Bonjour à tous,
@Danielle : oui nos papotages, tout simplistes qu’ils soient, permettent de se changer les idées.
@Coobe :
Merci pour la tarte aux pommes.
Et, avec un jour de retard, « bon anniversaire à ta maman. Bel âge. Respect ! »
(je n’ai pas pu poster hier).
C’est bien que ta maman commence à utiliser sa main sans l’orthèse.
Il faut chouchouter très bien ses parents âgés, sinon après leur « départ » on peut quelquefois regretter de ne pas en avoir fait assez.
Sulren, je n'ai jamais goûté une tarte aux artichauts mais j'aime beaucoup l'artichaut, j'essaierai à l'occasion.
Je réponds ci-dessous.
@Natou : Bon anniversaire aussi à ton fils.
Et merci à elle de m’avoir fait découvrir la tropézienne, que je ne connaissais pas.
Jamais goûté à une tarte aux artichauts, Sulren, ça doit être bon.
Je dirais que c’est bon, mais que je préfèrerais peut-être manger une quiche lorraine.
J’ai fait ces quiches aux artichauts surtout pour stocker une partie de ma production d’artichauts sous la forme de plats préparés, à congeler.
Je préfère manger les artichauts à l’état cru, « à la méditerranéenne », jeunes donc tendres et sans foin dans le cœur.
L’artichaut n’est pas en lui-même très savoureux, pas plus qu’une salade ou des fèves tendres, mais il a plein de vertus thérapeutiques.
Le problème est qu’en manger 2 par jour est un maximum.
En pleine production d’un carré d’artichauts d’environ 25 m2 il faut donc en donner, ce que je fais…mais seulement à ceux qui les mangent crus. Les manger cuits, à la Chti ou à la bretonne revient, ce n'est que mon avis, à envoyer toutes ces vertus dans l’eau de vaisselle.
J’ai donc besoin d’en congeler, sous une forme ou sous une autre. Je cherche la meilleure au plan gustatif et à celui de la conservation des propriétés d'origine.
Quant au jardin, en général :
France Gall nous chantait : « Ca balance pas mal à Paris, ça balance pas mal »
En passant au Petit Café et en voyant tout ce que vous faites, je pense :
«Ca jardine pas mal pas ici, ça jardine pas mal ».
Sauf chez moi.
J’ai passé plus d’une journée (mardi + un peu mercredi) avec mes frères, et nos interlocuteurs, au sujet de nos affaires en cours. Le jardin a donc attendu.
De plus la Météo nous avait annoncé des orages violents. J’ai donc décidé de consolider l’arrimage des bâches sur mes tas de bois et de renforcer la protection de mon carré d’artichauts contre le vent.
Les pieds sont hauts (1,60 m) et j’avais déjà disposé des piquets et des fils tendus comme protection contre le vent. Là, j’ai ajouté un maillage horizontal de cannes de bambous pour retenir la poussée du vent d’orage, plus violent parce qu’accompagné de fortes précipitations.
Résultat : « tout cela pour rien ».
Il n’y a eu ni orage, ni vent, ni même une goutte de pluie….. mais la canicule : 32° hier, 33° aujourd’hui.
Je passe mon temps à arroser : artichauts, fleurs, arbustes, massifs, et même une partie de la pelouse qui ne bénéficie pas du couvert des grands arbres au moins une partie de la journée.
La seule pluie, (et même neige), que je constate depuis des jours est la chute massive des pétales de fleurs d’acacia. Le sol en est tout blanc. Je n’ai pas eu le temps de ramasser des fleurs et de les porter à une voisine qui aime bien faire des beignets de fleurs d’acacia (….et de m’en apporter quelques-uns en retour).
Heureusement l’eau ne manque pas. La nappe phréatique est encore bien pleine à cette époque de l’année. Dans mes 3 puits l’eau est entre 3 et 5 m de la surface du sol et sur mon terrain voisin, de 4 hectares, elle est à 4,25 m de la surface.
Les différences de mesure proviennent des variations d’altitude d’un point à un autre de ces terrains.
Toute la difficulté pendant l’arrosage est de donner à chaque plante l’eau qui lui est juste nécessaire, sans excès, afin d’éviter de soutirer abusivement dans la nappe, de gaspiller de l’énergie de pompage, et de passer trop de temps à arroser.
J’ai des progrès à faire en langage des plantes pour comprendre leur message : « c’est bon, j’ai ce qu’il me faut, n’en jette pas ».
Yukas, kniphofias, orthensias, arômes, pavots de Californie, iris, fougères, trêfle floral, etc, ont des revendications très différences en matière d’eau.
Idem chez les arbustes (céanothe, rosiers, jasmin,….) chez les variétés de bambous .......et dans toute la bande des arbres fruitiers.
Et bien sûr la grande prioritaire de l’histoire d’O, c’est ma mare.
Elle peut avoir tendance à s’assécher, une année sur 4 ou 5 en moyenne, et 2022 pourrait bien en être une. Je m’engage (moi aussi) à un "quoiqu’il en coûte" pour lui assurer un niveau d’eau minimum et la survie de toute sa flore et surtout sa faune.
Sur ce…
Passez une bonne fin de journée. La chaleur est retombée.