06500 Menton - Jardin botanique de Val Rahmeh
Publié : dim. 31 août 2008 12:54
Salut
Val Rahmeh. Nom étrange, tiré du prénom de la femme d'un de ses anciens propriétaires, est un magnifique jardin botanique et historique situé dans la ville de Menton.
La beauté de ce lieu nous rappelle qu'il est le fruit de l'amour de divers personnages pour les plantes exotiques et du travail passionné de jardiniers arrivant à acclimater des espèces magnifiques, rares, voire en voie de disparition.
J'adore ce jardin, propriété de l'État à l'heure actuelle, et j'essaie d'y aller une fois par an. Tout est en plein air, et non en serre, accessible à la guise du visiteur. Une fois le billet payé, on est libre de sa visite ou de ses pauses, en évitant bien sûr les endroits interdits au public et en respectant les plantes. Prévoir entre une et deux heures pour une visite.
N'hésitez pas après cette mini visite virtuelle, à passer une heure ou deux dans ce magnifique lieu, si vous aimez flâner sur des sentiers serpentant entre des centaines de plantes rares et belles.
Je vais essayer de vous donner envie d'y aller !
Les photos sont présentées dans l'ordre de la visite, elles sont cliquables sauf si leurs dimensions n'excèdent pas 600 px.
Tout d'abord, sitôt le portail franchi, on passe dans une allée fleurie. En cette fin août, ce sont les superbes Hedychium gardnerianum qui sont à l'honneur :
On achète son billet, et c'est parti !
Dès le début de la visite, on contemple quelques exemplaires de Cyphomandra betaceae, dite "tomate en arbre", ici encore verte (30 août) :
On arrive devant la "maison", à la façade ocre-jaune. On y rencontre ce Pachypodium lamerei bien collé contre la façade, plein sud, l'exemplaire en pleine terre dans la partie est près de la route ayant gelé, celui-ci a dû être placé dans la zone la plus chaude pour affronter l'hiver :
Beau pied de Plumeria, le frangipanier, en pot même sous le climat hors gel du jardin :
En pleine terre, sur la terrasse, on passe sous deux imposants palmiers, du genre Syagrus, portant leurs charmants fruits typiques :
La façade de cette charmante demeure, une des nombreuses que compte la côté d'Azur depuis près de deux siècles :
Cet arbre aux multiples troncs n'est autre qu'un Brugmansia de plusieurs mètres de hauteur. Il faut savoir que le jardin était à une époque la propriété de Miss Campbell, une anglaise surnommée "la dame aux daturas", ancien nom de ce genre :
Du côté ouest de la terrasse, on tombe sous le charme toujours très exotique d'un bananier qui, été oblige, s'est mis au régime :
Quelques belles floraisons sont encore visibles en cette fin d'été, comme ce Calliandra, de taille moyenne mais aux belles étamines de carmin :
Contre la façade ouest, un bel exemplaire d'Allamanda parti à la conquête de la génoise, nous éclaire de son jaune éclatant.
