Au jardin, forum de jardinage

Les 13 commandements de Marcol.

Très beau tour d'horizon.

Je serais curieuse de voir ce jardin en vrai. Il doit être beau dès le printemps

Philosophie du jardinage: mes interdits

Retourner la terre en automne et/ou au printemps

Marcher sur les planches, même poser un seul pied

Désespérer de la nature et de ses bienfaits

Un interdit saisonnier: le désherbage des surfaces de culture.
Je m'accorde un désherbage rigoureux au début du printemps et un autre en fin d'automne.
Le reste de l'année, porte ouverte aux adventices ...
... surtout si elles sont consommables

Mais celles là!!!!!!!
il y en a partout si on laisse les graines
dangereux pour les tous petits.....

Tu as raison, Jardi, l'arum italicum est un mauvais choix d'image
J'ai corrigé.

hum hum, es-tu sûr que cette jolie fructification soit une meilleure illustration des interdits ??

Bonjour Esox, les Hélènes, Jardinière, Kalinda, Kashou, Loulong, Lulu, Marionette, nénesse, Pompotte, Puck, Rot, Sherpa, Tomtomb, Valoub & Cie

Merci pour votre passage

Cette semaine, je vais vous présenter, jour après jour, les cinq secteurs de mon potager.

Secteur 1 : longues de 4.50 à 6 m, 4 planches de fleurs alternent avec 3 planches de pommes de terre et 1 de fraisiers.

Planification prévue pour 2016, de droite à gauche:
1) tulipes, cosmos et autres vivaces
2) pommes de terre Désirée
3) glaïeuls
4) fraisiers sous film polyéthylène noir
5) oeillets de poète
6) pommes de terre Désirée
7) zinnias
8 pommes de terre Désirée

Les PdT seront cultivées plusieurs années de suite à cette même place selon la pratique de A. Seiffert, de même que les fraisiers.

Sur le même niveau, il y a un étang en forme de coeur, une culture de 10 raisinets (groseillers grappe), une zone verte et la petite serre en verre.

Installée en 1982, la serre en verre me rend bien service, malgré ses petites dimensions.


- structure alu fixée à des parpaings bien enterrés sur tout le périmètre
- 240 x 190 cm au sol, 2 m de hauteur au centre
- une porte à glissière, une fenêtre à bascule

Ma première et seule intention était d'y cultiver des tomates. Ce que j'ai fait pendant une dizaine d'années. J'estime que la dépense a été amortie en 7 ans, tellement les récoltes étaient abondantes.

Avec les années, j'ai découvert d'autres utilisations et, depuis ma retraite, elle est occupée 12 mois sur 12.

Améliorations apportées au fil des années:
1) Il était devenu nécessaire de mieux utiliser la hauteur. J'ai construit une table à 120 cm de hauteur sur laquelle je peux placer 6 plateaux pour faire les semis en serre froide.
2) Habitant dans un couloir à grêle (2-3 averses par année, une meurtrière tous les 5 ans) j'ai, au fur et à mesure des réparations des parois verticales, remplacé les verres de 2 mm par du 3 mm d'épaisseur.
Mais pour le toit, en 2010, j'ai mis des verres float sécurisés de 6 mm d'épaisseur. Plus jamais de dégâts, même s'il tombe des balles de golf !
3) Pour garder le max de chaleur du sol à l'intérieur de la serre + empêcher le froid extérieur d'entrer, j'ai intercalé entre les parpaings et le sol cultivé des planches de polystyrène de 4 cm d'épaisseur.

4) Pour des cultures à risque comme les tomates, j'utilise un câble chauffant long de 6 m qui serpente dans le sol et me permet d'assurer une T° suffisante jour et nuit pendant le mois de préparation des plantons.

Très joli tout ça. bonne journée Marcol, je t'envoie du soleil Valaisan...

Les PdT seront cultivées plusieurs années de suite à cette même place selon la pratique de A. Seiffert.

