Lierre ou pas lierre sur la maison ?
- Daniel d'Aillon
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Il ya autre chose sans rivalieser en taille avec l'Hydrangea qui est pas mal Tropaeolum speciosum, une capucine grimpante qui fleurit rouge, à exposition ombraggée et fraiche. Les pucerons? Peut être. C'est un rhizome, attention à ne pas passer le désherbant à proximité. Les puristes direont que les fleurs rouges ne sont pas mises en valeur à l'ombre. Au soleil c'est la capucine périgrinun.
J'ai l'adresse du fournisseur que je pourrai donner ultérieurement.
J'ai l'adresse du fournisseur que je pourrai donner ultérieurement.
- Daniel d'Aillon
- Maitre des bosquets
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Les femmes m'ont effectivement perdu;la preuve, elles ne se donnent même plus la peine de me chercher.
Les deux capucines citées sont de vraies vivaces, sinon je l'aurais précisé.
Pour la petite histoire, j'ai chosi pour avatar un pont romain
que j'avais pris en photo près de la Pierre Perthuis, près de Vézelay. Je trouve qu'il a une double signification celle du lien et celle du temps.
Les deux capucines citées sont de vraies vivaces, sinon je l'aurais précisé.
Pour la petite histoire, j'ai chosi pour avatar un pont romain
que j'avais pris en photo près de la Pierre Perthuis, près de Vézelay. Je trouve qu'il a une double signification celle du lien et celle du temps.
- Caroline C
- Fruit de la jacasse
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Hydrangea petiolaris
Bonjour Daniel,
Tu affirmes que l'hortensia grimpant ne convient qu'au nord, mais je crois que tu te trompes.
On la recommande surtout pour les murs exposés au nord parce qu'elle est l'une des seules grimpantes à fleurs qui se portent bien sur toutes les façades, même celles exposées au nord.
Cela ne veut pas dire qu'elle se portera mal à l'est ou à l'ouest. Pour une exposition plein sud, d'accord que ce n'est sans doute pas l'idéal (surtout dans le midi) mais pour les autres orientations, pas de problème selon moi…
@micalement
Caroline
Tu affirmes que l'hortensia grimpant ne convient qu'au nord, mais je crois que tu te trompes.
On la recommande surtout pour les murs exposés au nord parce qu'elle est l'une des seules grimpantes à fleurs qui se portent bien sur toutes les façades, même celles exposées au nord.
Cela ne veut pas dire qu'elle se portera mal à l'est ou à l'ouest. Pour une exposition plein sud, d'accord que ce n'est sans doute pas l'idéal (surtout dans le midi) mais pour les autres orientations, pas de problème selon moi…
@micalement
Caroline
Voici ma réponse:
J'écrivais il y a quelques jours, qu'une exposition sud pouvait être plus mauvaise qu'une exposition nord. Quand on parle d'exposition nord, sud ou autre, il s'agit surtout de définir un type de conditions comme on définirait un climat de type continental ou océanique, par exemple. Cette notion est bien entendue, je crois entre producteurs et paysagistes.
C'est une indication suffisamment précise et vague à la fois pour laisser champ à la compréhension (un repère) et à l'interprétation (les libertés de la nature).
Ce qui fait qu'une plante doit vivre à l'ombre (dite sciaphille) ou pas, est sa capacité à faire monter la sève suffisamment vite pour répondre aux attaques du soleil (et du vent aussi).
Ou bien, parce qu' elle n'est pas assez armée (plantes grasses) pour retenir l'eau. Tout est une question d'équilibre entre l'offre et la demande. (ici aussi). Ce qui veut dire que la nature même du sol peut transformer une "exposition Est" en "exposition Nord" en permettant à la plante de prendre toujours l'eau dont elle a besoin. Exemple en tourbe et terreau, la plante résistera mieux qu'à son exposition type. En argile, ce sera l'inverse puisque nous avons affaire à un substrat beaucoup plus réactif aux variations de l'humidité. Ou que si le jardinier s'assure en permanence que l'approvisionnement en eau se fait, on trouvera même en plein soleil des sciaphilles. Et là, du coup, elles vont fleurir à fond.
