Re: Enfin, des CHIFFRES sur le BRF !!!
Publié : lun. 28 déc. 2009 18:03
Dans le texte de Tissaux, certains termes m'échappent encore, mais, grâce à Widipédia, j'ai appris la signification de certains autres pour une meilleure compréhension du texte (eh oui, ma culture botanique n'est pas très développée
).
Imaginant que je ne suis pas la seule, je vous partage ci-après, comme promis ci-dessus, les termes qui me paraissent intéressants à connaître dans ce document (les agronomes et autres connaisseurs passeront leur chemin
) :
Abcission : http://fr.wikipedia.org/wiki/Abscission
"L'abscission est le processus par lequel un fruit ou une feuille se détache de l'arbre.
Elle dépend de l'équilibre entre deux régulateurs de croissance : l'auxine (qui a un effet inhibiteur) et l'éthylène (qui a un effet stimulateur).
Abscission: chute des organes caducs (souvent des fruits)."
(c'est tout ce qu'il en est dit)
Angiospersmes et Gymnospermes : http://fr.wikipedia.org/wiki/Magnoliophyta
"Les Angiospermes sont les plantes à fleurs, et donc les végétaux qui portent des fruits. Angiosperme signifie « graine dans un récipient » en grec par opposition aux Gymnospermes (graine nue) qui les ont précédés dans l'évolution. Ils représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres, avec de 250 000 à 300 000 espèces. Les angiospermes comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.
D'un point de vue systématique, les Angiospermes forment un taxon considéré comme monophylétique. Les plus proches parents des Angiospermes sont les Gnétophytes (groupe frère ?), les Cycadophytes et les Coniférophytes, c'est-à-dire principalement les conifères. Avec ces groupes, ils constituent les plantes à graines (Spermatophytes)."
[....] Le curieux peut approfondir la question sur le lien donné
Translocation : http://fr.wiktionary.org/wiki/translocation
Pas bien clair... si quelqu'un a mieux, je suis preneur!
"Sapididité" = ce qui a de la saveur !
Eh oui, les vers de terre savent ce qui est bon ... de leur point de vue!
Mull (humus) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mull_(humus)
"Le mull est un humus formé en aérobiose.
La présence d'une importante pédofaune riche en particulier en vers de terre et en macroarthropodes (diplopodes, cloportes) assure une incorporation rapide de la litière.
Les mulls, généralement riches en éléments nutritifs et présentant une forte capacité d'échange cationique, constituent des humus très fertiles.
On distingue deux grands types de mull."
Les deux grands types de mull sont le calcique et le forestier (humus doux).
"L'humus forestier (humus doux) :
C'est l'humus des forêts feuillues tempérées sur Brunisol (sol brun). La minéralisation étant rapide, on n'observe pas d'horizon OH, mais seulement une litière de feuilles mortes plus ou moins décomposées (horizons OL et OF ou OL seul). En revanche, l'horizon A est bien développé, il est brun et offre une structure grumeleuse. Le pH est de l'ordre de 5 à 6,5. Le rapport C/N est de l'ordre de 10 à 15. Ce mull confère au sol une bonne structure, une bonne aération et une bonne capacité d'échange cationique. C'est aussi l'humus que l'on trouve dans les prairies."
Mor (humus) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mor
"Le mor (ou humus brut) se rencontre sur des sols siliceux naturellement acides, en présence de formations végétales acidifiantes (landes à bruyères, forêts de conifères) dont la matière organique est récalcitrante et/ou en présence d'un climat froid ralentissant l'activité biologique (zones boréales, hautes montagnes)."
"La pédofaune y est rare et l'activité biologique beaucoup plus faible que dans les humus non ou moins acides (mull, moder)."
" La forte acidité défavorise l'activité de la pédofaune et l'activité microbienne et donc la décomposition de la matière organique et son humification. En l'absence de calcium nécessaire à la formation de ponts moléculaires entre les molécules humiques et/ou entre celles-ci et les argiles (complexes argilo-humiques), il se forme surtout des acides fulviques, facilement lessivables, responsables de la podzolisation.
Sous la litière OL, on observe un horizon OF/OH de couleur brun tabac formé de débris végétaux encore reconnaissables (non ou peu humifiés). L'horizon A est absent. L'horizon O surmonte directement un horizon E lessivé.
Le pH peut descendre jusqu'à 3,5. La minéralisation est très faible (rapport C/N > 20).
La terre de bruyère est une des variantes du mor, la plus connue du grand public en raison de sa commercialisation pour la culture des azalées, rhododendrons, hortensias et bruyères. Ces sols, en raison de leur moindre capacité de rétention de l'eau (en raison d'un faible taux d'humification de la matière organique) sont sensibles aux incendies. En raison de leur moindre cohérence, ils sont également sensibles à l'érosion sur les pentes.
La parenté entre le mor et la tourbe de sphaignes est frappante et a été remarquée dès le dix-neuvième siècle par P.E. Müller, un pédologue-écologue danois qui a décrit pour la première fois mull et mor dans les hêtraies de son pays (mør signifie tourbe en danois)."

