Détruire un bambou. (.edit modo : Renouée du Japon )
- Marcus
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Il me semble même que le transport de cette plante est interdit. (??)ugli a écrit :C'est hors de question, cette plante invasive étant l'ennemi n°1 à abattre dans beaucoup d'endroits d'Europe!tigri a écrit :si vous ne savez pas quoi faire de vos rejets, vous pouvez toujours me les envoyer!
Il vaut mieux se taire et passer pour un con plutôt que de parler et de ne laisser aucun doute sur le sujet. P.Desproges
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- christianne
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- Tibelge
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Inutile, le Roundup fait faner les tiges, mais la repousse est encore plus forte et vigoureuse. Au pied de chaque tige morte repoussent des grappes d'autres tiges difformes, qui finissent par s'épanouir de plus belle.
Le rhizome, lui, est capable de descendre jusqu'à 3 mètres sous terre et de s'étendre de 20 mètres par an.
Aucun produit n'est encore arrivé à éradiquer la renouée...
Le rhizome, lui, est capable de descendre jusqu'à 3 mètres sous terre et de s'étendre de 20 mètres par an.
Aucun produit n'est encore arrivé à éradiquer la renouée...
- cochise
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C'est pas le Blob quand même...
Vu ICI
La Renouée est un adversaire coriace. Deux solutions efficaces existent à ce jour, l’une et l’autre permettant d’arrêter l’invasion et même de faire disparaître l’espèce à long terme (de plusieurs années jusqu’à 10 ans, variant selon le milieu et la vitalité initiale des peuplements).
La première expérimentée par l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement dans les réserves naturelles, consiste à arracher manuellement les plantes deux fois par an : une première fois vers la mi-juin, peu avant le pic de végétation, et une deuxième fois, début octobre après la repousse. Les plantes arrachées doivent être soigneusement laissées sur le lieu de l’arrachage en tas compacts pour éviter tout risque de dispersion. Cette méthode a permis de stabiliser les peuplements existants et, pour la première fois en trois ans, quelques peuplements à faible vitalité (notamment en sous-bois) ont totalement disparu. Cette gestion est intéressante lorsque l’on doit faire face à des populations importantes. Il faut la répéter chaque année jusqu’à disparition complète de la plante.
On peut également procéder à un arrachage à fréquence plus élevée, par exemple, une fois par mois, également en veillant à laisser les plantes extirpées sur place. L’épuisement de la plante sera plus rapide. Cette méthode est parfaitement réalisable sur de petites surfaces, par exemple dans les jardins et les parcs et sera d’autant plus efficace que le peuplement est au départ peu développé. Elle doit être répétée d’année en année jusqu’à disparition complète de la plante.
D'autres méthodes, par traitement herbicides spécifiques, ont été utilisées par exemple en Grande-Bretagne. La législation bruxelloise interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics, cette technique n’a pas été testée par l’IBGE. Il conviendra pour le particulier qui déciderait de recourir à ce moyen d’être très attentif aux doses et mode d’emploi recommandés : l’inconvénient majeur des pesticides et herbicides étant d’être nocifs pour l’environnement en général et pour l’homme en particulier.
Vu ICI
La Renouée est un adversaire coriace. Deux solutions efficaces existent à ce jour, l’une et l’autre permettant d’arrêter l’invasion et même de faire disparaître l’espèce à long terme (de plusieurs années jusqu’à 10 ans, variant selon le milieu et la vitalité initiale des peuplements).
La première expérimentée par l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement dans les réserves naturelles, consiste à arracher manuellement les plantes deux fois par an : une première fois vers la mi-juin, peu avant le pic de végétation, et une deuxième fois, début octobre après la repousse. Les plantes arrachées doivent être soigneusement laissées sur le lieu de l’arrachage en tas compacts pour éviter tout risque de dispersion. Cette méthode a permis de stabiliser les peuplements existants et, pour la première fois en trois ans, quelques peuplements à faible vitalité (notamment en sous-bois) ont totalement disparu. Cette gestion est intéressante lorsque l’on doit faire face à des populations importantes. Il faut la répéter chaque année jusqu’à disparition complète de la plante.
On peut également procéder à un arrachage à fréquence plus élevée, par exemple, une fois par mois, également en veillant à laisser les plantes extirpées sur place. L’épuisement de la plante sera plus rapide. Cette méthode est parfaitement réalisable sur de petites surfaces, par exemple dans les jardins et les parcs et sera d’autant plus efficace que le peuplement est au départ peu développé. Elle doit être répétée d’année en année jusqu’à disparition complète de la plante.
