Au jardin, forum de jardinage

La surface du terrain a aussi son importance, j'arrive à le contenir dans le petit jardin mais au champ (1000m2) c'est beaucoup plus difficile, il faudrait y être tout le temps pour s'en sortir (et encore).

Un petit exemple du petit malin j'ai mis une bâche de piscine (récup) et des débris de pots, il pousse au travers d'un trou minuscule

Ce n'est pas étonnant !

Pour ma part, je cultive les pommes de terre sous paille, j'en mets à peu près 30 à 40 cm de hauteur, et bien il n'y a qu'une seule herbe qui arrive à pousser à travers cette épaisseur de paille : notre copain le liseron. Il est sympa, il ne me quitte pas.

Bonjour,
@magnolia75 nous parle de sa permaculture qui étouffe le liseron, ouais ! Je voudrais bien y croire, mais je ne vois pas pourquoi le liseron serait étouffé ? Une méthode qui a été pratiquée dans la famille : il faut déterrer le liseron, sans casser la racine, à la plus grande profondeur possible. Coiffer le pied entier avec une bouteille en plastique coupée par la moitié et recouvrir l’ensemble. C’est un travail d’esclave fait dans une serre, qui semble avoir donné des résultats. Où je cultive les pommes de terre et autres légumes, cette méthode n’est pas applicable. La seule solution c’est le déterrage maximum des racines pour éviter la multiplication au motoculteur.

Bonjour !!

On peut y croire ou non

Ce n'est pas la permaculture qui élimine le liseron mais le fait que la terre est
toujours couverte hiver comme été.... en hiver avec l'accumulation des matériaux
et en été avec la paille....
La seule herbe qui arrive à s'immiscer est le chiendent

mais en tirant dessus,
on l'enlève facilement.... ça vient du fait que je laisse les allées avec de l'herbe qui est
tondue.
Et puis quand on élimine le motoculteur: moins de division des racines

Par contre, je ne fais pas de pommes de terre ou seulement pour m'amuser dans un
grand tonneau

Et en plus, mon potager n'est pas énorme et c'est plus facile à gérer

magnolia75 a écrit :
Et en plus, mon potager n'est pas énorme et c'est plus facile à gérer

Bonjour,

Pas enorme cela veut dire combien de m² ?

Chez moi le liseron s'infiltre partout, même à travers les bottes de paille, à travers le paillage synthétique des fraisiers, dans mes haies de laurier,.....

la serre fait 24 m2 et le potager avec toutes les parcelles annexes : 50 m2
mais tout est optimisé....
Je prendrai une photo de mes parcelles et vous montrerai

Dans la haie de laurier, il y a le liseron à grandes feuilles et là, je l'arrache dès qu'il pousse.
Je viens de nettoyer une parcelle que je vais préparer pour le printemps prochain:
là il y avait de la mélisse, des scabieuses, boutons d'or etc mais très peu de liseron....

Bonjour,
Mes serres font nettement plus de 24 m2 chacune, mon jardinet 9950 m2. Hé ben j’ai le plaisir d’avoir du liseron, du gros et du petit. Le gros n’aime pas être cultivé, on le détruit très facilement. Le petit est indestructible, recouvert de film plastique noir sur plusieurs mètres de largeur et 8 mètres de longueur, il pousse dans tous les sens et fini par trouver les bords. L’achillée millefeuille et l’ortie bâchés d’un film noir, se détruisent très facilement (2-3 mois env.). Me faire pratiquement un hectare à la grelinette pour ne pas multiplier le liseron, j’attaque de suite pour les cultures de printemps !

