BRF, bilan d'une saison.
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Bonne vacances. 

Cordialement.
Papyjo1.
Nourris la terre et pas les plantes
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Papyjo1.
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- Senescence
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Re: BRF, bilan d'une saison.
On ne connaissait pas les mycorhizes avant 1970 ?appius a écrit : La technique date des années 70 et a fait l'objet de nombreux travaux, en même temps qu'on a découvert l'existence et l'importance des mycorhizes qu'on ignorait complètement avant.
La mycorhization par Lactarius sp, T. melanosporum n'existe donc que depuis 1970 ?!
Les arboriculteurs qui passent le gyrobroyeur sur le bois de taille, dans l'entre rang n'obtenaient-ils pas déjà du BRF, il y a 30ans ?
N'est-ce pas le cas du compostage également ?!appius a écrit : Non seulement les mécanismes que cette technique met en œuvre sont assez connus, mais on a mesuré leur impact. On sait par exemple que les mycorhizes du BRF permettent de réduire de 15 à 25 % et plus les besoins de fertilisation de culture en champs...
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- Senescence
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Et moi je ne suis pas convaincu des qualités du BRF annoncées comme factuelles, ne dépendant ni des essences ni du volume "béhèréfisé".Tibelge a écrit : Maintenant, je suis moins convaincu de l'opportunité qu'il y a à s'acheter un broyeur pour recycler le peu de production d'un jardin de taille moyenne. Surtout que ce matériel est souvent un peu léger pour la fabrication d'une quantité suffisante de BRF. L'idéal serait de se regrouper pour faire un achat commun, au sein d'un club de jardinage par exemple, mais hélas le consommateur actuel est souvent trop individualiste pour envisager une telle démarce - et c'est bien dommage.
Là encore, il n'y a pas de 'solution miracle'. Peut on bâtir une maison en bois, sous prétexte que c'est 'écologique' aux quatre coins du monde, quels que soient les matériaux disponibles ou indisponibles localement ?Tibelge a écrit : Et ceci dit, à propos des modes : bien sûr que c'est une mode, mais qu'est-ce qui ne l'est pas aujourd'hui? Cependant, certaines modes se transforment en habitudes durables; regarde par exemple l'envolée de la construction de maisons en bois! Donc ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain, voilà mon avis!
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- appius
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Re: BRF, bilan d'une saison.
non, on n'avait pas idée de ce que c'était et de son ampleur, comme le rappelle Micheline Dubreuil :Senescence a écrit :On ne connaissait pas les mycorhizes avant 1970 ?appius a écrit : La technique date des années 70 et a fait l'objet de nombreux travaux, en même temps qu'on a découvert l'existence et l'importance des mycorhizes qu'on ignorait complètement avant.
La mycorhization par Lactarius sp, T. melanosporum n'existe donc que depuis 1970 ?!
Les arboriculteurs qui passent le gyrobroyeur sur le bois de taille, dans l'entre rang n'obtenaient-ils pas déjà du BRF, il y a 30ans ?
"Ce n’est que depuis quelques décennies seulement que les botanistes et les mycologues ont réalisé que la majorité des plantes terrestres vivent en symbiose avec des champignons du sol. En fait, cette association a débuté il y a plus de 400 millions d’années alors que les végétaux, capables d’utiliser l’énergie solaire pour se développer, formaient un partenariat avec les mycorhizes, aptes à absorber certaines composantes du sol. Cette complémentarité a donné naissance, au cours des millénaires, à toute une diversité de plantes terrestres.
Environ 85% des plantes herbacées vivent en association avec les mycorhizes. C’est donc dire que cette symbiose est une règle et non une exception."
