Au jardin, forum de jardinage

Aujourd'hui j'ai planter mes melons
Pour cela il m'a dans un premier temps fallu retirer les carottes qui après le gel en janvier, sont montées à fleur durant le printemps. Je la avait volontairement laissé n'ayant pas besoin de l'espace. Ces carottes ont également formé un couvert végétal efficace.
Pour planter les melons, j'ai pratiquer de la même manière que pour les tomates mis à part que les melons sont espacés de 80cm.

Pour finir j'ai également planté une série de 12 salades.

Enfin, les premières fleurs mâles de courgettes sont apparues et la première courgette semble pollinisée .

Oh la la quel beau boulot
J'aime voir l'agencement de ton tunnel.
Tu as pris une nette avance sur moi ...

Bonne semaine, Lulu

Quel beau travail

PATOU1473 a écrit :Superbes Tes melons vont courir sur le sol ou bien tu vas les faire grimper ? Quelle variété as-tu choisi ?

Mes melons sont des Ardor pour 3 plants et 1 charentais.
J'ai prévu de les faire courir sur le sol, à même le foin.

Chaud, trop chaud pour jardiner alors voici les activités réalisés ces derniers jours au potager.
Un nouveau semis de haricots verts avec une température du sol entre 20°C et 26°C du matin au soir. Ce n'est pas la chaleur qui va manquer pour germer mais plutôt l'eau encore une fois .
J'ai également effectué la plantation des aubergines poivrons et piments .
Pour cela, il m'a suffit à l'emplacement des plantations d'écarter la couverture hivernale composée de feuilles mortes et foin complété par un peu de tonte en début de printemps et d'y creuser un trou. J'y ai ajouté 5 litres de compost dans chaque trou et mélangé avec la terre extraite. Je fais ensuite un nouveau trou de la taille de la motte du plant, j'y dépose se dernier, rebouche et rapproche le paillage. J'y place ensuite les tuteurs au pied des cultures.
Les plants sont placés à 50cm les uns des autres. J'y ai planté 4 aubergines rondes (black beauty), 4 aubergines longues (violleta longua), 2 poivrons d'Espagne, 1 piment de Cayenne et 1 piment de Bresse.

tu ne mets "que" 50cm entre les courgettes
Je trouve qu'à 1m elles sont déjà trop serrées ...

Kalinda a écrit :tu ne mets "que" 50cm entre les courgettes

Non c'est bien entre les aubergines, poivrons et piments les 50cm .
Les courgettes sont quant à elles effectivement espacées d'un mètre environ.

Malgré toi tu as soulevé une réflexion .
En effet, j'ai toujours eu pour habitude de planter les courgettes à 1m les unes des autres et comme toi je trouve que même de cette façon elles finissent par bien se toucher .
Cependant, il n'y a pas si longtemps, j'ai pu faire la connaissance d'un maraicher bio qui plante ses courgettes à 50cm les unes des autres . Il semble que malgré cette forte densité la récolte soit au rendez-vous.
Cela m’amène à penser qu'il serait peut être envisageable de réduire nos distances de plantations pour les courgettes:?.

A condition de n'avoir que des buissonnantes strictes, c'est peut-être possible.
Mais celles que j'ai chez moi ont tendance à être semis coureuses

En revanche, une année, j'avais mis les courges à 1m en tous sens les unes des autres. Elles s'étaient bien étalées, s'étaient bien mélangées et la récolte avait été fort bonne (la préparation du terrain avait dû y être pour quelque chose).
Pour rappel, il est précisé que les courges doivent généralement disposer de 4m² (sur les paquets et les notices de plantation).

Les courges, je les mets comme vous à 1 m de distance.
Au départ, cela semble exagéré. A la fin elles couvrent toute la surface en se mélangeant sans problèmes.
Cette année, par ex, j'ai 6 courges sur une planche longue de 6 m.

Bonne semaine, Lulu et Kalinda.

Depuis mon dernier passage, le mois de mai s'est terminé. Un mois chaud et sec dans l'ensemble. Un mois caractérisé par une dernière gelée à -2.1°C le 10 mai et 5 journées avec une maximale supérieur ou égale à 30°C.
Du coté des précipitations nous terminons encore avec un déficit d'environ 30%.

En début de semaine j'ai effectué la plantation d'une nouvelle série de tomates. Celles ci étant cultivées dans un espace qu'il leur est attribué. C'est plants de tomates me fournirons les graines pour les années suivantes et ne disposerons d'aucun arrosage.

