Au jardin, forum de jardinage

voila de sage parole...
faut pas devenir un intégriste du "bio". je suis en "bio progressif" ce qui est bien plus naturel que le bio "conventionnel" mais il m'arrive d'avoir recours à de la paille non bio quand je ne trouve que cela.
cela me fait moins mal au ventre que de voir une parcelle labourée, le carnage.

Si pas bio, l'idéal est de trouver de la paille de blé panifiable (si c'est pour l'alimentaire humain, c'est en effet beaucoup plus contrôlé que pour le bétai

La semaine dernière, j'ai pris le pH dans mon jardin en soulevant le foin et j'ai trouvé un pH de 6,0.
L'an dernier à la même place et même époque, il était de 5,2.
Quelqu'un peut-il me dire si je me suis trompé ?
Merci. René.

renepontadit a écrit :La semaine dernière, j'ai pris le pH dans mon jardin en soulevant le foin et j'ai trouvé un pH de 6,0.
L'an dernier à la même place et même époque, il était de 5,2.
Quelqu'un peut-il me dire si je me suis trompé ?
Merci. René.

non c'est normal, un sol sous couvert végétal voit son PH s'équilibrer.
l'an prochain tu sera surement à 6.5

Merci, quentin19.
J'y pensais un peu, mais il faudra voir sur le temps.
Donc, ce serait bien une preuve, (en plus de l'activité des lombrics), de l'amélioration biochimique du sol.
Ici, il n'a pas plu depuis très longtemps, nous n'avons pas l'eau branchée. Les jardins voisins sont très secs, et même dans le mien, une planche non protégée est très sèche.
Par contre, sous le foin, c'est encore assez humide, les pommes de terre que j'ai faites le 19 mars sont sorties et pointent au niveau de la surface du foin.
Amicales pensées à tous. René.

le cerbere a écrit :voila de sage parole...
faut pas devenir un intégriste du "bio". je suis en "bio progressif" ce qui est bien plus naturel que le bio "conventionnel" mais il m'arrive d'avoir recours à de la paille non bio quand je ne trouve que cela.
cela me fait moins mal au ventre que de voir une parcelle labourée, le carnage.

Et que penser de bottes de paille et de foin restés a l'abri depuis 3 ans même un peu plus.

Peu être un peu moins de saloperies dedans.

Hmmm ... pas sûr que les métaux lourds aient disparu. Peut-être qu'une partie de certaines molécules chimiques douteuses composant les mélanges NPK et autres phyto-non-sanitaires se seront dégradées ?

Astrée a écrit :Hmmm ... pas sûr que les métaux lourds aient disparu. Peut-être qu'une partie de certaines molécules chimiques douteuses composant les mélanges NPK et autres phyto-non-sanitaires se seront dégradées ?

oui pas facile de démeler tout çà mais que c'est dur d'en trouver de la bio

vegetal87 a écrit :

Astrée a écrit :Hmmm ... pas sûr que les métaux lourds aient disparu. Peut-être qu'une partie de certaines molécules chimiques douteuses composant les mélanges NPK et autres phyto-non-sanitaires se seront dégradées ?

oui pas facile de démeler tout çà mais que c'est dur d'en trouver de la bio

Je ne sais pas où tu habites exactement, mais en tapant "Saône et Loire élevage bio" dans un moteur de recherche, tu peux peut-être trouver...
http://www.biobourgogne.fr/#Elevage
http://www.ecoou.com/produit-du-terroir ... -5_35.html

bon je vais peut être devoir utiliser mes petites bottes de paille j'en ai pas mal presque 50.

En effet il ne pleut pas et le terrain devient vraiment sec.
Même avec qq residus je pense que c'est meiux que de laisser le sol a nu non qu'en pensez vous ?

attention, il y a une règle à laquelle on ne peut dérogé. on ne peut pailler qu'un sol humide en surface et en profondeur. pailler un sol sec serais préjudiciable.
cela me bloque dans la mise en place du paillage des tomates depuis deux semaines.

je vais pouvoir recuperer de la paille en round ball ce sont les plus gros.

Avec un round ball on paille environ sur quelle surface ?

de 50 à 200M² selon l'épaisseur souhaité.

le cerbere a écrit : cela me bloque dans la mise en place du paillage des tomates depuis deux semaines.

Je suis ravie d'avoir, cette année, remis en place des tuyaux poreux qui sont enterrés à environ 10/15 cm de profondeur. Mais il est vrai que qu'en Provence en particulier nous avons plus que la majorité d'entre vous l'habitude de faire sans la pluie

Bonjour,

le cerbere a écrit :attention, il y a une règle à laquelle on ne peut dérogé. on ne peut pailler qu'un sol humide en surface et en profondeur. pailler un sol sec serais préjudiciable.
cela me bloque dans la mise en place du paillage des tomates depuis deux semaines.

Je viens de pailler tous mes plants de tomate pour limiter mes arrosages.

