Au jardin, forum de jardinage

J'espère que je poste ça au bon endroit...
Voici mon projet, qui sera peut-être celui d'une vie.
Je souhaite identifier, collectionner puis réintroduire les plantes qui poussaient jadis dans les environs. J'ai observé la nature et herborisé pendant une année complète dans un rayon de 4 kilomètres autour de chez moi. La diversité n'est pas vraiment au rendez-vous étant dans une zone de culture de céréales en conventionnel.
J'ai acquis ces deux ouvrages car je me trouve plus ou moins à la frontière de l'Indre-et-Loire et des débuts du Berry.
Si vous avez des conseils, suggestions, je suis toute ouïe. (ou toute vue plutôt )

magnifique initiative... bon courage à toi

Le bonjour du jour
Pour me faire une idée en chansons de la végétation chez les Berrichons, j'ai lu ces extraits d'antan :
Brandounons la nielle
et la nielle et l'échardon
Brandounons fumelles

Et aussi :
A leurs pieds, la traîne, derrière eux dans la bouchure fleurie, l'ormeau dresse sa grosse tête hirsute et le croisier offre ses petites pommes d'amour.

C'est (ou c'était) quoi le croisier ? (je ne trouve pas sur le net)

J'ai trouvé dans le dictionnaire du patois bourbonnais et berrichon de Paul Duchon !
Croisier est un pommier sauvage (ça paraît toujours évident quand on a la réponse )
Y'en a d'autres comme courdzé, coignier, brièle ..
Bon courage pour votre collection et vos identifications .

Merci voisine ! C'est rigolo cette approche par les chansons populaires.

Dans le patois poitevin, la bouchure est une haie, peut-être le même sens en berrichon ?

Ce n'est pas tjrs facile de traduire car le parlé patois est transcrit phonétiquement et les chansons sont parfois grivoises....

Après il y a des plantes "disparues" des jardins mais parties dans les haies et talus et font parties de nos mauvaises herbes telles que oseille sauvage (rumex), mourron des oiseaux et d'autres.

Le fond culturel local (les chansons, les contes, ...etc...) est très précieux, et étonnamment très précis.
En Bretagne par exemple: on retrouve trace d'affaires judiciaires, par exemple de meurtres avec des précisions dignes des minutes du procès. Ou d'histoires locales avec les protagonistes: je me souviens d'un certain Pichon de Lanvaudan, qui était un champion de lutte. On sait quand il a gagné, perdu, contre qui, ...etc...

Les cultures locales sont précieuses: en Bretagne on a Dastum, une association qui la recueille sans relâche. Avant que ça se perde...

beau projet!

Super idée et sans doute un beau projet, le berry est célèbre pour ses sorcières peut être que quelques herbiers et grimoires traînent dans un musé par chez toi, avec des plantes qui pourraient t'intéresser.

Si tu as besoin de graines de vivaces sauvages, j'ai commencé des cultures de bouillon blanc et de guimauve chez moi, je e sais pas si elles font partie de la flore berrichone mais à tout hasard je pourrait t'en envoyer des graines quand elles seront matures.

oui n’hésite pas a demander des graines si besoin

Salut,
C'est un beau projet, bon courage et bonne chance

Si tu veux des graines, il y a à Limoges le "jardin de l’évêché" qui est un véritable musée à ciel ouvert

Bonjour,
La réintroduction des plantes, c’est noble mais c’est interdit. Pourquoi ? Pour la simple raison que vous allez, peut-être, ramener des saloperies comme les bactéries, les virus, des graines d’une invasive, etc. si la plante a disparue totalement d’une région, c’est souvent l’agriculture la grande responsable, il y a les captages d’eau. Conclusion, vous n’arriverez pas à réintroduire l’espèce. Actuellement il y a une station d’Equisetum qui a disparu d’une région, j’ai demandé si je pouvais la réintroduire. La première question qui m’a été posée : vous avez la souche mère ? Je possède la souche, j’ai l’autorisation de faire une tentative de réintroduction à l’endroit où il a disparu.
Je signale à @colibri87 qu’au jardin de l’évêché, qui n’est pas un jardin de curé, qu’il y a un Equisetum étiqueté comme ramosissimum ce n’en est pas. Je l’ai signalé plusieurs fois. Où il est ? Il faut monter le grand escalier, à gauche vers le grand mur, dans une grosse buse dans le milieu d’un bassin.