Hier la pluie et enfin à nouveau tombé. Un petit orage qui nous aura laissé 9.1mm . Trop peux pour remplir les cuves et pénétrer en profondeur dans le sol desséché.
Afin d'économiser de l'eau, j'ai réaliser un montage de goutte à goutte inédit.
Ce dernier est installé au pied des salades et sera déplaçables au fil des plantations.
Par le passé, un arrosage d'une planche de 12 salades me demandais 10 litres d'eau minimum par arrosage. Dorénavant le goutte à goutte délivre 3 litre d'eau par arrosage sur toute la planche en profitant d'avantage aux salades

Mes courgettes plantées le 8 avril dernier ainsi que les haricots semés le même jour me donnent des résultats supérieur à mes espérances. J'avais pour objectif que cette plantation précoce permette aux plants de bien s'enraciner avant que le sol ne soit trop sec. Le résultat est sans appel . Nous commençons à récolter les premières courgettes et les haricots sont en fleurs depuis quelques jours. Malgré un temps chaud et sec, ces cultures n'ont demandés encore aucun arrosage. Même durant ces derniers jours de fortes chaleurs, les feuilles de courgettes n'ont pas flétris en plein soleil l'après midi, flétrissement qui aurait eu lieu avec une plantation plus tardive.

Tout se passe toujours très bien chez toi
Les photos sont plaisantes à regarder

C'est vraiment agréable à regarder !!!

luluDombes a écrit :C'est plants de tomates me fournirons les graines pour les années suivantes et ne disposerons d'aucun arrosage.

Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?

helenelagalicienne a écrit :Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?

Je fais partis de ces jardiniers qui partent du principe que les plantes transmettent à leur descendance ce qu'elles ont apprit durant leur vie. En revanche contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne pense pas que ce sois "magique" et que les plantes obtenues soit au bout de quelques années capables de résister à tout.
En n'arrosant pas les pieds de tomates sur lesquels je récupère les graines j'espère rendre mes tomates plus tolérantes à la sécheresse au fil des années compte tenu que c'est ce type de temps qui semble vouloir s'imposer de plus en plus .

Il faut savoir également que la tomates ne demande pas autant d'eau que ce que beaucoup de jardiniers peuvent penser. En pratiquant de la bonne manière, il est possible de favoriser un enracinement très profond capable de subvenir au besoin de la plante même en été. J'arrose peu mes tomates en général et chaque année je cultive une partie des tomates sans arrosage avec de bon résultats . Seule l'année extrêmement sèche et chaude de 2015 m'a privé de récolte sur ces plantes.

luluDombes a écrit :

helenelagalicienne a écrit :Pourquoi tu n'arrose pas? Ça a a voir avec les graines et la résistance ?

Je fais partis de ces jardiniers qui partent du principe que les plantes transmettent à leur descendance ce qu'elles ont apprit durant leur vie. En revanche contrairement à ce que certains peuvent penser, je ne pense pas que ce sois "magique" et que les plantes obtenues soit au bout de quelques années capables de résister à tout.
En n'arrosant pas les pieds de tomates sur lesquels je récupère les graines j'espère rendre mes tomates plus tolérantes à la sécheresse au fil des années compte tenu que c'est ce type de temps qui semble vouloir s'imposer de plus en plus .

En fait, tu sélectionnes la capacité innée des plants à résister à la sécheresse... et non une capacité acquise.
Mais cette capacité innée se révèle en cas de sécheresse, devenant un avantage sélectif, donc reproductif.
De même, on pourrait choisir de favoriser les tomates présentant une tolérance, voire une résistance au mildiou en ne conservant que les graines de celles qui ont péri le plus tardivement (ou qui n'ont pas été touchées alors que leurs voisines sont noircies).

En fait, Lulu, tu es le Pascal Poot de l'Ain

Kalinda a écrit :De même, on pourrait choisir de favoriser les tomates présentant une tolérance, voire une résistance au mildiou en ne conservant que les graines de celles qui ont péri le plus tardivement (ou qui n'ont pas été touchées alors que leurs voisines sont noircies).

J'irai même plus loin en disant qu'il est peut être intéressant de récupérer les graines d'un pied de tomate ayant été durement toucher par le mildiou ( en considérant qu'il ai eu le temps de donner un fruit) car ce pied a probablement transmis des gènes de résistance à sa descendance afin qu'elle ne subisse pas le même sort .

Marcol a écrit :En fait, Lulu, tu es le Pascal Poot de l'Ain

En quelques sortes. Mais je pense qu'il n'y a pas particulièrement d’intérêt à commercialiser comme Mr Poot les graines obtenues ou alors de manière très locale. En effet, même s'il a réussit à rendre ses tomates résistantes à la sécheresse entre autre, je doute que des plants issus de ses graines auraient cette même résistance dans l'Ain par exemple. Ce serait une sécheresse différente avec un sol différents et pleins d'autres paramètres rentrant en compte. Je pars du principe que la résistance que peut acquérir une variété est effective uniquement là où la résistante s'est créée.

