Re: Incendies
Publié : dim. 24 juil. 2022 11:03
Bonjour,
Mais j'obverse le processus des décisions au niveau des communes et des départements.
Quand les choses vont mal on essaie d'abord de faire porter le chapeau aux ronds de cuir Parisiens.
Dans le cas invoqué ils n'y sont pour rien, c'est plutôt au niveau du préfet qu'il faut aller regarder.
Mais là aussi le Préfet est harcelé par:
- des maires qui lui disent il faut interdire ceci ou cela à cause du risque d'incendie ou de pénurie d'eau.
- et des maires qui lui disent le contraire: non le risque n'est pas si grand, il ne faut rien changer.
Et les maires sont harcelés par ceux qui craignent le feu (les bénévoles de la surveillance, les pompiers, etc) et ceux qui voient d'abord leur tiroir caisse, ne pas ralentir les affaires, ne pas décourager les touristes de venir, etc.
Finalement, dans bien des domaines, ce sont les élus locaux qui décident, avec leurs "administrés grandes gueules", pas des "ronds de cuir situés bien au-dessus". Mais pour porter le chapeau ces derniers sont tout désignés.
Je ne connais pas (encore) ce type de "décision incendie" dans mon secteur, mais je vois comment les choses se passent en matière d'urbanisme:
- Dans un village: le maire, depuis plusieurs mandats, interdit de construire sur un terrain qui ne fait pas au moins 2500 m2, et trouve même des moyens de s'opposer au préfet quand celui-ci lui demande de réduire cette contrainte.
- Dans le village voisin et mitoyen c'est le contraire: le maire a tout fait pour réduire a surface constructible à moins de 400 m2 (350 aujourd'hui je pense).
Les raisons de ces situations disparates sont bien connues: "Pure affaire d'égoïsmes locaux, pas de ronds de cuir hors sol".
Cherchez l 'erreur
Je ne cherche pas à défendre les "ronds de cuir". Je n'en fais pas partie, au fond de ma tanière de retraité depuis plus de 10 ans.A mon avis les ronds de cuir qui pondent tout ça depuis leur bureau ne sont peut être pas très au fait de ce qu 'il se passe vraiment sur le terrain et devraient être un peu plus pointus dans leurs estimations
Mais j'obverse le processus des décisions au niveau des communes et des départements.
Quand les choses vont mal on essaie d'abord de faire porter le chapeau aux ronds de cuir Parisiens.
Dans le cas invoqué ils n'y sont pour rien, c'est plutôt au niveau du préfet qu'il faut aller regarder.
Mais là aussi le Préfet est harcelé par:
- des maires qui lui disent il faut interdire ceci ou cela à cause du risque d'incendie ou de pénurie d'eau.
- et des maires qui lui disent le contraire: non le risque n'est pas si grand, il ne faut rien changer.
Et les maires sont harcelés par ceux qui craignent le feu (les bénévoles de la surveillance, les pompiers, etc) et ceux qui voient d'abord leur tiroir caisse, ne pas ralentir les affaires, ne pas décourager les touristes de venir, etc.
Finalement, dans bien des domaines, ce sont les élus locaux qui décident, avec leurs "administrés grandes gueules", pas des "ronds de cuir situés bien au-dessus". Mais pour porter le chapeau ces derniers sont tout désignés.
Je ne connais pas (encore) ce type de "décision incendie" dans mon secteur, mais je vois comment les choses se passent en matière d'urbanisme:
- Dans un village: le maire, depuis plusieurs mandats, interdit de construire sur un terrain qui ne fait pas au moins 2500 m2, et trouve même des moyens de s'opposer au préfet quand celui-ci lui demande de réduire cette contrainte.
- Dans le village voisin et mitoyen c'est le contraire: le maire a tout fait pour réduire a surface constructible à moins de 400 m2 (350 aujourd'hui je pense).
Les raisons de ces situations disparates sont bien connues: "Pure affaire d'égoïsmes locaux, pas de ronds de cuir hors sol".