Voilà que j'apprends quelquechose !
Je n'aurais pas imaginé que le terme "tubéreuse" désigne cette belle fleur!
Su le net, j'ai trouvé ceci :
Il y une dizaine d'années, dans la revue "Iris et Plantes Bulbeuses" un article a paru concernant cette plante.
En voici une copie.
POLIANTHES TUBEROSA
Cette plante de la famille des amaryllidacées et plus communément nommée « Tubéreuse », fut très en vogue au 19 ème siècle, avant de tomber dans un oubli total. Considérée, même de nos jours, comme la plus odorante du monde végétal, elle était utilisée pour embaumer les salons et les jardins.
Descrïption
Du feuillage abondant qui forme une rosace de feuilles en lanières amincies à l’extrémité, s’élève, 4 ou 5 mois après la mise en culture, une tige dont la hauteur peut varier de 75 à 120 cm. Les fleurs, d’un blanc opalescent, de forme tubulée à corolle évasée, possèdent des étamines d’un beau jaune d’or. Elles ont six pétales dans le type d’origine.
La variété « La Perle », cultivée de nos jours, est une espèce à fleurs doubles formée d’empilages successifs de six pétales, pouvant atteindre ainsi 24 pétales.
Groupées deux par deux autour de la tige en une hélicoïde gauche, elles sont environ au nombre de 30. Cette grappe mesure à complet épanouissement 25cm et plus. Elles exhalent une odeur raffinée bien que légèrement capiteuse que rappelle, sans toutefois l’égaler, le parfum connu sous le vocable « Anaïs Anaïs »
Il est possible de cultiver cette plante en pot ou en pleine terre.
Culture en pot
Les bulbes sont conservés dans une cave fraîche et bien au sec dans un mélange de tourbe et de charbon de bois émietté pour éviter le développement de la pourriture grise à laquelle ils sont très sensibles.
Il est possible de déclencher la floraison, parfois un peu capricieuse, à deux périodes de l’année. Pour obtenir une floraison estivale, s’échelonnant de juillet à septembre, il faut planter les bulbes début mars. Si vous préférez une floraison de janvier à mars, il est nécessaire d’effectuer cette plantation début septembre. Dans le premier cas, vous pourrez sortir la plante à partir du mois de mai. Il lui faut un emplacement ensoleillé et bien abrité du vent qui est son pire ennemi, en évitant, dans toute la mesure du possible, de la déplacer. Dans le deuxième cas, trouvez-lui une place près d’une fenêtre, si possible orientée sud, à l’écart de tout courant d’air.
Soins
Quelle que soit l’époque de floraison choisie, les soins à lui apporter sont identiques. Tout d’abord choisissez un pot assez grand.20-22 cm de diamètre semblent suffisants pour un bulbe. Ensuite débarrassez le bulbe de toutes les parties sèches qui l’entourent. Préparez alors un mélange à parts égales de terre de jardin, de terreau et de sable dont vous remplirez le pot après avoir déposé dans le fond de celui-ci quelques centimètres de graviers pour assurer un bon drainage. Plantez enfin le bulbe, bien verticalement, en laissant affleurer la partie supérieure. Par la suite, arrosez modérément puis un peu plus abondamment dès l’apparition de la tige florale qui doit être impérativement tuteurée au fur et à mesure de sa croissance.
Fournissez-lui, 3 fois par mois, un engrais pour plantes à fleurs. Espacez progressivement les arrosages et les apports de nourriture après le flétrissement des fleurs et ce jusqu’au jaunissement complet du feuillage.
Ne donnez plus ni eau ni engrais et attendez que les feuilles soient sèches pour les couper. Vous pourrez alors déterrer le bulbe, le faire sécher le plus parfaitement possible, et le mettre dans la tourbe et le charbon de bois jusqu’à l’année suivante.
Culture en pleine terre
Vous pouvez planter le ou les bulbes lorsque les gelées ne sont plus à craindre, ce qui ne pourra guère s’effectuer avant la mi-mai dans les régions situées au nord de la Loire. Cela aura pour effet de repousser le début de la floraison d’environ deux mois et demi par rapport à la culture en pot. Dans les régions les plus privilégiées du Midi, il est possible de les laisser en place en leur offrant une couche épaisse de feuilles pendant la période des gelées.
Disposez un lit de graviers au fond du trou de plantation pour éviter tout risque de pourriture, et évitez les emplacements qui ont tendance à se gorger d’eau.
Il est assez difficile de récupérer ces bulbes qui n’ont pas pu accumuler assez de réserves avant l’hiver. Dans les régions où cette saison est très rigoureuse, l’arrachage est pourtant la seule solution si on ne veut pas les perdre définitivement. Essayez donc de les transplanter, juste avant les premières gelées, dans un grand pot bien drainé et rempli d’un tiers de terreau et de deux tiers de sable, afin d’alléger le mélange, pour ne pas blesser les racines.
Continuez par des arrosages et des apports d’engrais jusqu’au jaunissement total des feuilles. Ensuite, la marche à suivre est la même que celle préconisée pour la culture en pot. Malheureusement, cette opération a pour effet de déclancher une sorte de stress que cette précieuse a beaucoup de mal à surmonter et à laquelle elle répond, assez souvent, par un arrêt brutal de ses fonctions, en dépit de tous les soins et de tout l’amour que vous lui dispenserez.
Multiplication
Le bulbe émet de nombreux rejets dont il faut le débarrasser lors de sa remise en culture. Ces bulbilles mises en pot en même temps que le bulbe-mère, fleuriront après quelques années de culture, trois au moins. Cette nombreuse descendance pourra vous permettre d’échelonner les floraisons de juillet à mars.
J’ai commencé, il y a cinq ans, avec un bulbe qui m’a donné dès la première année, une hampe florale magnifique, et, depuis, de nombreux descendants dont certains ont fleuri, l’an dernier, pour la première fois. Malgré les années, je guette avec le même intérêt mêlé d’inquiétude, les signes annonciateurs de la tige florale, puis des bourgeons terminaux et, enfin, des fleurs délicates et si délicieusement parfumées.
Je pense que cette belle capricieuse m’a complètement envoûtée et je suis persuadée que vous succomberez, vous aussi à ses charmes. Et pour peu que vous lui consacriez suffisamment de temps, elle se fera un plaisir de fleurir sans trop de difficultés.
J'espère que cela te rendra service
J'ai simplement tapé "
polianthes tuberosa".
Tu dis qu'il y a une "perle" par dessus le marché!
Tu me mets l'eau à la bouche.
... et ... si tu ajoutais à ton titre : "
polianthes tuberosa"?
Pour les ignorants de mon espèce qui passeront par là, voici des photos :
http://images.google.com/images?q=polia ... CBwQsAQwAw
Il manque le parfum, désolée
Il est, paraît-il, "un des plus puissants du règne végétal!"
Merci Louarn de me l'avoir fait connaître