D'autres méthodes, par traitement herbicides spécifiques, ont été utilisées par exemple en Grande-Bretagne. La législation bruxelloise interdisant l’utilisation de pesticides dans les espaces publics, cette technique n’a pas été testée par l’IBGE. Il conviendra pour le particulier qui déciderait de recourir à ce moyen d’être très attentif aux doses et mode d’emploi recommandés : l’inconvénient majeur des pesticides et herbicides étant d’être nocifs pour l’environnement en général et pour l’homme en particulier.
Mon p'tit chez moi en Corse
- Tibelge
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C'est pas loin d'être le blob, cochise.
Les méthodes que tu cites sont encore expérimentales. Toutes les méthodes expérimentées jusqu'à présent se rejoignent sur un point : épuiser les terribles rhizomes par arrachages successifs, en recouvrant sur une surface bien supérieure avec des bâches butyle (hors de prix), etc.
Je crois que tu n'as jamais arraché de renouée... La main-d'oeuvre est énorme tant ces peuplements sont denses et résistants.
Seuls les peuplements faibles semblent régresser avec ces méthodes. Les peuplements vigoureux ne régressent pas, les rhizomes représentent une telle biomasse et de telles réserves que ça n'a que peu d'incidence...
De plus, se pose le problème de la mitoyenneté. Tant que la renouée n'est pas reconnue "juridiquement" comme une menace pour l'environnement nécessitant des mesures extrêmes, je ne vois pas comment forcer le propriétaire du terrain voisin à prendre les mesures nécessaires. Or, il est inutile d'entreprendre quoi que ce soit tant que l'ensemble des propriétaires concernés par l'invasion ne soient d'accord de supporter leur part. Et poutant si la lutte ne se fait pas au niveau d'un peuplement entier, les chances de circonscrire une invasion sont... tout à fait nulles. Le problème est donc encore plus aigu dans de petites parcelles de jardin que dans de grands domaines forestiers (où on peut plus facilement sacrifier des centaines de mètres carrés sous une bâche de caoutchouc pendant 5 ans)...
Donc, pour supprimer le peuplement dont il est question ici, il faudrait pouvoir organiser plusieurs fois par an pendant plusieurs années un arrachage systématique sur l'ensemble des parcelles en question.
On sous-estime totalement l'impact négatif de la renouée. Ses rhizomes parviennent même à se frayer un chemin à travers les maçonneries anciennes pour pousser à l'intérieur des maisons.
Cette plante est probablement le pire des végétaux invasifs européens. Il est urgent de prendre la pleine mesure des menaces qu'elle fait peser sur notre environnement!
Tib.
Les méthodes que tu cites sont encore expérimentales. Toutes les méthodes expérimentées jusqu'à présent se rejoignent sur un point : épuiser les terribles rhizomes par arrachages successifs, en recouvrant sur une surface bien supérieure avec des bâches butyle (hors de prix), etc.
Je crois que tu n'as jamais arraché de renouée... La main-d'oeuvre est énorme tant ces peuplements sont denses et résistants.
Seuls les peuplements faibles semblent régresser avec ces méthodes. Les peuplements vigoureux ne régressent pas, les rhizomes représentent une telle biomasse et de telles réserves que ça n'a que peu d'incidence...
De plus, se pose le problème de la mitoyenneté. Tant que la renouée n'est pas reconnue "juridiquement" comme une menace pour l'environnement nécessitant des mesures extrêmes, je ne vois pas comment forcer le propriétaire du terrain voisin à prendre les mesures nécessaires. Or, il est inutile d'entreprendre quoi que ce soit tant que l'ensemble des propriétaires concernés par l'invasion ne soient d'accord de supporter leur part. Et poutant si la lutte ne se fait pas au niveau d'un peuplement entier, les chances de circonscrire une invasion sont... tout à fait nulles. Le problème est donc encore plus aigu dans de petites parcelles de jardin que dans de grands domaines forestiers (où on peut plus facilement sacrifier des centaines de mètres carrés sous une bâche de caoutchouc pendant 5 ans)...
Donc, pour supprimer le peuplement dont il est question ici, il faudrait pouvoir organiser plusieurs fois par an pendant plusieurs années un arrachage systématique sur l'ensemble des parcelles en question.
On sous-estime totalement l'impact négatif de la renouée. Ses rhizomes parviennent même à se frayer un chemin à travers les maçonneries anciennes pour pousser à l'intérieur des maisons.
Cette plante est probablement le pire des végétaux invasifs européens. Il est urgent de prendre la pleine mesure des menaces qu'elle fait peser sur notre environnement!
Tib.
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... ainsi qu'à percer du macadam :Tibelge a écrit :Ses rhizomes parviennent même à se frayer un chemin à travers les maçonneries (...)

