Au jardin, forum de jardinage

Je laisse toujours tout à l'extérieur, les pousses gèlent en hiver et au printemps tout repart des racines immergées, nénuphars, myriophyles, etc
Pour les papyrus, je ne sais pas trop, ça doit dépendre de la variété.

dazounda a écrit :Il faisait comment avant l'électricité il y avait bien un principe de vase communiquant et un retour pour les fontaines non?

En voila une question intéressante!

Comme l'a dit un intervenant dans le post, pour pomper de l'eau il faut de l'énergie, c'est à dire pour parler concrêtement "quelque chose qui pédale". Comme source d'énergie on peut utiliser un peu tout et n'importe quoi : Anciennement on utilisait le vent avec des éoliennes, le courant d'une rivière avec une noria, une chute d'eau avec un bélier hydraulique ou un moulin accouplé à une pompe ou simplement avec un tuyau (L'eau en bas de la chute sort sous pression par le tuyau), la puissance d'un être vivant en faisant "tourner en rond" un âne ou un esclave, blablabla... : Tu piques de l'énergie au vent qui souffle, à l'eau qui coule, à l'eau qui chute... Et c'est la nature qui compense la différence (Càd qui ré injecte l'énergie que t'as utilisé) par les phénomènes météorologiques ou bien par le cycle de l'eau par exemple.

Tu proposes un système à gravité, et c'est impossible simplement parce que quand t'as fait chuté ton eau et que tu lui a enlevé toute ou une partie de sa vitesse, il n'y a personne pour la remonter jusqu'en haut! A toi d'en trouver une : De l'électricité, de l'énergie solaire avec une machine savante (Mais qui peut se faire!), une éolienne...

Si tu tiens à ne pas tirer un fil électrique, le plus sage ici vu la puissance qu'il te faut me semblerait être un panneau solaire + une batterie.

Salut,

Merci pour ton explication.

j'ai déjà une pompe solaire mais je pensais que je pouvais pomper l'eau via siphonage en lui faisant un circuit.

l'eau est pompé par le siphon dans un bassin puis revient au bassin via la pression et le trop plein du bassin.

la pompe servant à créer un mouvement d'eau.

Sinon, j'essaye de doubler la sortie de la pompe pour avoir une sortie vers le bassin et pour un jet d'eau. A tester ce printemps.

dazounda a écrit :j'ai déjà une pompe solaire mais je pensais que je pouvais pomper l'eau via siphonage en lui faisant un circuit.

l'eau est pompé par le siphon dans un bassin puis revient au bassin via la pression et le trop plein du bassin.

Ouaip! Mais imagine : Tu prends un tuyau, tu le plonges d'un côté dans l'eau et tu mets l'autre bout un peu plus bas : L'eau arrive effectivement vers le bas sous pression ( On convertit ce qu'on appelle "l'énergie potentielle de gravitation" de l'eau en "énergie cinétique", c'est à dire concrètement qu'en perdant de l'altitude elle prend de la vitesse, de plus en plus ), si maintenant tu recourbes ton tuyau et tu le fais remonter dans ton bassin dans l'espoir d'avoir crée une pompe, l'eau doit remonter exactement ce qu'elle vient de descendre. Dans un monde parfait où toute l'énergie cinétique accumulée pendant la descente serait ré investie dans de l'énergie potentielle pour remonter la pente, eh bien... L'eau arriverait tout en haut avec une vitesse nulle, c'est à dire sans aucun débit.

Dans le monde réel, l'eau perd un peu d'énergie sous forme de "frottements" internes et contre le tube dans lequel elle circule (C'est fortement indésirable! Mais on ne peut pas faire mieux). Conséquence de tout ça : Pour les mêmes raison de partage d'énergie cinétique, potentielle et de "frottements", l'eau n'arrive même plus à monter jusqu'en haut, et pour avoir du débit il faudra placer l'extrémité du tuyau en dessous du niveau d'eau du bassin : Certains diront qu'un siphon ne marche qu'avec un dénivelé négatif.