(http://www.mapaq.gouv.qc.ca/NR/rdonlyre ... 042110.pdf)
La mise en evidence de ce phénomène s'est faite en même temps qu'on s'est intéressé au BRF
Le compostage ne peut pas faire de mycorhizes puisqu'il sépare les deux acteurs de cette association symbiotique que sont, d'une part, les champignons (acteurs du compostage) et les plantes de l'autre.Senescence a écrit :N'est-ce pas le cas du compostage également ?!appius a écrit : Non seulement les mécanismes que cette technique met en œuvre sont assez connus, mais on a mesuré leur impact. On sait par exemple que les mycorhizes du BRF permettent de réduire de 15 à 25 % et plus les besoins de fertilisation de culture en champs...
Nul doute qu'amener du compost diminue les besoins d'engrais, mais les deux ensemble (compost + champignons) sont encore plus efficaces puisque les champignons, en prolongeant en quelques sorte le système racinaire des plantes, leur permettent d'accéder à des ressources qu'elles n'atteindraient pas sinon.
C'est un peu comme si la plante marchait sur des échasses !
- appius
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Re: BRF, bilan d'une saison.
absolument, sans le savoir, il faisaient du BRF. Mais n'ayant pas connaissance des processus et ne considérant ces broyats que comme du déchet, ils ne l'utilisaient pas au mieux, le laissant sur place au lieu de l'enfouir (ce qui change tout) ou de le porter éventuellement sur d'autres cultures.Senescence a écrit : Les arboriculteurs qui passent le gyrobroyeur sur le bois de taille, dans l'entre rang n'obtenaient-ils pas déjà du BRF, il y a 30ans ?
C'est pourquoi les partisans du BRF sont évidemment de grands défenseur des haies, des trognes et autres plantations d'arbres qui se pratiquaient traditionnellement, avant que la tendance ne soit à l'arrachage généralisé.
- Senescence
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Un compost lorsqu'il est enfoui ne favorise t-il pas lui aussi la colonisation des racines par les mychorizes, 'bonnes' ou 'mauvaises' ?
Parce qu'il ne faudrait pas non plus penser que toutes les mychorizes entretiennent une relation dite 'symbiotique'. Certaines peuvent devenir des parasites...
Comme quoi, l'éternel "avantages / inconvénients"...
Parce qu'il ne faudrait pas non plus penser que toutes les mychorizes entretiennent une relation dite 'symbiotique'. Certaines peuvent devenir des parasites...
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- Tibelge
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Oui certes m'enfin ici c'est un peu chercher la petite bête... Au propre comme au figuré 
N'oublions pas que l'intérêt du BRF, c'est aussi de valoriser des sous-produits qui autrement, sont le plus souvent brûlés sur chantier. C'est une technique à appréhender au-delà du cadre de son jardin. D'ailleurs, à la base il s'agit d'une technique agricole.

N'oublions pas que l'intérêt du BRF, c'est aussi de valoriser des sous-produits qui autrement, sont le plus souvent brûlés sur chantier. C'est une technique à appréhender au-delà du cadre de son jardin. D'ailleurs, à la base il s'agit d'une technique agricole.
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Plutôt sylvicole non ?
Ne peut on pas récupérer les cendres et les épandre ? (Auraient-elles perdu toutes propriétés fertilisantes, et bénéfiques à cette micro-faune du sol ?).
Chercher la petite bête ? Non certainement pas.
Simplement relativiser la magnificence de ce procédé !
Voilà tout.
(Précision, je 'béhèrefise' et composte depuis deux ans).
Ne peut on pas récupérer les cendres et les épandre ? (Auraient-elles perdu toutes propriétés fertilisantes, et bénéfiques à cette micro-faune du sol ?).
Chercher la petite bête ? Non certainement pas.
Simplement relativiser la magnificence de ce procédé !
Voilà tout.
(Précision, je 'béhèrefise' et composte depuis deux ans).
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- Tibelge
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Heu, procédé agricole inspiré du biotope forestier - je pense!
L'avantage du frais par rapport à la cendre, c'est qu'il ne fertilise pas, mais il structure. La cendre va faire un apport phospho-potassique plus ou moins important, le BRF lui n'apporte pratiquement rien en terme de nutriments mais augmente sensiblement le taux d'humus du sol.