ça va Lulu ? pas trop chaud ?


En revoyant cette photo des tes haricots, il me semble que tu ne couvres pas la ligne du semis, mais seulement les interlignes. Juste ?

Oui tous va bien, pas trop de temps libre ces jours ci mais cela devrait s'arranger .

Pour ce qui est de la chaleur, celle ci s'amplifie chaque jour et cela semble être que le début. Ce qui m’inquiète le plus c'est le manque cruel d'eau .

Lorsque je sème les haricots, je retire au râteau le paillage en place. Une fois le semis effectué, je paille le plus tôt possible les interlignes avec des tontes de gazon. Une fois les haricots germés avec les deux cotylédons développés, j’étends une nouvelle couche de tontes entre les interlignes mais également sur le rang cette fois ci, jusqu'au pied des haricots.

Merci Lulu

Bonjour Lulu

J'ai commencé à lire avec attention les 9 premières pages de ton potager.
Comme toi, je cultive sans travailler le sol, à la différence près que j'ai découvert ça cette année. Donc c'est très récent et je n'ai rien à apporter. Raison pour laquelle je vais finir de lire les autres pages et suivre ton aventure.

Juste une question : Les personnes qui travaillent avec une couverture du sol en permanence tel que tu le fais, sont confrontés à un problème en particulier : le sol qui a du mal à se réchauffer au printemps.
J'ai lu que dans ton cas ça t'arrange car ça oblige à reporter tes semis et plantation pour plus tard ( a moins que tu parlais des gelés importante que tu as eu cette année).

Toi qui a l'expérience, que penses-tu de découvrir le sol en fin d'hiver, ou de faire en sorte que le dernier paillage posé soit décomposé pour la fin d'hiver / début printemps pour justement permettre au sol de se réchauffer plus vite ?

autarcie a écrit :Bonjour Lulu

J'ai commencé à lire avec attention les 9 premières pages de ton potager.
Comme toi, je cultive sans travailler le sol, à la différence près que j'ai découvert ça cette année. Donc c'est très récent et je n'ai rien à apporter. Raison pour laquelle je vais finir de lire les autres pages et suivre ton aventure.

par ici. Heureux de t’accueillir .
Dans ma signature tu as les liens des posts des années précédentes, n’hésite pas à y faire un tour .

autarcie a écrit :Juste une question : Les personnes qui travaillent avec une couverture du sol en permanence tel que tu le fais, sont confrontés à un problème en particulier : le sol qui a du mal à se réchauffer au printemps.
J'ai lu que dans ton cas ça t'arrange car ça oblige à reporter tes semis et plantation pour plus tard ( a moins que tu parlais des gelés importante que tu as eu cette année).

En effet, le sol met plus de temps à se réchauffer avec une couverture permanente, c'est une avantage je trouve qui incite le jardinier à ne pas planter trop tôt. En effet on peut vite être incité à planter en voyant un sol nu bien réchauffé par des chaleurs exceptionnelles en avril avec le risque que le froid revienne par la suite. Dans le cas d'un sol couvert, lorsque ce dernier est réchauffé, l'hiver est assurément terminé.

autarcie a écrit :Toi qui a l'expérience, que penses-tu de découvrir le sol en fin d'hiver, ou de faire en sorte que le dernier paillage posé soit décomposé pour la fin d'hiver / début printemps pour justement permettre au sol de se réchauffer plus vite ?

Si l'on veut tout de même effectuer des cultures précoces, il y a plusieurs options:
- Il est possible durant quelques jours ensoleillés avant le semis ou la plantation de découvrir le sol et l'exposer au soleil afin qu'il se réchauffe. Il faut veiller à ce qu'il ne pleuve pas pour ne pas déstructurer le sol.
- Il est également possible de couvrir le jardin en automne avec des feuilles mortes et à l'approche du printemps passer le râteau afin de réduire cette épaisseur à quelques centimètres, qui nourrirons encore la faune du sol tout en protégeant le sol. Pourquoi faire cela, la couche de feuilles près du sol après 1 hiver à bien entamé sa décomposition en humus et a pris une couleur noire. Cette couleur exposée au soleil suffira à réchauffer le sol en dessous .
- Un engrais vert semé en automne à la place d'un paillage permet également un meilleur réchauffement du sol en particulier la féverole si sa culture est possible.

En ces temps de sécheresse je trouve qu'il est dommage de "forcer" le sol à se réchauffer car quel que soit la méthode, on laisse s'évaporer une certaine part d'eau du sol.