Au jardin, forum de jardinage

J’habite dans le 78. J’ai encore pleins de tomates vertes. Certaines mûrissent mais très lentement.
Dois je les arracher ? Ça me fait mal au cœur de les arracher alors qu’elles croulent de tomates.
Que me conseiller vous ?
Confitures de tomates vertes ?

Bonjour,

J'ai essayé 3 façons différentes d’accommoder ou de faire mûrir des tomates vertes mais, c'était toujours en été, quand leur pédoncule s'arrachait/se rompait sous le poids de la grappe;
Quand elles avaient atteint leur taille maximum;

- Confiture ? J'ai goûte, et j'ai fait goûter: personne n'aime, moi non plus.

- Enrobées dans du papier journal, posées au bas du réfrigérateur , elles mûrissent mais n'ont pas autant de goût que

- celles que j'attache, avec un lacet, à la poignée de fenêtre ( la clenche)

Leur mûrissement peut prendre 3 semaines à un mois, quand le temps est sec, et elles sont devenues rouges et juteuses.

Cette année, le temps est à la pluie, je vais les décrocher de leur pied, prochainement, avant qu'elles ne se craquellent et qu'elles moisissent.
Ou qu'elles se chopent le mildiou
Ce sont les dernières, elle sont petites
Et n'ai jamais essayé aussi tard, dans de telles conditions pluvieuses.

Tomates pédoncule vers le bas et une ou deux pommes au milieu. Dans un coin de la cuisine ou ailleurs...

Sinon en beignets moi j'aime bien.

Wivine a écrit : ↑jeu. 10 oct. 2019 11:40
Sinon en beignets moi j'aime bien.

Elle aussi, elle aime bien baigner :

Tiens, curieusement, j'avais exactement la même que toi, Voisine, mais sur des feuilles de blettes à couper. En lavant mes feuilles, elle est partie dans l'évier, et moi, toujours bonne poire, je l'ai récupérée avant qu'elle ne soit engloutie avec le tourbillon d'eau, puis je l'ai posée sur le rebord extérieur de la fenêtre. J'ai cru un bon moment qu'elle était morte, elle ne bougeait plus, puis elle a tenté de ramper, mais elle était empêtrée dans une mini flaque d'eau. Alors je l'ai posée sur une brindille, mais voyant qu'elle était plutôt malheureuse, je l'ai transportée dans le jardin où elle s'est retrouvée dans son élément de verdure. Elle m'a chaleureusement remerciée. Enfin, c'est ce que je crois ...

Pour revenir aux tomates vertes, j'ai déjà essayé de les faire mûrir à la maison, mais ça demande du temps, et au final elles n'ont plus aucun goût. Juste bonnes à donner en pâture à des chenilles. Donc maintenant, je jette mes tomates vertes en fin de saison. Et comme j'estime avoir déjà jeté une bonne partie de ma récolte de tomates mûres mais à moitié foutues, je me dis en conclusion que je me suis donné du mal pour pas grand chose, et que le pas grand chose n'était pas fameux. A bas les tomates !!!

Tu serais ma voisine, Grange, je te donnerais mes tomates, car elles sont bonnes.
C'est une variété trèèèèèèssss ancienne que je ressème d'année en année.
Je suis toujours pressée de les déguster, donc je leur reproche d'être tardive.

Cette année j'ai du tendre des toiles pour les protéger des rayons du soleil, elles y sont constamment exposées : elles ont déjà brûlé, comme si elles cuisaient sur place : ça faisait des cloques en surface.
Rouges ou pas.
En revanche, il y avait moins de punaises. Ma lutte a t elle porté ses fruits ?

Alors quand j'y vois des chenilles, style arpenteuses, je m'assure de les reconnaître pour n'avoir aucun regret de les occire.
Sans cruauté, aucune.
En fait, je pense que j'aurais mauvaise conscience si je leur laissais le loisir de continuer de se remplir la panse, sur le dos des cultures avoisinantes et des miennes.

Ma sensibilité va vers le respect du travail des voisin(e)s. Et du mien.
Je n'ai pas de sensiblerie en ce qui concerne les ravageurs de culture.

Maintenant si les tomates vertes attirent ce genre d'indésirables, je vais faire le choix de les cueillir pour ne pas susciter leur envie de venir s'y goinfrer.

