une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
- BillKosby2
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
....................
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- appius
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
L’Hérault, l’Ardèche... quelle différence, quand on habite au-dessus de la Loire??
c'est tous des Corses, et pis c'est tout!
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- aloune
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Pour ma part, je trouve de nombreuses réponses fort intéressantes.
Dommage le désintérêt manifesté par l'auteur des questions. Mais vous n'avez pas rédigé tout ça pour rien: d'autres sont intéressés dont moi
Merci donc pour tous les échanges qui me rappellent que ce n'est pas gagné d'avance de réussir sans bêcher. Je vais continuer à me renseigner pour tenter le coup l'an prochain
Appius tu m'as l'air très informé sur le sujet, et j'aimerais beaucoup pouvoir bénéficier de tes conseils et réponses à mes interrogations (cf post en haut de cette page).
Est-ce qu'il faut que j'achète un bouquin? Lequel? Celui de D Soltner?
Est-ce que je peux réussir juste en appliquant
1/potager bien "paillé" toute l'année avec du compost vert,
2/ne jamais marcher sur les planches de culture ou
faut-il que je cultive aussi des engrais verts (je crois avoir de la vesce cela suffit-il?) et/ou que je fasse autre chose??
Je pense qu'actuellement ma terre (de structure argileuse) est moyennenment fertile, à savoir ça pousse mais rien d'extraordinaire. Y'a des vers de terre, mais rien d'extraordinaire non plus. Y'a surtout pleins de bestioles en tout genre, beaucoup d'insectes, des lézards, des crapauds, des chats, etc. Pas mal de diversité de plantes aussi car je ne cultive qu'une toute petite partie du jardin et le reste est un mélange "spontané"/hérité sur lequel je n'interviens pas ou peu. Il n'y a pas de pelouse.
Dommage le désintérêt manifesté par l'auteur des questions. Mais vous n'avez pas rédigé tout ça pour rien: d'autres sont intéressés dont moi


Appius tu m'as l'air très informé sur le sujet, et j'aimerais beaucoup pouvoir bénéficier de tes conseils et réponses à mes interrogations (cf post en haut de cette page).
Est-ce qu'il faut que j'achète un bouquin? Lequel? Celui de D Soltner?
Est-ce que je peux réussir juste en appliquant
1/potager bien "paillé" toute l'année avec du compost vert,
2/ne jamais marcher sur les planches de culture ou
faut-il que je cultive aussi des engrais verts (je crois avoir de la vesce cela suffit-il?) et/ou que je fasse autre chose??
Je pense qu'actuellement ma terre (de structure argileuse) est moyennenment fertile, à savoir ça pousse mais rien d'extraordinaire. Y'a des vers de terre, mais rien d'extraordinaire non plus. Y'a surtout pleins de bestioles en tout genre, beaucoup d'insectes, des lézards, des crapauds, des chats, etc. Pas mal de diversité de plantes aussi car je ne cultive qu'une toute petite partie du jardin et le reste est un mélange "spontané"/hérité sur lequel je n'interviens pas ou peu. Il n'y a pas de pelouse.
Mes petit et grand potagers 2018: viewtopic.php?f=65&t=189376
Mes listes de recherche et d'échange pour un potager nourricier: viewtopic.php?f=4&t=185758
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- appius
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Dans la mesure ou un sol ne doit jamais rester nu, un engrais vert d'hiver est quasi obligatoire là ou il n'y a plus rien qui pousse. Eventuellement, des matériaux se décomposant à la surface peuvent suffire, mais avoir aussi des racines qui parcourent le sol, c'est mieux, surtout dans les terres lourdes. L'idéal, c'est d'arriver à avoir les deux en même temps: un engrais vert qui pousse à travers une litière qui se décompose en même temps (brf, crottin, paille)....
Beaucoup de gens sont "assez informés" et expérimentent ici. En plus des sujets spécifiques, tu peux suivre et participer à :
potager-bio-pratique-t121682-1275.html
Comme livres de base, on cite souvent Le jardin naturel de Lespinasse et un potager sans travail du sol de Soltner.
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- aloune
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Merci 

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bêchage, non bêchage, fourche-bêche, de nouvelles religions sont en train de se créer.
Sus aux huguenots.
Pour ma part, j'essaie un peu de tout et garde ce qui semble le mieux réussir.

