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Publié : sam. 09 déc. 2006 11:29
par Hommenature
Bonjour
Mieux vaut au printemps les plante sont plus visibles et sont plus aptes à s enraciner correctement. (Quoi que l hiver semble tarder mais bon)
Pascal
Publié : sam. 09 déc. 2006 12:05
par lucine
Bon, comme ça, ça me laisse le temps de chercher et de chiner dans des jardins amis, la meilleure façon d'obtenir des plantes " avérées " et les bons conseils qui vont avec...
Euh, pour la prêle, je ne risque pas d'être envahie ? Enfin, pas moi, mon ruisseau ?
Et le cresson, c'est une bonne idée ? A vrai dire, il y a des moutons qui paissent en amont et on se méfie à cause de la douve. Mais il s'agit d'un élevage pro et très sérieux, pas amateur... Le risque n'est-il pas un peu surévalué ?
Merci de vos conseis, je progresse à grands pas dans mon projet grâce à vous.

Publié : sam. 09 déc. 2006 21:56
par canard.wc
Oui la prêle peut devenir très envahissante car elle s'étale par stolons et se propage rapidement pour former de larges touffes.
Malgré cet inconvénient, c'est une plante que j'apprécie car elle est très décorative et reste remarquable été comme hiver. On peut utiliser ses tiges pour confectionner des fagots décoratifs.
Elle pousse mieux dans la terre fraiche et aura tendance à remonter sur les bords du ruisseau plutôt que de se diriger vers l'eau.

Publié : sam. 09 déc. 2006 23:15
par lucine
C'est vrai que c'est beau la prêle. Et en plus, je pourrai préparer des extraits végétaux avec... Donc, double avantage
Mais je parlais bien de la prêle sauvage, pas de la grande cultivée qu'il vaut mieux garder dans un bassin si j'ai bien compris les explications, puisque ce n'est pas une plante indigène....
Publié : dim. 10 déc. 2006 12:27
par Phil69
Bonjour
Hommenature je parlais dans mon post : concernant les espèces invasives (
indigènes ou non) dont il sera impossible de maîtriser le développement ... il y a, heureusement, de nombreuses espèces ornementales qui ne posent aucun problème.
Pour ce qui est de l'implantation de végétaux indigènes, la plupart viennent tous seuls si la composition du sol leur plaît. Attention, de nombreux carex (difficiles à déterminer pour un néophyte) sont très envahissants comme la prêle par ailleurs.

Publié : lun. 11 déc. 2006 20:31
par Hommenature
Bonsoir
Il y a aussi heureusement un tas de plantes indigènes qui ne sont pas génantes ni envahissantse... et qui ne viendront pas obligatoirement seules
Pourquoi toujours liés toujours ce petit coté négatif à nos indigénes ? soit on les considères comme génantes soit on les considères comme difficiles ou rares c un peu facile comme conclusion.
Les carex ne sont pas tous de un difficle à identifier ce que j ai cité notamment sont facilement reconnaissable et de plus ne sont pas des especes colonisatrices. Ok pour la prêle la oui cela peut se comprendre mais le reste non
Pascal
Publié : lun. 11 déc. 2006 22:11
par lucine
Bien, ce petit débat est très enrichissant. Personnellement, j'aurais tendance à privilégier les indigènes, colonisatrices ou non. Mon linéaire de ruisseau n'est pas énorme, tout au plus 300 ou 400 m, et je pense pouvoir endiguer manuellement toute tentative d'infestion. Si ce n'est pas le cas, au moins n'aurai-je pas installé des " nuisibles " au détriment des autres.
Nous avons dans l'idée de créer un bassin artificiel près de la maison où nous pourrons laisser libre cours à nos envies exotiques, le cas échéant. Mais pour le ruisseau, c'est clairement décidé, pas d'étrangères
Et n'allez pas croire que je vote Le Pen
Alors, parlez-moi de ces carex.
Je crois que ce sont des " herbes " et justement, j'en ai une qui a poussé spontanément le long de ma maison. J'essayerai de faire une photo demain pour qu'un spécialiste me dise ce que c'est. Je la trouve très jolie cette herbe, avec ses graines brunes, et je me suis dis que je pourrais la déplacer et peut-être tenter des semis.
Publié : lun. 11 déc. 2006 22:24
par canard.wc
le carex paniculata paniculata c'est superbe au bord d'un fossé ou d'un ruisseau. On peut en disposer toute une bordure, ce n'est pas envahissant, cela forme de grosse touffe au port retombant.
Carex pseudocyperus se renconnait à son vers tendre, sympa aussi en touffe isolée.
