Au jardin, forum de jardinage

Michmich70 a écrit : (...) l'essentiel étant, pour moi, de jardiner sans engrais, ni pesticide, ni herbicide...

... selon la méthode de Lespinasse

Pour la première année où je l'applique (sur 3 butes ,qui ne sont pas parfaites),
je suis hyper content du résultat .


Mais Michmich avec ta dernière couche en BRF comment tu fais tes semis ?
T'achètes tout en pots germés ?

Perso, avec mon système et mes 5 malheureux cm de terre (je vais en remettre dès qe j'en trouverai),
je vois que mes poireaux pouce et donc qu'ils doivent avoir leur racine dans le BRF .
Je les ai pas encore sorti,mais à première vue ça a l'air de marcher ...

Et cette fameuse faim d'azote qu'on accuse constamment le BRF quant est-il ?

Le BRF ne sera étalé qu'après dans ce cas précis. Les plants ont été réalisé par nos soins. Dans les carrés potager, lorsque cela est nécessaire, j'écarte le BRF pour semer. Les autres semis plus délicat sont effectué en pépinière...

@Rot 68,
Cette faim est réelle et largement visible. Comme je n'ai pu construire cette parti de jardin avant l'hiver, mes plantation de cette année en souffriront sans aucun doute, c'est pourquoi j'ai ajouté compost, cendre et aujourd'hui fumier de mouton afin de compenser du mieux que je peux. Mais les résultat de cette année n'ont pas d'importance, ce qui compte c'est le long terme...

Ok il faut donc apporter de l'azote en parallèle.

Je pense qu'il faut penser à ses vieux jours .

De la terre 50 cm plus haut, c'est déjà "çà" .
De la terre qu'il ne faut pas retourner aussi .
Et les travaux, c'est "avant" d'être vieux et con qu'il faut les faire .
Parce qu'un bac (moi je fais des bacs de 50 cm de haut avec en 1° couche des troncs de bouleau pour fournir du carbone) ca te fait chez moi du 3 m 50 sur 1.50 sur 0.50
Ca te fait à vue de nez dans les 3 tonnes à remplir ....

Après t'as la paix .
Mais pendant... c'est autre chose ...

Mes planches font 0,20 de large, je creuse l'allée pour remplir mes buttes d'environ autant à plus. Ainsi, lorsque je marche dans l'allée, la terre est à 0,40 de hauteur. l'espace entre chaque carré me permet d'utiliser une planche posée sur la tranche des bordures et ainsi de travailler assis...

Moi,j'ai des bambous de plusieurs variétés (que je connais pas)...

Toujours est-il qu'avec des bambous d'une variété je fais des "mini pieux",
et avec des bambous d'une autre variété je fais:

a) d'une part les bords en les faisant passer en zig zag entre les pieux
b) d'autre part avec les pointes beaucoup trop souples ,je fais des "sentiers" entre les couches .

Ca ne pourrit pas, ça couvre le sol, et c'est idéal pour marcher dessus sans se salir .

Michmich70 a écrit :, je creuse l'allée pour remplir mes buttes d'environ autant à plus. Ainsi, lorsque je marche dans l'allée, la terre est à 0,40 de hauteur. .

Et quand il pleut ,cad "tous les jours" ?

Mon sol étant constitué de gravier et de sable avec un peu (mais vraiment très peu) d'humus, cela ne me pose pas de problème particulier..

Michmich70 a écrit :Mon sol étant constitué de gravier et de sable avec un peu (mais vraiment très peu) d'humus, cela ne me pose pas de problème particulier..

Chez moi ... c'est un peu "différent" ...

C'est pourquoi, il faut que chacun trouve la solution adaptée à ses conditions...

Tiens , mon message est passé a la trappe?

Pour la faim d'azote:

Le mycelium accapare de l'azote la première année puis le restitue petit a petit.
Quand on a faim, on mange...
Donc me suis je dit, si j'amennais de l'azote la première année...les plantes en consommeraient, le mycélium aussi...
donc a la reprise des plants, comme d'hab, je fous un coup de purin (origine animale) et ensuite, je parsemme le brf des "écailles" des nettoyages du poulailler , dirigées comme une goutière vers les légumes. Dès qu'il pleut, ça se dissous ça traverse les brf qui prend son obole j'imagine, et ça coule vers les racines.
Je n'ai jamais eu de faim d'azote, et vivant au milieu des bois je brf a tout va (5 big bag cette année)
J'en mets vraiment peu, du style une écaille comme une sous tasse par plante, pas trop près non plus;, au feeling.

C'est effectivement une bonne idée. J'ai effectué la même chose sur les 4 premiers rectangles dans lesquels sont planté mes PdT. Mais mes poules ont des limites... c'est pourquoi, dans les 4 rectangles suivant c'est le fumier de mes 2 brebis qui est chargé de palier la faim d'azote...

Attention toutefois à ne pas trop charger, car les nitrates passent dans les végétaux et vous risquez d'obtenir des légumes plus nocif encore que ceux du circuit agricole classique...