Contre la serre (interdite au public) un rare Ephedra altissima parvient à atteindre plusieurs mètres de hauteur en s'appuyant sur un vénérable olivier :
Joli Cestrum, dit "galant de nuit", un arbuste à l'intense parfum nocturne :
Dans la partie pentue de la zone située au nord de la demeure, on trouve quelques parterres de cactées et de succulentes, en voici un :
Beau tronc d'un Chorisia insignis, deux exemplaires de Chorisia speciosa, plus âgés, sont situés dans la partie basse du jardin, voir dans la suite de la visite :
Fin de cette petite série "qui pique" avec un des quelques Solanum aux feuilles épineuses que l'on rencontre ça et là dans le jardin :
Une tonnelle supportant de nombreuses plantes grimpantes, dont des passiflores diverses et non fleuries au jour de la visite, offre la blancheur et la délicatesse du parfum d'une Mandevilla laxa au promeneur qui lève les yeux :
Cet arbuste rabougri peut sembler bien insignifiant à côté de la splendeur que les années ont donnée au tronc de l'olivier voisin. Que nenni ! Cet arbuste est une des stars de Val Rahmeh ! Un Sophora toromiro endémique de l'île de Pâques et en voie d'extinction qui subsiste grâce à l'acharnement de quelques chercheurs et à sa reproduction, effectuée notamment à Val Rahmeh :
Floraison érigée et colorée du genre Aloe :
La partie basse du jardin botanique nous offre un endroit plat, écrin de ce magnifique petit bassin :
Un petit avant-goût de la beauté de ce lieu, résumé par ceci :
Près de ce bassin, deux gros exemplaires de Chorisia speciosa apportent du piquant à ce lieu avec leurs beaux troncs renflés :
La floraison est magnifique :
En cette saison, on trouve sur l'arbre à la fois fruits et fleurs :
Ces deux arbres dominent la végétation alentour :
Du côté Est, là où l'on trouvait naguère le Pachypodium lamerei, trône ce cactus cierge :
Et oui, c'est bien un plan de tomates, le jardin ayant une belle collection de la famille des Solanaceae, se devait d'avoir dans sa partie "plantes comestibles" quelques exemplaires de cette plante :
Toujours dans la partie "plantes comestibles" et en restant dans la famille des Solanaceae, nous trouvons ce Solanum quitoense sans épines :
Au détour du sentier, un Asclepias fruticosa un peu gonflé exhibe ses fruits :
Belle série d'agrumes divers, dont ce toujours étrange Citrus medica 'digitata' auquel on donne le nom de "Main de Bouddha" :
Deux ou trois magnifiques Persea americana, des avocatiers nous offrent un spectacle rare en France métropolitaine :
L'arbre qui porte des dizaines de ces fruits vaut le détour, ne serait-ce que par sa taille :
Rendez-vous sur le site du jardin botanique de Val Rahmeh, en cliquant ici.
Lionnel
P.S :Toutes les photos étant placées dans le même album de ma galerie photo, vous pouvez les noter, et ajouter un commentaire (sympa cette nouvelle fonction du site !) : cliquer ici.
Val Rahmeh. Nom étrange, tiré du prénom de la femme d'un de ses anciens propriétaires, est un magnifique jardin botanique et historique situé dans la ville de Menton.
La beauté de ce lieu nous rappelle qu'il est le fruit de l'amour de divers personnages pour les plantes exotiques et du travail passionné de jardiniers arrivant à acclimater des espèces magnifiques, rares, voire en voie de disparition.
J'adore ce jardin, propriété de l'État à l'heure actuelle, et j'essaie d'y aller une fois par an. Tout est en plein air, et non en serre, accessible à la guise du visiteur. Une fois le billet payé, on est libre de sa visite ou de ses pauses, en évitant bien sûr les endroits interdits au public et en respectant les plantes. Prévoir entre une et deux heures pour une visite.
N'hésitez pas après cette mini visite virtuelle, à passer une heure ou deux dans ce magnifique lieu, si vous aimez flâner sur des sentiers serpentant entre des centaines de plantes rares et belles.
Je vais essayer de vous donner envie d'y aller !
Les photos sont présentées dans l'ordre de la visite, elles sont cliquables sauf si leurs dimensions n'excèdent pas 600 px.
Tout d'abord, sitôt le portail franchi, on passe dans une allée fleurie. En cette fin août, ce sont les superbes Hedychium gardnerianum qui sont à l'honneur :
On achète son billet, et c'est parti !
