Au jardin, forum de jardinage

Dans le cadre d'une étude de marché, j'ai besoin de votre avis ! Pensez-vous que l’agriculture urbaine est une solution face à l’étalement urbain ? Faut-il repenser la place de l'agriculture urbaine dans la ville ? Permet-elle de répondre aux enjeux environnementaux tels que le réchauffement climatique ? Avez-vous entendu parler de l'hydroponie ? Si oui, pensez vous que c'est une solution pertinente ? Votre avis m'intéresse.

Il faut demythifier l'agriculture ,avec elle pas de vacances d'été ,il ne suffit pas de semer ou planter avec l'aide de l'electronique et d'un smartphone avec du matériel wifi obeissant .
Ca n'est pas impossible ,mais cher.

Bonsoir.
Je suis pour la végétalisation urbaine. Chaque année, le bitume ronge de plus en plus les terres. Le fait d'installer des végétaux le long des immeubles permets de tempérer les villes. Les techniques ont évolué.

En ce qui concerne l'agriculture urbaine, tout dépend de comment c'est fait. Si c'est en intérieur avec des lumières artificiels et des rotations, je suis contre. J'ai déjà vu des reportage dessus. En revanche, si c'est fait en respectant la nature, oui.

Hydroponie ? Les hollandais et espagnoles sont experts. Ils nous envoie leurs fruits et légumes dégueulasses et hors-saison.

C'est un raccourci, mais je n'ai pas très envie d'argumenter ce soir.

Bonsoir,

La végétalisation des villes est à mon sens capitale pour climatiser l'environnement urbain.

Maintenant qu'est-ce qu'on entend par "agriculture urbaine" ? La plantation de végétaux divers (arbres, arbustes, etc...) ou la plantation de végétaux comestibles (serres sur les toits et autres idées plus ou moins curieuses) ? Dans le second cas ma réponse est sous forme de question : préfère-t-on manger des carottes ayant poussé dans le jardin de la grand mère à la campagne ou des carottes ayant poussé dans une ville baignant dans la pollution des usines et véhicules ? des carottes de Tchernobyl ou des carottes du Luberon ?

L'hydroponie est pour moi un non sens. L'aquaponie à la rigueur, ça devient plus intéressant mais sous certaines conditions.

Remarque : j'ai vu passer assez récemment un article sur des immeubles végétalisés en Chine (de grands balcons pleins de plantes, assez sympa de visu). Problème, les locataires ont déserté les lieux car envahis de moustiques. Bon, je pense d'autres bestioles car les moustiques ne sont attirés que par l'eau stagnante, pas par les plantes elles mêmes, mais c'est aussi un problème à prendre en compte : dès lors qu'on plante, on doit entretenir les végétaux et gérer les inconvénients qu'ils peuvent amener.

Ah, l'urbanité...
Je n'en ferais pas preuve ici.
Légumes à la flotte, on échappe pas aux engrais chimiques .
Tournez-vous vers une étude sur les résultats de l'agriculture sans pesticides ni engrais, c'est bien plus valorisant

Wivine, Masa.
C'est une étude de marché
L'association d'idée végétalisation agriculture, c'est bien ce qu'on tente de faire avaler ici.

On sait jamais, ça pourrait être un architecte ou un urbaniste sur le point d'avoir une idée de génie. Rire !

J'ai vu une vidéo récemment, malheureusement je ne crois pas pouvoir retrouver le lien mais je vais chercher quand même... bref, un gars tout content d'avoir eu l'idée de faire pousser des tomates sur des colonnes tournantes car ça optimisait la réception de la lumière dans une sorte de serre très haute installée sur un toit. Ben oui mais à côté de ça comment la serre est chauffée en hiver, ventilée en été, comment les plantes sont alimentées, dans quoi elles poussent ? Ca me fait toujours tiquer ce genre d'initiative. Bon, il faut bien commencer quelque part cela dit, rien ne peut être parfait dès le départ.

Une autre plus intéressante d'une "petite'' entreprise familiale qui fait raciner ses boutures en aquaponie, mais les plantes adultes sont ensuite mises en terre. Beaucoup de plantes aromatiques apparemment. L'idée étant de multiplier avec le moins de pertes possible. Ils avaient l'air contents des résultats. Serres non chauffées donc inopérantes en hiver.

@BUGADE Tu as tout à fait raison. Une étude de marché foireuse, car :
1) les gens sont de plus en plus conscient de l'environnement, du bien manger et de l'écologie.
2) les magasins alimentaires, grandes-surfaces, ont déjà leurs centrales d'achats, qui ont eux-même leurs producteurs.

L'hydroponie est seulement intéressant pour le compte de l'astronomie.

Bonjour,

https://www.ressources-caue.fr/Record.h ... &context=1

document..

