Au jardin, forum de jardinage

Hello!

On a raison de dire qu'on en apprend tous les jours.

Je regardais récemment une émission jardinage où l'on montrait l' ABC du repiquage en pots de jeunes plants de tomates cerise. Il était alors suggéré de déposer au fond du pot une chiffonnade d'orties. Et ceci peut également valoir pour les plants traditionnels remis en pleine terre. Par dessus ces orties, dont le but est de donner du tonus au plant par son pouvoir minéralisateur, le jardinier versait 1/3 de sable de rivière pour le drainage, mélangé à 2/3 de terreau, il posait son plant de tomates et comblait avec le reste de mélange. Il tassait la terre autour du plant, conseillait de poser un tuteur si nécessaire, arrosait,... et voilà le travail!

Pour certains, cette astuce coule probablement de source, moi je l'ignorais et j'avais envie de la partager avec ceux d'entre vous qui, comme moi, ne la connaissent pas. Elle me paraît vraiment intéressante pour la santé de nos tomates et l'avenir de nos récoltes.

Bonne journée

Bonjour Lila Coquelicot,

Elle est là la poignée d'orties

poignee-orties-sous-pied-tomate-t174165.html

INDY27 a écrit :Bonjour Lila Coquelicot,

Elle est là la poignée d'orties

poignee-orties-sous-pied-tomate-t174165.html

Hello! INDY

Merci pour l'info

Après avoir pris connaissance des différentes opinions, je remarque que, à l'instar de nombreux domaines, il existe plusieurs écoles:

- Celle des jardiniers qui ont testé l'astuce et qui s'en montrent satisfaits.
- Celle des jardiniers qui ont testé l'astuce et qui préfèrent conserver leurs habitudes.
- Celle des jardiniers qui ne connaissaient pas et sont heureux d'apprendre.
- Celle des jardiniers qui s'en fichent comme des vérandas Trigano.
- Celle des jardiniers qui sont ouverts à toute suggestion nouvelle.
- Celle des jardiniers réfractaires à tout changement parce que parmi toutes les méthodes qui existent sur terre, il en est une seule bonne: la leur.

On en citerait à l'infini,....

A mon sens toutes les méthodes sont valables.
Ce qui importe c'est de partager ce que tu sais ou ce que tu viens d'apprendre puis de laisser à chacun la liberté d'agir à sa guise.

Bonne journée

Bonsoir Lola Coquelicot,

On ne peut pas passer sous silence ceux qui s'imaginent que les morceaux d'ortie enterrés sans graines et sans racines vont repousser et envahir toute la parcelle des tomates.

INDY27 a écrit :Bonsoir Lola Coquelicot,

On ne peut pas passer sous silence ceux qui s'imaginent que les morceaux d'ortie enterrés sans graines et sans racines vont repousser et envahir toute la parcelle des tomates.

Hello INDY

Dommage! Ça ferait d'une pierre deux coups. Il y aurait alors de quoi se récolter tiges, graines et feuilles qu'on laisserait sécher pour enfin se confectionner des tisanes anti- inflammatoires et reminéralisantes.

Bonne journée

Bonjour
J'ai pratiqué durant plusieurs années la poignée d'orties dans le fond du trou des tomates sur une grande quantité de tomates (sacré boulot) pour me rendre compte que finalement sans cette poignée d'orties il n'y avait aucune différence

Je trouve plus pratique de faire du purin d'orties et d'arroser avec

Bonjour,

J'ai fais des tests à ce sujet, le paillage au broyat d'ortie est interessant par contre l'ortie au fond du trou ne m'a jamais convaincu.

Marcus a écrit :Bonjour,

J'ai fais des tests à ce sujet, le paillage au broyat d'ortie est interessant par contre l'ortie au fond du trou ne m'a jamais convaincu.

Hello Marcus,
Le paillage au broyat d'ortie, je ne connaissais pas. Tu le fais sécher avant ? En quoi trouves tu que c'est intéressant ?

Hello
J'ai également testé la méthode de l'ortie au fond du trou (la moitié de mes plants avec, l'autre sans). Je n'ai pas non plus été convaincu et n'ai vu aucune différence. J'ai donc arrêté.
Ceci étant, je reste persuadé que cela ne peut pas faire de mal et que cela doit apporter un plus sur les plants mais c'est invisible sur la période de la saison pour un jardinier.

Les orties ? Dans le fond du trou ?
C'est un peu ringard, non ?
Beaucoup plus tendance, c'est l'ortie fraiche, ciselée,
saupoudrée sur la salade de tomate. Juste un filet de jus de citron caviar.
Bye bye, basilic. L'ortie, ça arrache...

Singha a écrit : Le paillage au broyat d'ortie, je ne connaissais pas. Tu le fais sécher avant ? En quoi trouves tu que c'est intéressant ?

