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Voisine nous livre de quoi alimenter notre désir de curiosités

Voisine a écrit : ↑mar. 10 oct. 2017 19:20 Je ne pouvais pas résister au plaisir de déposer sur ce chemin, celle dont le nom m'est si facile à retenir !
La voilà dans tous ses états : fleur, feuilles, baies vertes ou noires et calice en cloche vide : la Cucubale à baies .
( Cucubalus baccifer ou cucubale couchée ou encore coulichon)

par chez moi, on rajoute le catalan et ça fait exotique et rigolo, ainsi pour un fusain d'europe (Euonymus europaeus) on le dit "baret de capalla" 'calot de curé',
une yeuse (quercus ilex) est dans mon coin una alzine
et dans mes monts certaines carlines sont des "calle llet" 'présure vegetale pour les yaourts

Bonjour,
Ah ?
Ce qui correspond à ' calot de curé' par chez toi, semble traduit par 'bonnet d'évêque' chez d'autres.
Preuve que l'habit nefait pas l' moine ,

Dans un même ordre d'idées, tu dis que « certaines carlines sont des "calle llet" 'présure végétale pour les yaourts
Il paraît que la carline acaule est appelé pommier de sodome

De plus, je lis que : la plus ancienne mention de la caillebotte se trouve dans le Catholicon

Dur dur, de faire la part des choses 

c'est bien ça qui est passionnant, rigolo, intriguant, et qui amène à se renseigner encore et encore, Voisine.

pour la pomme de sodome, lorsqu'on enlève les bractées et le coeur formant les fleurs, et en pelant un peu tout ça on mange quelque chose qui est croquant comme une pomme, mais qui as gout d'artichaud... en se rappelant que Sodome est un ville d'orient dans la Génèse et que l'artichaud fut ramené aussi de ces contrées, on peut imaginer une explication sans connotation sensuelle

le topinanmbour porte aussi le nom d'artichaud de Jerusalem, d'ailleurs, sans que ça n'ait de rapport avec l'ambassade des USA en Israël

la vie des mots est déjà passionnante, et quand on rajoute le monde de la botanique, c'est l'explosion d'images, d'idées, de geographie et d'Histoire

Imaginer une explication sans connotation sensuelle pour la ville de Sodome 
Ce serait comme raconter l'histoire de la femme de Loth, sans sel ..
Mais tu as raison, revenons aux drôles de noms pour ne pas être Hors Sujet.

Ce serait le bouquet si nous évitions Barbeu-Dubourg
Les cénobites : Barbeu-Dubourg a désigné par le mot cénobite  , un assemblage de fleurs , petites , et dépendantes d'une inflorescence commune, comme dans les Ombellifères, les Globulaires , les Composées.

ces cénobites ont peut être des usages pharmaceutiques propres à couper certaines...pulsions... ?
ou alors, dans le bô monde, la dame qui a des céphalées au moment du dodo tend un bouquet à son candidat amant :"tiens! aujourd'hui cénobite

Tu racontes tellement bien que j'imagine la scène de la migraine.
Serait-ce l'ironie du sort qui prête, aux plantes anti-céphaliques, des noms volatiles tels que :
Pétasite, romarin,
ou des noms + ou - doucereux tels que la mélisse ?

je vois que votre classement de "fleur de pipelette" n'est pas surfait...
ça tombe bien je suis un incorrigible bavard...

moi la mélisse me rapporte direct à " "Mélisse à des seins tout pointus" Mais Voisine, dites jamais que je vous ai dit ça ou Mélisse a'm'tue!

Je n'ose t'imaginer en frouit de la jacasse !

Pour compléter cette étude de la mélisse, la cerner sous d' autres angles, on peut aborder son étymologie.
(Mélissophullon) .Son classement ? : famille des Lamiacées.
Ça te rapporte à quoi, cette fois ? Au sein de quoi ?

...à rien de rigolo,..
c'eut été une liliacées j'aurais "li liasses et li zécus j'en ai pas bezef...bref pour la richisse ji li dans l'oignon...
...
...
et oui l'oignon est une liliacée

Bonjour,

En cherchant le nom de ce perroquet perché (Amazone, sans certitude)
j'ai lu ceux des autres espèces .
Parmi les noms qu'on leur attribue, un m'a rappelé ce fil (de discussion) :
Poicephalus

Je relance ce post drôle avec un sujet pas drôle : l'herbe aux femmes battues pour Tamus communis

Tu as raison d'être prudent bourru
Bien que Répountchou (terme occitan de Tamus communis) présente des feuilles cordées et des petites baies rouges, brillantes et juteuses, l'offrir à une dame pour effacer les méfaits de ses pulsions spontanées peut s'avérer lourd de conséquences

Si Padinus Dioscoride lui reconnaissait entre autres des vertus diurétiques (hypertension artérielle et insuffisance cardiaque) il faut être vigilant et ne pas la confondre avec Bryonia dioica.

En outre, Tamus communis est classé sur la liste B des "plantes médicinales utilisées traditionnellement en l'état ou sous forme de préparation dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique attendu.

L'ortie reste donc la solution la plus sage, mais attention, pas sous forme de purin

BUGADE a écrit : ↑mar. 06 août 2019 9:03L'ortie reste donc la solution la plus sage, mais attention, pas sous forme de purin

Du purin d'orties ??
Me crois-tu téméraire au point de porter la main sur un séant infesté de pucerons ?
J'y déposerais plutôt quelques coccinelles, juste pour l'effet décoratif évident.

Heureusement que je vous connais virtuellement depuis longtemps.
Ca me permet de rire avec vous d'un sujet pas drôle

Bonjour,

Heureusement que j'ai vu ses fleurs, début Mai
Ça me permet de savoir si c'est un pied mâle ou femelle

Euh... Voisine... j'ai perdu le fil. C'est quoi son nom?

Celui ci n'a pas d'épines ( a la base des feuilles) comme Smilax aspera
et ne fera pas de baies rouges ( puisque ce sont des fleurs mâles )
Ma conclusion : c'est un Tamus communis, masculin
J'ai bon ?

Voisine a écrit : ↑dim. 11 août 2019 15:26 Celui ci n'a pas d'épines ( a la base des feuilles) comme Smilax aspera
et ne fera pas de baies rouges ( puisque ce sont des fleurs mâles )
Ma conclusion : c'est un Tamus communis, masculin
J'ai bon ?

Je ne pense pas... Mais je ne suis qu'un botaniste amateur.
Jette quand même un œil ICI et tout particulièrement à la photo que j'ai postée le 15 avril 2018.
Tu y verras un gros plan sur une sommité de Smilax aspera.
Aussi surprenant que cela puisse sembler, à ce stade, elles sont molles et totalement dépourvues de piquants...

Effectivement, la ressemblance est frappante

Merci de préciser cette absence de piquants,
au stade de la plante en éveil, pour la Smilax.
Je ne le savais pas.

3 mois après, celle que je mentionnais ( sous le nom de Tamier) n'a toujours pas de piquants
Mais les vestiges séchés des fleurettes
C'est une liane qui dépasse les deux mètres et qui s'enroule autour de tous les supports qu'elle peut rencontrer,
sans pour autant rechercher la lumière franche
Elle semble préférer la fraîcheur de la mi-ombre

Cet été, j'ai recroisé le splendide Abrus precatorius, dont j'apprends qu'il est appelé Haricot paternoster, sans doute en raison de sa toxicité?

(Photo Indonésie 2006 - argh, photo pas dans le bon sens...)

les fruits sont superbes

J'ai croisé Mors du diable (Succisa pratensis), avec et sans ses anthères