de pomme de terre ;
590 litres d'eau pour 1 kg de blé ;
524 litres d'eau pour 1 kg d'orge ;
454 litres d'eau pour 1 kg de maïs grain ;
346 litres d'eau pour 1 kg de banane ;
238 litres d'eau pour 1 kg de maïs ensilage ;
25 litres d'eau pour 1 litre de bière.


L'élevage a été responsable de 15,5 % des émissions de CO2 dans le monde en 2014
On récapitule pour ceux qui ne veulent pas comprendre:

Image
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

Il ne manque à ce Manifeste du Parti Néo Malthusien
que sa conclusion en termes de plan d'action.
Méditation contemplative, jeûne purificateur et euthanasie de masse (pour tous les opposants).
Ah que la terre serait belle si l'on réussissait à éradiquer toute la race humaine... :angryfire:
Si les Végans réussissent leur prise du pouvoir, dieu nous en préserve, on en arrivera à regretter les nazis, les stals et même DAESH... :mrgreen:
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
cCBD
Bourgeon de bavard
Messages : 330
Inscription : jeu. 04 juil. 2019 11:28
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par cCBD »

Pourquoi forcer le trait jusqu'au véganisme, il n'est pas question de ne plus manger de viande mais moins, et de meilleure qualité.
C'est une réelle question qui nous amène au statut animal et son rapport à l'homme.
fanch_53
Grossiste en parlotte
Messages : 3225
Inscription : jeu. 07 mars 2013 23:27
Région : Moyen Orient
Localisation : Chez moi

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par fanch_53 »

cCBD a écrit : lun. 04 nov. 2019 22:28
Wivine a écrit : lun. 04 nov. 2019 19:19Du coup à la place il vaut mieux manger directement le soja ogm ? Et tous ces végétaux, qui nécessitent aussi beaucoup d'eau?
Que d'approximations..
Au moins 10m3 d'écart pour 1kg de viande, 1 seul kilo!
Le bilan CO2 de l'élevage est très mauvais : le bœuf pire qu'une Ferrari ! c'est pas un fake.

13.500 litres d'eau pour 1 kg de viande de bœuf ;
5.263 litres d'eau pour 1 kg de coton ;
5.000 litres d'eau pour 1 kg de riz inondé ;
900 litres d'eau pour 1 kg de soja ;
590 litres d'eau pour 1 kg de pomme de terre ;
590 litres d'eau pour 1 kg de blé ;
524 litres d'eau pour 1 kg d'orge ;
454 litres d'eau pour 1 kg de maïs grain ;
346 litres d'eau pour 1 kg de banane ;
238 litres d'eau pour 1 kg de maïs ensilage ;
25 litres d'eau pour 1 litre de bière.


L'élevage a été responsable de 15,5 % des émissions de CO2 dans le monde en 2014
On récapitule pour ceux qui ne veulent pas comprendre:

Image
C'est bien beau ces statistiques, mais il faut compter par exemple que élever des boeufs dans une zone où l'eau est largement disponible et suffisante, ça n'influe pas. Alors que le gaspillage d'eau potable (la douche, les toilettes, la mauvaise séparation des réseaux, ...etc...) ...
cCBD
Bourgeon de bavard
Messages : 330
Inscription : jeu. 04 juil. 2019 11:28
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par cCBD »

fanch_53 a écrit : mar. 05 nov. 2019 0:14C'est bien beau ces statistiques, mais il faut compter par exemple que élever des boeufs dans une zone où l'eau est largement disponible et suffisante, ça n'influe pas.
Admettons, et donc les céréales pour les nourrir on va les cultiver dans des endroits où il ne manque pas d'eau également si j'ai bien compris.
Ca fait beaucoup d'endroits nécessaires où il ne manque ou ne manquera pas d'eau à l'avenir. Comme par hasard ça sera chez nous en plus.
C'est très utopiste comme vision des choses. Au moins tu as foi en l'avenir.
Alors que le gaspillage d'eau potable (la douche, les toilettes, la mauvaise séparation des réseaux, ...etc...)
un problème de plus. En espagne ils réutilisent assez systématiquement pour l'agriculture les eaux grises, en italie aussi je crois.
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

Pour impressionner un auditoire : Donnez des chiffres...
Peu importe qu'ils soient exacts ou faux, ce qui importe, c'est qu'ils soient précis.

