gege74 a écrit :Quelle constance et quelle patience
merci, mais je t'avoue que parfois la coupe est pleine
jarditruc a écrit :effectivement, c'est bien cet appreil.
désolé pour le nom mais je crois que l'accens du haut juras et les noms américain ne font pas bon ménage
jarditruc a écrit :la technique du "sans labour" et je penses envisageable dans nos jardins mais pas en champs de plusieurs hectares.
oui, mais effectivement, un jardin et un champ, ce n'est pas tout à fait les mêmes surfaces, ni les mêmes problèmes rencontrés, ce qui s'applique à l'un , ne s'applique pas forcement à l'autre.
jarditruc a écrit :il a une rotobêche (sur le principe c'est un villebrequin avec des bêches dessus), mais il retourne le sol tout de même.
oui, je connais l'engin de vue, et il me semble que ce n'est utilisé qu'en maraîchage.
jarditruc a écrit :cependant j'ai lu dans un manifeste d'agronomie (je lis beaucoup car j'aime comprendre les choses) que la pratique exclusive du travail du sol avec des outils rotatifs contribue à la création de la fameuse semelle de labour en fond de terrain (car le rotavator lisse le fond) et à une destructuration des sols (car il explose la terre en fines miettes).
alors que si il est alterné 'labour' et outils rotatifs, la différence de profondeur de travail du sol palie au problème de la semelle de labour.
possible, mais en fait, on utilise plutôt un outil à dent, genre déchaumeur ou cultivateur, la fraise, personnellement, on ne s'en sert que devant le semoir pour affiner la terre (fraise verticale), et ça ne remue qu'une faible épaisseur.
la semelle de labour, ça ne se forme que dans des conditions bien spécifique : terre argileuse pas assez ressuyée, et charrue mal entretenue, c'est plus un mythe qu'autre chose (entendre par la qu'un labour ne forme pas forcement une semelle)
pour le reste, je suis d'accord avec bayale56 et mucarum, on voit trop souvent les inconvénients de l'agriculture, qui certes existent, mais bien trop rarement ce qu'elle nous apporte, c'est à dire une assiette
pleine et variée chaque jours, et à un prix relativement très accessible.
il faut savoir aussi que la france est pratiquement le pays où les normes environnementales sont les plus exigeantes et les plus contraignantes.