Question particulière sur fumier et tomates
Question particulière sur fumier et tomates
Je n'arrive pas, sur les différents forums, à trouver une réponse à une question précise :
ok pour fumer la terre
ok pour ne pas utiliser de produits chimiques
ok pour la question de la plantation dans du fumier des tomates.
ok pour le fils de cuivre...
tout ça, j'ai bien compris grace à vous et je vous en remercie vivement.
Sachant que ma terre a été amendée, bourrée de composte, retournée etc etc.
Y'a t'il un avantage ou à l'inverse, un risque, à continuer de donner du fumier de cheval aux tomates durant leur pousse et jusqu'à la récolte ? ..
ok pour fumer la terre

ok pour ne pas utiliser de produits chimiques

ok pour la question de la plantation dans du fumier des tomates.

ok pour le fils de cuivre...

tout ça, j'ai bien compris grace à vous et je vous en remercie vivement.

Sachant que ma terre a été amendée, bourrée de composte, retournée etc etc.
Y'a t'il un avantage ou à l'inverse, un risque, à continuer de donner du fumier de cheval aux tomates durant leur pousse et jusqu'à la récolte ? ..

- Espiets
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
le fumier de cheval est très azoté, va donner plus de feuilles que de fruits , en ce moment, ce sont les cendres de ma cheminée qui vont nourrir les fruits 

Dernière modification par Espiets le sam. 28 juin 2008 14:27, modifié 1 fois.
Puissiez vous récolter au centuple ce que vous avez semé . Béatrice.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
D'accord avec Espiets , de plus en amende avec du fumier soit a la préparation du terrain en automne , ou bien au printemps , on peut le faire aussi à la plantation ( Fumier bien mure , pas frais quoi ), et aprés ...plus du tout
.
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- jeanot77
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
bonjour,Espiets a écrit :le fumier de cheval est très azoté, va donner plus de feuilles que de fruits , en ce moment, ce sont les cendres de ma cheminée qui vont nourrir les fruits
tu les utilise comment en ce moment les cendres
et d'autre part, j'avais enfoui pas mal de consoude au béchage avant plantation,( mes tomates sont trés belles), est il donc nécessaire de remettre autre chose

merci
ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fasse.
- Espiets
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
les cendres je les met en surface, je gratouille pour les incorporer à la terre et l'arrosage fait le reste .
Puissiez vous récolter au centuple ce que vous avez semé . Béatrice.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
merci pour vos réponses.
Le mieux étant de faire le test, j'ai donc répandu du fumier de cheval mélangé à de la terre, fumier ancien soit dit en passant, sur des plans qui ont 1m 80 de haut environ.
Les fruits sont déja bien formés, près à être murs à souhait, on va voir ce que cela va donner....
J'ai fait la même expérience lorsque les plans, il y a trois mois atteignaient 50 cms, mais avec du fumier de brebis.
Résultat : les plans ont poussé rapidement, beaucoup de fleurs sont apparues, plus que les autres années. Quant aux feuillage, il me semble conforme en quantité à ce que j'obtenais les années passées. Pas plus pas moins pour l'instant.
Nous parlons bien du fumier de brebis hein !
PS: J'ai enlevé les "gourmands" comme les autres années.
Je vous tiens au courant du résultat puisque je devrais obtenir une première récolte d'ici à deux ou trois semaines maximum.
Cela m'intéresse car biologiquement parlant (je suis dans ce créneau), normalement, l'apport supplémentaire en cours de développement devrait encore améliorer le rendement. Cela m'a été confirmé par un ingénieur de l'INRA, l'Institut National de Recherche en Agriculture ainsi que par un chercheur du centre de recherche en génétique de Genève.
Mais c'est la première fois que j'essaye. Les Israéliens le font depuis longtemps... L'ennui, c'est que leurs tomates poussent dans des bacs à chimie, véritables bouillons de sachets en poudre... Et ça ! Jamais !!!
Tout cela pour dire que, normalement, et tirant les conclusions de leurs propres expériences, un apport azoté ou phosphaté, devrait normalement, et pour un prix modique, apporter un "plus" à la croissance de ce type de plante. Pour mes deux chercheurs, il n'y a pas de raison que je n'obtienne pas des "fruits" de taille plus importante. Mais il faut rappeler que fumier de brebis et fumier de cheval n'ont pas les mêmes qualités, mais la je ne m'attarderais pas, ce n'est pas le sujet.
Si cela est vrai, ce devrait l'être aussi pour les pomme de terre qui, génétiquement, sont des "cousines" des tomates. Faudra que je fasse l'essai en double aveugle comme nous disons dans notre jargon. Trois pieds "engraissés" durant la croissance et trois qui se contenteraient de l'apport fait durant l'hiver et au printemps.
Un peu de philo pour finir ?
Un ami me disait que lorsqu'on "amende" la terre, on ne l'améliore pas, on lui rend simplement ce qu'elle a bien voulu nous donner l'année précédente. Ce concept est absolument charmant ! Et va à l'encontre de l'agriculture dite intensive si l'on s'y tient au pied de la lettre.
Le mieux étant de faire le test, j'ai donc répandu du fumier de cheval mélangé à de la terre, fumier ancien soit dit en passant, sur des plans qui ont 1m 80 de haut environ.
Les fruits sont déja bien formés, près à être murs à souhait, on va voir ce que cela va donner....
J'ai fait la même expérience lorsque les plans, il y a trois mois atteignaient 50 cms, mais avec du fumier de brebis.
Résultat : les plans ont poussé rapidement, beaucoup de fleurs sont apparues, plus que les autres années. Quant aux feuillage, il me semble conforme en quantité à ce que j'obtenais les années passées. Pas plus pas moins pour l'instant.
Nous parlons bien du fumier de brebis hein !
PS: J'ai enlevé les "gourmands" comme les autres années.
Je vous tiens au courant du résultat puisque je devrais obtenir une première récolte d'ici à deux ou trois semaines maximum.
Cela m'intéresse car biologiquement parlant (je suis dans ce créneau), normalement, l'apport supplémentaire en cours de développement devrait encore améliorer le rendement. Cela m'a été confirmé par un ingénieur de l'INRA, l'Institut National de Recherche en Agriculture ainsi que par un chercheur du centre de recherche en génétique de Genève.
Mais c'est la première fois que j'essaye. Les Israéliens le font depuis longtemps... L'ennui, c'est que leurs tomates poussent dans des bacs à chimie, véritables bouillons de sachets en poudre... Et ça ! Jamais !!!
Tout cela pour dire que, normalement, et tirant les conclusions de leurs propres expériences, un apport azoté ou phosphaté, devrait normalement, et pour un prix modique, apporter un "plus" à la croissance de ce type de plante. Pour mes deux chercheurs, il n'y a pas de raison que je n'obtienne pas des "fruits" de taille plus importante. Mais il faut rappeler que fumier de brebis et fumier de cheval n'ont pas les mêmes qualités, mais la je ne m'attarderais pas, ce n'est pas le sujet.
Si cela est vrai, ce devrait l'être aussi pour les pomme de terre qui, génétiquement, sont des "cousines" des tomates. Faudra que je fasse l'essai en double aveugle comme nous disons dans notre jargon. Trois pieds "engraissés" durant la croissance et trois qui se contenteraient de l'apport fait durant l'hiver et au printemps.
Un peu de philo pour finir ?
Un ami me disait que lorsqu'on "amende" la terre, on ne l'améliore pas, on lui rend simplement ce qu'elle a bien voulu nous donner l'année précédente. Ce concept est absolument charmant ! Et va à l'encontre de l'agriculture dite intensive si l'on s'y tient au pied de la lettre.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
fp 1954 pour quelqu'un qui cherche une réponse sur les Forums .....tu a l'air bien informé
Ps ....tu connaiterais pas un Capitain sur le Forum
Pour la philo ...je dirai que l'amendement ne nourrit pas la terre ...mais les vers et les micro organismes, qui eux nourrissent la terre .....et l'aérent , tout en apportant un un taux humique , qui est essentiels pour retenir l'eau dans le solfp1954 a écrit :merci pour vos réponses.
Cela m'intéresse car biologiquement parlant (je suis dans ce créneau), normalement, l'apport supplémentaire en cours de développement devrait encore améliorer le rendement. Cela m'a été confirmé par un ingénieur de l'INRA, l'Institut National de Recherche en Agriculture ainsi que par un chercheur du centre de recherche en génétique de Genève.
.