Autre avantage, bien dispatché, il permettrait d'éviter de brûler des milliers (millions?) de tonnes de bois raméal issu des chantiers d'élagage ou forestiers, évitant la dissémination de dioxines, et surtout de CO2. A l'heure actuelle, ça commence à compter!
L'avantage du frais par rapport à la cendre, c'est qu'il ne fertilise pas, mais il structure. La cendre va faire un apport phospho-potassique plus ou moins important, le BRF lui n'apporte pratiquement rien en terme de nutriments mais augmente sensiblement le taux d'humus du sol.
Autre avantage, bien dispatché, il permettrait d'éviter de brûler des milliers (millions?) de tonnes de bois raméal issu des chantiers d'élagage ou forestiers, évitant la dissémination de dioxines, et surtout de CO2. A l'heure actuelle, ça commence à compter!
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Re: BRF, bilan d'une saison.
bonjour,
Je pose cette question car je me demande toujours pourquoi lorsque l'on prélève une couche d'humus en forêt constituée éternellemnt des mêmes éléments, elle produit des effets supérieurs aux meilleurs terreaux que l'on trouve sur le marché.
Pourrais-t-on justement définir les propriétés de l'humus ?Tibelge a écrit :le BRF lui n'apporte pratiquement rien en terme de nutriments mais augmente sensiblement le taux d'humus du sol.
Je pose cette question car je me demande toujours pourquoi lorsque l'on prélève une couche d'humus en forêt constituée éternellemnt des mêmes éléments, elle produit des effets supérieurs aux meilleurs terreaux que l'on trouve sur le marché.
Vendée
- Tibelge
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Le rôle de l'humus dans la qualité du sol n'est plus à démontrer, si?
Parce que là il vaut mieux ouvrir un nouveau fil de discussion plutôt que d'en parler ici sur le fil consacré au brf.
Mais entre de l'humus forestier et "les meilleurs terreaux qu'on trouve dans le commerce", il n'y a guère photo. D'abord il faut préciser encore une fois que le BRF est une technique AGRICOLE: on n'aggrade pas un champ de 10 hectares avec du terreau horticole!
Ensuite, le terreau n'est qu'un mélange relativement stérile de tourbe blonde et de tourbe brune, tandis que le BRF est du bois frais à la base de tout un mécanisme complexe qui va métamorphoser le sol.
Mais je m'aperçois que je ne réponds pas complètement. L'humus forestier est supérieur parce que précisément, c'est de l'humus, c'est-à -dire un mélange intime de terre, d'une grande quantité d'éléments organiques à différents stades de décomposition, et un cocktail de micro-organismes, de bactéries, de champignons, etc. A mille lieues de l'inertie d'un terreau commercial.
Parce que là il vaut mieux ouvrir un nouveau fil de discussion plutôt que d'en parler ici sur le fil consacré au brf.
Mais entre de l'humus forestier et "les meilleurs terreaux qu'on trouve dans le commerce", il n'y a guère photo. D'abord il faut préciser encore une fois que le BRF est une technique AGRICOLE: on n'aggrade pas un champ de 10 hectares avec du terreau horticole!
Ensuite, le terreau n'est qu'un mélange relativement stérile de tourbe blonde et de tourbe brune, tandis que le BRF est du bois frais à la base de tout un mécanisme complexe qui va métamorphoser le sol.
Mais je m'aperçois que je ne réponds pas complètement. L'humus forestier est supérieur parce que précisément, c'est de l'humus, c'est-à -dire un mélange intime de terre, d'une grande quantité d'éléments organiques à différents stades de décomposition, et un cocktail de micro-organismes, de bactéries, de champignons, etc. A mille lieues de l'inertie d'un terreau commercial.
- Senescence
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Re: BRF, bilan d'une saison.
