Problèmes de culture sous serre-tunnel

[Marcol]

Bonjour nénesse
Merci pour ton message qui a retenu toute mon attention.

(...) Mon tunnel est découvert de la fin des tomates (mi novembre) à leur nouveau repiquage (début mai). Cela permet à la pluie de bien mouiller le sol et d'y entretenir la vie tandis que l'accordéon de plastique roupille par terre.
Tu me donnes une excellente idée pour quand j'aurai ma deuxième serre-tunnel. Je pense qu'une serre découverte en hiver est beaucoup mieux préparée à la saison des cultures.
Quand j'ai commencé le brf( 5 ans déjà), j'ai étendu 5 bons cm en novembre que j'ai incorporés en mai. Pas de faim d'azote mais apport de purin de consoude.
Consoude ? Tout le monde préconise ortie !
Depuis, je mets tous les ans 3cm en mars que je laisse en paillage. Ils sont incorporés au mois de novembre suivant, quand les plants fanés sont retirés et la bâche découverte. Le sol est d'une souplesse extraordinaire et le brf ancien dégradé est invisible.
Il devient invisible en 1 année ? Ton système est vraiment efficace - moi il me faut des années ...
J'arrose une fois tous les 15 jours sans mouiller le feuillage (mildiou et cul noir ne sont plus que de mauvais souvenirs) Cet été, quand les nuits ne seront pas fraîches, je vais tenter des ouvertures temporaires de manière à ce que les plants reçoivent l'insolation directe.
Comment fais-tu pour ouvrir ta serre ... sans te donner trop de travail ?
Ces dispositions permettent de concilier l'entretien du sol, la culture sous abri et la préservation du dit abri; dimensions: 14x3,2x1,8 m.

[nénesse 55]

Bonjour Emcé

L'ortie est riche en azote. Sans en être démunie, la consoude intègre davantage de potassium dont les tomates sont gourmandes.
Ouvrir le tunnel implique que la bâche ne soit pas enterrée. Je la laisse dans sa tranchée sans recouvrir de terre et en la maintenant avec quelques accessoires pesants. Manoeuvrer une telle superficie implique l'absence totale du moindre courant d'air. La faible fixation oblige aussi à ouvrir à la moindre alerte de vent soutenu. J'y arrive seul mais c'est très fastidieux. A deux, cela ne pose aucune difficulté d'autant que l'obligation de défaut du moindre courant d'air est
moins stricte.
Dès que je m'absenterai, la bâche sera stabilisée dans sa tranchée par de la terre jusqu'à la fin de la récolte. Mon tunnel est bien orienté et en position abritée et l'usage a démontré une parfaite tenue avec des rafales de l'ordre de 80 kmh.

[Marcol]

Cette nuit, je pensais aux manipulations possibles de la bâche - rassure-toi, ce n'était qu'une petite insomnie - et je me demandais s'il n'était pas faisable de l'ouvrir par la ligne de faîte. Bien sûr cette idée sous entend que les bords sont toujours enterrés.
Toi tu fais l'inverse et ça fonctionne.
Moi, ce n'était qu'une idée nocturne ...