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bonne réaction il n'y a pas de vérité absolue et c'est surtout à la fois le bon sens et l'observation qui font les règles fondamentales de la culture potagère.
Un exemple tout simple il est écrit quelque part qu'il ne faut pas marcher sur les parcelles exploitées ce qui me parait complètement faux en effet il est très simple de remarquer que les allées sont souvent plus fertiles que les zones cultivées et renferment souvent des lombrics de belles tailles .
Bref chaque terre a ses propriétés et au jardinier d'adapter ses cultures .Je cultive depuis de nombreuses années un sol totalement composé de sous-couche (lotissement) où la vie microbienne n'existait plus ,au bout de toutes ces années j'ai pu reconstituer une terre propice au jardinage avec apport constant d'humus sous forme de feuilles/broyat/fumier/engrais verts/compost/...
D'un sol presqu'hostile j'ai le bonheur aujourd'hui de cultiver une terre agréable qui se réssuye assez vite après des précipitations conséquentes et qui malgré tout conserve une relative humidité en profondeur.
En pratique je retourne la terre quand je dois incorporer du fumier par exemple ou pour enfouir de l'herbe ,cette action de retourner la terre est particulièrement agréable elle donne du jardin une image de sol propre et de travail bien fait, mais si on analyse bien ,cette dépense d'énergie n'est pas particulièrement utile car les couches aérobies et anaérobies sont mises à rude épreuve .Le coup de griffe sur des zones pas trop compactées est bien plus efficace .
Bon dimanche et bonne culture à tous.
Un exemple tout simple il est écrit quelque part qu'il ne faut pas marcher sur les parcelles exploitées ce qui me parait complètement faux en effet il est très simple de remarquer que les allées sont souvent plus fertiles que les zones cultivées et renferment souvent des lombrics de belles tailles .
Bref chaque terre a ses propriétés et au jardinier d'adapter ses cultures .Je cultive depuis de nombreuses années un sol totalement composé de sous-couche (lotissement) où la vie microbienne n'existait plus ,au bout de toutes ces années j'ai pu reconstituer une terre propice au jardinage avec apport constant d'humus sous forme de feuilles/broyat/fumier/engrais verts/compost/...
D'un sol presqu'hostile j'ai le bonheur aujourd'hui de cultiver une terre agréable qui se réssuye assez vite après des précipitations conséquentes et qui malgré tout conserve une relative humidité en profondeur.
En pratique je retourne la terre quand je dois incorporer du fumier par exemple ou pour enfouir de l'herbe ,cette action de retourner la terre est particulièrement agréable elle donne du jardin une image de sol propre et de travail bien fait, mais si on analyse bien ,cette dépense d'énergie n'est pas particulièrement utile car les couches aérobies et anaérobies sont mises à rude épreuve .Le coup de griffe sur des zones pas trop compactées est bien plus efficace .
Bon dimanche et bonne culture à tous.
- lamouche
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
à 4 ans à la pioche?, qu'est ce que les gens sont prêts à raconter comme connerie pour vendre leur soupeTonton Cristobal a écrit :appius a écrit :(Cf Pascal Poot sur son plateau calcaire ardéchois qui fait du BRF sous les pattes de ses chèvres).Sourcesemences-bio a écrit : L'histoire
Dans un pays au bout du monde, Olmet, un village fortement typé, s’enroule à la pointe d’une colline, couverte de chênes verts, au dessus de Lodève dans l’Héraut. On y découvre un paysage admirable dans lequel M. Pascal Poot cultive des légumes qu’il propose à la vente en plants et à la consommation sur trois hectares d’une propriété familiale.
Ayant travaillé à partir de l’âge de 4 ans dans des champs entiers à la pioche, M. Pascal Poot est aujourd’hui un membre du réseau « Savoir-Faire et Découverte » et le gérant du « Conservatoire de la Tomate ».