On vous le rabâche dans toutes les écoles de communication.
Le procédé n'est pas nouveau, déjà utilisé, il y a un demi millénaire par Rabelais.
Pour faire rire, il est vrai.
Ecrire, que frère Jean des Entommeures anéantit des milliers des soldats de Picrochole serait plat,
et même suspect d'exagération. Mais écrire
François Rabelais,(Gargantua , chap 27) a écrit :ils étaient au nombre de treize mille six cent vingt et deux,
sans compter les femmes et les petits enfants, comme de bien entendu. :wink:
Ça, c'est un chef d’œuvre de la littérature, parfait pour marquer les esprits...

Ceci vaut bien sûr aussi pour la propagande et l'endoctrinement. Le procédé littéraire s'est même enrichi,
depuis, par l'utilisation des tableaux statistiques et des diagrammes illustrés que permet l'infographie.
Végétik officine belge, est la tête de pont de la conquête véganienne de la francophonie.
Elle fournit aux prosélytes le matériel de propagande "prêt à l'emploi" pour poursuivre la radicalisation...
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
Pellia
Grappe de parlotte
Messages : 1554
Inscription : lun. 28 août 2017 11:30
Région : Rhone Alpes

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Pellia »

Bonjour,
il n'est pas question de ne plus manger de viande mais moins, et de meilleure qualité. C’est la phrase la plus absurde que j’entends. Il me faut une certaine quantité de calories pour tenir debout. Si la bouffe est bonne, je vais en manger moins ? Il faudrait être idiot ou masochiste. Si elle est dégueu, je ne vais pas me forcer à repiquer dans le plat.
Savez-vous ce qu’est un OGM mis à part le nom ? Je vois que certains sont formatés à un degré irréversible. À grand renfort de chiffres et de schémas on va vous prouver n’importe quoi et comme vous êtes très bien formatés, ce sera vrai, je l’ai lu sur Internet, à la TV, dans le journal, etc. Les moines vendaient leurs productions pour pouvoir édifier des monastères, entretenir des bâtiments, etc. Les médiats vous vendent ou plutôt vous donne de l’information, dans quel but ? Cherche mon fils et tu trouveras.
Avatar de l’utilisateur
Marcus
Empereur jardinier
Messages : 23349
Inscription : sam. 03 déc. 2005 20:24
Région : Centre
Localisation : Touraine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Marcus »

Bonjour,

Il pleut 486 milliards de m3 d’eau sur la France en un an dont environs 10% sont prélevés soit 48.6Milliard de m3. Si nous augmentions de 1 ou 2 % cette rétention d'eau nous pourrions résoudre tous nos problèmes, création de barrages ou de retenues.
Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet. P.Desproges

Un peu de chez moi
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

Végétik a écrit :Il faut 1000 litres d'eau pour produire 1 kg de céréales
Là vraiment, je suis impressionné.
Il s'en n'est fallu d'un rien pour que, reniant mes penchants rad-soc, je prenne une carte au Parti Vegan.
Non, finalement, je ne succomberai pas aux tentations de l’extrémisme,
Mais j'ai décidé solennellement de ne plus boire que de l'AOC pour accompagner ma côte de bœuf...
Les A.O.C.économisent l'eau. Pas d'arrosage des vignobles de la véraison jusqu'au 15 septembre.
N'est-ce pas un geste fort pour sauver la planète de cCBD ?
M'en saura-t-il gré ? J'en doute.. :cry:
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
Avatar de l’utilisateur
Masa
Grappe de parlotte
Messages : 1636
Inscription : dim. 17 mars 2019 20:02
Région : Pays de la Loire

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Masa »

