Dans la catégorie des "gros" chantiers de l'année, il y en a un que je n'ai pas encore montré mais qui vaut le coup d'oeil :
Le massif de la cuve
A l'origine, devant la maison à gauche du portillon, nous avions ça :
Soit une haie de troènes avec des morts, un hortensia et un boule de neige, superbe au printemps selon les anciens propriétaires mais qui présentait deux inconvénients : il était bourré de cochenilles et faisait quand même pas mal d'ombre à la chambre située derrière dont l'orientation est quand même nord-ouest. A part ça, des adventices diverses et variées. Donc pas la joie.
En août 2010, on commence à s'y attaquer en éliminant les troènes, qui sont remplacés par un hortensia (déplacé depuis le futur potager), un mahonia et une symphorine. Deux autres hortensias venant du futur potager sont installés derrière le boule de neige.
Et puis à l'automne, catastrophe : lors des réunions préparatoires au chantier de l'intérieur de la maison, on rediscute avec les terrassiers et le maître d'oeuvre de l'emplacement de la cuve de récupération d'eau. Et là, changement de plan : la cuve qui devait être sous l'abri voiture sera bien mieux... à la place du boule de neige car c'est là qu'il y a l'évacuation des eaux pluviales vers le réseau de la commune. Donc, il faut évacuer toutes mes petites plantations ! On fait notre deuil du boule de neige : impossible à déplacer vue sa taille ! Et l'hortensia qui était déjà sur place est impossible à arracher proprement : la souche est sous l'allée en béton ! le reste (mahonia, symphorine et trois hortensias) part pour un stage en pot.
Fin décembre, chantier de terrassement, sous la neige !
Il est gros l'engin, hein ?
Pour mettre ça en place :
En mars, je bêche un peu tout ça et je sors des morceaux énormes d'ardoises, l'horreur ! je remets en place mes hortensias et ma future "haie", ainsi que des azalées récupérées dans un autre coin du jardin où elles végètent.
Début avril, je commence à compléter un peu avec un rhododendron à feuillage panaché, un fuchsia de magellan, un ceanothe rampant et quelques plantes vivaces pas trop grosses : phlox mousse, oxalis, éphémère de virginie, astilbe du japon, oeillet à delta rouge, hémérocalle, anémone pulsaille, carex buchanani et le fameux trolle hybride !
L'idée était d'y aller petit à petit sans se presser.
A la mi avril, ça a un peu plus d'allure et tout le monde à l'air de résister :
Et puis tout s'accélère : un collègue me donne un gros lot de rosiers, qu'il faut installer rapidement au jardin. 5 vont trouver leur place dans le massif de la cuve !
Quelques jours plus tard, je rajoute quelques couvre-sols : coreopsis, gypsophile, crucianelle et liseron de mauritanie.
Et à ce jour, le résultat est sans commune mesure avec la situation de départ !
Maintenant, il faut attendre que ça s'étoffe et voir s'il faut ajouter quelques petites choses ou pas...