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
[quote="jeangab"]
faire gaffe quand même avec l'Escherichia coli entérohémorragique (Eceh), ça fait des ravages en ce moment....[quote]
Je composte avec soin la litière de toilettes sèches. En fait, si j'ai bien compris, le problème de l'Eceh trouve sa source dans un circuit commercial donné (lié à l'Espagne, c'est bien cela?). Quand on se trouve en dehors de ce circuit et que l'on fonctionne de façon presque autonome, les risques me semblent moindres. Mais tu as raison, j'insiste souvent sur l'indispensable sérieux dans le compostage de la litière de toilettes sèches; c'est le seul moyen d'être crédible.
Oncle Fritz
faire gaffe quand même avec l'Escherichia coli entérohémorragique (Eceh), ça fait des ravages en ce moment....[quote]
Je composte avec soin la litière de toilettes sèches. En fait, si j'ai bien compris, le problème de l'Eceh trouve sa source dans un circuit commercial donné (lié à l'Espagne, c'est bien cela?). Quand on se trouve en dehors de ce circuit et que l'on fonctionne de façon presque autonome, les risques me semblent moindres. Mais tu as raison, j'insiste souvent sur l'indispensable sérieux dans le compostage de la litière de toilettes sèches; c'est le seul moyen d'être crédible.

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
je fais pareil.juliette drouet a écrit :Bêchage, non bêchage, fourche-bêche, de nouvelles religions sont en train de se créer.Sus aux huguenots.
Pour ma part, j'essaie un peu de tout et garde ce qui semble le mieux réussir.
j'ai commencé en retournant le sol à la bêche.
puis j'ai essayé sans travail du sol.
puis j'ai essayé avec la fourche bêche.
il me reste à essayer la grelinette, mais 100€ pour essayer c'est beaucoup

- jeangab
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
d'après les infos glanées, ça serais dû à un fumier mal/pas composté, mais rien n'est vraiment sûr actuellement (l'eceh est une bactérie fécale animale)Oncle Fritz a écrit : En fait, si j'ai bien compris, le problème de l'Eceh trouve sa source dans un circuit commercial donné (lié à l'Espagne, c'est bien cela?).
oui effectivement, le risque serait moins présent avec ce circuit fermé.Oncle Fritz a écrit :Quand on se trouve en dehors de ce circuit et que l'on fonctionne de façon presque autonome, les risques me semblent moindres.
mais comme tu le précises, un bon compostage avec monté en température doit pouvoir le réduire significativement au cas où il existe.
ouaip, c'est bien pour cette raison que j'en suis rester à la fourche bêche, qui fait à peu près le même boulot... et en plus, fait bêche au cas où pour 20/30€...quentin19 a écrit :il me reste à essayer la grelinette, mais 100€ pour essayer c'est beaucoup

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
d'ailleurs j'ai acheté la fiskars tout en métal.jeangab a écrit :ouaip, c'est bien pour cette raison que j'en suis rester à la fourche bêche, qui fait à peu près le même boulot... et en plus, fait bêche au cas où pour 20/30€...

elle est vraiment bien foutue cette bêche rien à redire.
et très solide.
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
la mienne vient de chez le roi malin, une vingtaine d'euro si mes souvenirs sont bon, en inox, manche synté et même apparence que la tienne (manche béquille), j'en suis aussi assez content, ça fait déjà quelques années qu'elle m'accompagne.quentin19 a écrit :d'ailleurs j'ai acheté la fiskars tout en métal.
question solidité, je n'ais rien à redire non plus, car je suis actuellement en train de retourner la pelouse, et c'est du véritable béton (la bêche classique ne pénètre pas, et la fourche bêche peine.... enfin, plutôt moi

en règle générale, je n’hésite pas de trop sur le prix des outils, mais la grelinette me semble vraiment excessivement chère....
rarement d'accord avec toi, mais j'avoue que sur ce coup la, tu as eut l'oeil.....lamouche a écrit :à 4 ans à la pioche?, qu'est ce que les gens sont prêts à raconter comme connerie pour vendre leur soupe

p.poot, c'est une histoire fabuleuse à lui tout seul....mais j'en connais qui aime y croire.....

