Au jardin, forum de jardinage

Oui, j'avoue être l'auteur de ce jeu de mots pourri.
Mais par "quelqu'un" j'entendais à la base Jean de la Fontaine ("le chartier embourbé") que j'ai quelque peu détourné...

bourru07 a écrit : Si tu en as d'autres de la même veine, s'il te plaît, crée-nous
un sujet consacré à ce style de perles.

C'est fait! Si si, j'ai osé!
detournements-botaniques-t169249.html

Stephane Otis a écrit : Il fonctionne par systémie, véhiculé par la sève. L'administration est donc plus efficace par les feuilles que par le bois pour ces produits ...

Ce n'est pas exact . Les produits qui fonctionnent par systémie sont également absorbés par le bois vivant lorsqu'il vient d'être coupé. C'est d'ailleurs la meilleure solution pour en utiliser moins et ne pas en répandre tout autour. Quel que soit le nom de la substance active, je maintiens (cela est enseigné dans les écoles).

Ce qui n'est pas exact, c'est ta remarque à mon sujet.
Si tu relis bien, j'ai écrit "est plus efficace par les feuilles", je n'ai pas dit que c'était inefficace par le bois. C'est quand même pas pareil.
Évidemment qu'un systémique est aussi absorbé par le bois, je n'ai jamais dit le contraire.
Je vends au passage des dévitaliseurs de souches depuis des années. Je conseille d'ailleurs de perforer l'aubier pour une meilleure absorption du produit. Mais dans ce cas, il faut le faire à l'automne ou l'hiver, plus maintenant.
Tu parles de limiter les dispersions et je suis d'accord. Comme tout produit phyto, il faut veiller aux bonnes conditions climatiques (T°, hygrométrie, vent, pluie...) quand on pulvérise. Mais je pense qu'on diffuse moins de produit (qui plus est dilué) en pulvérisant des feuilles de rejet de souche que la quantité de produit pur que tu vas mettre directement dans la souche. Moins on met de produit phyto mieux on se porte. Tout produit phyto contient un mode d'emploi avec un dosage précis pour les différents cas. C'est un dosage qui se veut efficace et je suis contre les applications de produit pur (sauf s'il est déjà prêt à l'emploi).
Pour résumer, je pense qu'il vaut mieux réserver les dévitaliseurs (dilués) en direct dans la souche en automne/hiver ou les pulvériser sur les jeunes feuilles en été via la sève élaborée.
Ceci n'est que mon avis mais je crois que je ne vais pas attendre longtemps avant que tu me cites à nouveau... (rhooo, allez, faut bien que je te titille un peu Opusoculi )

• • Un soir de premier tour est le moment rêvé pour rigoler doucement en écoutant chacun expliquer qu'il est le vainqueur.
    Heureusement qu'il y aura quelques triangulaires au second tour, pour mettre un peu de bordel inattendu.
    Pour les cipales, on ne peut malheureusement pas créer de nouvelles listes entre les deux tours.
    S'agissant de faire crever un souche, on peut. Je m’engouffre...

Où faire les trous pour inoculer le produit (glyphosate ou chlorate)
avec le plus de chances de le véhiculer jusqu'au racines?
Pas dans l'aubier, c'est la zone de sève montante. Le produit serait repoussé et non aspiré..
Il conviendrait de les faire dans le liber (couche peu épaisse entre cambium et écorce externe)
par où la sève élaborée redescend..
Bravo si vous réussissez cet exercice d'adresse sans percer l'écorce, ce qui ferait fuir le produit.
Surtout sur un tronc de lierre dont le diamètre est modeste.
Ce n'est déjà pas de la tarte sur un micocoulier ou un chêne vert...
Je n'ai aucun interdit religieux à l'encontre du cochon ou du 2D4, je suis seulement prudent.
En pulvérisation comme en badigeonnage.
Avec ma terre plutôt sableuse, même méfiance envers le chlorate.
Il ne reste plus que l'huile de coude.
Dont la consommation devient prohibitive quand le maudit lierre s'est installé
entre les racines d'un arbre auquel je tiens.
Ne reste plus que que la paix armée. Répéter chaque année la coupe, le long du tronc,
des nouvelles pousses du lierre , faute de pouvoir l'éradiquer complètement..
Quelques paroles pour reconstruire un consensus qui éclate en morceaux:
Le lierre est une belle saloperie,
particulièrement la variété qui s'écrit avec deux r.
L'autre, celle du titre, avec un seul r, je ne sais pas..

je ne sais plus qui m'a demandé de développer.

je trempe une racine de l'invasive dans un mélange d'eau/vinaigre(au pif)dans un pot de confiture...ou une bouteille ... surtout en été, la racine absorbe, et finit par tuer la plante.
je tiens le pot plein pendant toute la période.

Tu as raison B., j'ai tellement l'habitude de dire aux clients de mettre le produit dans la périphérie de la coupe que je leur dit de le placer dans la partie externe qui est plus claire, surtout pas au centre comme 90% veulent le faire.
Il est moins fréquent que les gens l'utilisent pour des grosses souches où c'est plus aisé de distinguer les couches et d'appliquer le produit au meilleur endroit. Mais ce n'est même pas la peine de leur parler de liber ou de phloème, par contre beaucoup me parlent d'eux-mêmes d'aubier, ce qui me va puisque les souches sont souvent de petit diamètre. Mais je n'aurais pas dû employer le terme aubier ici, mea culpa, mea maxima culpa. Je vous laisse, je vais aller me flageller en règle...

Allons stephane otis, pas de quoi se flageller..
Quand on est aubier de la souche, sans lunettes,
il est parfois difficile de bien distinguer phloème, cambium et xylème..

Opusoculi disait plus haut qu'un vieux lierre, coupé à ras du sol, ne pouvait pas rebourgeonner.
Il me semble que cette remarque est passé outre au milieu des discussions passionnées sur les destructeurs chimiques de souche.
Quelqu'un aurait-il testé cette solution 100% huile de coude? Ca m'intéresse, vu que tous mes lierres sont vieux (avec parfois un diamètre supérieur à mon bras).

Je confirme : tu scies au ras du sol et c'est terminé. Un vieux lierre ne rebourgeonne pas, ni des racines ni du pied.
Il vaut mieux faire deux coups de scie , enlever un morceau de tronc de 10cm pour être sur que la séparation soit totale.
Les Lierres ont souvent plusieurs troncs entremêlés , il faudra tous les couper. Les feuilles mettront 2 ou 3 mois pour sécher et seront longues à tomber.
Attention aux nombreuses graines qui ne manqueront pas de germer

Cooool, c'est donc une astuce qui marche Etant une habituée du désherbage des graines de lierre germées, je me consolerai en me disant que c'est la dernière fois!

Par contre, je n'ai pas compris le coup de scier deux fois le tronc...

Comme ça .