Image tirée de la page :
http://www.leeds.gov.uk/page.aspx?pageI ... 511c48fddb
Extrait : "The plant can grow through tarmac roads, between joints and cracks in concrete slabs, within cavity walls and drains."
Il est indiqué dans cette même page que transporter toute partie de la plante vers un autre site peut mener au tribunal ("transporting any part of the plant to another site may produce other infestations and may leave you liable to prosecution.").
(...) pour pousser à l'intérieur des maisons.

Image tirée de la page :
http://ingyplants.blogspot.com/atom.xml
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Paradoxalement, je connais deux "peuplements" de renouée du Japon qui ne s'étendent pas et cela depuis facilement 20 ans. Certaines terres ou emplacements ne lui sont peut-être pas favorables ? Il faudrait peut-être chercher une solution dans ce sens. A priori, je dirais qu'elle n'aime pas l'ombre
Je sais aussi que la renouée est arrivée en Europe pour servir de plante fourragère. Là où c'est possible, il est peut-être intéressant de mettre des voraces (genre, selon l'emplacement disponible, des volailles ou des moutons) pour qu'ils grignotent la plante au fur et à mesure de sa croissance... P'têt'

Je sais aussi que la renouée est arrivée en Europe pour servir de plante fourragère. Là où c'est possible, il est peut-être intéressant de mettre des voraces (genre, selon l'emplacement disponible, des volailles ou des moutons) pour qu'ils grignotent la plante au fur et à mesure de sa croissance... P'têt'

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Hello AP54,
Je me trompe peut-être mais ne confondrais-tu pas l'histoire de la renouée du Japon avec celle du kudzu? La renouée du Japon a été introduite comme plante décorative, par l'intermédiaire des horticulteurs; par contre, le kudzu a lui, bien été introduit dans le sud des Etats-Unis comme plante fourragère; malheureusement, le bétail américain n'en a pas voulu.
Le résultat est visible ici.
C'est un style!
Je me trompe peut-être mais ne confondrais-tu pas l'histoire de la renouée du Japon avec celle du kudzu? La renouée du Japon a été introduite comme plante décorative, par l'intermédiaire des horticulteurs; par contre, le kudzu a lui, bien été introduit dans le sud des Etats-Unis comme plante fourragère; malheureusement, le bétail américain n'en a pas voulu.
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Non, il faudrait que je fasse une recherche mais je suis à peu près sûre que cette plante a été amené en Europe lors d'une guerre pour servir de plante fourragère. D'ailleurs, amateurs de gastronomie exotique, la renouée peut être consommée (les tiges). A vos assiettesTibelge a écrit :Hello AP54,
Je me trompe peut-être mais ne confondrais-tu pas l'histoire de la renouée du Japon avec celle du kudzu? La renouée du Japon a été introduite comme plante décorative, par l'intermédiaire des horticulteurs; par contre, le kudzu a lui, bien été introduit dans le sud des Etats-Unis comme plante fourragère; malheureusement, le bétail américain n'en a pas voulu.
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ouahou tibelge! impressionnant ce truc du kudzu! Je suis bien etonnée de pas en avoir entendu parler dans mes cours sur la malherbo et les plantes envahissantes (
en fait chuis pas etonnée, la prof etait vraiment nulle à chier!)
ça fait peur ce truc!
il y a des recherches de faites la dessus?