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
je coupe, une de mes chiennes étant en train de mettre bas, ça va me prendre la nuit, le premier vient d’arriver 

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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
jeangab a écrit :p.poot, c'est une histoire fabuleuse à lui tout seul....mais j'en connais qui aime y croire.....
Il serait béta que panoramix ou qu’idefix en voyage d’agréments chez les corses, aillent chercher le marché de Lodève ou l’exploitation de P.Poot en Ardèchesemences-bio a écrit : Son domaine d’intervention
M. Poot vend ses semences à travers toute la France et l’Europe grâce à des réseaux de semenciers biologiques comme Germinance (49). Il vend également sa production soit sur le marché de Lodève (34), soit sur place, avec visite de l’exploitation, conseils en jardinage biologique et dégustations gratuites.
En politique, il faut toujours suivre le droit chemin. On est sûr de n’y rencontrer personne.
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
C'est les 101 dalmatiens ?jeangab a écrit :je coupe, une de mes chiennes étant en train de mettre bas, ça va me prendre la nuit, le premier vient d’arriver

Kekcestruc, Le Jardin des Amis, Mon Beau Jardin, Valinfo
et autres outils de jardin sont sur La Grille Verte et sur Facebook
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
non (heureusement), 4 petits chiotsLéontine a écrit :C'est les 101 dalmatiens ?