Pellia a écrit : mar. 05 nov. 2019 7:45 Savez-vous ce qu’est un OGM mis à part le nom ?
C'est un produit commercial destiné à rendre les agriculteurs dépendants des grands groupes bio-chimique tel que Bayer-Monsanto. Au-delà de l'aspect éthique, c'est toute la biodiversité et aussi la botanique qui s'en trouve menacé. Prenons l'exemple d'un colza qui a été modifié génétiquement pour résister à un insecte ravageur. Donc, on y injecte dedans une sorte d'insecticide. Or, cet insecte qui va l'ingurgiter, va être mangé par un prédateur qui lui-même aura ingéré ce poison. Maintenant, on nous parle de reproduction stérile pour éviter la propagation que ces plants ne se ressème. Pour le coup, l'agriculteur se retrouve dans l'obligation de racheter chaque année ces semences. Toutefois, il est n'est pas inutile de rappeler que les hybridations sont naturelles et légions chez les végétaux. Le colza est un crucifère très proche de la moutarde. Il est donc très probable que l'on retrouve dans la nature des hybridations liées aux OGM.
Maintenant, parlons des paysans des pays latins et asiatiques qui ont vu sur leur sol ces produits imposés par Bayer-Mosanto. Prenons cette fois-ci l'exemple du riz. Depuis que l'être humain le cultive, il a fait des sélections. En ne cultivant que l'OGM, c'est tout un patrimoine qui se perd.

Les OGM sont la continuité de l'agriculture intensive. Comme quoi, c'est possible d'aller plus loin dans la connerie.
cCBD a écrit : lun. 04 nov. 2019 23:31 Pourquoi forcer le trait jusqu'au véganisme, il n'est pas question de ne plus manger de viande mais moins, et de meilleure qualité.
C'est une réelle question qui nous amène au statut animal et son rapport à l'homme.
+1
Je préfère, et de loin, de privilégier la viande de qualité (label rouge) où les animaux sont élevés en plein air et sans OGM.
Pellia
Grappe de parlotte
Messages : 1554
Inscription : lun. 28 août 2017 11:30
Région : Rhone Alpes

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par Pellia »

Bonjour,
@ Masa, tu ignores totalement ce qu’est un OGM, tu n’es pas le seul, c’est la majorité de la population. On a brandit le drapeau anti OGM et on est contre mais pas tout contre comme Sacha Guitry ! Les semences sont des OGM de chez machin truc chose, on est contre ! Pourquoi ? Pasque le chef l’a dit, alors on est contre, na ! C’est cela votre discours, surtout n’essayez pas de vous informer avec des sources fiables. À la TV, il y a une personne qui est contre pour tout ce qui est pour et pour ce qui est contre. L’émission était sur les OGM. La première minute était parfaite, de suite le drapeau anti OGM a été brandit. Depuis 2008, la France interdit la culture des OGM sur son territoire. Les denrées alimentaires génétiquement modifiées peuvent être importées en France, elles ne sont pas étiquetées OGM. Où passent ces denrées ? Dans les belous des consommateurs.
Avatar de l’utilisateur
colibri87
Empereur jardinier
Messages : 21490
Inscription : jeu. 22 mai 2008 15:15
Région : Limousin
Localisation : Panazol, banlieue est de Limoges 73ans

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par colibri87 »

Raison de plus pour ne consommer que des produits franco-français :top: CQFD !
Il y a quelque chose de plus fort que la mort: c'est la présence des absents dans la mémoire des vivants
(Jean d'Ormesson)
Avatar de l’utilisateur
TOMATE1
Bourgeon de bavard
Messages : 400
Inscription : lun. 19 août 2019 13:07
Région : Provence Alpes Côte d'Azur

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par TOMATE1 »

