Au jardin, forum de jardinage

Il s'agit de la simple sélection massale que faisait mon grand-père pour ses tomates et aubergines, et avant lui des centaines de générations d'agriculteurs.

La pollinisation est ouverte, et les géniteurs sont sélectionnés en fonction des fruits ou autres, sans essayer de pratiquer des inter-fécondations. Ceci permet de stabiliser une variété ou de séparer deux lignées, et non de véritablement créer une nouvelle variété (lire ici). Là il faut soit rechercher les individus variant spontanément, soit pratiquer des hybridations avant la sélection massale.

Lionnel

Lionnel a écrit :Il s'agit de la simple sélection massale que faisait mon grand-père pour ses tomates et aubergines, et avant lui des centaines de générations d'agriculteurs.

La pollinisation est ouverte, et les géniteurs sont sélectionnés en fonction des fruits ou autres, sans essayer de pratiquer des inter-fécondations. Ceci permet de stabiliser une variété ou de séparer deux lignées, et non de véritablement créer une nouvelle variété (lire ici). Là il faut soit rechercher les individus variant spontanément, soit pratiquer des hybridations avant la sélection massale.

Lionnel

Oui... Rien de nouveau ou de révolutionnaire, j'ai bien compris
Ce que je comprends moins, c'est que cela semble poser problème aux jardiniers amateurs actuels... (d'autant que la modernité n'a à mon sens rien, mais alors rien! à envier aux méthoses plus anciennes... sauf qu'il faut maintenant à tout pris être dans le fichier; ce qui aboutit forcément au monople. Et le monopole n'a, il me semble, tous domaines confondu, jamais amené rien de bon...)
Non pas que je nie l'évolution scientifique, loin de là!! Mais il est des enjeux économiques qui en usent et abusent, et cela dessert bien plus qu'il ne sert l'homme.... Non ?

notez que la structure à tomate convient accessoirement aux potirons !!

Le potiron n'est pas trop lourd pour être conduit en grimpante ??

celui-ci n'est pas assez gros pour tout foutre par terre !

C'est un potimarron, non ?

oui, probablement.
c'est une variété qui, depuis deux auns, apparait toute seule ici ou là dans le jardin et que je sème malgré moi avec le compost. apparemment, c'est la même que l'an dernier, et c'est assez logique si je me remémore ce qu'on a mis dans le composteur !

appius a écrit :celui-ci n'est pas assez gros pour tout foutre par terre !

Pas encore!

Une bonne technique pour la culture des cucurbitacées, ne serait-elle pas d'inclure systématiquement des graines dans le compost?
Une graine chez moi a levé spontanément. Son développement est exhubérant!
Celles qui ont été repiquées ont souffert de la replantation pendant près de trois semaines. Il est vrai qu'elles n'étaient malheureusement pas en godets.

le semis spontané ou en place, quand la terre est encore gelée... on parle de ses bienfaits quelque part déjà, faut rechercher.

appius a écrit :le semis spontané ou en place, quand la terre est encore gelée... on parle de ses bienfaits quelque part déjà, faut rechercher.

Je n'avais même pas imaginé cela concevable quand la terre est encore gelée
Cela doit cependant dépendre des semences.
En tous cas, incorporer des semences dans le compost au moment de l'étaler... c'est sans doute une chouette idée

non, les semences ne craignent pas le gel. L'idée, en semant sur sol gelé, c'est de laisser la nature décider quand la dormance doit finir...

appius a écrit :non, les semences ne craignent pas le gel. L'idée, en semant sur sol gelé, c'est de laisser la nature décider quand la dormance doit finir...

Ha, ahhhhhhhh!

appius a écrit :non, les semences ne craignent pas le gel. L'idée, en semant sur sol gelé, c'est de laisser la nature décider quand la dormance doit finir...

A la manière n'importe quelle plante, potagère ou pas, qui va laisser tomber ses graines une fois mures, lesquelles vont rester (ou pas!) en place, puis germer quand il sera temps
(qui n'a pas eu de plants spontanés, après une tomate oubliée ?)

rozanna a écrit :

appius a écrit :non, les semences ne craignent pas le gel. L'idée, en semant sur sol gelé, c'est de laisser la nature décider quand la dormance doit finir...