on à déjà longuement parler de p.poot.Tonton Cristobal a écrit :Il serait béta que panoramix ou qu’idefix en voyage d’agréments chez les corses, aillent chercher le marché de Lodève ou l’exploitation de P.Poot en Ardèche
pour moi, un gars seul au milieu de sa montagne, qui révolutionne la génétique de la semence en faisant rien, c'est du bluff ou c'est une réincarnation du christ.
après, chacun est libre de croire ce qu'il veux, et placer son argent où il l'entend, ce n'est pas mon problème, mais j'ai passé l'age de croire au père noël.
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Nouss: je n'ai pas encore lu les 8 pages qui suivent, seulement la première, et je tiens à te partager mon expérience.
J'ai emménagé en lotissement il y a 7 ans. Une terre qui a été tassée par les engins de construction, malmenée, à peine 5cm de terre végétale en surface puis de suite de la terre de sous-sol, très argileuse, très calcaire, pleine de coquilles d'huîtres fossiles énormes, sur laquelle un tas d'adventices poussaient, c'est vrai, mais par contre j'y ai cassé deux fourches bêches, quelques couteaux désherbeurs, tellement elle est dure en été, craquelée et compact, et l'hiver c'était une espèce de gadoue collante à y laisser la botte.
J'avais toujours jardiné avec mes parents, en retournant la terre à la fourche et au motoculteur. nous avions de bons résultats. Après avoir cassé mes fourches, mon grand père m'a donné sa motobinette. Il fallait attendre mi-mai pour réussir à la passer dans le terrain car avant ça collait trop. Du coup impossible de faire des légumes précoces, je ne faisais que des légumes d'été (tomates, cucurbitacées), c'était frustrant. Je devais attendre que mon mari soit disponible et disposé à passer le motoculteur (une année, j'ai attendu juin). je n'étais donc pas autonome. Et le résultat était catastrophique : j'avais beau apporter du compost, planter mes légumes sur film de paillage maraîcher, ça poussait mal, j'avais de faibles récoltes et des plantes souvent malades (sans compter que je passais l'essentiel de mon temps de jardinage à arracher les mauvaises herbes des allées du potager).
Il y a deux ans (en mars 2009) j'ai radicalement transformé mon potager, optant pour un potager en carré, délimité avec des linteaux de bois, les allées paillées de copeaux de bois, l'intérieur des carrés recevant du BRF, tontes de pelouses, compost. Les résultats n'ont pas été miraculeux pour autant, mais dès la première année j'ai vu une nette amélioration : les plantes poussaient mieux, et l'hiver 2009-2010 j'ai été vraiment sidérée de la population de vers de terre. Je n'ai pas tenté de les compter, mais quand avant j'en trouvais 1 ou 2 par m2 maintenant j'en trouve facilement 15 ou 20 si ce n'est plus. C'est simple : je fais un trou de plantation de 10*10*10cm, et j'en trouve déjà 2 à 5. Pour la croissance des plantes, j'ai eu des soucis de faim d'azote avec mon BRF tout frais, donc je ne peux pas te dire que ça pousse de façon miraculeuse par rapport à un potager dont on retourne la terre. Mais par contre, maintenant je peux semer dès février-mars, ou en novembre des plantes passant l'hiver, je peux cultiver tous les légumes que je veux (sauf les carottes et panais qui exigent une terre plus fine, mais je leur ai aménagé un carré spécifique), j'ai juste à écarter le paillage, faire mon trou, et planter, mon sol reste meuble été comme hiver. Au pire je donne un coup de croc en surface, pour les pommes de terre. Mais la facilité avec laquelle je plante n'a plus rien à voir. J'ai constaté que j'avais globalement moins de maladies, et j'ai aussi constaté que mon sol grouille d'insectes, myriapodes et autres bestioles, mais que en dehors des limaces et escagots, j'ai plutôt moins de dégâts qu'avant (les cloportes mangaient les racines de mes légumes, car ils n'avaient rien d'autre à se mettre sous la dent, alors qu'avec mon paillage et mes engrais verts, ils se nourrissent sans devenir nuisibles).
Donc voila, si on me demandais si je veux revenir en arrière et à nouveau motoculter ou bêcher mon potager, me casser le dos pour retourner ma terre, tout en même temps, la laisser à nu faute de paillage suffisant disponible, puis passer des heures à désherber, voir l'eau d'arrosage ruisseler dans les allées au lieu de s'infiltrer au pied des plantes, sortir la pioche pour faire un trou de plantation, non merci, j'aime tellement mieux mon potager sans travail du sol, où j'ai juste à pailler, planter, cueillir, faucher l'engrais vert, sans fatigue ni efforts inutiles, avec une meilleure croissance des plantes, le choix est vite fait !