Commentaire.
Seiffert a cultivé 17 années de suite une même variété de PdT (dont il gardait des tubercules pour l'année suivante) sur le même emplacement. Ne fait-on pas de même quand on cultive des tomates (même famille que les PdT) chaque année à la même place dans les serres ?
Qu'est-ce que je risque de suivre son exemple ? une dégénérescence ? il a prouvé le contraire quand il déménagé après ces 17 ans et qu'il a voulu acheter des plantons de cette variété; il a appris qu'elle n'existait plus sur le marché par suite de dégénérescence chez les semenciers! Voilà qui rejoint les propos de Pascal Poot et de Bob Brac de la Perrière...
Chez Seiffert, les PdT étaient restées saines parce qu'elles s'étaient habituées à son climat, à sa terre, à sa manière de cultiver. Elles avaient appris à résister aux maladies et aux conditions climatiques de la région, comme dit Pascal Poot.

L'objectif que je m'étais fixé l'année passée est le même: faire des variétés que je cultive des variétés "locales". Connaissez-vous le mot pour dire ça ?
Malheureusement j'ai mal hiverné les tubercules destinés à la plantation - je vais devoir acheter des plantons...

Il n'y a pas de dégénérescence de la pomme de terre, et par conséquence, on ne peut pas faire une variété adapté localement en replantant des tubercules. L'ADN reste le même dans ce mode de culture.

La seule solution pour créer une variété : c'est de passer par la reproduction sexué via les graines.

lejardinvivant.fr/2015/04/03/faire-ses-plants-de-pommes-de-terre/

le lien proposé par Sherpa
Si comme moi, vous avez des chutes de neige tous les jours depuis une semaine et/ou que vous n'avez rien à faire au jardin, ouvrez cette page qui donne bien à ruminer et à remettre les choses en place au sujet des pommes de terre.

Merci Sherpa

C'est quand même quelque chose de passer par la Suisse et par l'intermédiaire d'un jardinier du Sud Est pour découvrir qu'un laboratoire sélectionne les pommes de terre à quelques kilomètre de chez moi
Merci à vous deux pour cette découverte

Marcol,
je les trouve très bien tes pommes de terre. Les germes sont un peu longs, mais si tu les mets à la lumière, dans une pièce non gélive, ils prendront de la largeur et de la couleur. Il te faudra juste être un peu plus doux (mais tu ne manque pas de douceur il me semble) lors de la plantation.


Sherpa,
Je suis d'accord avec toi sur l'impossibilité de faire une nouvelle variété à partir de tubercules sans passer par la fécondation des gamètes.
Cependant, il existe une partie de la génétique qui s'intéresse aux phénomènes de relations entre gènes, appelés "épigénétique", qui peuvent permettre l'adaptation à long terme d'une variété à un territoire. Je crois que c'est ce que Marcol voudrait faire : que sa variété actuelle devienne de plus en plus adapté à son terroir ultra-spécifique.
Il me semble que c'est ainsi qu'a procédé Pascal Poot, au sujet duquel on peut lire un article dans le dernier numéro des "4 saisons du jardin bio".


A l'occasion, je prendrai le temps de lire l'article. Merci

Tu n'as plus qu'à planifier une visite, Colibri

Deux infos reprises du lien proposé par Sherpa:
- les fruits de la pommes de terre contiennent chacun une centaine de graines, et chacune est une nouvelle variété…l
- la grosseur des plants n'a aucune importance ! la seule chose qui compte, ce sont les yeux. Un œil = une tige. Et une tige = 2 à 4 pommes de terre

Voilà de quoi corriger ou compléter les réflexions précédentes ...

Secteur 2 : c'est l'endroit où j'ai commencé le jardinage au printemps 72 - il n'y avait pas de potager sur cette propriété jusqu'alors.
Les planches mesurent 20 m sur 1 m 20, une mesure adoptée pour les 4 secteurs supérieurs.