Ps ....tu connaiterais pas un Capitain sur le Forum

- Tibelge
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
Hello!
C'est bien d'essayer lorsqu'on a des convictions! Moi, personnellement, je ne ferais jamais ça, parce que le fumier, même très bien décomposé, est trop azoté, et de plus trop salissant. Et trop riche: il risque de brûler les plants. Allez, au pire, tu vas avanbt tout booster la croissance. Or, il faut que tu saches que la tomate ne fructifie bien qu'entre 20 et 35 degrés. Si tu es en serre ou dans le midi, cette barrière des 35 degrés est un vrai "mur du son" de la production; dès qu'en journée la température la dépasse régulièrement, le plant va avoir tendance à pousser en hauteur et à espacer les bouquets, qui deviendront plus petits et moins florifères. Si tu ajoutes à ça un complément azoté, ce ne sont plus des tomates mais des lianes que tu auras.
Par contre, c'est tout naturellement une bonne idée de faire un apport de nutriments pendant la saison de production, car la tomate est une plante particulièrement gourmande! Mais mieux vaut faire un apport d'engrais organique de type phospho-potassique que de mettre du fumier. En toutes circonstances, qu'il soit de cheval ou de mouton (excellent, le fumier de mouton), le fumier ne se met qu'en hiver ou au début du printemps avant la préparation du sol (pas seulement en tomates mais pour toutes les cultures).
Voilà , en tout cas c'est ma conviction
Tib.
C'est bien d'essayer lorsqu'on a des convictions! Moi, personnellement, je ne ferais jamais ça, parce que le fumier, même très bien décomposé, est trop azoté, et de plus trop salissant. Et trop riche: il risque de brûler les plants. Allez, au pire, tu vas avanbt tout booster la croissance. Or, il faut que tu saches que la tomate ne fructifie bien qu'entre 20 et 35 degrés. Si tu es en serre ou dans le midi, cette barrière des 35 degrés est un vrai "mur du son" de la production; dès qu'en journée la température la dépasse régulièrement, le plant va avoir tendance à pousser en hauteur et à espacer les bouquets, qui deviendront plus petits et moins florifères. Si tu ajoutes à ça un complément azoté, ce ne sont plus des tomates mais des lianes que tu auras.
Par contre, c'est tout naturellement une bonne idée de faire un apport de nutriments pendant la saison de production, car la tomate est une plante particulièrement gourmande! Mais mieux vaut faire un apport d'engrais organique de type phospho-potassique que de mettre du fumier. En toutes circonstances, qu'il soit de cheval ou de mouton (excellent, le fumier de mouton), le fumier ne se met qu'en hiver ou au début du printemps avant la préparation du sol (pas seulement en tomates mais pour toutes les cultures).
Voilà , en tout cas c'est ma conviction