Chez moi aussi évidemment Marcus
Il aime les terres bien fumées et avec de la MO; qu'elles soient lourdes ou légères
Les traçantes passent sous les cartons et tous les typestde mulch, elles se gavent.
Il y a des racines tubercules a une trentaine de centimètres sous terre.
Elles étouffent tout le reste et leurs fibres coriaces coupent, tranchent, deracinent leurs "hôtes":au passage d'un quelconque animal, armé d'une binette ou pas, pour ensuite se délecter de ses debris.
Une véritable tueuse.
A affaiblir a la gouge, a sa sortie, a la saint Jean et a tous les saint glinlin

Un truc, qui n'éradique pas directement le liseron, mais facilite
grandement le travail de destruction : Recouvrir la surface de dalles, en plein soleil.
En une à deux semaines, l'essentiel de la masse du liseron, avide de chaleur,
a migré en surface, sous les dalles. Matière végétale foisonnante, étiolée et
très sensible aux herbicides de contact.
Hulotiens intégristes, s'abstenir...

bourru07 a écrit : ↑lun. 24 sept. 2018 17:36 Un truc, qui n'éradique pas directement le liseron, mais facilite
grandement le travail de destruction : Recouvrir la surface de dalles, en plein soleil.
En une à deux semaines, l'essentiel de la masse du liseron, avide de chaleur,
a migré en surface, sous les dalles. Matière végétale foisonnante, étiolée et
très sensible aux herbicides de contact.
Hulotiens intégristes, s'abstenir...

Là, Bourru....on sait bien que t'es pas très potager mais de là a y couler une dalle pour être tranquille côté mauvaises herbes

bourru07 a écrit : ↑lun. 24 sept. 2018 17:36 Un truc, qui n'éradique pas directement le liseron, mais facilite
grandement le travail de destruction : Recouvrir la surface de dalles, en plein soleil.

Merci .

chuferlu a écrit :...on sait bien que t'es pas très potager mais de là a y couler une dalle pour être tranquille côté mauvaises herbes...

Allons, Didier...
A peine rentré, tu balances des carabistouilles ?
Faire passer bourru pour un Bouygues des basses Cévennes ...
Allons tu le sais aussi bien que moi : quand le schiste du banc à lauzes
devient moins fin, on débite des blocs un peu plus épais. Ce sont des dalles,
qui servent au pavage des cours, ou de couronnement aux murettes...

bourru07 a écrit : ↑mar. 25 sept. 2018 2:06 [
Allons, Didier...
A peine rentré, tu balances des carabistouilles ?
Faire passer bourru pour un Bouygues des basses Cévennes ...
.

Des carabistouilles!!!!
Tiens donc
Tu commences a parler comme un belge
Tu vas mieux toi!

Aujourd'hui, j'ai arraché le liseron sur la planche où j'avais cultivé mes pommes de terre sous paille. Un vrai régal, j'ai enlevé des km de racines, sans les casser.

Il faut dire que sur cette planche de pommes de terre, j'avais mis 30 à 40 cm de paille. J'avais récolté mes pommes de terre il y a environ un mois, mais j'avais laissé la paille. Depuis, il y a eu des pluies d'orage, la paille a conservé l'humidité et sur la surface du sol, elle était partiellement décomposée. J'ai déchaussé le liseron à la fourche bêche, qui rentrait comme dans du beurre, ensuite j'ai tiré bien verticalement la racine en faisant attention de ne pas la casser, et ça finissait immanquablement par "waouh, je l'ai eu !" Je précise que ma terre est très argileuse, hypercollante et béton sous le soleil.

Le gamin de mes voisins, qui était venu m'aider (en fait, il s'est plutôt concentré sur les framboises !) n'en revenait de voir la longueur des racines.

Conclusion : on peut y arriver si la terre est bien ameublie et humide en déchaussant le plus profondément possible à la fourche bêche et en travaillant tout en délicatesse. Mais je ne dis pas qu'il ne reste pas des embryons de racines qui vont se faire une joie de repousser pendant que j'ai le dos tourné.

Si j'ais bien compris , pour m'en débarrasser, je vais couler une toupie de béton , ok mais pour l'enlever ? on fait quoi ?

ancien a écrit : ↑sam. 20 oct. 2018 21:31 Si j'ais bien compris , pour m'en débarrasser, je vais couler une toupie de béton , ok mais pour l'enlever ? on fait quoi ?

Tu suis pas l'ancien, tu suis pas...

Après tu mets de la paille, t'appelles le voisin et tu lui offres des framboises.
Il paraît que ça marche aussi avec une voisine....
A suivre...

Joséphine Baker avait deux amours, "mon pays et Paris", et moi, j'ai deux bêtes noires : le liseron et le chardon. Chacun son truc !