OGMs : mise au point au sujet du maïs


le 14 janvier 2019


Alors que 19 pays européens se plient aux injonctions de l’administration de Bruxelles et du Parlement européen de Strasbourg notoirement rongés de l’intérieur par les lobbys écologistes les plus radicaux du monde en ce qui concerne la culture des plantes génétiquement modifiés, mais aussi dans bien d’autres domaines, il est nécessaire de rappeler la réalité en ce qui concerne les OGMs et plus particulièrement le maïs. Voici les faits près de 35 ans après l’introduction commerciale en 1996 des plantes transgéniques par la société Monsanto – mais bien d’autres entreprises suivront – Monsanto qui a focalisé les récriminations infondées de ces activistes ignorants des subtilités biologiques ayant conduit à la création de ces plantes transgéniques de grande culture. Depuis leur introduction en 1996 les plantes génétiquement modifiées ont été adoptées par de nombreux pays devenant la biotechnologie la plus rapidement adoptée dans le monde. Leur culture est passée de 1,7 millions d’hectare au début de 1997 à 185 millions d’hectares en 2016 représentant 12 % de la production globale agricole, la moitié se trouvant dans les pays développés. En 2016 les différents traits introduits par transgénèse dans les principales cultures concernées – soja, maïs, colza et coton – sont la tolérance aux herbicides, 96 millions d’hectares soit 53 % des surfaces cultivées avec des plantes transgéniques, la résistance aux insectes : 25 millions d’hectares (14 % de cette surface cultivée) et ces deux traits combinés pour 58,5 millions d’hectares soit 33 % de la surface cultivée d’OGMs.

Malgré les milliers d’études réalisées et indépendantes des principaux producteurs de plantes transgéniques, il reste encore 38 pays dans le monde, dont 19 en Europe, qui ont officiellement interdit la culture de plantes génétiquement modifiées bien que ces pays n’aient pas prohibé l’importation d’aliments pour les êtres humains ou les animaux provenant de plantes elles-mêmes transgéniques, une situation pour le moins paradoxale. Le maïs, après le soja, est la seconde culture transgénique qui a fait l’objet du plus grand nombre d’études détaillées. Environ un tiers de la production de maïs dans le monde est d’origine transgénique. Il y a trente-trois millions d’hectares de maïs transgénique aux USA sur les 53 millions au total dans le monde soit un tiers de tout le maïs cultivé dans le monde sur 185 millions d’hectares. Le maïs transgénique a donc un bel avenir devant lui. Le chiffre d’affaire réalisé pour le seul maïs transgénique dans le monde est estimé à environ (2016) 8 milliards de dollars.

Depuis que les premiers maïs transgéniques ont été autorisés plus de 6000 publications scientifiques ont examiné en détail les avantages mais aussi les inconvénients de ces plantes. Il faut rappeler que dans la plus grande majorité des cas les semences de maïs commercialisées – transgéniques ou non – sont aujourd’hui des hybrides dits F1 qui permettent de combiner un trait génétique introduit et d’autres phénotypes permettant une optimisation des rendements ou une résistance à des conditions hydriques particulières. Les grands semenciers, souvent créateurs de ces plantes génétiquement modifiées, ont donc rendu captifs leurs clients c’est-à-dire les cultivateurs car sans ces hybrides de première génération ceux-ci ne seraient pas satisfaits économiquement des rendements des cultures.

Il existe selon une revue de ces 6000 publications pour la plus grande majorité conduites indépendamment des semenciers tels que Pioneer ou Monsanto des avantages ignorés des politiciens et des activistes écologistes qui ne cessent de décrier les plantes transgéniques. La résistance aux insectes ravageurs obtenue par l’introduction du gène codant pour la toxine Bt a permis, au delà d’une réduction considérable de l’épandage d’insecticides, de réduire presque totalement les risque d’apparition d’aflatoxines provoquées par des infections fongiques favorisées par la dégradation des grains par les insectes. Les risques de présence d’aflatoxines, des composés chimiques toxiques pour le foie et cancérigènes reconnus, sont diminués dans une proportion supérieure à 98 % par rapport à des plantes non génétiquement modifiées même traitées avec des insecticides plusieurs fois au cours de la saison de croissance.

En ce qui concerne strictement le coût et le rendement des récoltes de maïs peu d’études ont synthétisé l’ensemble des coûts ni établi de comparaisons détaillées avec des cultures identiques de cultivars non génétiquement modifiés. En effet, ce type d’étude est délicat car il est multi-factoriel. Ces études ont surtout consisté à comparer les rendements par hectare et il ressort que ces rendements oscillent autour de 18 % d’augmentation par rapport à des maïs transgéniques en comparaison de maïs conventionnels, plus précisément entre 5,6 et 24,5 % selon le type d’hybride concerné et dans des conditions de culture optimales. Pour les maïs génétiquement modifiés pour être résistants aux insectes (toxine Bt) l’amélioration est en général de 18 % également hormis les coûts des traitements à l’aide d’insecticides, les coûts des traitements chimiques n’ayant pas été pris en considération dans ces études.