Bonsoir,
Je vous donne ce site : https://agriurbgrenoble.sciencesconf.or ... e/sponsors que j’ai consulté pour avoir une idée de « l’agriculture urbaine ». Le citadin ne supporte pas l’odeur du cochon, de la vache, la présence des mouches et autres bestioles. Il faut que tout soit clean, c’est un citadin. Le faire cohabiter avec des personnes comme moi que je qualifie de « Paysan » hé ben y’a du boulot !

Deux références
Une agriculture biologique spontanée et forcée mais éphémère à Berlin durant le blocus 1948/49
Une version plus longue à La Havane depuis 1961 et en mutation depuis les années 2000 dans le cadre d'une dictature évoluant vers un libéralisme contrôlé et ouvert aux tentations prédatrices et corruptrices.

Bonjour,
OK, très bien. Pour Berlin, une agriculture biologique ? Je pense que c’était une agriculture sans aucun apport au sol vu que les alliés n’avaient nullement l’envie d’offrir les engrais de base, le résultat ?
Pour la Havane, ça fonctionne ?

Si les villes allouaient plus de terrain pour en faire des potagers que pour y construire un Macdo, une énième salle de sport, l'agriculture urbaine progresserait.
Bon il en faudrait pas trop non plus, sinon ce serait plus une ville, et du coup ce serait plus urbain
Mais plutôt que de penser à tout un tas de systèmes ingénieux pour faire du hors-sol, l'idée de planter un chou en pleine terre même en ville ne me paraît pas si incongrue. On y viendra tôt ou tard de toute manière.
Ça existe deja, je crois que ça s'appelle jardin ouvrier où tu loues une parcelle à l'année.
J'avais essayé une fois dans mon ancien patelin, de m'y inscrire, il y'avait une liste d'attente de minimum un an.
Preuve que ça attire les gens, preuve aussi qu'il manque du terrain pour satisfaire la demande.
Alors c'est surtout côté potager, faire de l'élevage ce serait plus compliqué.
Bientôt les citadins prendront leur bêche pour retourner tous ces carrés d'herbe qui ne servent à rien et y mettront des carottes.
Donnez de la terre aux gens, messieurs dames des conseils municipaux!!
Parce que bon, aller planter des patates sur le toit de la piscine municipale, pourquoi pas, mais il n"y a vraiment, vraiment pas d'autre solution?

Bonjour,
Les jardins ouvriers sont apparus à la fin du XIXe siècle ! ce n’est pas nouveau.
@jaberwak lorsque tu comprendras que sur le plan économique, il est plus rentable d’avoir créé l'Aéroport Charles de Gaulle que d’y avoir fait des jardins ouvriers, tu pourras envisager de devenir ministre.

Pellia a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 8:07 il est plus rentable d’avoir créé l'Aéroport Charles de Gaulle que d’y avoir fait des jardins ouvriers.

Sans oublier le rat mickey goinfré d'une énorme part de Brie.

nénesse 55 a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 9:00

Pellia a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 8:07 il est plus rentable d’avoir créé l'Aéroport Charles de Gaulle que d’y avoir fait des jardins ouvriers.

Sans oublier le rat mickey goinfré d'une énorme part de Brie.

Bonjour,

Ces deux structures donnent du travail à plus de 100 000 personnes. écologie, économie, le choix ne sera jamais évident.

Saludas,

Marcus a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 9:41Ces deux structures donnent du travail à plus de 100 000 personnes.

A court et moyen termes, l'activité de l'aéroport est laminée, provoquant une dégringolade liée aux conséquences induites. Une forte proportion des visiteurs de Disney y atterrissent (ssaient)...La rentabilité à l'ha chute!

Les salades et autres dans les jardinières, j'en vois, mais quid de la pollution....?

Pellia a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 8:07 Bonjour,
Les jardins ouvriers sont apparus à la fin du XIXe siècle ! ce n’est pas nouveau.
@jaberwak lorsque tu comprendras que sur le plan économique, il est plus rentable d’avoir créé l'Aéroport Charles de Gaulle que d’y avoir fait des jardins ouvriers, tu pourras envisager de devenir ministre.

Ce n'est pas nouveau mais c'est quand même insuffisant, on voit bien que la demande augmente.
J'aimerais bien être ministre (un mois seulement), juste pour voir la paye.

Sinon il n'est pas forcément question de remettre en cause ce qui a été construit dans le passé, mais peut-être dans l'urbanisme actuel y intégrer cette part d'agriculture urbaine, et pas uniquement que du hors-sol une fois qu'on a mis du béton partout.
Alors, je comprend bien que faire des écoles d'ingénieur, d'architecte, designer pour faire des plans de potagers de ville, c'est peut-être pas sexy, pourtant en se creusant la tête, il doit y avoir moyen de trouver des solutions.
L'agriculture aussi donne du boulot, et Mickey et Charles de Gaulle n'auront de toute façon pas vu grand monde cette année, alors niveau rentabilité c'est bof.
Tandis que du légume, même dans une année covid, ça continue à pousser.
Ça remplit pas le compte en banque, mais çà remplit le bidon.

