Re: Bonsaï d’érables du Japon.
Publié : sam. 12 févr. 2022 19:13
RAPPEL concernant 3 types d’arbres, tous appelés ''mume''
Dans le Japon ancien (correspondant à notre Moyen Age), les pruniers japonais , Prunus salicina et Prunus ume étaient l’objet d’une fête en hiver, celle du réveil de la végétation et du renouveau des saisons. Au 17° siècle la célébration de la floraison des cerisiers (sakura) a remplacé l’ancienne fête des pruniers. La célébration du printemps (hanami) et la célébration de l’automne (celles des couleurs des érables , momiji gari) sont liées. Ces deux évènements par leur importance sociale et culturelle marquent la vie japonaise; aujourd’hui encore la fête des cerisiers est annuellement déterminée par un décret ministériel, c’est une semaine où la discipline que nous prêtons (un peu trop) aux japonais est considérablement relâchée.
J’ai appris récemment avec l’aide d’AlainK et un autre forum en Amérique du Nord, qu’il y a au Japon 3 sortes de mume (prononcer ume).
1- Un arbre fruitier assez grand qui produit des drupes (fruits). Les japonais en font des conserves de fruits verts dans de l’alcool , ils en sont friands ça s’appelle ‘umeboshi’ , c’est très raide et âpre, pour ne pas dire immangeable pour moi; donc la production des vergers de mume est rentable au Japon mais a peu de chances de se développer en europe. En principe on ne trouve pas de plants de ces arbres proposés à la vente chez-nous.
2-Un autre mume est une sélection pour les jardins d’agrément. Selon des informations japonaises c'est un petit arbre plutôt longiligne, on peut en faire des nivaki. Je ne sais pas s’il produit des fruits.
3-Un troisième, le plus connu en europe, est un mume sélectionné pour former des bonsai; il fleurit comme les deux autres très tôt, même en janvier.
Je n’ai jamais vu de fruit sur un mume en bonsai.
Selon le type d’arbre, 1, 2 ou 3 cela va être déterminant pour la façon de le conduire.
J ’ai constaté que les pépiniériste en France vendent des Prunus mume sans rien préciser sur le type d’arbre; une variété florale est indiquée mais pas plus.
Par exemple j’ai acheté il y a 10 ans deux plants de mume chez Florama qui se sont révélés impossibles à conduire en bonsai, ils fleurissent bien mais ne produisent pas de fruits. Je pense qu’ils sont du genre 2.
Anecdote: le vendeur de Florama m’avait dit « n’achetez pas ça, vous n’y arriverez pas » ... je pense aujourd’hui qu’il ne savait pas ce qu’il vendait .
J’ai aussi un bonsai de mume assez âgé qui fleurit et ne pose aucun problème de taille après floraison; il vient de chez Maillot.
CECI POUR RESUMER CE QUE J’AI VOULU DIRE SUR LES PRUNUS MUME dans ce post sur les érables du Japon.
Ensuite, j’ai décrit un phénomène qui concerne tous les pruniers de la planète: l’écorce a tendance à serrer le tronc et à l’empêcher d’accroitre son diamètre. Moins un prunus pousse et plus ce phénomène s’aggrave, son écorce l’emprisonne; à l’inverse, avec une forte croissance l’écorce s’agrandit au fur et à mesure.
Ce phénomène est connu des amateurs et professionnels des vergers. Il suffit de trancher verticalement l’écorce en été avec la lame d’un sécateur ou un cutter. Très vite, en moins d’un mois on voit la fente s’élargir de quelques millimètres, les lèvres des tissus d’accroissement montrent un développement rapide. L’année suivante un prunus ‘opéré’ se remet à développer des longs prolongements. La 2° année il fleurit.
Illustrations, prunus ‘mume' de type 2. (à vocation décorative).
Titre des photos sous le pointeur.
Dans le Japon ancien (correspondant à notre Moyen Age), les pruniers japonais , Prunus salicina et Prunus ume étaient l’objet d’une fête en hiver, celle du réveil de la végétation et du renouveau des saisons. Au 17° siècle la célébration de la floraison des cerisiers (sakura) a remplacé l’ancienne fête des pruniers. La célébration du printemps (hanami) et la célébration de l’automne (celles des couleurs des érables , momiji gari) sont liées. Ces deux évènements par leur importance sociale et culturelle marquent la vie japonaise; aujourd’hui encore la fête des cerisiers est annuellement déterminée par un décret ministériel, c’est une semaine où la discipline que nous prêtons (un peu trop) aux japonais est considérablement relâchée.
J’ai appris récemment avec l’aide d’AlainK et un autre forum en Amérique du Nord, qu’il y a au Japon 3 sortes de mume (prononcer ume).
1- Un arbre fruitier assez grand qui produit des drupes (fruits). Les japonais en font des conserves de fruits verts dans de l’alcool , ils en sont friands ça s’appelle ‘umeboshi’ , c’est très raide et âpre, pour ne pas dire immangeable pour moi; donc la production des vergers de mume est rentable au Japon mais a peu de chances de se développer en europe. En principe on ne trouve pas de plants de ces arbres proposés à la vente chez-nous.
2-Un autre mume est une sélection pour les jardins d’agrément. Selon des informations japonaises c'est un petit arbre plutôt longiligne, on peut en faire des nivaki. Je ne sais pas s’il produit des fruits.
3-Un troisième, le plus connu en europe, est un mume sélectionné pour former des bonsai; il fleurit comme les deux autres très tôt, même en janvier.
Je n’ai jamais vu de fruit sur un mume en bonsai.
Selon le type d’arbre, 1, 2 ou 3 cela va être déterminant pour la façon de le conduire.
J ’ai constaté que les pépiniériste en France vendent des Prunus mume sans rien préciser sur le type d’arbre; une variété florale est indiquée mais pas plus.
Par exemple j’ai acheté il y a 10 ans deux plants de mume chez Florama qui se sont révélés impossibles à conduire en bonsai, ils fleurissent bien mais ne produisent pas de fruits. Je pense qu’ils sont du genre 2.
Anecdote: le vendeur de Florama m’avait dit « n’achetez pas ça, vous n’y arriverez pas » ... je pense aujourd’hui qu’il ne savait pas ce qu’il vendait .
J’ai aussi un bonsai de mume assez âgé qui fleurit et ne pose aucun problème de taille après floraison; il vient de chez Maillot.
CECI POUR RESUMER CE QUE J’AI VOULU DIRE SUR LES PRUNUS MUME dans ce post sur les érables du Japon.
Ensuite, j’ai décrit un phénomène qui concerne tous les pruniers de la planète: l’écorce a tendance à serrer le tronc et à l’empêcher d’accroitre son diamètre. Moins un prunus pousse et plus ce phénomène s’aggrave, son écorce l’emprisonne; à l’inverse, avec une forte croissance l’écorce s’agrandit au fur et à mesure.
Ce phénomène est connu des amateurs et professionnels des vergers. Il suffit de trancher verticalement l’écorce en été avec la lame d’un sécateur ou un cutter. Très vite, en moins d’un mois on voit la fente s’élargir de quelques millimètres, les lèvres des tissus d’accroissement montrent un développement rapide. L’année suivante un prunus ‘opéré’ se remet à développer des longs prolongements. La 2° année il fleurit.
Illustrations, prunus ‘mume' de type 2. (à vocation décorative).
Titre des photos sous le pointeur.