Tib.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
Fleur et vous tous merci de vos réponses.
Mon travail m'amène parfois, et c'est d'ailleurs la partie la plus intéressante de ma fonction, à se poser des questions ou à remettre en question des théorèmes couramment admis.
Ainsi, j'ai pu, par pure satisfaction personnelle, tester quel doit être l'apport d'eau sur un plan de tomate, faut-il arroser chaque jour ou pas ? Quelle quantité ?
Et la, je me suis aperçu que nous devions, parfois, et, notamment sur ce sujet, remettre en question des idées pouvant paraître bonnes et logiques mais qui en fait, ne répondent pas ou mal, à la question posée. Sur les forums, on peut lire différents avis à ce sujet, on admet des postulats qui ne tiennent pas à l'analyse et aux expériences.
Ainsi, pour ce sujet, ma conviction est que l'apport d'eau aux plans de tomate, quelle que soit la variété, est déterminant dans le développement de la plante.
Sur un terrain bien drainé, on peut, sans dommage, arroser chaque jours, en tous cas dans le midi ou je réside.
Voici un autre exemple La farine d'os, qui eut son heure de gloire et qui reste un "must" pour certains.
:
Fertilisants: oubliez la farine d'os!
La farine d'os est-elle le meilleur fertilisant pour les bulbes? Selon le Centre international d'information sur les bulbes à fleurs, un organisme de promotion réunissant producteurs et grossistes des Pays-Bas, la poudre d'os n'est plus ce qu'elle était et sa réputation n'est plus justifiée. C'est que la transformation des os est aujourd'hui tellement raffinée que la poudre ne contient presque plus d'éléments minéraux essentiels, fait-on valoir.
Plus encore, les nouvelles concoctions sur le marché ont une odeur presque identique aux os d'origine, attirant ainsi chiens, ratons laveurs, mouffettes et écureuils qui vont alors labourer le terrain pour tenter de mettre la dent sur ces bulbes. Le Centre rappelle qu'un bulbe en santé contient toute l'énergie nécessaire pour fleurir au printemps. Un apport de fumier de vache bien décomposé ou un fertilisant spécifique pour les bulbes lorsque le plant émerge à la surface, ainsi qu'une fertilisation automnale, assurera une plus grande longévité aux plantes bulbeuses.
Toutefois, si vous insistez pour fertiliser vos bulbes lors de la plantation, il vaut mieux utiliser de l'os fossile ou os minéral qui est inodore.
Pour en revenir au fumier de cheval, je ne détaillerais pas, j'en serais bien incapable, le rôle des différents composants : N P et K et autres de celui-ci.
Ainsi, on sait que le purin résultant de la décomposition des biogaz peut être employé toute l'année, voir le cas Allemand, il en est de même du purin d'ortie.
Et si la solution résidait dans la quantité que l'on apporte et la façon de l'amener aux plans de tomate ?
Sur l'un de mes bonzaï, j'ai eu une expérience particulièrement désagréable avec un apport en quantité excessive de fumier de cheval.... Il n'a pas résisté.
Pour les tomates (Nous en parlions encore hier soir à table), voici nos conclusions :
Un apport de fumier durant la croissance et durant la floraison ne peut être que bénéfique aux plans.
Mais, il faut diluer ce fumier à raison de 50 % avec de la terre, du terreau et ne pas dépasser 10 litres de mélange obtenu en apport mensuel.
Ce mélange étant dilué avec de l'eau (de pluie dans mon cas, que je récupère).
On obtient ainsi un excellent accélérateur de croissance indispensable en plus du fumage d'hiver ou de printemps, au moment ou le plan a le plus besoin d'énergie et ou il se "concentre" sur le phénomène de la reproduction que sont la floraison puis l'apparition des fruits.
Pourquoi diluer ? Pour une question de potentiel hydrogène ou PH ou encore acidité comme vous voulez.
Le fumier de cheval est de nature acide, il faut donc le tamponner avec des bases que l'on trouve dans la terre, le terreau. L'eau du mélange servant simplement à limiter le temps de contact entre racines et fumier et à limiter ainsi l'action acide de celui-ci par enfouissement rapide des éléments chimiques contenus dans notre crottin.
Je parlais, précédemment de l'accélération de croissance assez impressionnante, obtenue lorsque j'avais amené, en pleine croissance des plans de tomates, du fumier de brebis, dilué, lui aussi.
Je pense obtenir les mêmes résultats avec le fumier de cheval. Et peut-être "tordre le coup" à certaines habitudes bien ancrées chez nous, théorème qui ne tiennent pas à l'analyse et à l'expérimentation.
Avouez qu'il peut être tout simplement et modestement très intéressant de remettre en cause nos habitudes, nos connaissances et nos mathématiques du jardin !!
Mon travail m'amène parfois, et c'est d'ailleurs la partie la plus intéressante de ma fonction, à se poser des questions ou à remettre en question des théorèmes couramment admis.
Ainsi, j'ai pu, par pure satisfaction personnelle, tester quel doit être l'apport d'eau sur un plan de tomate, faut-il arroser chaque jour ou pas ? Quelle quantité ?
Et la, je me suis aperçu que nous devions, parfois, et, notamment sur ce sujet, remettre en question des idées pouvant paraître bonnes et logiques mais qui en fait, ne répondent pas ou mal, à la question posée. Sur les forums, on peut lire différents avis à ce sujet, on admet des postulats qui ne tiennent pas à l'analyse et aux expériences.
Ainsi, pour ce sujet, ma conviction est que l'apport d'eau aux plans de tomate, quelle que soit la variété, est déterminant dans le développement de la plante.
Sur un terrain bien drainé, on peut, sans dommage, arroser chaque jours, en tous cas dans le midi ou je réside.
Voici un autre exemple La farine d'os, qui eut son heure de gloire et qui reste un "must" pour certains.
:
Fertilisants: oubliez la farine d'os!
La farine d'os est-elle le meilleur fertilisant pour les bulbes? Selon le Centre international d'information sur les bulbes à fleurs, un organisme de promotion réunissant producteurs et grossistes des Pays-Bas, la poudre d'os n'est plus ce qu'elle était et sa réputation n'est plus justifiée. C'est que la transformation des os est aujourd'hui tellement raffinée que la poudre ne contient presque plus d'éléments minéraux essentiels, fait-on valoir.
Plus encore, les nouvelles concoctions sur le marché ont une odeur presque identique aux os d'origine, attirant ainsi chiens, ratons laveurs, mouffettes et écureuils qui vont alors labourer le terrain pour tenter de mettre la dent sur ces bulbes. Le Centre rappelle qu'un bulbe en santé contient toute l'énergie nécessaire pour fleurir au printemps. Un apport de fumier de vache bien décomposé ou un fertilisant spécifique pour les bulbes lorsque le plant émerge à la surface, ainsi qu'une fertilisation automnale, assurera une plus grande longévité aux plantes bulbeuses.
Toutefois, si vous insistez pour fertiliser vos bulbes lors de la plantation, il vaut mieux utiliser de l'os fossile ou os minéral qui est inodore.
Pour en revenir au fumier de cheval, je ne détaillerais pas, j'en serais bien incapable, le rôle des différents composants : N P et K et autres de celui-ci.
Ainsi, on sait que le purin résultant de la décomposition des biogaz peut être employé toute l'année, voir le cas Allemand, il en est de même du purin d'ortie.
Et si la solution résidait dans la quantité que l'on apporte et la façon de l'amener aux plans de tomate ?
Sur l'un de mes bonzaï, j'ai eu une expérience particulièrement désagréable avec un apport en quantité excessive de fumier de cheval.... Il n'a pas résisté.
Pour les tomates (Nous en parlions encore hier soir à table), voici nos conclusions :
Un apport de fumier durant la croissance et durant la floraison ne peut être que bénéfique aux plans.
Mais, il faut diluer ce fumier à raison de 50 % avec de la terre, du terreau et ne pas dépasser 10 litres de mélange obtenu en apport mensuel.
Ce mélange étant dilué avec de l'eau (de pluie dans mon cas, que je récupère).
On obtient ainsi un excellent accélérateur de croissance indispensable en plus du fumage d'hiver ou de printemps, au moment ou le plan a le plus besoin d'énergie et ou il se "concentre" sur le phénomène de la reproduction que sont la floraison puis l'apparition des fruits.
Pourquoi diluer ? Pour une question de potentiel hydrogène ou PH ou encore acidité comme vous voulez.
Le fumier de cheval est de nature acide, il faut donc le tamponner avec des bases que l'on trouve dans la terre, le terreau. L'eau du mélange servant simplement à limiter le temps de contact entre racines et fumier et à limiter ainsi l'action acide de celui-ci par enfouissement rapide des éléments chimiques contenus dans notre crottin.
Je parlais, précédemment de l'accélération de croissance assez impressionnante, obtenue lorsque j'avais amené, en pleine croissance des plans de tomates, du fumier de brebis, dilué, lui aussi.
Je pense obtenir les mêmes résultats avec le fumier de cheval. Et peut-être "tordre le coup" à certaines habitudes bien ancrées chez nous, théorème qui ne tiennent pas à l'analyse et à l'expérimentation.
Avouez qu'il peut être tout simplement et modestement très intéressant de remettre en cause nos habitudes, nos connaissances et nos mathématiques du jardin !!

