L'histoire d'un potager particulier

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autarcie
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L'histoire d'un potager particulier

Message par autarcie »

Pensez-vous qu'une quinzaine de pieds tomate cerise dans - 3m2 puissent survivre ??

NON hein.... :roll:

Et bien laissez moi vous raconter l'histoire de mon premier potager

Je ne le compte pas comme un potager puisqu'il ne s'agit que de tomate cerise... Je l'avais d'ailleurs complètement oublié jusqu'à ce que mon mari m'en reparle tout à l'heure.

En passant devant les rayons d'un supermarché, je suis tombé sur les graines de tomate cerise. Je me suis dit "tiens pourquoi ne pas faire quelques pieds"...
Et me voilà parti dans une aventure où je me dis avec le recul "Mais comment est-ce possible ?!! "

Dans rectangle de 3m2 de long sur environ 1m2 de large contre une clôture en grillage.
La terre a été retourné à la bêche sur 30/40cm de profondeur puis mélangé avec 1 sac ENTIER de terreau (les gros).
Puis, j'ai fait des trous avec mes doigts d'à peu près tous les 20cm, j'ai alterné des rangées, et semé plusieurs graines par trou...

Quelques jours passent, je suis les indications fournis par le sachet de graine, à savoir, éclaircir et conserver que les plus vigoureux.... Ce que je fais, mais je n'ai tellement pas le coeur à les jeter que je les ai replanté à la hâte ailleurs...
Pour la petite histoire, ils ont été planté, ont poussé puis ont dépéri... Il a fallu qu'il fasse un orage monstrueux pour que je je me rende compte que je les avais planté sous la gouttière du toit " LA BLONDE QUOI !! " :smoke:

Le temps passe et quelques recherches sur le net plus loin, j'apprend ce qu'est "un gourmand", et commence à tailler, à tailler ... je taillais même sous la pluie, ou en pleine nuit avant d'aller au lit. Quand j'y pensais en réalité.... :oops:

Et puis les pieds ont grandi et ont commencé à se mélanger les uns les autres.
Je n'y voyais plus rien, quelle branche était à qui, est-ce que c'était un gourmand.. une véritable pagaille.

Alors j'ai arrêté de tailler :shock:
et j'ai aussi arrêté d'arroser
...
et j'ai les ai oublié !!! :shock: :shock:

Jusqu' un ce qu'un jour ma chienne rentre avec une tomate cerise.
Mes plants était toujours là, et nous nous sommes régaler.

De tout l'été, ils n'ont jamais chopé le mildiou !! JAMAIS
Ils ont donnés des tomates à foison, on en avait tellement que même les chiens avaient le droit d'en manger pendant les séances d'éducation.
Sur la fin, la production de tomate s'est arrêté mais le feuillage était toujours vert, et ont fini par dépérir !

Une récolte incroyable - mais trop ignorante pour m'en rendre compte :oh:

Avec toutes les erreurs qu'on a fait dans ce potager, on n'aurait jamais dû avoir de tomate.
Sans compter que la zone est légèrement ombragée

Et pourtant si !
Mais comment est-ce possible ?!!

Ce fameux rectangle se trouve à quelque mètre de la fosse septique (qui elle-même est en contre bas par rapport au niveau de la clôture). Avec mon mari, on soupçonne une fuite de cette dernière qui apporterais à la terre une richesse exceptionnelle.
Ceci expliquerais pourquoi nous avons une barrière de végétation increvable en guise de cloture (sureau, noyer, noisetier, châtaignier, laurier et tapis de lierre).
A moins qu'il s'agisse d'une nappe phréatique ou les deux...

Ce qui me fait dire que, dans notre lutte acharné contre le mildiou, l'odium et toutes ces maladies dévastatrice, on a tendance à oublié un élément déterminant :
Nourrir sa terre.
Alors oui on met du terreau, des purins et tout ces recettes, mais je trouve ça long, répétitif, et contraignant. Car on est toujours dans la crainte de la sur/sous dose et quelque part, à moins d'être équipé, on fini par s'y perdre et faire des erreurs !

Finalement ces maladies trahissent un déséquilibre entre la terre, la plante et son environnement.
C'est pour ça que j'adhère totalement à certain principe comme
- la sélection naturelle de P Poot suivant la théorie de Darwin
- pailler au foin pour nourrir sa terre (par l'action des vers)
(même si pour ce dernier point, je pense qu'on a pas encore trouvé la bonne solution - mais c'est beaucoup mieux)

Je sais que pour la plupart d'entre vous, c'est évident.
Dans mon cas, je débute dans le monde du potager, celui que je réalise cette année est mon deuxième. Mais j'apprend tout les jours, et l'analyse du comportement de mon propre jardin et pour moi une révélation, un déclic.