Par contre tous ces travaux ont fait ressortir que les chutes de rendements des productions de maïs non génétiquement modifiés étaient généralement de 31 % par rapport aux maïs « Bt » et en moyenne de 10,5 % pour les maïs résistants aux herbicides, en l’occurence le glyphosate. Trente-et-un pour cent, économiquement parlant, c’est loin d’être négligeable mais encore une fois toutes ces études n’ont pas tenu compte des épandages répétés d’insecticides dans le cas des maïs non « Bt ».

Enfin une autre préoccupation des opposants aux plantes transgéniques concernait une modification de l’équilibre biologique des sols. Selon ces études il n’en est rien. Aucune modification significative des sols n’a pu être constatée ni aucun effet sur la fixation de carbone par les fanes de maïs laissées au champ. N’importe quel lecteur anglophone de mon blog peut se reporter à l’article dont il est fait référence dans ce billet et qui est libre d’accès :

Scientific Reports doi : 10.1038/s41598-018-21284-2

https://jacqueshenry.wordpress.com/2019 ... t-du-mais/

voir aussi:

Le CO2 toxique ? Vous voulez rire !

le 16 février 2018

https://jacqueshenry.wordpress.com/2018 ... ulez-rire/

La pomme de terre : la longue histoire d’une plante génétiquement modifiée par l’homme


le 20 janvier 2018

https://jacqueshenry.wordpress.com/2018 ... ar-lhomme/
Avatar de l’utilisateur
TOMATE1
Bourgeon de bavard
Messages : 400
Inscription : lun. 19 août 2019 13:07
Région : Provence Alpes Côte d'Azur

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par TOMATE1 »

La croisade contre le maïs Mon810 : tout simplement ridicule


le 20 décembre 2018


Je voudrais faire ici un commentaire au sujet de l’article de Nathalie MP paru sur le site Contrepoints relatif aux OGMs (lien en fin de billet). Il y a maintenant plus de 25 ans une collègue du Laboratoire de Transgénèse végétale du centre de recherches de Rhône-Poulenc Agro me sollicita pour purifier des quantités importantes d’une nitrilase, un enzyme dont la surexpression avait été induite dans des plantes, je crois me souvenir qu’il s’agissait d’épinards. Cet enzyme était reconnu pour couper un groupement chimique nitrile d’un herbicide nouvellement découvert dans le Centre et donc s’il était surexprimé dans une plante il allait rendre la plante insensible à l’herbicide. Cette cadre de recherche de haut niveau connaissait parfaitement son domaine de haute coûture sur l’ADN avec les moyens expérimentaux de l’époque mais purifier une protéine lui semblait relever de l’alchimie sinon de la sorcellerie. En effet, il faut avoir acquis une expérience particulièrement diversifiée pour purifier une protéine et à plus forte raison un enzyme qui doit présenter aussi une activité spécifique satisfaisante en fin de processus de purification, ce qui constitue parfois un véritable défi. Pour les curieux je ne citerai qu’un seul exemple : pourquoi m’a-t-il fallu réussir à purifier un enzyme particulier dans la seule condition qu’il fallait incorporer au moins 30 % de glycérol en volume dans toutes les solutions que j’utilisais ? Il n’y avait rien d’intuitif pour en arriver à ce choix.

Mais revenons à nos moutons, compte tenu du taux de surexpression de cet enzyme dans la plante le protocole devait pouvoir permettre l’obtention de plusieurs grammes de protéine homogène et si possible active. Le but final était de supplémenter la nourriture de rats et de souris avec celle-ci pour atteindre l’équivalent d’environ 1 kg d’épinards par jour et par rat (ou par souris mais un peu moins tout de même) en termes de nitrilase. Cette expérimentation faisait partie du protocole complexe pour constituer le dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché de la molécule herbicide.