Dès le début de la visite, on contemple quelques exemplaires de Cyphomandra betaceae, dite "tomate en arbre", ici encore verte (30 août) :
On arrive devant la "maison", à la façade ocre-jaune. On y rencontre ce Pachypodium lamerei bien collé contre la façade, plein sud, l'exemplaire en pleine terre dans la partie est près de la route ayant gelé, celui-ci a dû être placé dans la zone la plus chaude pour affronter l'hiver :
Beau pied de Plumeria, le frangipanier, en pot même sous le climat hors gel du jardin :
En pleine terre, sur la terrasse, on passe sous deux imposants palmiers, du genre Syagrus, portant leurs charmants fruits typiques :
La façade de cette charmante demeure, une des nombreuses que compte la côté d'Azur depuis près de deux siècles :
Cet arbre aux multiples troncs n'est autre qu'un Brugmansia de plusieurs mètres de hauteur. Il faut savoir que le jardin était à une époque la propriété de Miss Campbell, une anglaise surnommée "la dame aux daturas", ancien nom de ce genre :
Du côté ouest de la terrasse, on tombe sous le charme toujours très exotique d'un bananier qui, été oblige, s'est mis au régime :
Quelques belles floraisons sont encore visibles en cette fin d'été, comme ce Calliandra, de taille moyenne mais aux belles étamines de carmin :
Contre la façade ouest, un bel exemplaire d'Allamanda parti à la conquête de la génoise, nous éclaire de son jaune éclatant.
Contre la serre (interdite au public) un rare Ephedra altissima parvient à atteindre plusieurs mètres de hauteur en s'appuyant sur un vénérable olivier :
Joli Cestrum, dit "galant de nuit", un arbuste à l'intense parfum nocturne :
Dans la partie pentue de la zone située au nord de la demeure, on trouve quelques parterres de cactées et de succulentes, en voici un :
Beau tronc d'un Chorisia insignis, deux exemplaires de Chorisia speciosa, plus âgés, sont situés dans la partie basse du jardin, voir dans la suite de la visite :
Fin de cette petite série "qui pique" avec un des quelques Solanum aux feuilles épineuses que l'on rencontre ça et là dans le jardin :
Une tonnelle supportant de nombreuses plantes grimpantes, dont des passiflores diverses et non fleuries au jour de la visite, offre la blancheur et la délicatesse du parfum d'une Mandevilla laxa au promeneur qui lève les yeux :
Cet arbuste rabougri peut sembler bien insignifiant à côté de la splendeur que les années ont donnée au tronc de l'olivier voisin. Que nenni ! Cet arbuste est une des stars de Val Rahmeh ! Un Sophora toromiro endémique de l'île de Pâques et en voie d'extinction qui subsiste grâce à l'acharnement de quelques chercheurs et à sa reproduction, effectuée notamment à Val Rahmeh :
Floraison érigée et colorée du genre Aloe :
La partie basse du jardin botanique nous offre un endroit plat, écrin de ce magnifique petit bassin :
Un petit avant-goût de la beauté de ce lieu, résumé par ceci :
Près de ce bassin, deux gros exemplaires de Chorisia speciosa apportent du piquant à ce lieu avec leurs beaux troncs renflés :
La floraison est magnifique :
En cette saison, on trouve sur l'arbre à la fois fruits et fleurs :
Ces deux arbres dominent la végétation alentour :
Du côté Est, là où l'on trouvait naguère le Pachypodium lamerei, trône ce cactus cierge :
Et oui, c'est bien un plan de tomates, le jardin ayant une belle collection de la famille des Solanaceae, se devait d'avoir dans sa partie "plantes comestibles" quelques exemplaires de cette plante :
Toujours dans la partie "plantes comestibles" et en restant dans la famille des Solanaceae, nous trouvons ce Solanum quitoense sans épines :
Au détour du sentier, un Asclepias fruticosa un peu gonflé exhibe ses fruits :
Belle série d'agrumes divers, dont ce toujours étrange Citrus medica 'digitata' auquel on donne le nom de "Main de Bouddha" :
Deux ou trois magnifiques Persea americana, des avocatiers nous offrent un spectacle rare en France métropolitaine :
L'arbre qui porte des dizaines de ces fruits vaut le détour, ne serait-ce que par sa taille :
Rendez-vous sur le site du jardin botanique de Val Rahmeh, en cliquant ici.
Lionnel
P.S :Toutes les photos étant placées dans le même album de ma galerie photo, vous pouvez les noter, et ajouter un commentaire (sympa cette nouvelle fonction du site !) : cliquer ici.