Moyens de lutte
Traitement à l'eau de javel
Action préventive ou curative. En pulvérisation en début d'hiver pour prévenir. 25 ml d'eau de javel pour deux litres d'eau, même dilution en curatif mais éviter le soleil. Le résultat est garanti même avec une forte infection. Avantages : le coût, le peu d'impact environnemental — le chlore se détruit très rapidement —, pas de taches et désinfection du sol en prime. C'est un moyen radical de soin pour les rosiers sensibles à ce champignon.
En solution plus concentrée, ce procédé est également particulièrement efficace pour l'« encre des arbres » des noyers notamment. La guérison et la cicatrisation interviennent rapidement même chez les très vieux spécimens.
L'oïdium est hydrophobe... ainsi, il suffit d'asperger d'eau pour éviter son développement. Cependant, l'utilisation de plusieurs infusions de soufre en serre reste très efficace pour lutter contre les oïdium.
Action préventive
* Espacement suffisant des plants.
* Nettoyages réguliers autour des plantations (dégager le centre des rosiers pour ne pas favoriser le maintien d'humidité).
* Suppression rapide des parties ou sujets atteints afin d'éviter ou de freiner la propagation.
* Ne pas arroser les feuillages lorsqu'il fait chaud.
* Traiter préventivement les sujets sensibles.
Traitement au lait
Une vaporisation régulière du feuillage avec un mélange d'eau et de lait (9 pour 1 ou 2) permet d'éradiquer l'oïdium[1]. De plus, cette vaporisation renforcerait les défenses immunitaires de la plante. Utiliser de préférence un lait écrémé ou demi-écrémé pour éviter les odeurs de décomposition des graisses du lait. Ne pas surdoser le lait sinon d'autres types de champignons se développeraient. L'action du lait sur l'oïdium s'expliquerait par ses propriétés anti-fongiques naturelles.
Action curative
* Suppression lorsque cela est possible des feuilles et rameaux atteints (et les brûler).
* Sous réserve de traiter dès le tout début de l'apparition des premiers symptômes: Traitement (pulvérisation ou poudrage) de produits fongicides type myclobutanil (triazole)
Traitement au bicarbonate de soude
La pulvérisation de bicarbonate de soude est assez efficace. Son pH basique empêche les spores de champignon de germer. Dissoudre 5 g (1 cuillère à café) de bicarbonate de soude par litre d’eau et ajouter 1 cuillère à café de savon de Marseille liquide ou de lait afin que la solution s'accroche aux feuilles.
Pulvériser cette solution sous et sur les feuilles et renouveler après toute grosse pluie.
Traitement au permanganate de potassium
Diluer 1,5 g de permanganate de potassium (disponible en pharmacie) dans 1 litre d’eau. Pulvériser l’arbre ou badigeonner avec un pinceau. Renouveler sous 15 jours. On pourra monter la dose à 15 g/l dans les cas difficiles en veillant à protéger la motte avant usage.il est cependant conseillé de compléter ce traitement 48 heures plus tard avec un soufre sublimé ou mouillable.
Traitement au soufre
Le soufre, produit de base, employé depuis très longtemps contre l'oïdium (vers 1850 sur la vigne), donne toujours de bons résultats en lutte préventive (fin d'automne et début du printemps) ou semi-curative. Il est autorisé en agriculture biologique et peut être employé très près de la récolte car il est totalement biodégradable. Ses actions secondaires sont aussi intéressantes sur un certain nombre d'autres champignons et d'insectes ou d'acariens.
Il agit par vapeur (on dit qu'il se sublime). En revanche, il peut être agressif par temps calme et chaud, sur les plantes, s'il a été mal réparti ou trop concentré. Il est conseillé de l’appliquer par des températures comprises entre 10 et 20°C et de préférence hors soleil (comme tout traitement à pulvériser sur les feuilles), le soir par exemple, pour éviter les brûlures du feuillage. Généralement appliqué en pulvérisation, il forme un dépôt blanc sur les feuilles. Pour un arbre en pot, on peut mettre un petit récipient avec une solution de soufre au pied de l'arbre et les vapeurs de soufre empêchent le développement de l'oïdium.
Le soufre s'achète sous forme de « poudre à mouiller » que l'on dilue donc dans l'eau selon les doses indiquées sur l'emballage ; les augmenter n'améliore pas l'efficacité du traitement. Néanmoins ce "soufre à l'eau" est beaucoup moins efficace que le soufre en poudre.
En l'absence de traitement préventif, lorsque la maladie se déclare, il convient de traiter dès l'apparition des premiers symptômes. L'efficacité baisse très fortement au-delà de 10 à 15 % de surface atteinte.
À savoir que chaque traitement affecte plus ou moins l'environnement proche (sol, insectes, oiseaux...) il est nécessaire de respecter strictement les dosages. Un début d'épidémie peut être ralenti ou stoppé grâce à la bouillie bordelaise, nettement moins toxique que le souffre à grande dose.
Traitement à la bouillie bordelaise
La bouillie bordelaise, puissant fongicide peut aussi être utilisé. La bouillie bordelaise pourrait ne pas être efficace contre l'oïdium.
En provenance du Wiki :
http://fr.wikipedia.org/wiki/O%C3%AFdium