Bonjour,

Ortie ou consoude, je passe tout au broyeur et je le mets au pied des plants (avec de la terre dessus car les merles étalent tout). L'apport nutritif me semble assez favorable.

Il me semble avoir fait un sujet la dessus il y a quelques temps (années).

Marcus a écrit :
Singha a écrit : Le paillage au broyat d'ortie, je ne connaissais pas. Tu le fais sécher avant ? En quoi trouves tu que c'est intéressant ?
Bonjour,

Ortie ou consoude, je passe tout au broyeur et je le mets au pied des plants (avec de la terre dessus car les merles étalent tout). L'apporte nutritif me semble assez favorable.

Il me semble avoir fait un sujet la dessus il y a quelques temps (années).

Bonjour Marcus,
Je viens de faire une recherche, j'ai trouvé pas mal de tes interventions sur ce sujet. Merci. Si tu as fait un post particulier, je suis preneur .

Bonne journée

Il y a ce sujet où Marcus intervient :

paillage-orties-vos-avis-t154182.html

Merci Indy, je l'avais vu.

Sur une autre sujet j'avais mis des photos mais elles ont dû disparaitre depuis.

Hello!

Lors de courses en grande surface, j'ai sauvé d'une dessiccation grave 6 plants de tomates dont les tiges pendouillaient lamentablement sur l'étal. Je saisis d'ailleurs assez mal comment il est possible d'être aussi négligeant avec de la marchandise destinée au consommateur.

Ceci dit, rentrée au bercail, j'ai immédiatement plongé les plants dans l'évier pour ne les ressortir que le lendemain matin.

Ma question:
Ce problème de déshydratation étant maintenant résolu, dois-je patienter avant d'envisager de mettre ces plants en pleine terre ? Je précise qu'ils ont la grosseur d'un petit doigt, mesurent à peine 10cm et sont en container de +/- 8 à 10cm de diamètre.

Merci anticipé.

Bonne journée

Lola Coquelicot a écrit :.j'ai immédiatement plongé les plants dans l'évier pour ne les ressortir que le lendemain matin.

Toute une nuit ? C'est beaucoup... Tu as risqué l'asphyxie.
Replante, sans attendre. Mais donne leur un léger ombrage provisoire.

Ah bon ? Trop d'eau maintenant! Ben, comme tu le constates je m'y connais en tomates comme en saut à l'élastique.
Merci pour l'info, Bourru.

Lorsque tu dis "ombrage", dois-je traduire qu'il me faut leur poser un parasol ?

Nous avons frôlé les 30° et elles sont au soleil depuis qu'il est levé.

Maintenant, nous voilà quasi à 17 heures, j'imagine que la nuit leur apportera la fraîcheur nécessaire avant de procéder à leur mise en place ?

Bonne fin de journée

- - Lola Coquelicot a écrit :...Lorsque tu dis "ombrage", dois-je traduire qu'il me faut leur poser un parasol ?
    Nous avons frôlé les 30° et elles sont au soleil depuis qu'il est levé.

Oublie le parasol.
Pas besoin non plus d'Ambre Solaire ni de mojito ...

Quoique pour le Mojito.....Ooooops! Chouette idée, mais avec modération tout de même.
Allez zou! A la bonne tienne!

Un jour, j'ai vu dans un potager comment procédait le jardinier qui venait de planter ses tomates : pour les protéger du soleil, il avait installé au sommet du piquet un cône de papier, en somme l'ancêtre du parasol. J'ai trouvé l'idée pas mauvaise, mais c'est vrai que je n'ai jamais testé.

Justement hier, j'ai planté un pied de tomate cerise que mon voisin m'a donné. Le pied était petit, dans un godet minuscule et plutôt au sec. Il fait très chaud, mon potager est très ensoleillé du matin au soir et j'ai vu ce matin que les feuilles pendouillaient. Je n'ai pas pensé au parasol-papier... Le problème, c'est qu'hier, il y avait énormément de vent, mais aujourd'hui, il s'est calmé. Je vais peut-être tenter, puisque tout d'un coup Lola Coquelicot m'a rafraîchi la mémoire.

C'est curieux parfois comme les souvenirs resurgissent

Et c'est cette fois en te lisant, GRANGE

. En parlant des "parasols" de papier, je me souviens que derrière chez mes beaux-parents, un vieux bonhomme cultivait un des jardins qu'il louait à la commune. Ceci avec avertissement de devoir rendre les lieux dans l'année qui précède toute éventuelle reprise de possession des terrains pour telle ou telle raison dont la mairie déciderait.