J'ai adopté ces techniques sans trop y croire au début, mais parce que je n'y arrivais plus, je désespérais de réussir un potager dans ce sol, et que je devais à tout prix trouver une solution. Si j'étais restée avec un terrain sablo-limoneux comme celui que j'avais avant en location, que je retournais seule à la fourche sans le moindre effort, je n'aurais sans doute jamais découvert d'autres techniques de jardinage. Si j'avais un jardin fertile avec travail du sol, je me demanderais peut-être moi aussi l'intérêt du non-travail du sol. Mais quand on se heurte à un ensemble de difficultés et qu'une méthode culturale apporte la solution à toutes ces difficultés à la fois, et que ça marche, la question ne se pose plus, et je ne peux que la conseiller à d'autres.
EDIT : je voulais juste rajouter un truc : c'est la facilité d'arrachage de mes poireaux. Avant je n'en faisais pas : c'est simple, entre mon sol qui n'était pas travaillé à temps pour les planter, le fait que l'hiver il fallait les bottes et se retrouver avec 20cm de terre collée dessous pour aller en chercher au potager, et qu'en plus ils cassaient en terre car celle-ci était trop compacte malgré le labour de printemps, donc j'y laissais le blanc (le meilleur), ça vallait pas le coup. Cet hiver, j'ai arraché mes poireaux en marchant à pieds secs dans mes allées paillées, en sortant de beaux blancs sans les casser, et c'était des semis fait maison que j'avais pu repiquer dès début mai.
Je ne dirai pas qu'ils étaient plus beaux, plus gros, plus nombreux que si j'en avais fait dans un jardin avec travail du sol. Si j'avais la bonne terre de mes parents, légère et riche en humus, j'aurais peut-être eu meilleure récolte malgré motocultage. Simplement, MON sol ne me permettait pas d'en faire lorsqu'il était motoculté, maintenant oui sans travail du sol.
J'ai emménagé en lotissement il y a 7 ans. Une terre qui a été tassée par les engins de construction, malmenée, à peine 5cm de terre végétale en surface puis de suite de la terre de sous-sol, très argileuse, très calcaire, pleine de coquilles d'huîtres fossiles énormes, sur laquelle un tas d'adventices poussaient, c'est vrai, mais par contre j'y ai cassé deux fourches bêches, quelques couteaux désherbeurs, tellement elle est dure en été, craquelée et compact, et l'hiver c'était une espèce de gadoue collante à y laisser la botte.
J'avais toujours jardiné avec mes parents, en retournant la terre à la fourche et au motoculteur. nous avions de bons résultats. Après avoir cassé mes fourches, mon grand père m'a donné sa motobinette. Il fallait attendre mi-mai pour réussir à la passer dans le terrain car avant ça collait trop. Du coup impossible de faire des légumes précoces, je ne faisais que des légumes d'été (tomates, cucurbitacées), c'était frustrant. Je devais attendre que mon mari soit disponible et disposé à passer le motoculteur (une année, j'ai attendu juin). je n'étais donc pas autonome. Et le résultat était catastrophique : j'avais beau apporter du compost, planter mes légumes sur film de paillage maraîcher, ça poussait mal, j'avais de faibles récoltes et des plantes souvent malades (sans compter que je passais l'essentiel de mon temps de jardinage à arracher les mauvaises herbes des allées du potager).
Il y a deux ans (en mars 2009) j'ai radicalement transformé mon potager, optant pour un potager en carré, délimité avec des linteaux de bois, les allées paillées de copeaux de bois, l'intérieur des carrés recevant du BRF, tontes de pelouses, compost. Les résultats n'ont pas été miraculeux pour autant, mais dès la première année j'ai vu une nette amélioration : les plantes poussaient mieux, et l'hiver 2009-2010 j'ai été vraiment sidérée de la population de vers de terre. Je n'ai pas tenté de les compter, mais quand avant j'en trouvais 1 ou 2 par m2 maintenant j'en trouve facilement 15 ou 20 si ce n'est plus. C'est simple : je fais un trou de plantation de 10*10*10cm, et j'en trouve déjà 2 à 5. Pour la croissance des plantes, j'ai eu des soucis de faim d'azote avec mon BRF tout frais, donc je ne peux pas te dire que ça pousse de façon miraculeuse par rapport à un potager dont on retourne la terre. Mais par contre, maintenant je peux semer dès février-mars, ou en novembre des plantes passant l'hiver, je peux cultiver tous les légumes que je veux (sauf les carottes et panais qui exigent une terre plus fine, mais je leur ai aménagé un carré spécifique), j'ai juste à écarter le paillage, faire mon trou, et planter, mon sol reste meuble été comme hiver. Au pire je donne un coup de croc en surface, pour les pommes de terre. Mais la facilité avec laquelle je plante n'a plus rien à voir. J'ai constaté que j'avais globalement moins de maladies, et j'ai aussi constaté que mon sol grouille d'insectes, myriapodes et autres bestioles, mais que en dehors des limaces et escagots, j'ai plutôt moins de dégâts qu'avant (les cloportes mangaient les racines de mes légumes, car ils n'avaient rien d'autre à se mettre sous la dent, alors qu'avec mon paillage et mes engrais verts, ils se nourrissent sans devenir nuisibles).