Sauf que, il faut éviter les pics de chaleur. Le point de non retour, de déshydratation définitif. La tourbe elle-même le connaît, devenu trop sèche elle devient dure à réhydrater. Il est dommage de perdre une plante de 10 ans pour quelques heures de chaleur ou de gel.
Même phénomène pour le gel où il s'agit encore une fois pour la plante de gérer son eau. Dans ce cas, la perméabilité plus ou moins grande des membranes des cellules permet à certaines plantes de mieux résister au gel. Ceci expliquant pourquoi un gel ou dégel brutal fait plus de dégâts que des variations douces.
Bon! Un petit cognac, j'ai la gorge qui se dessèche.
J'écrivais il y a quelques jours, qu'une exposition sud pouvait être plus mauvaise qu'une exposition nord. Quand on parle d'exposition nord, sud ou autre, il s'agit surtout de définir un type de conditions comme on définirait un climat de type continental ou océanique, par exemple. Cette notion est bien entendue, je crois entre producteurs et paysagistes.
C'est une indication suffisamment précise et vague à la fois pour laisser champ à la compréhension (un repère) et à l'interprétation (les libertés de la nature).
Ce qui fait qu'une plante doit vivre à l'ombre (dite sciaphille) ou pas, est sa capacité à faire monter la sève suffisamment vite pour répondre aux attaques du soleil (et du vent aussi).
Ou bien, parce qu' elle n'est pas assez armée (plantes grasses) pour retenir l'eau. Tout est une question d'équilibre entre l'offre et la demande. (ici aussi). Ce qui veut dire que la nature même du sol peut transformer une "exposition Est" en "exposition Nord" en permettant à la plante de prendre toujours l'eau dont elle a besoin. Exemple en tourbe et terreau, la plante résistera mieux qu'à son exposition type. En argile, ce sera l'inverse puisque nous avons affaire à un substrat beaucoup plus réactif aux variations de l'humidité. Ou que si le jardinier s'assure en permanence que l'approvisionnement en eau se fait, on trouvera même en plein soleil des sciaphilles. Et là, du coup, elles vont fleurir à fond.
Sauf que, il faut éviter les pics de chaleur. Le point de non retour, de déshydratation définitif. La tourbe elle-même le connaît, devenu trop sèche elle devient dure à réhydrater. Il est dommage de perdre une plante de 10 ans pour quelques heures de chaleur ou de gel.
Même phénomène pour le gel où il s'agit encore une fois pour la plante de gérer son eau. Dans ce cas, la perméabilité plus ou moins grande des membranes des cellules permet à certaines plantes de mieux résister au gel. Ceci expliquant pourquoi un gel ou dégel brutal fait plus de dégâts que des variations douces.
Bon! Un petit cognac, j'ai la gorge qui se dessèche.
Devant le gel, la plante stocke son eau entre les cellules, dans le méat intercellulaire afin de ne pas éclater les cellules. Pour le gel, il y a deux actions, l'action mécanique de la glace qui éclate les cellules et l'action bio chimique. Les sucres qui se retrouvent en trop grande quantité deviennent toxiques pour la plante. C'est quant on voit les tâches brunes apparaîtrent.
- Daniel d'Aillon
- Maitre des bosquets
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Bonsoir,
Je reviens sur le lierre...
Merci d’abord pour vos réponses, et merci Daniel pour les liens sur le lierre. Je vois que les avis sont très controversés, alors que faire ? Et qu’en est-il des racines qui peuvent abîmer les fondations ? Mettre un treillis, je trouve cela une très bonne idée, je n’y avais pas pensé ; mais le fait de mettre un treillis, est ce que cela empêche la plante de s’accrocher au mur, et à quelle distance du mur faut-il le mettre ?