Une analogie intéressante : Si tu te mets en haut d'une pente en vélo, ne compte pas remonter une pente aussi haute du fait rien que de ta vitesse (Càd sans pédaler) : Au mieux, dans le monde parfait t'arriveras tout en haut de la pente avec une vitesse nulle. Dans le monde réel, si tu veux profiter de la vitesse acquise dans une descente pour remonter une autre pente, alors il faut que cette dernière soit légèrement moins haute. C'est toujours la même histoire d'énergie cinétique et d'énergie potentielle!

En bref, pour en revenir à nos moutons, si tu veux utiliser un siphon ça ne pourra être que d'un réservoir placé plus haut que ton bassin vers ton bassin, et il faudra que quelqu'un "pédale" pour remonter l'eau dans ton réservoir : Ta pompe solaire par exemple. Au premier abord, ça peut paraitre débile pour pomper de l'eau vers un réservoir pour qu'elle redescende immédiatement (Dans cette optique : Autant pomper dans le bassin, et recracher dans le bassin directement), mais personnellement j'y vois un intérêt : Ton réservoir permet de réguler le débit. Exemple sur une belle journée de printemps : Ta pompe fonctionne de 11h à 17h et remplit le réservoir, qui continue à se vider toute la nuit et jusqu'au lendemain! Pour que ça marche il faudra que l'eau s'écoule dans le bassin moins vite que ce que la pompe remplit le réservoir, bien sur, mais c'est pas une difficulté technique insurmotable

Bonjour,

Merci pour ton détail sur d'énergie cinétique cela me rappelle mes cours de physique de 1ere.

Mon bassin n'est pas un bassin enterré mais une cuve hors sol. Donc aucun problème pour placer un bac derrière au niveau adéquate.

Sinon oui je pense que cela est faisable.

Faut que je trouve le bac adéquate et que je fasse un test. Je pensais faire arriver le tuyau issu de la pompe en bas du bassin, l'eau remonte par capillarité vers différentes couches de "nettoyage" (pouzzolane, mousse bleu etc) pour redescendre par le haut du bac dans le bassin via un tuyau de petit diamètre.

dazounda a écrit :Bonjour,

Sinon oui je pense que cela est faisable.

Faut que je trouve le bac adéquate et que je fasse un test. Je pensais faire arriver le tuyau issu de la pompe en bas du bassin, l'eau remonte par capillarité vers différentes couches de "nettoyage" (pouzzolane, mousse bleu etc) pour redescendre par le haut du bac dans le bassin via un tuyau de petit diamètre.

il te faut quand même de l'énergie pour faire tourner ta pompe, donc, tu en es toujours au même point

salut,

non car c'est une pompe solaire donc je l'ai l'énergie: de mars à octobre grosso modo.

colibri87 a écrit :Je laisse toujours tout à l'extérieur, les pousses gèlent en hiver et au printemps tout repart des racines immergées, nénuphars, myriophyles, etc
Pour les papyrus, je ne sais pas trop, ça doit dépendre de la variété.

Pour le papyrus, j'en ai à la maison toute l'année (Cyperus alternifolius) à la lumière, au chaud et les pieds dans l'eau. Ils peuvent parfois être envahis d'acariens rouges qui aiment la chaleur sèche. En vaporisant le feuillage, ils sont régulés ou bien mettre les plantes dehors sous la pluie.
Pour les garder dehors, je n'ai pas osé le faire jusqu'à maintenant, mais j'essaie cette année avec deux cyperus alternifolius au bassin et sous abri. Pour le papyrus du nil (Cyperus papyrus), j'hésite encore.

Il faut se lancer...
Bonne journée.

J'ai des papyrus qui restent dehors toute l'année et qui repartent bien chaque année, même après un hivers rigoureux, mais je ne sais pas à quel genre ils appartiennent. Je ne pense pas que tous les papyrus acceptent ce traitement

Pascal clerc a écrit :bonjour,
il existe le "bélier hydraulique", une pompe hydraulique autonome qui fonctionne uniquement avec sa propre pression d'eau, comme un piston.

@+

C'est vrai que c'est un système génial de simplicité (merci aux frères Montgolfier !), mais le mécanisme de clapets engendre une perte d' environ 60 à 70% du volume d'eau.
On ne peut pas tourner en circuit fermé.