Le sol était humide mais pas détrempé en profondeur et sec sur les premiers cm. Quels pourraient être les préjudices auxquels je m'expose ?

si il était humide en profondeur, pas de gros problème.
le paillage retient bien l'humidité mais étanchéifie aussi le sol au petites pluies. pour une pluie avec apport de précipitations corrects tombant sur un sol pailler et humide, l'eau qui à passer le paillage (une partie est toujours retenue) peut facilement atteindre les racines des plants mais sur sol sec sous paillis, cette eau sera retenue par la terre sèche et aura peu de chance d'atteindre les racines.
il faudra alors une bonne gros pluie pour corrigé cela et imprégner le sol en profondeur.
pour être tranquille, je te conseil un bon arrosage pour optimiser ton paillage.

J'ajoute qu'une fois un sol paillé, il faut abandonner l'arrosage en pluie. Il n'y a que le goulot qui soit efficace et qui ne gâche pas.

Bonsoir,

Donc pas de souci pour moi, je mets généralement un tuyau poreux entre la terre et mon paillage

appius a écrit :J'ajoute qu'une fois un sol paillé, il faut abandonner l'arrosage en pluie. Il n'y a que le goulot qui soit efficace et qui ne gâche pas.

oui, et même au besoin faire un trou dans le paillage pour arroser directement la terre dessous, puis refermer le trou

Ce n'est plus réaliste, Astrée. quand tout est pailler chez moi, je me vois mal pratiquer ainsi.
il ne faut pas avoir peur d'arroser massivement sous paillage car l'eau ne se gâche pas. celle qui descend un peu trop bas remonte aussi sous l'effet de succion des racines et de la terre jamais sèche de surface (une éponge humide capte plus efficacement l'eau qu'une éponge sèche).
tien, si j'amendais mon sol avec des éponges....

Bah, moi c'est comme çà que je fais, même si ce n'est pas réaliste
Je préfère inonder en un point central entre les plants, laisser la terre diffuser l'humidité, et les racines aller chercher ce dont elles ont besoin. Écarter un peu le paillis n'est pas vraiment difficile, il se remet en place du bout d'un doigt.

Je veux éviter de trop mouiller le paillis dans son épaisseur, pour éviter qu'il n'ait envie de commencer à se composter

Astrée a écrit : Écarter un peu le paillis n'est pas vraiment difficile, il se remet en place du bout d'un doigt.

C'est vrai que dans l'absolue ce n'est pas difficile, après tout dépend du nombre de fois que l'opération doit être répété et de tout ce qui en découle (poids des arrosoirs, trajets, grandeur du potager.....)

L'autre fois, j'ai écarté le paillis pour arroser mes pieds de pommes de terre, et je suis tombé nez à nez avec une pomme de terre toute nue. J'étais très embarrassé, je me suis dépêché de refermer en bafouillant des excuses et je me suis promis de ne plus recommencer.

Ah, voui, j'aurais du préciser : j'y vais au tuyau raccordé à une pompe au fond de mon puits, donc pas trop de problème de transport d'arrosoir

L'avantage, c'est aussi de ne pas devoir tout arroser, mais de se contenter d'un apport au centre de la planche tous les 50 cm environ. Aucune idée du volume, je pense que je dois verser de l'ordre d'un arrosoir à chaque fois. Donc facile même avec un arrosoir : on vide tout au même endroit sous le paillis, çà se débrouille ensuite tout seul.

Et çà quelque soit la surface, ce n'est pas le fait de faire un trou au milieu du paillis qui va changer grand chose, sauf si on utilise l'aspersoir. Mais dans ce cas-là, faut pas s'étonner ensuite d'avoir des problèmes de maladies et un sol bétonné, et de devoir arroser en permanence. On parle de jardinage, pas de culture intensive à objectif professionnel

J'ai environ 100 m² de planches, çà me prend une heure une fois par semaine (le trou dans le paillis est fait avec le tuyau, et refermé d'un doigt ensuite )

je vois mal le guignol qui irait utiliser un aspersoir pour arroser sous paillis!
je voulais te faire remarquer que cela était irréaliste pour moi ou certains autres du fait de la surface à gérer.
de plus, en arrosant sur la paillis, le jet et le poids de l'eau sont brisés. l’effet damant est nul.
par contre, je cherche effectivement à ce que le paillis entame une décomposition, du moins, la partie en contacte avec la surface du sol.
je ne pense pas , non plus, qu'il y en ai beaucoup pratiquant le paillis qui arrose encore leurs tomates ou autre au pied des plants plusieurs semaines après la mise en place.ils doivent savoir que les racines importantes ne se trouvant plus à cet endroit. cela dit, il faut aussi garder cette surface humide si la pluie ne le fait pas car même sous paillis, la terre finie par séchée sans eau.
pour les tomate, d'ailleurs, je fini par arroser les marche pieds en août, en plus de la planche elle même. (si il ne pleus pas)