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- Tibelge
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D. Pailleux en fait un panégyrique assez rigolo dans "Le Potager d'un Curieux", la bible du collectionneur de légumes improbables, édité en 1892, mais dont une réédition à l'identique existe (mais pas évidente à trouver).
Sinon, juste un chiffre? 30.000 kilomètres carrés, c'est la surface perdue aux Etats-Unis à cause du Kudzu. C'est-à -dire l'équivalent de la totalité de la Belgique.
Actuellement, on cherche, on cherche, mais là non plus, personne ne trouve un moyen efficace de l'éradiquer.
Sinon, juste un chiffre? 30.000 kilomètres carrés, c'est la surface perdue aux Etats-Unis à cause du Kudzu. C'est-à -dire l'équivalent de la totalité de la Belgique.
Actuellement, on cherche, on cherche, mais là non plus, personne ne trouve un moyen efficace de l'éradiquer.
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- Inscription : sam. 15 nov. 2003 21:59
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En dehors de toute considération ornemantale, environnementale ou "jardinistique", si on veut bien admettre que la nature n'a créé aucune plante inutile, quelqu'un connaît-il le(s) rôle(s) de cette plante, au moins dans son habitat ? Restaurer des sites dégradés ? Préparer le sol pour d'autres plantes ? Une telle "puissance" doit bien être au service de quelque chose (?)
Si, comme ça semble être le cas, elle ne tolère aucune concurrence et ne cède pas facilement pas la place, comment ça se passe ?
Au hasard des très nombreuses pages qui lui sont consacrées, je lisais sur l'une d'entre elles : "plantez, plantez, faites(-lui) de l'ombre". Et en observant un talus semi-urbain déjà bien colonisé, j'ai pu voir quelques semis de frêne (Fraxinus excelsior) qui arrivaient à percer visiblement sans grande difficulté.
Si, comme ça semble être le cas, elle ne tolère aucune concurrence et ne cède pas facilement pas la place, comment ça se passe ?
Au hasard des très nombreuses pages qui lui sont consacrées, je lisais sur l'une d'entre elles : "plantez, plantez, faites(-lui) de l'ombre". Et en observant un talus semi-urbain déjà bien colonisé, j'ai pu voir quelques semis de frêne (Fraxinus excelsior) qui arrivaient à percer visiblement sans grande difficulté.
- ailees
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cette phrase pose deux questions :Sylvain a écrit : si on veut bien admettre que la nature n'a créé aucune plante inutile
1/ ça veut dire quoi "inutile" ? la notion d'utilité est par rapport à qqchose, c'est à dire utile à l'homme, par exemple. Ou utile aux animaux (c'est à dire que les animaux peuvent utiliser).
2/ la nature a "créé" ? euh la nature je ne sais pas ce que c'est, je préfère parler d'évolution, qui ne créé rien, mais dont le fonctionnement laisse survire les plantes.. qui en sont capable. Et non pas qui sont utile à qqchose.
l'ensemble me laisse comme une idée désagréable du style "volonté divine", dont j'espère que ce n'est pas ce que tu voulais dire.
Donc, revenons à notre sujet : cette plante existe, et elle est tellement solide que rien ne peut la détruire. Sans doute que, dans son environnement naturel, elle a des concurrents qui arrivent à survivre. Ou alors elle pousse dans une zone où pour survivre il faut une plante extrêmement solide et résistante.
Mais quand on la déplace, on peut provoquer des catastrophes, comme les lapins en Australie qui sont devenus un cauchemar tout simplement parce que leur mode de reproduction n'était compatible qu'avec un paquet de prédateurs !
on peut imaginer que dans une forêt de bambous, qui font des 100aines d'hectare au Japon, pour arriver à survivre il faut au moins de la renouée ! même les érables ont du mal quand les bambous les envahissent.
- AP54
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Implanter de la renouée en Europe a effectivement été une erreur mais je crois que la solution est dans la question de Sylvain : comment se comporte-t-elle chez elle, qu'est-ce qui la freine chez elle ? En règle générale, on ne vient à bout d'un prédateur ou d'un ennemi que lorsque l'on connaît parfaitement son mode de fonctionnemment (que l'on peut alors contrer ou au moins essayer de le faire).
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- AP54
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- Inscription : jeu. 08 sept. 2005 16:13
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Ah, ça c'est une idée !!!! On pourrait avoir une idée précise de la puissance de leurs produits 

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- Tibelge
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Pour répondre à la question posée, l'habitat naturel de la renouée du Japon est les sols volcaniques dénudés, où elle joue un rôle de pionnère.
Son environnement naturel n'est donc pas folichon. De plus, la plante a au Japon une multitude d'ennemis naturels, maladies fongiques ou insectes parasites, que nous n'avons pas sous nos latitudes.
Dans un milieu si hostile, l'espèce a donc développé toutes les ruses imaginables pour se perpétuer. Ce qu'elle ne manque pas de faire dans un environnement aussi propice, fertile et dénué d'ennemis naturels que le nôtre!
Son environnement naturel n'est donc pas folichon. De plus, la plante a au Japon une multitude d'ennemis naturels, maladies fongiques ou insectes parasites, que nous n'avons pas sous nos latitudes.
Dans un milieu si hostile, l'espèce a donc développé toutes les ruses imaginables pour se perpétuer. Ce qu'elle ne manque pas de faire dans un environnement aussi propice, fertile et dénué d'ennemis naturels que le nôtre!
- jeannotin
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je n'ai pas trop suivi le topic , mais j'ai planté Fallopia baldschuanica (renouée du turkestan)pour l'instant je ne suis pas envahie, mais je l'ai tout de même installée dans un endroit très reculé de mon jardin j'aime les défis
et j'aime aussi les plantes qui savent en imposer et qui refuse de se laisser éradiquer quel caractère et quel instinct de survie....... je ne manquerais pas de vous tenir informés 


Un jardin c'est comme une partition de musique ça se pense, ça se couche sur le papier, ça se joue et ça s'écoute!
Josy
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- fredard
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- Inscription : sam. 01 avr. 2006 10:08
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jeannotin a écrit :je n'ai pas trop suivi le topic , mais j'ai planté Fallopia baldschuanica (renouée du turkestan)pour l'instant je ne suis pas envahie, mais je l'ai tout de même installée dans un endroit très reculé de mon jardin j'aime les défiset j'aime aussi les plantes qui savent en imposer et qui refuse de se laisser éradiquer quel caractère et quel instinct de survie....... je ne manquerais pas de vous tenir informés