Merci à vous pour toutes ces bonnes infos.

Michmich70 a écrit :C'est effectivement une bonne idée. J'ai effectué la même chose sur les 4 premiers rectangles dans lesquels sont planté mes PdT. Mais mes poules ont des limites... c'est pourquoi, dans les 4 rectangles suivant c'est le fumier de mes 2 brebis qui est chargé de palier la faim d'azote...

Attention toutefois à ne pas trop charger, car les nitrates passent dans les végétaux et vous risquez d'obtenir des légumes plus nocif encore que ceux du circuit agricole classique...

Comme je l'écris, j'en mets peu.
Pour aprrendre , j'ai d'abord carrelé le...poulailler. Donc un sol dur, les fientes piétinées, je racle des "écailles" assez fines.
Entre les choux choucroute je laisse 80cm, je ne mets rien au milieu.
Une laitue, je mets plus petit juste a côté di fait de son peu d'enracinement.
Céléris, un peu plus
Au feeling, raisonné je dirais.

Cela fait près d’un mois que je n’ai pas posté au sujet de notre bassin. Il faut dire que la météo ne s’y prêtait pas vraiment. Je n’aime pas travailler sous la pluie et encore moins lorsqu’il fait froid. J’ai toutefois profité de l’occasion pour tirer quelques plans sur la comète… on ne sait jamais…

Les bâches sont arrivées sur une palette de 250 kg au total. Et nous avons dernièrement baptisé le chemin le long de la maison la « BIG BAG street »…



Le retour du beau temps m’a détourné quelque peu du bassin, car c’est fou comme l’herbe pousse lorsqu’il pleut autant. Ce matin, j’ai enfin pu m’y consacrer en posant ma première bande d’Ecolat.



Maintenant, ce W-E nous avons une prestation à assurer à l’occasion de la fête de la musique. Il ne s’agit pas d’y arriver sur les rotules alors la suite ce sera pour lundi si le temps le permet…

Le soleil étant enfin de la partie depuis quelques jours, le bassin s’est enfin vidé et j’ai donc pu enfin reprendre mes travaux.





Le premier travail fut de reboucher la tranchée entre le bassin et le bac pompe, une cloison de palplanche étant chargée de retenir la terre qui a été tassée et mouillée par couches successives. Ce n’est qu’au démoulage que je saurais si ma technique est efficace.





Puis depuis hier, j’ai rectifié le fond du bassin afin que l’eau s’écoule bien vers la bonde. Ce matin, j’ai apporté presqu’un mètre cube de sable. Ce qui me permet de peaufiner les pentes et assurera l’isolation de la bâche des cailloux. Cette protection sera renforcée par un feutre.



J’ai profité de l’occasion pour poser le coffrage de la dalle qui supportera l’escalier…


Avant de procéder à la pose de la Bâche il me reste pas mal de chose à faire dont la pose du skimmer.
Mais ça n’est pas pour aujourd’hui, car il est l’heure de s’arrêter…

Content de voir que tu as pu reprendre tes activités de construction après avoir récupéré des festivités musicales

Bon courage à toi et chapeau pour le boulot.

Aujourd’hui, je me suis acharné sur la tuyauterie du skimmer. Les joints à lèvres pourtant soigneusement graissés se sont montrés particulièrement récalcitrants. Comme par hasard, le système nécessitait un coude à 90° et deux à 45. J’ai vécu là un grand moment épuisant de solitude. Toutefois, je ne suis pas du signe du Fox terrier à poil dur pour rien. Ce n’est tout de même pas un bout de plastique qui va me commander (pour ça j’ai déjà une épouse…).
Donc, après avoir creusé l’emplacement du skimmer et de son tuyau au milieu des racines de Lilas, j’ai mis en place le système de tuyau et de coudes. Puis après quelques retouches à la pelle et à la pioche, j’ai mis en place le bidule.





Le passe cloison étanche est collé en place alors que le robinet guillotine de régulation est en attente dans le bac pompe.



Voilà ce que cela donne de face.



Aujourd’hui, je me suis arrêté un peu plus tôt. Les bras tremblants et les jambes flageolantes dues à la fatigue d’hier conjugué à la chaleur m’ayant incité à calmer le jeu. De toute façon, maintenant je dois maçonner le reste du bac à pompe et couler la dalle de l’escalier et pour ce faire je dois acheter quelques sacs de ciment…

Profitant de ce beau temps qui perdure, j’ai commencé par sceller les passe-cloisons étanches des bassins de lagunage. Le dernier à droite sera la source haute de mon ruisseau…



Puis la sortie du bassin hors sol qui viendra grossir la cascade/ruisseau.



Ensuite j’ai coulé la dalle de l’échelle dont le coffrage avait été fait la veille.



A la fraiche, avant de mettre en route la bétonnière, j’avais construit le coffrage du chaînage du bac pompe. Ce chaînage a deux but, consolider ce bac et le mettre de niveau afin d’intégrer sa trappe dans le plancher en lame de terrasse que je compte poser là dans la continuité du passage entre les deux bassins.



