quand on lit tous les post, il y a quand même un gros mélange.
Même les politiques sont capables, pour des raisons pas toutes nobles, de faire des distinctions.
Bien sûr on ne fait pas pousser des
légumes sans eau dans le sud. Donc l'arosage maraîcher, et pour le même genre de raison les
pépinières, ne seront jamais interdit d'arrosage, je ne crois pas.
Ensuite il y a l'
agriculture, le maïs par exemple. Là on est en plein dans la politique. Dans le Lauragais ou je suis, on cultive le maïs depuis le début de son importation, dans les vallons. La différence c'est qu'aujourd'hui il est arrosé au canon ! n'empèche que les conseillers agricoles recommandent depuis peu de ne plus le mettre que.. dans les vallons un peu abrités et moins sec. (et dans mon coin la culture dudit maïs a baissé d'au moins la moitié, ils ont arrêté d'en mettre dans les pentes en plein soleil sud)
Je vois mal une interdiction, ça ne passerait pas au niveau de l'agriculture pro, pour des raisons ne serait-ce qu'électoralistes.
Les
jardins ? là il faut sans doute distinguer entre les étendues
herbeuses et le reste. Car la première est facile à surveiller du ciel, le reste c'est autrement difficile. Tout au moins hors de la ville. C'est sûr que l'arrosage des gazons sur quelques hectares (j'en ai vu !), et les golfes dans le Lauragais (pour ne pas parler de l'Andalousie, mais n'oubliez pas que la politique est de plus en plus européenne), je trouve ça fou.
Espiets a écrit :Je ne pense pas qu'en Lauragais ou dans le Var on puisse se passer d'arrosage , sans changer totalement de culture ... et encore
Totalement, c'est sûr. Mais je connais des gens qui arrosent deux fois par semaine, et d'autres tous les 15 jours- 3 semaines, ce n'est pas pareil.
Nous on arrose surtout les jeunes (moins de 3 ans) plate-bandes, et sur le reste on n'arrose que les plantes qui commencent à faire la gueule. On a calculé qu'en moyenne les plus vieilles plantes n'étaient arrosées qu'une fois par mois, au pied et en imbibant en profondeur.
Donc de l'arrosage de survie. Bien sûr, l'herbe est déjà morte dans la moitié du terrain.
Mais tu as raison : ça veut dire qu'il faut
sélectionner les espèces en fonction du manque d'eau. C'est ce qu'on a fait depuis longtemps, vu que la source ne donne de toutes façons qu'un mètres cube par jour.
En fait, les 5 premières années ont été sèches, puis on est revenu à un temps plus clément pendant 10 ans, qui nous a laissé planter des conifères. Et, depuis 5 ans, on revient à un temps très sec. Résultat : les 2/3 des conifères sont morts. La sélection a été naturelle, on n'a pas le choix. Enfin si, arroser à l'eau de la ville, mais sur un ha c'est abérrant.