En ce qui concerne l’amiante, c’est en faite des plaques en fibre de ciment qui contiennent de l’amiante. La maison qu’on vient d’acheter, c’est une maison des années 30, et ce genre d’isolation, coté ouest, donc du coté qui est plus exposé aux pluies, ce faisait beaucoup à l’époque. La présence de l’amiante était vérifié et constaté par un organisme compétent avant l’achat de la maison ; cette procédure est obligatoire, et c’est le vendeur qui est obligé de le faire pour la vente de son bien. On n’est pas obligé d’enlever ces plaques (qui sont en très bonne état), mais on n’a pas le droit de faire des travaux dessus (à part les laver au karcher, sans gratter, bien évidemment), et le jours où on veut s’en débarrasser on est obligé de faire appel à une entreprise spécialisée pour ce genre de chose, (vous imaginé que cela coûte assez cher).
Autrement, le crépi de la maison, bien que d’origine, est en très bon état comme la maison en elle-même.
Si on veut mettre quelque chose, que me conseillez-vous ?
Et le Cognac, il était bon ???

Je reviens sur le lierre...

Merci d’abord pour vos réponses, et merci Daniel pour les liens sur le lierre. Je vois que les avis sont très controversés, alors que faire ? Et qu’en est-il des racines qui peuvent abîmer les fondations ? Mettre un treillis, je trouve cela une très bonne idée, je n’y avais pas pensé ; mais le fait de mettre un treillis, est ce que cela empêche la plante de s’accrocher au mur, et à quelle distance du mur faut-il le mettre ?
En ce qui concerne l’amiante, c’est en faite des plaques en fibre de ciment qui contiennent de l’amiante. La maison qu’on vient d’acheter, c’est une maison des années 30, et ce genre d’isolation, coté ouest, donc du coté qui est plus exposé aux pluies, ce faisait beaucoup à l’époque. La présence de l’amiante était vérifié et constaté par un organisme compétent avant l’achat de la maison ; cette procédure est obligatoire, et c’est le vendeur qui est obligé de le faire pour la vente de son bien. On n’est pas obligé d’enlever ces plaques (qui sont en très bonne état), mais on n’a pas le droit de faire des travaux dessus (à part les laver au karcher, sans gratter, bien évidemment), et le jours où on veut s’en débarrasser on est obligé de faire appel à une entreprise spécialisée pour ce genre de chose, (vous imaginé que cela coûte assez cher).
Autrement, le crépi de la maison, bien que d’origine, est en très bon état comme la maison en elle-même.
Si on veut mettre quelque chose, que me conseillez-vous ?
Et le Cognac, il était bon ???




je ne peux plus me connecter. ah oui j'ai compris.....
puisque tu es au courant pour l'amiante, c'est bon. Il y a eu acte de vente après la loi sur le désamiantage et celà revient au vendeur, en revanche lorsrque l'on découvre le problème, le propriétaire actuel est le premier visé. Le coup du désamiantage est d'autant plus élevé que peu d'entreprises sont agréées pour ce travail et seuls ces entreprises peuvent le faire. Dans quelques années peutêtre, il y aura moins de pression sur le sujet et les prix pourraient baisser.
les fondations, si elles sont humides, les racines vont aller chercher dedans. je ne chercherais pas à assainir une fondation par des racines. Il existe des procédés mécaniques efficaces pour chasser le liquide (à la fois des fondations et du portefeuille) mais ça se comprend ce sont des techniques qui demandent de la précision.
un treillis, c'est un filet, je verrais ça pour des grimpantes annuelles.
une treille, c'est en solide, en bois par exemple, j'aime utiliser celà pour éloigner la plante du mur, ça permet aussi de mieux limite sa croissance. J'ai oublié d'apporter les adresses des producteurs ce sera pour plus tard
Reste que pendant des siècles les grimpantes ont habillé les murs et même la mode est aujourd'hui au mini à mon plus grand plaisir, sauf fissures et désagrégation du mur par le gel, les grimpantes ne sont pas aussi destructrices qu'on le croît. Glycine mise à part.