J'avais envie de vous le partager, en guise de présentation

ps : désolée pour les fautes
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maraichin85
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par maraichin85 »

Bonjour
Tu parles de fuite de ta fosse septique, il faut juste espérer que tu n'y mets pas de produits chimique :roll:

Pour ce qui est des variétés de tomates, tu parles de tomates cerise, ce sont celles qui sont le moins souvent malades et qui n'ont pas besoin de taille ou si peu et, selon les variétés, sont généralement très prolifiques. :veryhappy:
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amoniac
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par amoniac »

Très intéressant ce récit. Effectivement, nous avons toujours tendance à craindre la sous ou sur dose, à prendre en compte les maladies et autres éléments perturbateurs pour nos tomates mais on oublie parfois l'importance de la terre dans tout ça !

Bon courage pour le nouveau potager !
autarcie
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par autarcie »

Bonjour Merci pour vos réponses.

Il me semble qu'une autre personne avait répondu et mis des images de plant de tomate en pot, par trois....

@maraichin85, je n'utilise aucun produit chimique à la maison (ou très très exceptionnellement et en général ça ne va pas dans la fosse). Je nettoie au bicarbonate, vinaigre blanc, citron, argile... bref que des trucs sains. Je fais mes propres produit d'entretien, lessive, produit vaisselle... j'essaie au maximum d’être respectueuse de la nature et de mon environnement. Je suis entourée de champs, je me suis isolé pour vivre en harmonie avec la nature par pour lui faire du mal. Il m'arrive encore de faire des erreurs mais j'évolue et je corrige :)

C'est vrai que les tomates cerises sont vraiment les plus résistantes et les plus prolifiques. Mais dans le dernier potager que j'ai fait, ça ne leur a pas empêcher de tomber malade et de succomber au mildiou...

@amoniac merci tu as bien résumé ce que j'ai écrit :)
CBD
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par CBD »

Tu est dans les Landes, il n'y a rien d'incroyable à ne pas choper le mildiou surtout sur des cerises...
Ca fait 6 ans que je n'ai pas mis une goutte de cuivre ni de purin et je récolte 100kg de tomate chaque été...
on a tendance à oublié un élément déterminant : Nourrir sa terre.
C'est un peu la base du jardinage (qui se respecte) quand même... :roll:
Dernière modification par CBD le mer. 14 juin 2017 10:23, modifié 1 fois.
autarcie
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par autarcie »

D'accord, je suis certainement avantagé par le climat, surtout par rapport au nord du Pays comme en Ile de France
Et encore que chez toi ça a l'air de bien marché, 100kg c'est franchement pas mal :)

Pourtant ça ne m'a pas empêcher de perdre une vingtaine de pied par le mildiou
Et dans les Landes, étant donné le climat humide que nous avons et les chaleurs, je pense que contraire que l'environnement est propice au mildiou. Il faudrait voir ce qu'en pense d'autres Landais
CBD
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par CBD »

je suis dans les landes, centre/nord des Landes..aucun traitement...l'an dernier sur 100 pieds, 5 ont eu undébut de mildiou, arraché et voilà terminé, récolte impec. Les 5 autre dernières années je ne me souviens pas avoir eu le mildiou, un peu d'alternariose, etc enfin la normalité...

Je suis convaincu que le mildiou n'est qu'une conséquence dans certains cas (peu être même beaucoup) que de mauvaises pratiques, c'est sûr qu'à balancer du cuivre tout les ans, le sol ne risque pas d'être vivant, ce n'est qu'un exemple...
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par autarcie »

Ah je te croyais en Ile de France, je suis plutôt au centre/sud des Landes

Tu rejoins mon point de vue en ce qui concerne la terre, je pense que c'est le premier élément dont il faut prendre soin

Et tu as raison aussi sur un point : les mauvaises pratiques du jardinier. Souvent en pensant bien faire, on tue petit à petit les plants !
Finalement c'est peut-etre parce que je n'ai rien fait et oublier ces plants qu'ils se sont si bien porter. :)
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maraichin85
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Re: L'histoire d'un potager particulier

Message par maraichin85 »

autarcie a écrit : mer. 14 juin 2017 9:57 Bonjour Merci pour vos réponses.

Il me semble qu'une autre personne avait répondu et mis des images de plant de tomate en pot, par trois....

@maraichin85, je n'utilise aucun produit chimique à la maison (ou très très exceptionnellement et en général ça ne va pas dans la fosse). Je nettoie au bicarbonate, vinaigre blanc, citron, argile... bref que des trucs sains. Je fais mes propres produit d'entretien, lessive, produit vaisselle... j'essaie au maximum d’être respectueuse de la nature et de mon environnement. Je suis entourée de champs, je me suis isolé pour vivre en harmonie avec la nature par pour lui faire du mal. Il m'arrive encore de faire des erreurs mais j'évolue et je corrige :)

C'est vrai que les tomates cerises sont vraiment les plus résistantes et les plus prolifiques. Mais dans le dernier potager que j'ai fait, ça ne leur a pas empêcher de tomber malade et de succomber au mildiou...

@amoniac merci tu as bien résumé ce que j'ai écrit :)
Bonjour et Image
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