Re: Question particulière sur fumier et tomates
C'est trés interresant ce que tu dis , pour ce qui est des sources ...de la pourdre d'os ....elle vient de nos coussin Canadien ( Mouffette , raton laveur
), je sais pas si il ont le même procédé de fabrication .
Pour ce qui est d'apport en cours de culture .....certains s'y ont penché , pour aboutir à un apport carrément liquide , et de plus hors sol , et ça marche ......la fameuse tomates de Hollande .
Donc ne pas rester sur des idées reçu ....certes , mais il faut avoir un but précis lors d'expériences.
La productivité n'est pas toujours en bon ménage avec la qualité, ce que l'on cherche avant tout ...je pense ici , puisque tous ,pour la plupart amateur .

Pour ce qui est d'apport en cours de culture .....certains s'y ont penché , pour aboutir à un apport carrément liquide , et de plus hors sol , et ça marche ......la fameuse tomates de Hollande .
Donc ne pas rester sur des idées reçu ....certes , mais il faut avoir un but précis lors d'expériences.
La productivité n'est pas toujours en bon ménage avec la qualité, ce que l'on cherche avant tout ...je pense ici , puisque tous ,pour la plupart amateur .
Re: Question particulière sur fumier et tomates
Frantz
C'est avec beaucoup de modestie et de prudence que j'aborde ce sujet.
Tu as bien sur raison sur le fond.
A l'instant, quittant ce forum, je viens de mettre un kilo de fumier de cheval dans un litre d'eau de pluie pour 24 heures.
Puis j'ai mis un kilo de terreau dans un même litre d'eau de pluie que je vais laisser aussi 24 heures.
demain, j'emmène un échantillon au labo pour vérifier le PH des deux solutions, puis je mélangerais les deux éprouvettes pour faire une nouvelle mesure.
Ainsi nous déterminerons
1/ si le ph du fumier de cheval est aussi acide qu'on veut bien le dire
2/ De même pour le terreau, est-il réellement neutre, proche du ph du sang humain ou pas
3/ que ce passe t'il lors du mélange des deux solutions.
Si l'expérience est probante, s'il y a bien tamponnement de la deuxième solution par la première, pour tendre vers un potentiel hydrogène neutre, notre discussion d'hier soir à table trouverait un fondement.
Maintenant, des "biais" peuvent apparaître ou ne pas apparaître.
Les racines sont-elles sensibles ou pas à ce "taux" d'acidité, ce n'est pas une certitude pour moi ce jour. D'autres facteurs entrent peut-être en jeu.
Dans tous les cas, je peux dire que l'apport de fumier en cours de maturation de la tomate, c'est à dire lorsqu'elle prend son essort après plantation n'amène pas plus de feuille que cela.
Sous la condition que nous prenions soin de couper les "gourmands" qui eux donneront des bébés tomates ayant peu de chance de devenir adultes et donc empruntant à la plante des ressources qu'elle pourraît utiliser d'une façon bénéfique sur le plan principal.
Maintenant, ceci dit, il est possible voire probable qu'un apport en cours de maturation de fumier sur ces plans provoque une modification chimique de la sève montant aux feuilles favorisant l'apparition de certaines pathologies, mais cela ... On verra plus tard...
Bon, ne nous prenons pas trop au sérieux, mais j'avoue que ces tomates "piquent" ma curiosité depuis bien longtemps ! Elles sont belles, presque magiques et tellement simples à faire pousser ! Et ... quel gout !!!!
C'est avec beaucoup de modestie et de prudence que j'aborde ce sujet.
Tu as bien sur raison sur le fond.
A l'instant, quittant ce forum, je viens de mettre un kilo de fumier de cheval dans un litre d'eau de pluie pour 24 heures.
Puis j'ai mis un kilo de terreau dans un même litre d'eau de pluie que je vais laisser aussi 24 heures.
demain, j'emmène un échantillon au labo pour vérifier le PH des deux solutions, puis je mélangerais les deux éprouvettes pour faire une nouvelle mesure.
Ainsi nous déterminerons
1/ si le ph du fumier de cheval est aussi acide qu'on veut bien le dire
2/ De même pour le terreau, est-il réellement neutre, proche du ph du sang humain ou pas
3/ que ce passe t'il lors du mélange des deux solutions.
Si l'expérience est probante, s'il y a bien tamponnement de la deuxième solution par la première, pour tendre vers un potentiel hydrogène neutre, notre discussion d'hier soir à table trouverait un fondement.
Maintenant, des "biais" peuvent apparaître ou ne pas apparaître.
Les racines sont-elles sensibles ou pas à ce "taux" d'acidité, ce n'est pas une certitude pour moi ce jour. D'autres facteurs entrent peut-être en jeu.
Dans tous les cas, je peux dire que l'apport de fumier en cours de maturation de la tomate, c'est à dire lorsqu'elle prend son essort après plantation n'amène pas plus de feuille que cela.
Sous la condition que nous prenions soin de couper les "gourmands" qui eux donneront des bébés tomates ayant peu de chance de devenir adultes et donc empruntant à la plante des ressources qu'elle pourraît utiliser d'une façon bénéfique sur le plan principal.
Maintenant, ceci dit, il est possible voire probable qu'un apport en cours de maturation de fumier sur ces plans provoque une modification chimique de la sève montant aux feuilles favorisant l'apparition de certaines pathologies, mais cela ... On verra plus tard...
Bon, ne nous prenons pas trop au sérieux, mais j'avoue que ces tomates "piquent" ma curiosité depuis bien longtemps ! Elles sont belles, presque magiques et tellement simples à faire pousser ! Et ... quel gout !!!!
Re: Question particulière sur fumier et tomates

