Re: Comparatif jardin naturel/jardin bio & non bio
Publié : mer. 02 déc. 2009 23:55
Merci de vos contributions à tous, ça fait avancer la réflexion.
En réponse de vos bien-aimés commentaires:
Mon idée n'était pas de faire un essai purement scientifique, puisque comme le dit Ayn, il faut mini 15 individus par type de conditions pour commencer à pouvoir parler de certitudes.
Mon idée donc était de mesurer l'évolution de la fertilité d'un sol donné suivant l'approche jardinière pratiquée et au fil des ans, sachant qu'il y aura des bonnes et des mauvaises années.
L'idéal est comme le souligne Tibelge de mener 3 planches en parallèle, de cultiver en naturel (non travail du sol, non traitement, semis naturel, non taille, non arrosage ou vraiment pas grand chose) sur l'une en bio traditionnel (travail du sol, bouillie bordelaise, taille, ...) sur la 2° et NPK (pour simplifier) sur la 3°.
Mais je pense que chaque jardinier a une méthode privilégiée et ne souhaite pas tester les 3, tout au plus 2. Mais je veux bien être contredit là-dessus.
J'avais pensé à la tomate, parce qu'il y a peu de jardiniers qui n'en font pas, et oui, Carottine, parce qu'elle est sensible au mildiou et que des échos de plusieurs sources font penser que l'approche naturelle confère à la tomate si ce n'est une immunité, mais à tout le moins un niveau de défense élevé face aux agressions.
Tibelge, le boulot du jardinier naturel, c'est aussi de favoriser chaque étape : bouquets, nb de boutons, pollinisation. Un jardinier naturel favorise par un jardin diversifié, fleurs, laisse une place pour les adventices dans le jardin ou aux abords, laisse un peu de lierre à droite à gauche, ... tout ça qui favorise les bourdons. Et s'il y a une année sans pluie, tant mieux. Mais l'idée est de suivre l'évolution au fil des années. Lors des années à mildiou 2007 2008, Jacky Dupéty (un des M. BRF) n'a pas eu de mildiou sans BB, alors que ses voisins maraîchers étaient touchés. Je pense donc que l'alliance : BRF, non arrosage non taille procure une quasi immunité, quel que soit la latitude et les précipitations estivales.
4 plants de tomates en conditions naturelles, et 4 autres suivant la méthode habituelle de chacun, c'est pas 100% scientifique, mais je pense que c'est assez pour voir des choses, surtout si nous sommes une dizaine à faire le même constat ! Ce qui fera alors 40 plants à comparer avec d'autres conditions. Je suggère aussi que chacun embauche son voisin et lui offre 4 plants de Cornue des Andes, ça permet encore de multiplier les comparaisons. Et là, le climat sera le même !
Si ici ou là, il y a des plantages (non pollinisation etc.) , on soumet le problème et chacun apporte ses idées, et au fil des ans, on arrivera à produire 1 tonne de tomates par plant ... ou presque....
En réponse de vos bien-aimés commentaires:
Mon idée n'était pas de faire un essai purement scientifique, puisque comme le dit Ayn, il faut mini 15 individus par type de conditions pour commencer à pouvoir parler de certitudes.
Mon idée donc était de mesurer l'évolution de la fertilité d'un sol donné suivant l'approche jardinière pratiquée et au fil des ans, sachant qu'il y aura des bonnes et des mauvaises années.
L'idéal est comme le souligne Tibelge de mener 3 planches en parallèle, de cultiver en naturel (non travail du sol, non traitement, semis naturel, non taille, non arrosage ou vraiment pas grand chose) sur l'une en bio traditionnel (travail du sol, bouillie bordelaise, taille, ...) sur la 2° et NPK (pour simplifier) sur la 3°.
Mais je pense que chaque jardinier a une méthode privilégiée et ne souhaite pas tester les 3, tout au plus 2. Mais je veux bien être contredit là-dessus.
J'avais pensé à la tomate, parce qu'il y a peu de jardiniers qui n'en font pas, et oui, Carottine, parce qu'elle est sensible au mildiou et que des échos de plusieurs sources font penser que l'approche naturelle confère à la tomate si ce n'est une immunité, mais à tout le moins un niveau de défense élevé face aux agressions.
Tibelge, le boulot du jardinier naturel, c'est aussi de favoriser chaque étape : bouquets, nb de boutons, pollinisation. Un jardinier naturel favorise par un jardin diversifié, fleurs, laisse une place pour les adventices dans le jardin ou aux abords, laisse un peu de lierre à droite à gauche, ... tout ça qui favorise les bourdons. Et s'il y a une année sans pluie, tant mieux. Mais l'idée est de suivre l'évolution au fil des années. Lors des années à mildiou 2007 2008, Jacky Dupéty (un des M. BRF) n'a pas eu de mildiou sans BB, alors que ses voisins maraîchers étaient touchés. Je pense donc que l'alliance : BRF, non arrosage non taille procure une quasi immunité, quel que soit la latitude et les précipitations estivales.
4 plants de tomates en conditions naturelles, et 4 autres suivant la méthode habituelle de chacun, c'est pas 100% scientifique, mais je pense que c'est assez pour voir des choses, surtout si nous sommes une dizaine à faire le même constat ! Ce qui fera alors 40 plants à comparer avec d'autres conditions. Je suggère aussi que chacun embauche son voisin et lui offre 4 plants de Cornue des Andes, ça permet encore de multiplier les comparaisons. Et là, le climat sera le même !
Si ici ou là, il y a des plantages (non pollinisation etc.) , on soumet le problème et chacun apporte ses idées, et au fil des ans, on arrivera à produire 1 tonne de tomates par plant ... ou presque....