Imaginant que je ne suis pas la seule, je vous partage ci-après, comme promis ci-dessus, les termes qui me paraissent intéressants à connaître dans ce document (les agronomes et autres connaisseurs passeront leur chemin


"L'abscission est le processus par lequel un fruit ou une feuille se détache de l'arbre.
Elle dépend de l'équilibre entre deux régulateurs de croissance : l'auxine (qui a un effet inhibiteur) et l'éthylène (qui a un effet stimulateur).
Abscission: chute des organes caducs (souvent des fruits)."
(c'est tout ce qu'il en est dit)

"Les Angiospermes sont les plantes à fleurs, et donc les végétaux qui portent des fruits. Angiosperme signifie « graine dans un récipient » en grec par opposition aux Gymnospermes (graine nue) qui les ont précédés dans l'évolution. Ils représentent la plus grande partie des espèces végétales terrestres, avec de 250 000 à 300 000 espèces. Les angiospermes comprennent les Dicotylédones et les Monocotylédones.
D'un point de vue systématique, les Angiospermes forment un taxon considéré comme monophylétique. Les plus proches parents des Angiospermes sont les Gnétophytes (groupe frère ?), les Cycadophytes et les Coniférophytes, c'est-à-dire principalement les conifères. Avec ces groupes, ils constituent les plantes à graines (Spermatophytes)."
[....] Le curieux peut approfondir la question sur le lien donné


Pas bien clair... si quelqu'un a mieux, je suis preneur!







"Le mull est un humus formé en aérobiose.
La présence d'une importante pédofaune riche en particulier en vers de terre et en macroarthropodes (diplopodes, cloportes) assure une incorporation rapide de la litière.
Les mulls, généralement riches en éléments nutritifs et présentant une forte capacité d'échange cationique, constituent des humus très fertiles.
On distingue deux grands types de mull."
Les deux grands types de mull sont le calcique et le forestier (humus doux).
"L'humus forestier (humus doux) :
C'est l'humus des forêts feuillues tempérées sur Brunisol (sol brun). La minéralisation étant rapide, on n'observe pas d'horizon OH, mais seulement une litière de feuilles mortes plus ou moins décomposées (horizons OL et OF ou OL seul). En revanche, l'horizon A est bien développé, il est brun et offre une structure grumeleuse. Le pH est de l'ordre de 5 à 6,5. Le rapport C/N est de l'ordre de 10 à 15. Ce mull confère au sol une bonne structure, une bonne aération et une bonne capacité d'échange cationique. C'est aussi l'humus que l'on trouve dans les prairies."

"Le mor (ou humus brut) se rencontre sur des sols siliceux naturellement acides, en présence de formations végétales acidifiantes (landes à bruyères, forêts de conifères) dont la matière organique est récalcitrante et/ou en présence d'un climat froid ralentissant l'activité biologique (zones boréales, hautes montagnes)."
"La pédofaune y est rare et l'activité biologique beaucoup plus faible que dans les humus non ou moins acides (mull, moder)."
" La forte acidité défavorise l'activité de la pédofaune et l'activité microbienne et donc la décomposition de la matière organique et son humification. En l'absence de calcium nécessaire à la formation de ponts moléculaires entre les molécules humiques et/ou entre celles-ci et les argiles (complexes argilo-humiques), il se forme surtout des acides fulviques, facilement lessivables, responsables de la podzolisation.
Sous la litière OL, on observe un horizon OF/OH de couleur brun tabac formé de débris végétaux encore reconnaissables (non ou peu humifiés). L'horizon A est absent. L'horizon O surmonte directement un horizon E lessivé.
Le pH peut descendre jusqu'à 3,5. La minéralisation est très faible (rapport C/N > 20).
La terre de bruyère est une des variantes du mor, la plus connue du grand public en raison de sa commercialisation pour la culture des azalées, rhododendrons, hortensias et bruyères. Ces sols, en raison de leur moindre capacité de rétention de l'eau (en raison d'un faible taux d'humification de la matière organique) sont sensibles aux incendies. En raison de leur moindre cohérence, ils sont également sensibles à l'érosion sur les pentes.
La parenté entre le mor et la tourbe de sphaignes est frappante et a été remarquée dès le dix-neuvième siècle par P.E. Müller, un pédologue-écologue danois qui a décrit pour la première fois mull et mor dans les hêtraies de son pays (mør signifie tourbe en danois)."