N'y a t'il pas de risque pour les nappes phréatiques?
Pour éviter de tomber une fois de plus sur les théorie des années 70 avec l'engrais chimique , l'idées étais bonne , mais en croyant apporté un aliment rapide pour la plante .....on c'est retrouvé avec un manque d'apport Humique et en plus en c'est apperçus que les vers de terre ont un rôle primordial dans l'échange de matière et l'aération de la terre , je crois que l'INRA fais une recherche en ce sens pour les vignobles de l'Aude .
Donc en conclusion , on sais que l'on peu forçé une plante , mais ne pas négliger l'impacte directe et indirecte sur son environnement .
A+
Tiens nous au courant

- Tibelge
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
L'air de rien, tu nous donnes là une précision essentielle: tu n'apportes pas de fumier au sol, mais tu prépares une bouillie à base d'une dilution plus ou moins importante. Que tu le dilues en y mélangeant de la terre ou du terreau n'est pas le plus important, car la terre n'apportera rien qu'elle ne donne déjà en abondance aux tomates qui y sont plantées.
Le fumier de mouton donne en NPK: plus ou moins 0,8 - 0,1 - 0,7.
Le fumier de cheval, 0,6 - 0,1 - 0,5.
L'engrais organique de type "potager", lui, fait quelque chose comme 7-10-14.
Lorsqu'on utilise du fumier, on en met toujours beaucoup: 200-400 kg à l'are (c'est gras, poisseux et peu friable); alors que l'engrais organique en granulés se répand très facilement et parcimonieusement (10-20 kg à l'are).
Comme les valeurs NPK s'expriment en pourcentage, si on ramène à une base comparable en fonction des doses distribuées on obtient:
fumier de mouton: 16-2-14
fumier de cheval: 12-2-10
engrais organique (ne bouge pas): 7-10-14.
L'azote (N) profite au développement foliaire ainsi qu'à la croissance.
L'acide phosphorique (P) soutient la floraison, la mise à fruits et la croissance des racines.
La potasse (K) régule les fonctions d'assimilation de la plante, la consolide face aux maladies, renforce la couleur des fleurs et la saveur des fruits.
En diluant ton fumier dans de l'eau, tu évites les brûlures occasionnées par un apport massif de fumier aux plantes, tout en diminuant les qualités nutritives du fumier. Mais il n'empêche qu'il est facile de constater que l'apport sera d'abord azoté, alors que l'apport P sera des plus restreints, or en période de fructification c'est avant tout de P et de K dont la tomate a besoin. Fais un essai comparatif et tu verras qu'une simple distribution d'engrais organique aura plus de vertu sur tes plants et le goût de leurs fruits que la mixture compliquée que tu fabriques.
J'ajouterais enfin une dernière petite chose: un apport trop important d'azote peut entraîner des déséquilibres plus ou moins graves au niveau des plantes (fragilité, sensibilité aux maladies, avortement partiel de la production fruitière), ainsi qu'une production de nitrates peu souhaitable, pour la part qui ne sera pas assimilée.
Il n'y a donc selon moi, pour répondre à la question initialement posée, aucun avantage à donner du fumier aux tomates en période de croissance.
Bon jardinage!
Tib.
Le fumier de mouton donne en NPK: plus ou moins 0,8 - 0,1 - 0,7.
Le fumier de cheval, 0,6 - 0,1 - 0,5.
L'engrais organique de type "potager", lui, fait quelque chose comme 7-10-14.
Lorsqu'on utilise du fumier, on en met toujours beaucoup: 200-400 kg à l'are (c'est gras, poisseux et peu friable); alors que l'engrais organique en granulés se répand très facilement et parcimonieusement (10-20 kg à l'are).
Comme les valeurs NPK s'expriment en pourcentage, si on ramène à une base comparable en fonction des doses distribuées on obtient:
fumier de mouton: 16-2-14
fumier de cheval: 12-2-10
engrais organique (ne bouge pas): 7-10-14.
L'azote (N) profite au développement foliaire ainsi qu'à la croissance.
L'acide phosphorique (P) soutient la floraison, la mise à fruits et la croissance des racines.
La potasse (K) régule les fonctions d'assimilation de la plante, la consolide face aux maladies, renforce la couleur des fleurs et la saveur des fruits.
En diluant ton fumier dans de l'eau, tu évites les brûlures occasionnées par un apport massif de fumier aux plantes, tout en diminuant les qualités nutritives du fumier. Mais il n'empêche qu'il est facile de constater que l'apport sera d'abord azoté, alors que l'apport P sera des plus restreints, or en période de fructification c'est avant tout de P et de K dont la tomate a besoin. Fais un essai comparatif et tu verras qu'une simple distribution d'engrais organique aura plus de vertu sur tes plants et le goût de leurs fruits que la mixture compliquée que tu fabriques.
J'ajouterais enfin une dernière petite chose: un apport trop important d'azote peut entraîner des déséquilibres plus ou moins graves au niveau des plantes (fragilité, sensibilité aux maladies, avortement partiel de la production fruitière), ainsi qu'une production de nitrates peu souhaitable, pour la part qui ne sera pas assimilée.
Il n'y a donc selon moi, pour répondre à la question initialement posée, aucun avantage à donner du fumier aux tomates en période de croissance.