A peine coulé, aussitôt protégé des rayons ardents (celle-là, vu la météo de cette année, je la place par peur de ne pas avoir d’autres occasion après).



Le reste de la dernière brouette a servi à caler, le skimmer avec son tunnel, de niveau.



Il me reste une bande d’Ecolat à poser devant la zone de plantation et bientôt il sera question de poser le feutre de protection, puis la bâche. J’ai hâte, mais je dois avant apporter à pied d’œuvre quelques brouettes de gros galets pour caler tout ça pendant la pose.

La météo me sera-t-elle propice ?

Aujourd’hui nous allons étudier le planter de bâton…
Mine de rien, planter les piquets dans ce sol sec ce n’est pas du gâteau. En plus, il y a toujours un caillou en travers du chemin. C’est donc au burin que j’ai dû faire les avant trous tout en mouillant copieusement la terre à l’arrosoir. Le plus récalcitrant a été fait par madame avec le plantoir à bulbe et énormément d’efforts (merci à elle pour cette ténacité).
Voici donc la zone de plantation délimité par un Ecolat posé 5 cm plus bas. Nous espérons que cela empêchera nos futures carpes de trop brouter la végétation…






Une petite découpe permet même de soutenir l’entrée du tunnel du skimmer



Et voici la preuve que tout cela s’est effectué au niveau laser :



Par contre, j’ai du retirer un cour instant les palplanches et je n’étais pas peu fier de constater que cela tenait bien… Jusqu’à ce qu’un pan entier de terre ne s’éboule sur le sable. Il y a maintenant un creux de 15 à 20 cm sur toute la hauteur.



J’ai remis les planches dès que j’ai pu. La décision est prise, lundi je coulerai du béton dans l’espace dégagé (parce que le dimanche je laisse mes voisins tranquilles). Demain je vais commencer à apporter de gros cailloux sur le pourtour du bassin afin d’avoir de quoi caler le feutre et la bâche

En attendant de poser la bâche, il semble que je vais bénéficier de 2 petites journées de repos météo puisque l’on nous promet quelques orages entre lundi et mardi. J’espère que le niveau d’eau dans le bassin ne s’élèvera pas trop.
Ce matin, la température était déjà élevée à 8h00 lorsque j’ai entrepris d’apporter de gros galets en bordure de bassin afin de bénéficier d’arguments de poids pour caler d’abord le feutre et ensuite la bâche. Ce n’est pas moins de 10 brouettées qui m’ont été nécessaire.





Il y a une espèce de jouissance à découvrir une à une les subtilités des nuances de couleurs de certaine de ces pierres. Cela sera-t-il perceptible lorsqu’elles seront à leur place décorative ?

Puisque les nuages promis semblaient se faire attendre, j’ai profité de l’occasion pour remplacer le comblement de terre, qui s’était éboulé, par du béton. Comme trop sûr de moi, j’avais mal calé la base des palplanches, celles si se sont dérobées, ce qui m’a donné l’opportunité de le faire 2 fois (1 fois mal et 1 fois bien). Enfin faire et défaire, c’est toujours travailler (ce n’est pas génial, mais on se console comme on peut).



Demain, si le temps le permet, je vais étaler et ratisser le sable du fond, et apporter à pied d’œuvre feutre et bâche. Comme cette dernière fait 150 kg il y a du sport en perspective…

Même si aujourd’hui, je m’interroge beaucoup sur le devenir de notre société, rester les bras ballant n’y changera rien. Aussi, la tête pleine de pensées contradictoires de peine, de compassion et de colère, ai-je choisi de me fatiguer plutôt que de risquer de déblatérer des conneries, les médias sachant bien le faire mieux que moi.

Dans le cadre de la préparation de la pose de la bâche, j’ai dans un premier temps rempli les deux extrémités de la zone de plantation afin de limiter la quantité de plis qu’elles auraient générés.





Puis commencé à terrasser la zone ruisseau/cascade afin d’avoir une idée de l’emprise réelle (les plans ne font pas tout et, dans certaines circonstances, la réalité du terrain est préférable).



Très rapidement je me suis rendu compte que j’allais devoir apporter un peu de terre sur le côté droit. Seulement voilà, cette zoner est bornée par l’excavation d’un puisard destiné à recevoir et éliminer l’eau de pluie provenant du préau et de la véranda. Pour l’instant ce n’est qu’un fossé (0,50 de large, 0,70/80 de profond et 5 m de long) que j’avais prévu de combler plus tard. A moins d’avoir l’intention de tomber dedans régulièrement avec la brouette pleine de terre, il était plus prudent de le combler maintenant et c’est ce à quoi j’ai occupé le reste de la matinée.

Une petite vision de l’état au départ…






Et voilà le résultat un big bag et demi après (soit un peu plus de 2 tonnes de gros galets)…



Je sais ce n’est pas terminé. Mais j’ai un principe. Lorsqu’en voulant porter une brouette pleine, mes mains s’entrouvrent toute seule, c’est qu’il est temps d’arrêter.

Demain sera un autre jour…