On croirait assister à la récitation d'arguments publicitaires... malheureusement confuse 


Un peu de sérieux, svp.Le terreau n'est qu'un mélange relativement stérile de tourbe blonde et de tourbe brune, tandis que le BRF est du bois frais à la base de tout un mécanisme complexe qui va métamorphoser le sol.

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Re: BRF, bilan d'une saison.
Effectivement, un peu de sérieux, s'il vous plaît!
Rien de confus ici dedans, je ne vais pas me mettre à réécrire un bouquin sur le BRF.
De un, le terreau commercial est bel et bien un mélange relativement stérile de tourbe blonde et de tourbe brune. Sauf bien sûr lorsqu'on l'enrichit d'argile et d'engrais chimique.
En ce qui concerne la métamorphose du sol, se procurer les différents ouvrages traitant du BRF, parcourir ici les pages de ce fil, surfer sur le site du CTA de Strée ou de l'Université de Laval... Rien de plus simple que de se documenter, une réponse dans un fil sur un forum n'ayant pas la vocation d'être le fruit d'une étude scientifique.
Rien de confus ici dedans, je ne vais pas me mettre à réécrire un bouquin sur le BRF.
De un, le terreau commercial est bel et bien un mélange relativement stérile de tourbe blonde et de tourbe brune. Sauf bien sûr lorsqu'on l'enrichit d'argile et d'engrais chimique.
En ce qui concerne la métamorphose du sol, se procurer les différents ouvrages traitant du BRF, parcourir ici les pages de ce fil, surfer sur le site du CTA de Strée ou de l'Université de Laval... Rien de plus simple que de se documenter, une réponse dans un fil sur un forum n'ayant pas la vocation d'être le fruit d'une étude scientifique.
- Senescence
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Mieux vaut ne rien répondre et ignorer les demandes d'explications, d'argumentation si c'est pour indiquer de lire livres, articles... selon moi.
Nous sommes sur un forum et non sur un blog.
Si ce n'est pas le cas pour vous, j'estime ce sujet important.
Important de ne pas y affirmer de contre-vérités.
Alors bien entendu se pose une question :
- Doit-on prouver que vos affirmations catégoriques ne sont pas justes, ou aurez-vous la rigueur de vous assurer du bien-fondé de ces dernières ?
Initialement ce sujet regroupait les observations, constatations de membres ayant utilisé le BRF, là dessus il n'y a absolument rien à redire.
Nous en sommes bien loin avec ces affirmations dont l'argumentaire se situerait éventuellement dans tel ou tel livre, telle ou telle revue...
Bien sûr on me répondra qu'il est plus simple de contester, critiquer...
Quoi de plus vrai !
J'ai beau ne pas être d'accord sur certains points avec appius mais lui fait l'effort d'argumenter.
Nous sommes sur un forum et non sur un blog.
Vous ne serez donc étouffé ni par votre modestie ni par votre fibre pédagogique.je ne vais pas me mettre à réécrire un bouquin sur le BRF
Si ce n'est pas le cas pour vous, j'estime ce sujet important.
Important de ne pas y affirmer de contre-vérités.
Alors bien entendu se pose une question :
- Doit-on prouver que vos affirmations catégoriques ne sont pas justes, ou aurez-vous la rigueur de vous assurer du bien-fondé de ces dernières ?
Initialement ce sujet regroupait les observations, constatations de membres ayant utilisé le BRF, là dessus il n'y a absolument rien à redire.
Nous en sommes bien loin avec ces affirmations dont l'argumentaire se situerait éventuellement dans tel ou tel livre, telle ou telle revue...
Bien sûr on me répondra qu'il est plus simple de contester, critiquer...
Quoi de plus vrai !
J'ai beau ne pas être d'accord sur certains points avec appius mais lui fait l'effort d'argumenter.
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Re: BRF, bilan d'une saison.
En ce qui concerne ma modestie, je ne sais pas; mais en ce qui concerne votre fatuité et votre prétention, ne vous les laissez pas tomber sur le pied, vous vous blesseriez gravement.