Bon jardinage!
Tib.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
Frantz et Tibelg
Merci de vos réponses.
En ce qui concerne la nappe phréatique, je pense, peut-être à tort, qu'un jardinier amateur n'a pas grande influence sur la pollution elle-même. Rien à voir entre un apport de quelques poignées de fumier de cheval au pieds de 8 plants de tomate et la dispersion massive de déjections de porcs ou autre sur plusieurs hectares.
Je vous parlais de ce repas d'hier soir avec des amis, tous plus ou moins de la médecine, de la biologie ou de l'horticulture, sur ce point, nous sommes tombés d'accord.
Il faut admettre que pour obtenir, sans produit chimique, des plants de tomates qui proposent une récolte efficace pour un jardinier, il est difficile de se passer de composte ou d'engrais dits "naturels". De toute façon, et la Franck tu as raison, nous avons, sans le souhaiter ni le vouloir, un besoin essentiel d'apporter aux plants de tomate des éléments qui lui permette de croitre.
En ce qui concerne le post de Tilbeg, il nous apporte une réponse complète et intéressante sur la question. Quel est me rôle de chaque élément chimique dans la croissance d'une plante.
N, P ou k, certes, sont certes trois éléments fondamentaux et de base, personne ne pourrait le nier. Mais je ne suis pas sur qu'ils soient aussi déterminants qu'on le dit même s'ils sont essentiels. Mais mes connaissances en la matière sont limitées.
Demain, nous avons une "tablée" ou nous devons nous retrouver de nouveau, d'ailleurs comme chaque lundi, je poserais la question à qui de droit.
Quid du Potassium, du sodium, des ions cuivres ou autres, quid du chlore contenu aussi dans ce fumier. Bon, je vous tiendrais au courant si cela vous intéresse.
Une petite différence amicale nous sépare de Tilberg, nous aurons sans doute plus des informations complémentaires demain. Déja, il faut que je règle ce problème de "brulures" des racines. Pour moi il n'y en a pas, pas plus que sur mes carottes ou sur mes oignons qui "baignent" dans le jus de crottin de cheval ou autre amené régulièrement depuis la plantation.
Merci de votre attention.
Merci de vos réponses.
En ce qui concerne la nappe phréatique, je pense, peut-être à tort, qu'un jardinier amateur n'a pas grande influence sur la pollution elle-même. Rien à voir entre un apport de quelques poignées de fumier de cheval au pieds de 8 plants de tomate et la dispersion massive de déjections de porcs ou autre sur plusieurs hectares.
Je vous parlais de ce repas d'hier soir avec des amis, tous plus ou moins de la médecine, de la biologie ou de l'horticulture, sur ce point, nous sommes tombés d'accord.
Il faut admettre que pour obtenir, sans produit chimique, des plants de tomates qui proposent une récolte efficace pour un jardinier, il est difficile de se passer de composte ou d'engrais dits "naturels". De toute façon, et la Franck tu as raison, nous avons, sans le souhaiter ni le vouloir, un besoin essentiel d'apporter aux plants de tomate des éléments qui lui permette de croitre.
En ce qui concerne le post de Tilbeg, il nous apporte une réponse complète et intéressante sur la question. Quel est me rôle de chaque élément chimique dans la croissance d'une plante.
N, P ou k, certes, sont certes trois éléments fondamentaux et de base, personne ne pourrait le nier. Mais je ne suis pas sur qu'ils soient aussi déterminants qu'on le dit même s'ils sont essentiels. Mais mes connaissances en la matière sont limitées.
Demain, nous avons une "tablée" ou nous devons nous retrouver de nouveau, d'ailleurs comme chaque lundi, je poserais la question à qui de droit.
Quid du Potassium, du sodium, des ions cuivres ou autres, quid du chlore contenu aussi dans ce fumier. Bon, je vous tiendrais au courant si cela vous intéresse.
Une petite différence amicale nous sépare de Tilberg, nous aurons sans doute plus des informations complémentaires demain. Déja, il faut que je règle ce problème de "brulures" des racines. Pour moi il n'y en a pas, pas plus que sur mes carottes ou sur mes oignons qui "baignent" dans le jus de crottin de cheval ou autre amené régulièrement depuis la plantation.
Merci de votre attention.
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
Hé, juste pour dire... c'est moi, "qui de droit". Je suis producteur de tomates et cette année, j'en ferai artisanalement entre 5 et 8 tonnes, sur plus ou moins 2000 pieds.
Je pense en toute modestie être une source d'information fiable. Il n'y a aucune "différence amicale" à avoir lorsqu'il s'agit du rôle de N, P et K dans le métabolisme d'un végétal.
Merci de ton attention également
Je pense en toute modestie être une source d'information fiable. Il n'y a aucune "différence amicale" à avoir lorsqu'il s'agit du rôle de N, P et K dans le métabolisme d'un végétal.
Merci de ton attention également

Re: Question particulière sur fumier et tomates




A+ Tibelg de la part de Franck

- Tibelge
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
J'ai pas dit ça Frantz, j'ai pas dit ça 
Je me permettrais pas!