il y a tout un choix de grimpantes. Quant à l'exposition,j'y viens.
puisque tu es au courant pour l'amiante, c'est bon. Il y a eu acte de vente après la loi sur le désamiantage et celà revient au vendeur, en revanche lorsrque l'on découvre le problème, le propriétaire actuel est le premier visé. Le coup du désamiantage est d'autant plus élevé que peu d'entreprises sont agréées pour ce travail et seuls ces entreprises peuvent le faire. Dans quelques années peutêtre, il y aura moins de pression sur le sujet et les prix pourraient baisser.
les fondations, si elles sont humides, les racines vont aller chercher dedans. je ne chercherais pas à assainir une fondation par des racines. Il existe des procédés mécaniques efficaces pour chasser le liquide (à la fois des fondations et du portefeuille) mais ça se comprend ce sont des techniques qui demandent de la précision.
un treillis, c'est un filet, je verrais ça pour des grimpantes annuelles.
une treille, c'est en solide, en bois par exemple, j'aime utiliser celà pour éloigner la plante du mur, ça permet aussi de mieux limite sa croissance. J'ai oublié d'apporter les adresses des producteurs ce sera pour plus tard
Reste que pendant des siècles les grimpantes ont habillé les murs et même la mode est aujourd'hui au mini à mon plus grand plaisir, sauf fissures et désagrégation du mur par le gel, les grimpantes ne sont pas aussi destructrices qu'on le croît. Glycine mise à part.
il y a tout un choix de grimpantes. Quant à l'exposition,j'y viens.
- Daniel d'Aillon
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- Inscription : mar. 22 avr. 2003 11:43
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- Daniel d'Aillon
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- Inscription : mar. 22 avr. 2003 11:43
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message à Caroline, ma réponse à ta question a été enregistrée sous invité. Je suis d'accord avec toi sur l'exposition possible de l'hydrangea
Par exemple, cet hiver le gel a surpris les plantes sur une terre détrempée. Le sol influence la résistance de la plante.
La plante se debrouile plus ou moins bien devant les chocs "chaud et froid" (en fonction de la perméabilité et élasticité de ses membranes cellulaires par exemple)
La protection offerte par un arbre, un mur ou au contraire le courant d'air et le fond du vallon sont tout autant de facteurs qui modifient la qualité de l'exposition....
Par exemple, cet hiver le gel a surpris les plantes sur une terre détrempée. Le sol influence la résistance de la plante.
La plante se debrouile plus ou moins bien devant les chocs "chaud et froid" (en fonction de la perméabilité et élasticité de ses membranes cellulaires par exemple)
La protection offerte par un arbre, un mur ou au contraire le courant d'air et le fond du vallon sont tout autant de facteurs qui modifient la qualité de l'exposition....
- Val
- Bourgeon de bavard
- Messages : 280
- Inscription : lun. 19 mai 2003 23:57
- Région : Centre
- Localisation : Loiret
Bonjour cœurdemarie,
Pour en avoir fait la triste expérience, je ne te conseille pas le lierre.
Je trouve que c'est trop la galère aujourd'hui pour s'en défaire !
De plus, si tu dois un jour l'enlever, j'ai peur que tu accroches des petites particules de ton mur.
Par contre, j'ai aussi du lierre panaché dans mon jardin : il pousse moins vite et est moins envahissant que le lierre commun. Entre les deux, je choisirai ce dernier.
Sinon, peut-être une bigogne ?
Amicalement, Val
Pour en avoir fait la triste expérience, je ne te conseille pas le lierre.
Je trouve que c'est trop la galère aujourd'hui pour s'en défaire !
De plus, si tu dois un jour l'enlever, j'ai peur que tu accroches des petites particules de ton mur.
Par contre, j'ai aussi du lierre panaché dans mon jardin : il pousse moins vite et est moins envahissant que le lierre commun. Entre les deux, je choisirai ce dernier.
Sinon, peut-être une bigogne ?
Amicalement, Val
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