Ce serait dommage: l'ambiance de ce forum perdrait l'un de ses plus précieux éléments!
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Re: BRF, bilan d'une saison.
rien que cet argument est suffisant a mes yeux pour mettre en avant le BRFAutre avantage, bien dispatché, il permettrait d'éviter de brûler des milliers (millions?) de tonnes de bois raméal issu des chantiers d'élagage ou forestiers, évitant la dissémination de dioxines, et surtout de CO2. A l'heure actuelle, ça commence à compter!
c est pareil que pour le compost
on valorise un produit qui serait jeté
Merci d utiliser la fonction rechercher avant de poster un nouveau message
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Re: BRF, bilan d'une saison.
pas vraiment. Avant d'envoyer leur hyphes à la rencontre des racines des plantes, ces champignons ont besoin de bois frais pour naitre. Avec un compost mûr, ça n'arrive pas puisqu'on est déjà au stade du produit fini. Preuve en est que ceux qui utilisent du BRF voit éclore des champignons, mais très rarement ceux qui épandent du compost.Senescence a écrit :Un compost lorsqu'il est enfoui ne favorise t-il pas lui aussi la colonisation des racines par les mychorizes, 'bonnes' ou 'mauvaises' ?
Si,il faut le penser puisque c'est la définition même du mot mycorhize (qu'il faudrait que tu apprennes à orthographier d'ailleurs) : du grec myco (sans H) ; champignon et rhiza (avec H) ; racine.Senescence a écrit :Parce qu'il ne faudrait pas non plus penser que toutes les mychorizes entretiennent une relation dite 'symbiotique'.
tu en es sur? un petit article un peu sérieux pour étayer ça?Senescence a écrit : Certaines peuvent devenir des parasites...
ce qui est démontré, en revanche, à propos de parasites, c'est que la colonisation de ces champignons fait reculer nombre d'entre eux, soit en les concurrençant (pour ceux d'origine fongique), soit en les décimant comme c'est le cas avec des nématodes.
"Les mycorhizes permettent d'augmenter jusqu'à 80 fois le volume de sol exploré par les racines! En effet, le diamètre de leur mycélium est beaucoup plus fin que celui de ces dernières, ce qui leur permet d'atteindre des zones inaccessibles aux végétaux (...) Un arbre mycorhizé dispose de 75% de potassium en plus qu'un arbre non mycorhizé, de 86% en plus d'azote et de 234 % en plus de phosphore. Mais cette alliance va bien au-delà de la nutrition minérale et hydrique : les mycorhizes rendent les racines plus résistantes au gel, à l a sècheresse, elle synthétisent des antibiotiques, induisent la formation de tanins, favorisent la flore microbienne, filtrent les polluants chimiques et génèrent des phytophormones"Senescence a écrit : Comme quoi, l'éternel "avantages / inconvénients"...
("De l'arbre au sol, les BRF", p.46)
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Vous débouchez finalement sur le vraiTibelge a écrit : Ce serait dommage: l'ambiance de ce forum perdrait l'un de ses plus précieux éléments!

Oh la bavure ! Je promets de faire l'effort de me relire pour ne pas revivre ce terrible moment...appius a écrit : Si,il faut le penser puisque c'est la définition même du mot mycorhize (qu'il faudrait que tu apprennes à orthographier d'ailleurs) : du grec myco (sans H) ; champignon et rhiza (avec H) ; racine.

Ce sont des résidus de cours de biologie. Sûr ? Non, jamais sûr de rien.appius a écrit : tu en es sur? un petit article un peu sérieux pour étayer ça?
ce qui est démontré, en revanche, à propos de parasites, c'est que la colonisation de ces champignons fait reculer nombre d'entre eux, soit en les concurrençant (pour ceux d'origine fongique), soit en les décimant comme c'est le cas avec des nématodes.
Certaines situations font que de symbiotique, une relation peut devenir temporairement commensaliste ou parasitaire.