Je me permettrais pas!
Dernière modification par Tibelge le dim. 29 juin 2008 22:18, modifié 1 fois.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
Je sais Tibelge , je plaisante , et ton intervention du " qui de droits est justifié
A+
Ps : fp1954 , c'est pas Tilbeg, pas Tibelg..... mais Tibelge , et moi ....pas Franck , mais Frantz

A+
Ps : fp1954 , c'est pas Tilbeg, pas Tibelg..... mais Tibelge , et moi ....pas Franck , mais Frantz

Re: Question particulière sur fumier et tomates
Le monde est plein de certitudes.
Faire pousser des plans de tomates en si grand nombre est un gage incontestable de savoir.
Celui qui "Fait" quelque chose s'appuie sur ce qu'il sait
Que d'autres fassent autrement, cherchent autrement bouleverse tellement ces certitudes sur l'on n'a du mal à voir...
Les tests de PH sur mes trois solutions préalablement filtrées ont eu des résultats intéressants et transposables, confirmés par l'INRA.
A part cela, j'ai eu, ce midi, une discussion intéressante sur le rôle du sodium, du potassium, de magnésium, des oligo éléments nécessaires à la croissance d'une plante.
Elements fragiles, souvent "lavés' par les pluies, ils disparaissent rapidement du sol et doivent être apportés durant la croissance, je cite ces cinq exemples pour ne pas rentrer dans le détail du cycle de l'azote dans le sol, du rôle des nitrates etc...
Mais il est vrai qu'il vaut mieux faire ce que l'on connaît plutôt que de tenter une recherche sur autre chose. Ma conviction est faite, le terme de "bruler" les racines est impropre et chimiquement inexact. La quantité d'eau à apporter aux plans de tomates est précise et dépend de facteurs constants dans le temps, c'est à dire durant la pousse du plan et directement dépendant de la nature du sol.
C'est toute la différence entre l'agriculture intensive et la recherche d'une qualité différente sans "pousser" le rendement pour autant.
Faire pousser 1000, 2000, 3000 pieds de tomate ne crée pas obligatoirement une vérité transposable à tout un chacun. Le rôle ne N P K est connu, décrit dans biens des sites puis transposés par de soigneux copier/coller, martelé comme une bible, non sans raison, mais on oublie le reste, ce que ne font ni les Hollandais, ni les Israéliens, ni certains producteurs américains.
Au fond, on en est au même stade que lorsque l'on nous demandait de traîter la totalité des angines avec des antibiotiques, cela s'est fait durant 50 ans et cette méthode continue d'avoir des défenseurs.
Bon, je vois que la discussion est difficile ici... je la reprendrai en privé avec ceux qui cherchent et qui pensent que, peut-être, d'autres facteurs entrent en jeu que nous maîtrisons mal ou tout simplement dont nous n'avons pas connaissance.
Ca serait évidemment plus simple de dire que tel facteur entre en jeu sur les feuilles, tel autre sur les fleurs, tel autre sur... C'est oublier que tous ces facteurs sont des protéines au rôle multiple, essentiels à la croissance et à la résistance du plan.
Ma foi, si cela intéresse quelqu'un, vous pouvez toujours m'écrire en privé.
Merci de votre attention.
Faire pousser des plans de tomates en si grand nombre est un gage incontestable de savoir.
Celui qui "Fait" quelque chose s'appuie sur ce qu'il sait
Que d'autres fassent autrement, cherchent autrement bouleverse tellement ces certitudes sur l'on n'a du mal à voir...
Les tests de PH sur mes trois solutions préalablement filtrées ont eu des résultats intéressants et transposables, confirmés par l'INRA.
A part cela, j'ai eu, ce midi, une discussion intéressante sur le rôle du sodium, du potassium, de magnésium, des oligo éléments nécessaires à la croissance d'une plante.
Elements fragiles, souvent "lavés' par les pluies, ils disparaissent rapidement du sol et doivent être apportés durant la croissance, je cite ces cinq exemples pour ne pas rentrer dans le détail du cycle de l'azote dans le sol, du rôle des nitrates etc...
Mais il est vrai qu'il vaut mieux faire ce que l'on connaît plutôt que de tenter une recherche sur autre chose. Ma conviction est faite, le terme de "bruler" les racines est impropre et chimiquement inexact. La quantité d'eau à apporter aux plans de tomates est précise et dépend de facteurs constants dans le temps, c'est à dire durant la pousse du plan et directement dépendant de la nature du sol.
C'est toute la différence entre l'agriculture intensive et la recherche d'une qualité différente sans "pousser" le rendement pour autant.
Faire pousser 1000, 2000, 3000 pieds de tomate ne crée pas obligatoirement une vérité transposable à tout un chacun. Le rôle ne N P K est connu, décrit dans biens des sites puis transposés par de soigneux copier/coller, martelé comme une bible, non sans raison, mais on oublie le reste, ce que ne font ni les Hollandais, ni les Israéliens, ni certains producteurs américains.
Au fond, on en est au même stade que lorsque l'on nous demandait de traîter la totalité des angines avec des antibiotiques, cela s'est fait durant 50 ans et cette méthode continue d'avoir des défenseurs.
Bon, je vois que la discussion est difficile ici... je la reprendrai en privé avec ceux qui cherchent et qui pensent que, peut-être, d'autres facteurs entrent en jeu que nous maîtrisons mal ou tout simplement dont nous n'avons pas connaissance.
Ca serait évidemment plus simple de dire que tel facteur entre en jeu sur les feuilles, tel autre sur les fleurs, tel autre sur... C'est oublier que tous ces facteurs sont des protéines au rôle multiple, essentiels à la croissance et à la résistance du plan.
Ma foi, si cela intéresse quelqu'un, vous pouvez toujours m'écrire en privé.
Merci de votre attention.
- Tibelge
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Re: Question particulière sur fumier et tomates
Oh punaise, l'air que vous vous donnez!
Mais qui a des certitudes ici, si ce n'est vous, qui connaissez par avance les réponses aux questions que vous posez et pour lesquelles je prends de mon temps (ainsi que d'autres) pour vous répondre!
Puisque vous semblez si certain de ce que vous avancez, pourquoi diable le formulez-vous comme une question à laquelle vous ne trouvez pas de réponse?
Et pourquoi vous mettez-vous à parlez d'agriculture intensive? Savez-vous seulement ce qu'est l'agriculture intensive? Avez-vous la moindre idée du rendement à l'hectare attendu en culture intensive? Et pensez-vous vraiment que 2000 pieds de pleine terre font une exploitation en culture intensive? Croyez-vous que les exploitants en culture intensive passent leur temps à discuter sur des forums de jardinage?