Nicole37n a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 11:07 Les salades et autres dans les jardinières, j'en vois, mais quid de la pollution....?

Et aussi savoir ce qui est utilisé pour les faire pousser ces salades, parce qu'à mon avis ce n'est pas de la terre végétale.
Des terreaux de jardineries, mais faudrait voir ce qu'il y'a dedans, ça doit pas être que du substrat "bio".
Nicole, à quelle pollution fais-tu allusion exactement?

jaberwak a écrit : ↑dim. 27 déc. 2020 11:16on voit bien que la demande augmente.

De plus en plus de pavillons cossus disposent d'un espace potager, mais pour beaucoup de ceux qui en auraient le plus besoin, la terre est trop basse et cela aussi n'est pas nouveau. Là où je réside, les jardins municipaux avec cabane individuelle et outils fournis payés par le contribuable qui travaille (le nouveau privilégié) sont désertés par ceux auxquels ils ont été attribués dans un grand mouvement d'enthousiasme général. La plupart des "intéressés" ont vite compris que travailler la terre était plus pénible que lever le coude pendant les festivités inaugurales ou faire la queue pour les distributions gratuites. Seuls persistent, et sur des espaces qu'ils ont mis eux-mêmes en valeur, quelques Turcs et retraités maghrébins...

Bonjour,

Je ne sais pas pourquoi, quand j'étais gamine je m'étais mis en tête que les jardins ouvriers étaient pour "les pauvres", peut-être que j'avais imaginé que les cabanes étaient des maisons ! Il y avait un grand terrain dédié dans ma ville natale, pourtant toute petite et campagnarde. Il me semble qu'il a finit par être fermé faute de locataires, aux alentours des années 80/90. Il faut dire aussi qu'à cette période les deux grandes usines de la région ont fermé. Non pas que ces jardins étaient spécialement dédiés à leur personnel mais les ouvriers d'antan ont été remplacés par des salariés moins manuels venus de la grande ville grâce à une voie rapide leur mettant la campagne à 20mn en voiture. Pas le temps d'aller jardiner...

Ce que je remarque depuis plusieurs années ce sont surtout des associations qui reprennent le principe. Jardins communautaires et autres, j'en ai même vu avec poulailler... Je trouve ça sympa si l'adhésion n'est pas exorbitante (je veux dire accessible au plus grand nombre).
Après manger des légumes ayant poussé en ville... ça ne me dit trop rien, mais 1) c'est mieux que rien et 2) il faut bien commencer quelque part pour ces "cultivateurs" en herbe, et 3) c'est sans doute pas pire que les champs en bord d'autoroute.
De toute façon tout ce qui est initiative tendant à végétaliser relativement proprement, j'adhère.

Des nouveautés au programme dans mon coin :
Des moutons bons pour la tonte.
Eco-paturage ou pastoralisme, comme il vous plaira de choisir. ( excellent document que celui de Daniel qui, en plus du reste, chiffre €/m²)
Sur les berges de Bergerac sous la houlette d’un berger.

Après un refus de plantation de fruitiers en zone urbaine.
Refus de la part des habitants y compris seniors) qui craignaient de glisser sur les feuilles tombées et non ramassées.

Je me demandais, si lors de la transhumance prévue de ces dits moutons ( d’Ouessant) il ne serait pas possible de leur faire brouter ses feuilles de quartier.

Bonjour,
@ nénesse 55, je n’avais pensé à ce que as écrit ou plutôt je n’ai pas voulu y penser ! Tu as oublié la fameuse pelouse pour le chien, c’est généralement l’homme qui est assis sur un traine-cul motorisé où il fait sa sieste en tournant en rond ! Je me souviens des paroles du Père Deprez ; si je m’acharnais sur mes terres comme ils font, une vie entière ne me suffirait pas pour faire un hectare !
Ce sont deux mondes diamétralement opposés. Généralement le citadin se gausse de tout savoir, le « Paysan » écoute et ne répond pas. J’ai des écolos qui viennent me donner des conseils de culture, j’ai toujours quelque chose de pressant à faire pour ne pas entendre la suite !

Nenesse, tu as raison, c'est bien beau de vouloir un lopin de terre, encore faut-il pouvoir physiquement être en mesure de le travailler.
Et être motivé sur un minimum de temps, ces "leveurs de coude" comme tu dis , ça fait penser à ces gens qui veulent un animal, et qui au bout de 6 mois en ont ras-le-bol.
D'ailleurs, dans ces espaces potagers, il doit y avoir des obligations de travailler un minimum sa parcelle et aussi de l'entretenir pour ne pas ruiner les parcelles adjacentes.
Ce qui me semble normal, les gens sont là pour le plaisir en premier, si c'est louer un bout de terre pour le laisser en friche toute l'année, je ne vois pas l’intérêt.