Pour la suite je n'ai pas dit le contraire. C'est d'ailleurs bien résumé ici.
Ceci fait plutôt sourire. 234 %, 86%, 75% de plus que quoi ? Qu'une culture dans le désert ?! Là dessus, des articles on ne peut plus rigoureux sont disponibles via le net.appius a écrit : "Les mycorhizes permettent d'augmenter jusqu'à 80 fois le volume de sol exploré par les racines! En effet, le diamètre de leur mycélium est beaucoup plus fin que celui de ces dernières, ce qui leur permet d'atteindre des zones inaccessibles aux végétaux (...) Un arbre mycorhizé dispose de 75% de potassium en plus qu'un arbre non mycorhizé, de 86% en plus d'azote et de 234 % en plus de phosphore. Mais cette alliance va bien au-delà de la nutrition minérale et hydrique : les mycorhizes rendent les racines plus résistantes au gel, à l a sècheresse, elle synthétisent des antibiotiques, induisent la formation de tanins, favorisent la flore microbienne, filtrent les polluants chimiques et génèrent des phytophormones"
("De l'arbre au sol, les BRF", p.46)
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Bon c'est pas un peu fini votre joute intellectuelle. Pour les moins tatillon comme moi je n'arrive plus à suivre le fil et tout s'embrouille dans mon esprit.
Revenons donc à des questions peut-être un peu plus terre à terre car je n'ai pas envie de lire les 18 pages
Donc voici la question
Y a-t-il dangé de faire du Brf avec des branchages d'acacia? Peut-on utiliser toutes sortes de bois? Lesquels sont à proscrire?
A+ Catden
Revenons donc à des questions peut-être un peu plus terre à terre car je n'ai pas envie de lire les 18 pages

Y a-t-il dangé de faire du Brf avec des branchages d'acacia? Peut-on utiliser toutes sortes de bois? Lesquels sont à proscrire?
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"Le vent n'a pas de mains, et pourtant il secoue les arbres"
mon-grand-potager-t89786.html
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- appius
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Mais si c'est intéressant, moi ça me fait réviser et rappeler certaines choses qu'on oublie de dire tant elles paraissent évidentes ...
pour répondre à ta question, les seuls essences à éviter sont les résineux (pas plus de 20 %) et les bambous, non qu'ils soit nuisibles, mais parce qu'ils ne sont pas du bois.
L'acacia (comme le châtaignier) est connu pour être un peu coriace puisqu'on l'utilise pour faire des piquets par exemple, mais nul part j'ai lu qu'il ne fallait pas l'utiliser. Perso, j'en ai mis. Peut être sera-t-il plus long à ronger.
Je rappelle aussi que l'idéal, c'est de mélanger plusieurs essences.
pour répondre à ta question, les seuls essences à éviter sont les résineux (pas plus de 20 %) et les bambous, non qu'ils soit nuisibles, mais parce qu'ils ne sont pas du bois.
L'acacia (comme le châtaignier) est connu pour être un peu coriace puisqu'on l'utilise pour faire des piquets par exemple, mais nul part j'ai lu qu'il ne fallait pas l'utiliser. Perso, j'en ai mis. Peut être sera-t-il plus long à ronger.
Je rappelle aussi que l'idéal, c'est de mélanger plusieurs essences.
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Pourtant, il est utile de lire au moins les 3 premières pages.
Intéressant pour moi aussi. Ca me permet de me documenter.
Appius, c'est volontairement que tu insémines tes messages de fautes d'orthographe grossières ?
Intéressant pour moi aussi. Ca me permet de me documenter.
Appius, c'est volontairement que tu insémines tes messages de fautes d'orthographe grossières ?

Blanc
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Re: BRF, bilan d'une saison.
bonjour,
Je fais mon BRF comme suit :
En Février/Mars/Avril, avec des rameaux de toutes essences sauf les résineux.
Dans le reste de l'année, tous les taillages en vert et feuillus mais que je n'applique pas comme BRF mais plutôt à finalité de compost (mélangé avec des végétaux et utilisation sur sol qu'à partir de novembre).