Donc voila, si on me demandais si je veux revenir en arrière et à nouveau motoculter ou bêcher mon potager, me casser le dos pour retourner ma terre, tout en même temps, la laisser à nu faute de paillage suffisant disponible, puis passer des heures à désherber, voir l'eau d'arrosage ruisseler dans les allées au lieu de s'infiltrer au pied des plantes, sortir la pioche pour faire un trou de plantation, non merci, j'aime tellement mieux mon potager sans travail du sol, où j'ai juste à pailler, planter, cueillir, faucher l'engrais vert, sans fatigue ni efforts inutiles, avec une meilleure croissance des plantes, le choix est vite fait !
J'ai adopté ces techniques sans trop y croire au début, mais parce que je n'y arrivais plus, je désespérais de réussir un potager dans ce sol, et que je devais à tout prix trouver une solution. Si j'étais restée avec un terrain sablo-limoneux comme celui que j'avais avant en location, que je retournais seule à la fourche sans le moindre effort, je n'aurais sans doute jamais découvert d'autres techniques de jardinage. Si j'avais un jardin fertile avec travail du sol, je me demanderais peut-être moi aussi l'intérêt du non-travail du sol. Mais quand on se heurte à un ensemble de difficultés et qu'une méthode culturale apporte la solution à toutes ces difficultés à la fois, et que ça marche, la question ne se pose plus, et je ne peux que la conseiller à d'autres.
EDIT : je voulais juste rajouter un truc : c'est la facilité d'arrachage de mes poireaux. Avant je n'en faisais pas : c'est simple, entre mon sol qui n'était pas travaillé à temps pour les planter, le fait que l'hiver il fallait les bottes et se retrouver avec 20cm de terre collée dessous pour aller en chercher au potager, et qu'en plus ils cassaient en terre car celle-ci était trop compacte malgré le labour de printemps, donc j'y laissais le blanc (le meilleur), ça vallait pas le coup. Cet hiver, j'ai arraché mes poireaux en marchant à pieds secs dans mes allées paillées, en sortant de beaux blancs sans les casser, et c'était des semis fait maison que j'avais pu repiquer dès début mai.
Je ne dirai pas qu'ils étaient plus beaux, plus gros, plus nombreux que si j'en avais fait dans un jardin avec travail du sol. Si j'avais la bonne terre de mes parents, légère et riche en humus, j'aurais peut-être eu meilleure récolte malgré motocultage. Simplement, MON sol ne me permettait pas d'en faire lorsqu'il était motoculté, maintenant oui sans travail du sol.
- Petite_Souris
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bonjour,
C'est avec grand intérêt que j'ai lu toute cette discussion.
Et merci plus particulièrement à Ayne pour son retour d'expérience.
Dans tout ce que vous avez dit, je vais en prendre un peu de chacun, car je n'ai pas d'avis sur la question, n'ayant pas encore expérimenté le "non travail du sol par l'humain".
La terre ici n'est pas si mauvaise, parce que quand ça s'y met, ça pousse. Autrefois forêt, puis champ de culture et enfin terrain constructible avec un beau potager. N'ayant pas été occupé, la nature a repris ses droits : liseron, chiendent, trèfle, et autres rampantes principalement.
Ces 2 dernières années, nous avons passé le motoculteur. Cette année, j'ai agrandi, à la pioche et le 2ème espace a été fait, en mai, au motoculteur. La terre étant dure comme du béton, il était difficile de faire autrement et vite.
Au printemps, la terre est superbe ! Les vers font un sacré boulot. Et ça ce voit : on voit plus de terre remontée que de mousse !!!!
Cet automne, si la météo le permet (enfin, sous-entendu, si on n'a pas de neige en novembre), le potager bénéficiera d'une bâche avec des feuilles d'arbre, du compost, et si ça se case dans les dates, la dernière tonte d'herbe.
Je reviendrai vous dire fin 2012 ce qu'il en est, car j'aimerai étendre cela sur les massifs de fleurs lorsque je les ferai au fur-et-à -mesure.
Merci.
C'est avec grand intérêt que j'ai lu toute cette discussion.
Et merci plus particulièrement à Ayne pour son retour d'expérience.
Dans tout ce que vous avez dit, je vais en prendre un peu de chacun, car je n'ai pas d'avis sur la question, n'ayant pas encore expérimenté le "non travail du sol par l'humain".
La terre ici n'est pas si mauvaise, parce que quand ça s'y met, ça pousse. Autrefois forêt, puis champ de culture et enfin terrain constructible avec un beau potager. N'ayant pas été occupé, la nature a repris ses droits : liseron, chiendent, trèfle, et autres rampantes principalement.
Ces 2 dernières années, nous avons passé le motoculteur. Cette année, j'ai agrandi, à la pioche et le 2ème espace a été fait, en mai, au motoculteur. La terre étant dure comme du béton, il était difficile de faire autrement et vite.
Au printemps, la terre est superbe ! Les vers font un sacré boulot. Et ça ce voit : on voit plus de terre remontée que de mousse !!!!