Les deux premières planches sont divisées en tiers; sur chaque tiers sont cultivés les légumes d'une famille dans un ordre qui permet une rotation sur 3 ou 6 ans (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre)
Les fleurs spontanées sont accueillies avec gratitude entre les lignes de légumes associés.
Planification prévue pour le printemps 2016:

Par la suite, il y aura d'autres cultures et couvertures du sol pour l'automne et l'hiver.

La planche voisine de la serre-tunnel a des rhubarbes aux deux extrémités + 5 buissons de mûres sans épines palissés sur 3 fils (sous lesquels il y aura diverses petites cultures).

@Kalinda : L'épigénétique, même si elle suggère qu'il y a un intérêt à réutiliser les tubercules ayant poussé sur la même parcelle, ne permet pas de créer une réelle variété adapté aux conditions local. Il vaudra toujours mieux racheter des tubercules ayant été sélectionné ailleurs dans des conditions similaire plutôt que de réutiliser des tubercules ayant poussé sur le site mais d'une variété mal adapté.

Il y a une limite à l'adaptation épigénétique : il s'agit simplement d'exprimer ou non certains gêne. Si le gêne intéressant n'est pas présent dans la variété considéré, ce n'est pas l'épigénétique qui va le créer.

Pascal Poot il utilise 400 variété de tomates, donc même si il pense que l'épigénétique apporte un plus, il base quand même ses cultures sur la variété génétique.

Sherpa,
je comprends ce que tu dis...
Je comprends aussi que Marcol, étant satisfait des variétés qu'il utilise, souhaitait les replanter chaque année au même endroit pour leur permettre de "s'adapter" à son terrain.
Dans cette optique, je tentais simplement de l'accompagner au mieux dans sa réflexion, pas de rentrer dans un débat entre "acheter ou ne pas acheter ses plantons", qui a déjà lieu ailleurs sur le forum.

Kalinda a écrit :Je les trouve très bien tes pommes de terre. Les germes sont un peu longs, mais si tu les mets à la lumière, dans une pièce non gélive, ils prendront de la largeur et de la couleur.

J'ai divisé mon lot de Rattes en 3: un tiers reste dans la véranda non-chauffée, un tiers se retrouve suspendu à un arbre et soumis aux conditions extérieures, un tiers a été planté en PT. S'il y avait eu un 4e tiers il aurait été dégermé et mis en attente de nouveaux germes ...

Kalinda a écrit :Il existe une partie de la génétique qui s'intéresse aux phénomènes de relations entre gènes qui peuvent permettre l'adaptation à long terme d'une variété à un territoire.

Merci Kalinda, tu comprends mon intention et me donnes l'espoir d'arriver - dans quelques années - à une variété qui se sera encore mieux adaptée à mon terroir et à mon climat.
Je ne suis plus abonné aux "4 saisons du jardin bio"

Bonjour Marcol,

Tu ne crains pas d'attirer les oiseaux avec ce filet ?
Ils sont curieux et affamés !

Non, pas ce souci ! dans le quartier ils sont particulièrement bien nourris.

Kalinda a écrit :Je comprends aussi que Marcol, étant satisfait des variétés qu'il utilise, souhaitait les replanter chaque année au même endroit pour leur permettre de "s'adapter" à son terrain. Dans cette optique, je tentais simplement de l'accompagner au mieux dans sa réflexion, pas de rentrer dans un débat entre "acheter ou ne pas acheter ses plantons", qui a déjà lieu ailleurs sur le forum.

La question ce serait plutôt de savoir si il vaut mieux qu'il replante ses tubercules ou si il faut qu'il essaie de faire des patates à partir des graines. En théorie pour une meilleur adaptation, il faut partir des graines.

Vu que j'ai jamais fait de la reproduction de patate à partir de graine, j'aurais bien aimé qu'il essaye pour qu'il nous dise si c'est faisable. C'est moins fatiguant de faire faire le travail aux autres !

Et si les nez-cureuils viennent se servir

Ils chasseront les zozos et les girafes