Le compost est épendu sur le sol en novembre, intégré à la terre fin Mars . Aux premières plantations, je recouvre le sol d'une couche de BRF de 5 à 8 cm.
J'ai lu que ce n'est pas la meilleur méthode car une grande propriété du BRF est l'effet de la lignine qui restructure le sol et le fait de l'entasser quelques semaines réduit ses effets. Cependant, les rameaux jusqu'à fin avril n'ont pas beaucoup de feuillages .
Avec ce traitement, j'ai un jardin qui devient très productif avec de moins en moins de temps à y consacrer pour sarcler et arroser et plus aucuns engrais chimiques.
Je pratique depuis 3 ans . Cependant c'est un boulot important mais tellement rentable.
Avec ce traitement, on peut avoir des radis aussi tendre en juillet/aout qu'en mai (après l'avoir incorporé).
Les salades ne montent pas et les tomates sont moins sensibles au mildiou (il semblerait, expérience de cette année)
Par contre, pour les semis, il est évident qu'il soit au préalable incorporé ou absent.
Mais avec la rotation des cultures d'une année sur l'autre, cela ne pose pas de problèmes
Je fais mon BRF comme suit :
En Février/Mars/Avril, avec des rameaux de toutes essences sauf les résineux.
Dans le reste de l'année, tous les taillages en vert et feuillus mais que je n'applique pas comme BRF mais plutôt à finalité de compost (mélangé avec des végétaux et utilisation sur sol qu'à partir de novembre).
Le compost est épendu sur le sol en novembre, intégré à la terre fin Mars . Aux premières plantations, je recouvre le sol d'une couche de BRF de 5 à 8 cm.
J'ai lu que ce n'est pas la meilleur méthode car une grande propriété du BRF est l'effet de la lignine qui restructure le sol et le fait de l'entasser quelques semaines réduit ses effets. Cependant, les rameaux jusqu'à fin avril n'ont pas beaucoup de feuillages .
Avec ce traitement, j'ai un jardin qui devient très productif avec de moins en moins de temps à y consacrer pour sarcler et arroser et plus aucuns engrais chimiques.
Je pratique depuis 3 ans . Cependant c'est un boulot important mais tellement rentable.
Avec ce traitement, on peut avoir des radis aussi tendre en juillet/aout qu'en mai (après l'avoir incorporé).
Les salades ne montent pas et les tomates sont moins sensibles au mildiou (il semblerait, expérience de cette année)
Par contre, pour les semis, il est évident qu'il soit au préalable incorporé ou absent.
Mais avec la rotation des cultures d'une année sur l'autre, cela ne pose pas de problèmes
Vendée
Re: BRF, bilan d'une saison.
BonsoirJoseph toto a écrit : Avec ce traitement, on peut avoir des radis aussi tendre en juillet/aout qu'en mai (après l'avoir incorporé).
Par contre, pour les semis, il est évident qu'il soit au préalable incorporé ou absent.
Mais avec la rotation des cultures d'une année sur l'autre, cela ne pose pas de problèmes
Je ne comprends pas.
Incorporé quoi (le BRF) à quoi ( la terre), dans ce cas le BRF n'est plus en surface et n'agit plus en temps que paillage ?
Rotation des cultures: donc tu fais du BRF uniquement sur certaines parcelles.
C'est pas clair

- Tibelge
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Re: BRF, bilan d'une saison.
Mais le BRF n'est pas un paillage, c'est une technique d'aggradation des sols 

- - Piero
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Re: BRF, bilan d'une saison.
vin, je pense que le BRF doit être assez épais (6-8 cm ? ) et, même si il est incorporé (un petit peu) à la terre, il reste assez d épaisseur pour faire comme un paillage
vous me corrigerez si je dis des bêtises mais c est ce que j ai compris
vous me corrigerez si je dis des bêtises mais c est ce que j ai compris
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