A la manière n'importe quelle plante, potagère ou pas, qui va laisser tomber ses graines une fois mures, lesquelles vont rester (ou pas!) en place, puis germer quand il sera temps
(qui n'a pas eu de plants spontanés, après une tomate oubliée ?)

Et voui ... mais tout de même, il n'en lève pas des masses ainsi !

chouette alors a écrit :Une bonne technique pour la culture des cucurbitacées, ne serait-elle pas d'inclure systématiquement des graines dans le compost?
Une graine chez moi a levé spontanément. Son développement est exhubérant!
Celles qui ont été repiquées ont souffert de la replantation pendant près de trois semaines. Il est vrai qu'elles n'étaient malheureusement pas en godets.

tu peux dire pareil des tomates

chouette alors a écrit :

rozanna a écrit :

appius a écrit :non, les semences ne craignent pas le gel. L'idée, en semant sur sol gelé, c'est de laisser la nature décider quand la dormance doit finir...

A la manière n'importe quelle plante, potagère ou pas, qui va laisser tomber ses graines une fois mures, lesquelles vont rester (ou pas!) en place, puis germer quand il sera temps
(qui n'a pas eu de plants spontanés, après une tomate oubliée ?)

Et voui ... mais tout de même, il n'en lève pas des masses ainsi !

Non, bien évidemment! (sinon... on ne se casserait pas autant la tête à semer!)
C'était juste pour dire que la nature est bien faite; et que (si parle fruits, légumes et fleurs adaptés à notre climat respectif, bien entendu), elle sait très bien se débrouiller.
Si l'on part de l'idée (qui est la mienne tout du moins), que le seul objectif de la plante est de se multiplier, elle n'a aucun intérêt à fabriquer des graines non viables.

C'est vraiment tres beau tout ça et en plus avec des images claires mais peu de jardiniers -éres peuvent se lancer à faire ces super architectures
Chapeau!

merci!
peu de jardiniers peuvent le faire?
pourtant, les matériaux sont assez simples à trouver:
les trombones s'achètent sur le net,
le piquet et les anneaux dans n'importe quel magasin de bricolage,
les tiges d'osier, il faut fouiller dans les pages jaunes ou en faire pousser chez soi (ca pousse très vite)
il n'y a pas d'outils particulier à part un couteau pour tailler les tiges en pointe et une chignole ou perceuse pour coincer les bout de bois dans les piquets.
La seule opération un peu délicate est celle qui consiste à former les cercles avec les brins d'osier et à les faire sécher ainsi. (je fais ça à l'intérieur d'un tamis, ils sèchent dedans et gardent la forme quand on les sort, qq semaines plus tard)

Bonne idée de faire sécher à l'intérieur d'un tamis (ou d'une poubelle?)
Le tout est que le cercle soit de bonne dimension à l'arrivée.
Mes tomates avaient au moins un mètre d'envergure cette année. Toutefois, je ne crois pas ce diamètre nécessaire.
Quel diamètre font les tiens Appius?
Pour l'instant je n'ai pas encore d'osier, mais je compte bien m'en procurer

il font environ 50 cm de diamètre. mais ca reste assez extensible et rétractable...

appius a écrit :il font environ 50 cm de diamètre. mais ca reste assez extensible et rétractable...

Et l'envergure de tes tomates?

variable!

Ce pied de prunes noires a poussé trop à l'ombre et n'a pas donné grand chose :


rappel de la même fin avril:


cette russe rouge, en revanche, n'a pas eu de mal à remplir sa cage (photographiée le 4 aout):



ailleurs, les cages ont été bien remplies aussi. elles sont souvent un peu juste en largeur.

Tu as coupé quelques gourmands pour arriver à cette forme?

ah non ! surtout pas! ni gourmand, ni feuilles, ni bouquet de fleur!
ça prend cette forme à cause des 4 tiges verticales et des 4 cercles qui retiennent les branches.