J’ignore si Monsanto, tant décrié par des écologistes politiques qui n’y connaissent strictement rien, a mené à bien de tels protocoles pour son maïs transgénique résistant au glyphosate – le glyphosate étant également la bête noire de ces mêmes écologistes – mais il est hautement probable qu’ils ont suivi ce type d’approche exigé par les régulateurs tant aux USA, qu’au Japon ou en Europe. Pour rappel, le maïs Mon810 est génétiquement modifié pour devenir résistant au glyphosate par surexpression de l’enzyme cible, l’EPSP-synthase. Cet enzyme existe dans toutes les plantes, y compris la laitue, et n’est qu’une vulgaire protéine comme tant d’autres et pour moi qui suis un buveur de lait compulsif elle n’est pas très différente de la lactalbumine. Bref, le débat contre le maïs Mon810 est, à ce niveau je dirai constitutif, un faux débat qui fait ressortir, pour un scientifique au fait du problème, l’incroyable mauvaise foi de ces écologistes qui prétendent, droits dans leurs bottes, être en possession d’un savoir suprême relatif à des sujets extrêmement pointus les autorisant à exiger l’interdiction par les politiciens de ces plantes génétiquement modifiées.

Il y a cependant un petit souci qui n’en est d’ailleurs plus un et que ces mêmes écologistes éludent soigneusement quand ils incriminent faussement des semenciers comme Monsanto ou Pioneer mais il y en a d’autres en France comme Limagrain et en Europe également. Ils font un amalgame intolérable entre la modification génétique et les semences. ces deux thématiques n’ont strictement aucun lien entre elles. L’une des activités les plus lucratives des semenciers, dont Monsanto, est de produire des hybrides dits F1 à haut rendement dans des parcelles dédiées et le Mon810 n’est pas commercialisé en tant que tel mais seulement comme hybride F1. Si l’agriculteur met de côté des semences pour les semer l’année suivante, croyant qu’il aura économisé quelque argent il sera douloureusement déçu car les graines de ces hybrides dans la génération suivante dite F2 conduisent à des rendements amputés parfois de plus de 50 %. Autant dire que l’agriculteur qui croyait faire une économie se retrouve lourdement pénalisé financièrement. Ce que reprochent ces ignorants d’écologistes tient du délire idéologique. Tous les agriculteurs du monde entier ne peuvent plus se passer d’hybrides F1 et ils doivent acheter leurs semences tous les ans !

Monsanto n’a jamais interdit aux agriculteurs de replanter du Mon810 – déjà commercialisé par ses soins dès le début sous forme d’hybride F1 – car cette société sait très bien que les agriculteurs ont autre chose à faire que de produire des hybrides sur une parcelle dédiée à cet effet qui représente un travail loin d’être négligeable. J’imagine difficilement un agriculteur de l’Arkansas perdre du temps à produire ses propres hybrides d’autant plus qu’il lui faut aussi disposer des « parents » dits homozygotes. Comme tous les semenciers aujourd’hui je ne pense pas que Monsanto réalise de gigantesques profits avec le glyphosate lui-même, par contre son centre d’activité est la production d’hybrides F1 entre un homozygote soigneusement sélectionné et un Mon810 également homozygote (qui est effectivement leur propriété jalousement protégée et c’est bien normal) pour produire un F1 pleinement satisfaisant pour l’agriculteur en termes de rendement et de qualité par hybridation avec une autre souche induisant des rendements satisfaisants.