A bas les Autographes gamma

Bonjour,
@ GRANGE, ta bonté te perdra ! Actuellement, c’est échenillage dans toutes les variétés de choux. Étant ambidextre, les pressions entre le pouce et l’index sont ultra rapides. En ce moment je fais du labour, je trouve des doryphores, c’est le même régime que les chenilles. Il n’y a plus de produits pour les éradiquer, j’ai deux petites mimines (11) pour faire le boulot.
Les tomates, il faut les laisser le plus longtemps possible sur le pied, les protéger de la pluie avec une bâche en plastique transparente et les récolter jusqu’au gelées. Les faire rougir dans le cellier ou dans un autre endroit, le résultat c’est : bof ! Faire de la confiture, les gamins aiment, m’enfin… perso je préfère de la fraise ou de la prune. Une énorme quantité de tomate va se perdre, je n’ai pas d’utilisation possible.

Mais non, Pellia, ma bonté ne me perdra pas, sinon, il y a longtemps que ce serait fait. Je vais avoir 73 ans, et je suis toujours là ! Pour combien de temps, je ne peux pas dire.

Ce que je pense des nuisibles : tout dépend de quel côté on se place. Pour l'être humain, il existe bon nombre de ravageurs ou nuisibles. Mais si on se met à la place de l'insecte, le nuisible, qui c'est ? L'être humain ! Alors tout est relatif, et j'estime ne pas avoir droit de vie ou de mort sur qui que ce soit. C'est le "vivre ensemble". Oui, je sais, je suis complètement démodée ...

Voisine, tu me fais rêver avec tes tomates. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai aucun don pour les tomates. J'en plante de moins en moins, 3 pieds seulement parce que ça me suffit, mais cette année, j'ai dû jeter mon pied de Roses de Berne fin août, et les deux autres pieds, variétés hybrides sans beaucoup de goût, sont malades, molles, la peau est noire sur le dessus, elles sont fendues et finissent par pourrir. Alors les tomates vertes, c'est direction poubelle. D'ailleurs demain, j'arrache les 2 pieds de tomates qui me restent et on n'en parle plus. La confiture de tomates vertes, je n'ai jamais goûté, mais ça ne m'inspire pas.

Les punaises, j'en ai eu en fin de saison. Je les laisse, parce que de toutes façons, d'autres viendraient prendre le relais.

GRANGE a écrit : ↑ven. 11 oct. 2019 20:24
Voisine, tu me fais rêver avec tes tomates. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai aucun don pour les tomates.

Moi, c'est le don de me mettre à la place des insectes ravageurs de culture que je n'ai pas .

Alors je rêve qu'un jour ces bestioles se mettent à ta place et créent une assos genre SPGT ( Societé Protectrice de Grange et de ses Tomates )

Bonjour,
73 ans, d’accord mais tu manges du Comté ce qui explique tout. Les indésirables, la majorité sur notre territoire, a été introduit par l’homme. Si tu ne fais pas une lutte pour préserver ce que tu cultives, les prédateurs se nourriront plus vite que toi. À la dernière guerre, il n’y avait plus de fusil, les braconniers étaient au front. Le résultat, il a eu une prolifération de lièvres et de lapins qui cassaient la croute à un point que le lapin était devenu un fléau. La myxomatose a été introduite pour calmer le jeu, bonjour les dégâts ! Pour le doryphore, c’est idem et beaucoup d’autres. Ce n’est pas une question de mode, le grand-père luttait contre les prédateurs. C’est eux ou toi, il faut choisir.
La tomate Rose de Berne est tomate de mi saison, si ton terrain est bien amendé, c’est tout le secret, tu devrais obtenir une bonne récolte. D’accord pour cette année, les conditions climatiques pour les tomates, n’ont pas été idéales.

Tu te trompes, Pellia ! Je n'aime pas du tout le comté, je n'en mange jamais. A vrai dire, je n'aime pas grand chose.

Les nuisibles ? Ils ne m'empêchent pas de vivre, c'est l'essentiel, alors je ne vais pas leur livrer bataille. Je n'en ai d'ailleurs pas beaucoup, à part quelques punaises sur les tomates, mais pas de quoi me mettre la rate au court-bouillon. Quant aux doryphores, je n'en ai jamais eu sur mes pommes de terre, et maintenant, je ne mets plus de pommes de terre, donc la question ne se pose plus.