Tout ceci pour dire que notre vieil italien passé depuis belle lurette maître ès potager cultivait d'un amour sans bornes des tomates dont la saveur n'avait rien en commun avec celles que nous trouvons aujourd'hui sur, les étals de nos supermarchés. Même les légumes bio de notre époque n'auraient pas pu rivaliser avec ceux de l'aïeul "Cesare".

Et bien lui, il posait au sommet de ses tomates soigneusement tuteurées, des sac en papier gris, des sacs comme ceux qu'on retrouve enfin dans nos grandes surfaces tant le sac en plastique est reconnu néfaste à l'environnement et à la planète.
Parmi ses tomates ainsi abritées des rayons trop ardents du soleil, on pouvait parfois saliver devant des spécimens aussi volumineux que des melons de Cavaillon. Ceci à cause des "parasols" improvisés ?

Va savoir!

Bonne soirée rafraîchie, peu importe que ce soit par un mojito ou un pastis.....

Alors en définitive, l'idée du parasol papier est-elle partie de Belgique ou du Jura ? En voilà une question qu'elle est bonne !!! Car c'est la seule fois que j'ai vu ça dans un potager, et je me suis dit "pas bête". C'était juste le temps que les pieds de tomates reprennent. Je suppose qu'il faut les enlever dès qu'il pleut, sinon les papiers vont se déliter.

On pourrait aussi le faire sur n'importe quel légume qu'on vient de repiquer, parce qu'en général, les plants nouvellement mis en pleine terre n'aiment pas le soleil trop ardent. Il suffit de planter un bâton, et je retiens l'idée du sac papier (que je garde soigneusement dans une boîte, parce que comme disait ma mère "ça peut toujours servir"), c'est plus simple à utiliser que le cône de papier.

Ce que j'ai vu aussi, c'est un vieux parapluie amarré sur le piquet pour protéger les tomates de la pluie. Et les jours de grand vent, il ne reste plus qu'à aller récupérer le parapluie chez le voisin.

Avec tous ces exemples, on peut dire que les jardiniers rivalisent d'ingéniosité et qu'en regardant les potagers autour de soi, on peut trouver de bonnes idées.

A mon humble avis, l'idée ne partirait ni de Belgique, ni du Jura.
Va savoir si jadis, lors de la grande immigration des italiens vers la Belgique, ce brave vieux jardinier n'a pas traversé Jura, Vosges et Luxembourg avant de prendre la décision de se fixer sur le territoire Belge, d'y faire sa vie et d'y fonder sa famille ? (Frédéric François nous est bien arrivé comme ça! )

Dès lors, on pourrait supposer que le vieil homme avait emporté ses sacs en papier et autres graines de tomates dans ses pénates ? Va savoir ! Car comme le disait ta Maman (j'ai adoré cette réflexion maintes fois entendue à la maison "ça peut toujours servir" !

Sur une multitude de points, dont celui-ci, les anciens n'ont pas tort du tout, ils étaient bien plus prévoyants que nous.

Pour la petite histoire, je me souviens de ma Grand-Mère qui a vécu la guerre 40/45. Elle faisait des provisions abominables, il y en avait partout, probablement tant elle a manqué.
Conservatrice indécrottable (j'ai du mal à jeter) j'ai moi-même retrouvé parmi les trésors de Mémé des briques de savon "Sunlight" qualité d'avant-guerre dont j'avais oublié l'existence. Sous l'emballage d'origine, de jaune paille ils étaient passés au brun marron. Les ans en sont la cause! Ces savons étaient soigneusement rangés dans une vieille boîte en fer et planqués à la cave.
Et tu sais ce que j'en fais aujourd'hui ? Je les dilue dans de l'eau chaude, je laisse refroidir la mixture un peu foncée à mon goût, mais bon.... j'en pulvérise mes rosiers contre les pucerons.

Tu vois parfois, à l'instar des sacs en papier, comme tout peut servir, même au jardin!

Bon WE

J'ai vu dans un potager près de chez moi des plants de tomates protégés par des cônes de plastique fichés au sommet des piquets.

Ces cônes avaient apparemment été achetés, car ils étaient tous semblables, et il y en avait une grande quantité. Ils sont en plastique blanc, plutôt opaques, un peu comme les cloches de protection contre le froid.

A mon avis, la base n'étant pas large, ils ne pouvaient pas protéger du soleil, pas plus que de la pluie, car les piquets étaient hauts et les pieds de tomates encore petits. Alors je ne sais pas quel est leur rôle.

J'ai vu sur internet que ces cônes étaient utilisés normalement pour le forçage des pieds de tomates, mais on ne les mets pas au sommet des piquets, on en coiffe les pieds de tomates et ils reposent sur le sol.

Si je vois le jardinier, je lui demanderai des infos.

Au jardin, forum de jardinage

Juste une astuce pour le bien-être de nos tomates.

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