Cet automne, si la météo le permet (enfin, sous-entendu, si on n'a pas de neige en novembre), le potager bénéficiera d'une bâche avec des feuilles d'arbre, du compost, et si ça se case dans les dates, la dernière tonte d'herbe.
Je reviendrai vous dire fin 2012 ce qu'il en est, car j'aimerai étendre cela sur les massifs de fleurs lorsque je les ferai au fur-et-à -mesure.
Merci.
- simseb
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Vous auriez pas de photos de vos jardins paillés/bâchés en hiver ?
Comment vous enrichissez la terre si aucun mélange n'est effectué ?
Comment vous enrichissez la terre si aucun mélange n'est effectué ?
- BillKosby2
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
....................
Ce message a été modéré par Marcus
Motif: hors sujet
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Dernière modification par BillKosby2 le ven. 09 sept. 2011 13:06, modifié 1 fois.
- Marcol
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Bonjour
J'ai suivi ce sujet intéressant depuis le début. Maintenant qu'il a perdu de son esprit polémique, je vous fait un petit topo sur ma façon de faire.
Au cours des années, j'ai acheté tondeuse à gazon, broyeur et tronçonneuse. Un trio de machines qui me paraissaient indispensables. J'ai donc renoncé au motoculteur puisque je peux laisser ce travail à mes micro-employés, les petits organismes du sol, vers de terre essentiellement.
Je ne vois d'ailleurs pas très bien comment utiliser un motoculteur quand presque toute ma superficie est BRFée.
N'empêche que j'ai toujours un problème avec les semis dans le BRF (carottes, radis, fleurs, engrais verts,...) et quelques plantations délicates (poireaux, fenouils, ...) alors je travaille un peu le sol avec la fourche bêche - appelée chez moi bêche à dents - ça ressemble à un léger grelinage qui permet d'attendrir quelques cm du sol, sans le retourner bien sûr; voilà un mouvement que je ne sais plus pratiquer ! C'est tellement moins fatigant et, avec les années, cela compte...
J'ai suivi ce sujet intéressant depuis le début. Maintenant qu'il a perdu de son esprit polémique, je vous fait un petit topo sur ma façon de faire.
Au cours des années, j'ai acheté tondeuse à gazon, broyeur et tronçonneuse. Un trio de machines qui me paraissaient indispensables. J'ai donc renoncé au motoculteur puisque je peux laisser ce travail à mes micro-employés, les petits organismes du sol, vers de terre essentiellement.
Je ne vois d'ailleurs pas très bien comment utiliser un motoculteur quand presque toute ma superficie est BRFée.
N'empêche que j'ai toujours un problème avec les semis dans le BRF (carottes, radis, fleurs, engrais verts,...) et quelques plantations délicates (poireaux, fenouils, ...) alors je travaille un peu le sol avec la fourche bêche - appelée chez moi bêche à dents - ça ressemble à un léger grelinage qui permet d'attendrir quelques cm du sol, sans le retourner bien sûr; voilà un mouvement que je ne sais plus pratiquer ! C'est tellement moins fatigant et, avec les années, cela compte...
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
- esox10
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Tu as semé directement dans une couche de BRF ?
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- Oncle Fritz
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Retour d'expérience intéressant, Ayn. Je vais dans ton sens concernant l'arrachage hivernal des légumes: poireaux, mais aussi carottes, panais, betteraves (climat océanique). Je récolte ainsi jusqu'à Noël voire au-delà , et pourtant, je vis dans un coin de potiers...
Si le BRF est apporté en automne (apport d'entretien de 1cm environ et rapidement intégré, ou apport sur un semis d'engrais verts + compost mûr), il ne pose pas de problème au semis. Emcé, s'agit-il de BRF utilisé en paillis ou d'apport d'épaisseur importante?
Oncle Fritz
Si le BRF est apporté en automne (apport d'entretien de 1cm environ et rapidement intégré, ou apport sur un semis d'engrais verts + compost mûr), il ne pose pas de problème au semis. Emcé, s'agit-il de BRF utilisé en paillis ou d'apport d'épaisseur importante?

Oncle Fritz
- appius
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Re: une mode ? ne pas retourner sa terre du potager ?
Autre effet d'un potager ou le travail de la terre est remplacé par un couvert de plantes maximal (légume ou engrais verts) et de litères variées (brf, mulch ...) c'est le foisonnement d'insectes. Ils profitent de la continuité des plantations et des abris que cela amène, les ravageurs comme les prédateurs. Avec quand même cet inconvénient qu'il faut bien rappeler que les ravageurs arrivent généralement les premiers et qu'ils faut parfois plusieurs saisons avant que la population de leur prédateurs soient en nombre suffisant (limaces en particulier).