Mes Roses de Berne, ça a donné ça sur toutes les tomates



La photo date du 3 août, j'ai jeté le pied le 21 août.

Bonjour,
Une personne qui n’aime pas le comté dans une région où l’on trouve des fruitières au bord des routes ! De Lons-le-Saunier à Bourg-en-Bresse il y en a une en pleine nature.
Tes tomates, ce n’est pas une maladie, ce sont tes arrosages qui ne sont pas réguliers. C’est très peu et réguliers. Beaucoup et par à-coups provoque l’éclatement. Pour ta variété c’est au niveau du pédoncule, pour d’autres c’est sur toute la tomate. Il existe des variétés qui résistent à l’éclatement. Ce que je peux voir c’est le mildiou sur le feuillage

Que veux-tu, Pellia, j'habite la capitale du comté, et je n'ai jamais pu l'avaler. Si je dis ça dans mon patelin, je me fais lyncher.

Pour les tomates, ce n'est pas l'éclatement qui me les a fait jeter, ce sont toutes ces petites taches blanches sur la peau. Quant à l'arrosage, je les ai abreuvées tous les jours en cette période de sécheresse.

Bonjour,
Oui je connais ces taches blanchâtres qui ne m’ont jamais inquiété. Il s’agit de la variole des fruits qui est une maladie non parasitaire. Il s’agirait d’une anomalie génétique transmissible à la descendance n'affectant que certaines variétés (je lis). Tu trempes tes tomates dans l’eau bouillante quelques secondes et tu enlèves la peau à l’aides d’un couteau, les taches blanches à la poubelle !
Dans ton secteur, je connais les vignes à défunt Henri et le dicton qui s’y rapporte. La route ne traverse plus ville et village. Le comté s’est fini, c’est la cancoillotte qui devient à la mode avec une AOP ! C’est délicieux avec des patates chaudes cuites à la façon comtoise.
Pour les fentes de croissances avec l’année que nous venons de passer, il n’y a rien de surprenant. J’ai une irrigation souterraine mais avec des températures trop élevées, je n’ai pas fait mieux que les copines et copains.

Pellia a écrit : ↑lun. 14 oct. 2019 7:52 J’ai une irrigation souterraine mais avec des températures trop élevées, je n’ai pas fait mieux que les copines et copains.

oh, que oui ! Avec ces canicules, surtout n'oublie pas de te mettre des compresses d'eau froide sur la tête.
Sinon, tu vas encore nous péter un joint de culasse...

Un forumeur avait identifié la variole de mes tomates et m'avait communiqué les infos, mais même si je savais que ce n'était qu'une anomalie génétique, leur aspect m'avait plus ou moins rebutée. C'est pourquoi je les ai jetées.
J'ai l'habitude de peler mes tomates et aussi d'enlever les graines, je le fais pour toutes les tomates. Au final, il ne me reste pas grand chose dans mon assiette. Disons que je suis un peu casse-pieds pour manger. Ah oui, la cancoillotte, je n'aime pas non plus. C'est encore pire que le comté.

Oui, je suis entourée de vignes. Et il est question avec ce dicton d'aller droit. A noter quand même que ce n'est pas prouvé scientifiquement ...

Bonjour,
J’en connais une, pas de peau, pas de pépin, le jus coule entre les doigts, je regarde, très peu de vinaigrette, au final rien dans l’assiette rien. Je m’entends dire : occupe-toi de ta gamelle !
La cancoillotte, fabriquée dans la tribu du grand-père. La grand-mère qui n’était pas comtoise : ne mangez pas ça, c’est du fromage pourri ! Le grand-père : écoute toi donc ! Cancoillotte industrielle et cancoillotte maison ne sont pas à comparer. Avec des petits légumes, tomate comprise, ce n’est pas mauvais
Plus… plus on va droit, c’est comtois. Comtois, rends-toi ! Nenni, ma foi ! Je connais un village qui prétend avoir fait une lutte farouche à l’armée Louis XIV. La culture de la tomate sur le plateau de ma tribu n’a pas cinquante ans.