Aujourd'hui, ce fut encore le tour du liseron dans la planche de glaïeuls que je viens d'arracher. Et comme mes 80 glaïeuls sont plantés en bordure du potager, il y a intérêt à faire place nette. Je me suis donc acharnée, j'ai rencontré aussi quelques chardons, mais j'en avais enlevé un paquet précédemment. La terre était dure, sèche comme un coup de trique vu qu'il n'a pas plu depuis des lustres, mais j'ai fait de mon mieux avec la fourche bêche, et j'ai tiré des km de racines avec des noeuds, des embranchements, des trucs et des machins qui partent à perpète les oies.

Il faut dire que ça allait nettement moins bien que sous la paille, et puis le gamin des voisins n'était pas là.

GRANGE a écrit : ↑dim. 21 oct. 2018 23:09 Joséphine Baker avait deux amours, "mon pays et Paris", et moi, j'ai deux bêtes noires : le liseron et le chardon. Chacun son truc !

Aujourd'hui, ce fut encore le tour du liseron dans la planche de glaïeuls que je viens d'arracher. Et comme mes 80 glaïeuls sont plantés en bordure du potager, il y a intérêt à faire place nette. Je me suis donc acharnée, j'ai rencontré aussi quelques chardons, mais j'en avais enlevé un paquet précédemment. La terre était dure, sèche comme un coup de trique vu qu'il n'a pas plu depuis des lustres, mais j'ai fait de mon mieux avec la fourche bêche, et j'ai tiré des km de racines avec des noeuds, des embranchements, des trucs et des machins qui partent à perpète les oies.

Il faut dire que ça allait nettement moins bien que sous la paille, et puis le gamin des voisins n'était pas là.

Et t'avais surtout plus de framboises !!

Je plaisantais.
Tu as d'ailleurs raison, c'est aussi comme ça que je fonctionne avec le liseron, depuis plus de 50 ans.
Je parviens ainsi limiter, jamais a éradiquer puisque je recommence tous les ans, une fois par ci, une fois par là...

Enfin , presque jamais, je me souviens d'un groseiller , envahi de chez envahi. J'ai le souvenir d'extractions de racines, d'arrachage successifs et qu'ensuite mes parents avaient acheté un desherbant au nom qui me donne la chair de poule: "Mutan(t)", maman s'est armée d'un pinceau et la patience inhérente a touts les mamans du monde , et a "peint" toutes les feuilles. Ça a fonctionné ! Radical!
Du coup, papa emprunta un pulvérisateur (ça ne faisait pas partie de l'outillage avant les années 80), et a pulvérisé le reste du flacon sur les orties qui nous envahissaient depuis le champs voisin (et celles du champs en stoemeling ); on en a plus jamais entendu parler non plus.
Je suis parfois tenté mais je résiste

Avec la couverture, je confirme que c'est plus facile, de plus le liseron friand des matériaux en cours de décomposition trace beaucoup horizontalement juste sous le paillis et ne fais pas trop de ces plongées a la recherche de fraicheur et effectivement beaucoup plus facile a enléver.
Une fois sous des cartons restés tout l'été, j'ai juste eu a les enlever et a ramasser.
Les poules les consomment.
Ainsi que les bulbes d'oxalis (une autre bête noire)
Malheureusement pas les ronces.

Ah les bulbes d'oxalis, j'en ai pas mal aussi, il suffit d'en oublier un (même tout petit) lorsqu'on enlève une touffe et il s'en reforme une bonne dizaine (si ce n'est pas plus).

Ah les oxalis ! J'en ai eu cette année, d'habitude je n'en ai que rarement. J'ai eu aussi du pourpier à foison, car je crois qu'il aime la chaleur et la sécheresse, et cette année, on a été servi.

Et les framboises, j'ai découvert avec horreur qu'en fin de saison, elles étaient véreuses. Mais c'est après que Benjamin soit venu m'aider... Il a 7 ans, c'est un âge pour commencer à manger des petits vers.

Bon mon ami , il est plus facile d'offrir des Françoise à son voisin même en plein hiver , que d'éradiquer le liseron . Cette saloperie à des racines qui font des fois 5 m de profondeur .

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