Re: Enfin, des CHIFFRES sur le BRF !!!
Publié : mer. 09 déc. 2009 22:53


Chers amis, bonsoir

Je viens de lire des choses bien intéressantes en vue d'un échanges d'idées et de pratiques serein et constructif

Peut-être chacun pourrait-il dire s'il est d'accord avec tout cela? :
Personnellement j'aime tout ce qui est dit là par Ayguesaygues31 a écrit : Qu'on ait une sensibilité "bio" ou pas ...
1 - quand chacun(e) aura compris et admis que la vie, la production et la santé d'un légume ne tient qu'à ce qu'il peut trouver dans le sol, nous pourrons peut-êtrenous comprendre.
2 - quand chacun(e) aura aussi admis que cette alimentation ne peut avoir lieu que par des échanges, entre le sol et les racines, d'éléments chimiques qui sont dans la solution du sol, on aura aussi bien avancé.
3 - quand chacun(e) aura compris que, suivant les espèces de légumes, il y a des natures et niveaux de besoins (de ces éléments chimiques) assez spécifiques qu'il est bon et souhaitable de respecter au mieux ... on sera près du but.
4 - quand chacun(e) aura enfin compris qu'un minimum de calculs est souhaitable pour faire coller apports et besoins sans faire une confiance aveugle à la nature ... nous pourrons échanger en paix.
alors, suivant sa sensibilité ou ses convictions ...
on utilisera des produits "organiques" ou une part de "minéraux" pour satisfaire les besoins nutritifs de nos légumes, en faisant attention à leur natureet leur composition.
Cela admis et compris, on n'apportera rien que la dose nécessaire et au bon moment, sachant que le BRF apparaît bien, maintenant, comme une technique d'alimentation à part entière qu'on ne peut pas ignorer dans les apports de fertilisants au potager.
Merci.
à+

Le point sur lequel il peut être échangé du point de vue méthode, est il me semble le point 4 qui est proprement le travail des agronomes et des connaisseurs avertis.
Le jardinier landa, commencera en suivant les conseils qui lui auront été donnés par ses aînés ou ses devanciers.
Il fera et expérimentera ensuite, s'enrichissant :
- de sa propre expérience d'année en année,
- de l'expérience de ceux avec lesquels il échange dans sa région, ou sur des forums comme celui-ci,
- de ses lectures plus ou moins poussées selon sa propre capacité à absorber des chiffres (ce qui n'est pas donné à tout le monde).
Là, tout comme en cuisine, l'on distinguera ceux qui aime peser, et bien suivre les recettes données à la lettre, et ceux qui aiment principalement au feeling.
Je ne vois pas l'intérêt de se critiquer pour autant !

Le principal sera le résultat, à savoir de bons et beaux fruits et légumes, et un sol qui reste fertile et vivant!
Pour le jardinier landa, les chiffres pourront venir ou non corroborer sa pratique!
C'est précieux!
Celui qui aime les chiffres (et qui en a besoin peut-être pour se rassurer car les enjeux économiques sont d'importance pour lui) pourra trouver aussi de bonnes idées de recherche dans les méthodes dites empiriques de l'un ou l'autre jardinier landa.
Car, pour empirique qu'elles soient, il ne s'agit aucunement ni pour les uns, ni pour les autres de faire n'importe quoi!
Le jardinier landa aura pu observer qu'en mettant des feuilles de consoude, il obtient de plus beaux légumes-fruits ; l'agronome lui répondra : c'est tout à fait plausible car la consoude apporte la potasse ....etc...

Bref



La première partie de cette citation pose bien le problème : quelle quantité de BRF apporter annuellement? Il faudrait ajouter vert ou précomposté?Aygues a écrit : je pense qu'il vaut mieux apporter peu de BRF à chaque fois mais le faire tous les ans ce à quoi il m'avait été opposé les conseils de J.Dupéty (repris par Appius) : << une bonne couche tous les 4 ou 5 ans >>
Je rapportais dans une autre page que l'on pouvait lire sur le site de J.Dupéty << c’est en 2004, après cinq années de cultures biologiques, qu’il épand sur une partie de ses terres 8 centimètres de ce broyat de bois vert. >> mais dans son interview, il parle d'une faim d'azote qui lui a fait peur
Au final, il me paraitrait judicieux :
de faire une couche de 1 à 2 cm (maxi) de broyat d'essences très diverses, tous les ans, en début d'hiver (mélangé à de la tonte de pelouse, si on en a ), juste griffé.
nota : une couche de 2 cm (200 m3/Ha soit 7 Kg/m²) font à terme NPK/Ha : 330-265-260
de compléter par des feuilles sèches (à mettre en sacs maintenant, à l'abri) pour pailler en cours d'année (lutte contre adventices et limitation arrosages)
de tenir compte de cet apport de BRF (on l'a vu, assez nutritif) pour un bon plan de fertilisation des légumes (à compléter en potasse surtout, sur certains légumes)
Ai-je froissé quelqu'un ou dérangé des certitudes
Aygues, s'il te plait ... ne monte pas sur tes grands chevaux (ils peuvent être trop sauvages

Il me semble effectivement que le matériau BRF ne peut-être employé de la même façon au Nord ou au Sud, en terre argileuse ou sableuse!
Dans ma première saison de BRF étalé sur bâche pour le précomposter avant de l'utiliser sur mes "planches" ou "buttes", j'ai bien observé son comportement!
En période sèche ou humide, il est tout autre! Il évolue au fur et à mesure du temps qui passe et des aléas climatiques en effet.
La couche superficielle sèche s'est avérée plus ou moins épaisse selon les périodes de sécheresse. Je n'ai malheureusement pas mesuré

Toutefois, ratissant toujours la couche superficielle systématiquement avant de prélever la couche noire plus ou moins précompostée que je mets en contact de mon sol, j'ai pu constater une grande variabilité de la couche superficielle en fonction des périodes de sécheresse ou de plus ou moins fortes intempéries (pluie et vent).
Il serait bon de connaître sur quel sol Dupéty a épendu son broyat et à quelle époque.
J'ai entendu parler d'un agriculteur de la région qui en a répandu 40 tonnes ces dernières années ; je vais essayer d'en savoir davantage. Je sais toutefois que l'aspect de sa terre a radicalement changé!)
Pour ce qui parait judicieux de faire :

Le BRF ne se manie pas comme un engrais chimique, car il reste un matériau vivant qui souffre plus ou moins selon les rayons du soleil, et les mm d'eau de pluie qu'il reçoit, permettant ou non aussi le développement de micro-organismes, des champignons, l'habitat d'une faune diversifiée (les uns aiment le sec, les autres le frais, les uns aiment être en surface, les autres en profondeur!)
J'ai entendu récemment qu'il y aurait plus de micro-organismes dans une seule cuillère de terre que d'êtres humains sur la planète



nota : une couche de 2 cm (200 m3/Ha soit 7 Kg/m²) font à terme NPK/Ha : 330-265-260 Ce sont des données intéressantes à connaître.




Il a tant plu!!!! Personnellement, je les mets en tas pour les "résistantes", et les utilise selon leur rapidité de décomposition.

Quand à l'approche NPK elle me semble basique!
Pour nous autres français, manger du pain et des pommes de terre, boire du lait : ce sont de aliments de bases avec lesquelles un individu peut tenir le coup. Mais à la longue la carcasse risque d'en prendre un coup


Merci Aygues de tous les efforts que tu fais pour essayer d'être clair et porter la bonne parole du BRF

Je n'ai pas tout lu ...


Vivons tous en