Il est évident que le trio N-P-K ne sont pas les seuls éléments dont profitent les plantes; ce n'est guère nouveau. Et sans aucunement nier les bienfaits - ou méfaits - des autres éléments, remettre en cause ces fondamentaux n'a guère de sens...
Vous vous trompez aussi quand vous dites que la discussion est difficile ici; elle est au contraire généralement très facile et très agréable, sur ce forum où règne une bonne ambiance et beaucoup de respect. Un forum où nombre "d'amateurs" sont bien plus compétents que certains "professionnels". C'est la raison pour laquelle vous y trouverez tant d'habitués. Cette discussion-ci est difficile car, sous couvert de la question que vous avez posée, vous ne voulez entendre que des avis qui corroborent vos convictions personnelles, tout en adoptant une attitude méprisante vis-à -vis d'un de vos détracteurs.
Mais qui a des certitudes ici, si ce n'est vous, qui connaissez par avance les réponses aux questions que vous posez et pour lesquelles je prends de mon temps (ainsi que d'autres) pour vous répondre!
Puisque vous semblez si certain de ce que vous avancez, pourquoi diable le formulez-vous comme une question à laquelle vous ne trouvez pas de réponse?
Et pourquoi vous mettez-vous à parlez d'agriculture intensive? Savez-vous seulement ce qu'est l'agriculture intensive? Avez-vous la moindre idée du rendement à l'hectare attendu en culture intensive? Et pensez-vous vraiment que 2000 pieds de pleine terre font une exploitation en culture intensive? Croyez-vous que les exploitants en culture intensive passent leur temps à discuter sur des forums de jardinage?
Il est évident que le trio N-P-K ne sont pas les seuls éléments dont profitent les plantes; ce n'est guère nouveau. Et sans aucunement nier les bienfaits - ou méfaits - des autres éléments, remettre en cause ces fondamentaux n'a guère de sens...
Vous vous trompez aussi quand vous dites que la discussion est difficile ici; elle est au contraire généralement très facile et très agréable, sur ce forum où règne une bonne ambiance et beaucoup de respect. Un forum où nombre "d'amateurs" sont bien plus compétents que certains "professionnels". C'est la raison pour laquelle vous y trouverez tant d'habitués. Cette discussion-ci est difficile car, sous couvert de la question que vous avez posée, vous ne voulez entendre que des avis qui corroborent vos convictions personnelles, tout en adoptant une attitude méprisante vis-à -vis d'un de vos détracteurs.
Re: Question particulière sur fumier et tomates
fp1954 a écrit :Le monde est plein de certitudes.
Faire pousser des plans de tomates en si grand nombre est un gage incontestable de savoir.
Celui qui "Fait" quelque chose s'appuie sur ce qu'il sait
Que d'autres fassent autrement, cherchent autrement bouleverse tellement ces certitudes sur l'on n'a du mal à voir...
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Les tests de PH sur mes trois solutions préalablement filtrées ont eu des résultats intéressants et transposables, confirmés par l'INRA.
Ben je savait déjà ....car ma grand mère qui était agricultrice prossédais de cette maniére ( purin diluer, jus de composte aussi ) et ça date de trente ans , de plus le jus de composte est toujours utiliser de nos jours .
A part cela, j'ai eu, ce midi, une discussion intéressante sur le rôle du sodium, du potassium, de magnésium, des oligo éléments nécessaires à la croissance d'une plante.
Elements fragiles, souvent "lavés' par les pluies, ils disparaissent rapidement du sol et doivent être apportés durant la croissance, je cite ces cinq exemples pour ne pas rentrer dans le détail du cycle de l'azote dans le sol, du rôle des nitrates etc...
Ben comme dirais l'autre ....ta un temps de retard , pour palier à ce lessivage .... apport Foliaire ....avec des purin de plante , demande pas à l'inra , y connaisse pas ....sur ordre, je sais ....mon frére y travaille
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Mais il est vrai qu'il vaut mieux faire ce que l'on connaît plutôt que de tenter une recherche sur autre chose. Ma conviction est faite, le terme de "bruler" les racines est impropre et chimiquement inexact. La quantité d'eau à apporter aux plans de tomates est précise et dépend de facteurs constants dans le temps, c'est à dire durant la pousse du plan et directement dépendant de la nature du sol.
Haaa quand même le sol , c'est un élément important , la clef ...l'humus.
C'est toute la différence entre l'agriculture intensive et la recherche d'une qualité différente sans "pousser" le rendement pour autant.
Faire pousser 1000, 2000, 3000 pieds de tomate ne crée pas obligatoirement une vérité transposable à tout un chacun. Le rôle ne N P K est connu, décrit dans biens des sites puis transposés par de soigneux copier/coller, martelé comme une bible, non sans raison, mais on oublie le reste, ce que ne font ni les Hollandais, ni les Israéliens, ni certains producteurs américains.
J'ai hate que tu me raconte , car j'aime apprendre ....de chacun
Au fond, on en est au même stade que lorsque l'on nous demandait de traîter la totalité des angines avec des antibiotiques, cela s'est fait durant 50 ans et cette méthode continue d'avoir des défenseurs.
Bon, je vois que la discussion est difficile ici... je la reprendrai en privé avec ceux qui cherchent et qui pensent que, peut-être, d'autres facteurs entrent en jeu que nous maîtrisons mal ou tout simplement dont nous n'avons pas connaissance.
C'est marrant ta le même discours que les utilisateur de purin d'orties ....dans je fais partie![]()
Ca serait évidemment plus simple de dire que tel facteur entre en jeu sur les feuilles, tel autre sur les fleurs, tel autre sur... C'est oublier que tous ces facteurs sont des protéines au rôle multiple, essentiels à la croissance et à la résistance du plan.
Je crois surtout que j'ai essayer de te dire ça justement , et de ne pas oublier le reste : ton support de culture et les éléments qui le constitue aussi bien vivant que minérale
Ma foi, si cela intéresse quelqu'un, vous pouvez toujours m'écrire en privé.
Péché d'orgueille !!?? a mon humble avis ....tu risque peut être de t'ennuyer , c'est dommage que tu le prenne comme ça ....mais c'est ton choix .
Merci de votre attention.