Allez expliquer cela à un écologiste militant comme par exemple en France ce clown par ailleurs ministre opportuniste caricatural, de Rugy je crois. Cet individu totalement ignare croira que vous lui parlez en tagalog ancien …

Illustrations : fleurs mâle et femelle du maïs. La production d’hybrides F1 consiste à polliniser l’un des parents dont les fleurs mâles ont été soigneusement coupées avec le pollen de l’autre parent provenant de ses fleurs mâles. Le semencier ne récolte ensuite que les graines du rang produisant effectivement des F1, en général un rang sur trois, le pollen se dispersant avec le vent dans le cas du maïs. Pour d’autres productions d’hybrides F1 la situation peut être beaucoup plus compliquée. La plupart des grandes cultures vivrières font appel aujourd’hui à ces hybrides F1 qui ont largement contribué à améliorer les rendements outre le fait que les rendements sont assurés pour l’agriculteur et également outre le fait qu’en ce qui concerne le Mon810 le dit agriculteur ne se préoccupera plus dès les semis des herbes adventices qui contribuent aux chutes de rendement ou encore le maïs dit Bt (j’ai oublié le numéro) pour lequel les traitements insecticides sont devenus inutiles. Quand je pense que la France a interdit ces maïs du paysage agricole français, je suis tout simplement consterné. Lien Contrepoints :

https://www.contrepoints.org/2018/12/19 ... e-monsanto

https://jacqueshenry.wordpress.com/2018 ... -ridicule/
cCBD
Bourgeon de bavard
Messages : 330
Inscription : jeu. 04 juil. 2019 11:28
Région : Aquitaine

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par cCBD »

Les OMG c'est la porte ouverte à toutes les dérives biotechnologiques, avec des risques environnementaux et sanitaires potentiellement importants.
Apprenti sorcier avec la nature...
Avatar de l’utilisateur
bourru07
Empereur jardinier
Messages : 22412
Inscription : sam. 03 août 2013 13:36
Région : Languedoc Roussillon
Localisation : Ardèche cévenole méridionale . 350m. Zone de l'olivier.

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par bourru07 »

cCBD a écrit : mar. 05 nov. 2019 16:33 Les OMG c'est la porte ouverte à toutes les dérives biotechnologiques, avec des risques environnementaux et sanitaires potentiellement importants.
Apprenti sorcier avec la nature...
OGM (Organisme génétique modifié) ou OMG (Oh my god) ? :oh:
La graphie choisie par cCBD montre mieux la dimension religieuse qu'il entend conférer à la question...
- Le péché originel...
- l'arbre de la Connaissance du Bien et du Mal...
- la malédiction jetée à nos pauvres ancêtres qui y avaient goûté....

Longtemps les exégètes de la Genèse se sont crêpé le chignon pour déterminer à quelle espèce actuelle
correspondait ce fameux arbre du Jardin d’Éden. Certains, entêtés, tenaient pour le figuier, d'autres un peu tordus,
pour le gougnafier, d'autres, enfin, pour le pommier.

Contribution personnelle du R.P. Bourru, à ce débat filandreux :
Et s'il s'agissait, tout simplement, d'un néflier génétiquement modifié... :?: Tout deviendrait limpide. :veryhappy:
Nous aurions perdu le paradis juste pour des nèfles,... :D
Tout ça, à cause de cette petite vicieuse d’Ève, avec la complicité du serpent INRA... :angryfire:
Passer pour un idiot, aux yeux des imbéciles, est un plaisir de fin gourmet... Georges Courteline

Échanger des photos de belles sauvages rencontrées en balade
moltifao
Fleur de pipelette
Messages : 778
Inscription : mer. 15 sept. 2010 7:40
Région : Corse

Re: Doit-on encore manger des animaux ?

Message par moltifao »

colibri87 a écrit : mar. 05 nov. 2019 14:42 Raison de plus pour ne consommer que des produits franco-français :top: CQFD !
Salute,
J'irai même plus loin: que du local,et on en mourra pas.
C'est ce qui s'est passé pendant des siècles,et chaque région avait son économie.
Avant la grande économie de marché on n'avait rien d'autre,et c'est les guerres et maladies qui ont tué pas l'absence des moutons de N.Z (on avait des moutons et agneaux),pas l'absence des oranges citrons et clémentines du M-Orient,de Grèce,etc..,la région Mentonnaise et Niçoise nous les fournissaient,et ça aurait pu se dévellopper
pas l'absence des montrueuses côtes de boeuf d'Argentina(là aussi on en avait)
On a encore quelques céréales,quelques fruits et les fromages (je vais pas citer tout ce qu'on produit encore)
Répondre

Revenir à « Au café de l'environnement »