Au jardin, forum de jardinage

Wivine a écrit : dim. 18 août 2019 21:58 personne n'a envie de quitter son pays,

Pas strictement vrai! Demande aux 300.000 britanniques qui sont partis en Espagne, ou aux 200.000 en France!

Noisette47 a écrit : lun. 19 août 2019 7:30

Wivine a écrit : dim. 18 août 2019 21:58 personne n'a envie de quitter son pays,

Pas strictement vrai! Demande aux 300.000 britanniques qui sont partis en Espagne, ou aux 200.000 en France!

Pas strictement vrai car le sentiment d'appartenance nationale s'est effacé face à l'individualisme et la recherche épicurienne de la jouissance immédiate. Il faut tout avoir, tout de suite, que pour soi.

Ces britanniques se considèrent comment : espagnols, français, brit? Ont-ils encore intérêt pour leur pays d'origine ?

La question de l'immigration/émigration implique toute une réflexion sur l'identité : nationalité, citoyenneté, ...etc...

Je dirais qu'il existe 4 catégories d'immigrant. Ceux qui se déplacent parce qu'ils ont peur pour leurs vies. Ceux qui partent chercher de l'argent. Ceux qui cherchent simplement une meilleure qualité de la vie, sans pour autant vouloir changer de nationalité, et puis (la minorité) ceux qui, un peu comme les travestis , étaient nés aux mauvais pays et qui ont la chance de pouvoir changer de domicile et de nationalité.

Noisette47 a écrit : lun. 19 août 2019 7:30

Wivine a écrit : dim. 18 août 2019 21:58 personne n'a envie de quitter son pays,

Pas strictement vrai! Demande aux 300.000 britanniques qui sont partis en Espagne, ou aux 200.000 en France!

Ceux là ne viennent pas vivre aux crochets des pays d’accueil.

Noisette47 a écrit :... et puis (la minorité) ceux qui, un peu comme les travestis , étaient nés aux mauvais pays et qui ont la chance de pouvoir changer de domicile et de nationalité...

Qui donc aurait pu imaginer, à la lecture de ses messages précédents,
que Noisette était un travelo ?

J'espère bien que 'travelo' soit ton mot pour un pauvre né dans le mauvais pays! Jamais eu de problème pour l'identité féminine

Amanite a écrit : lun. 19 août 2019 11:05

Noisette47 a écrit : lun. 19 août 2019 7:30

Wivine a écrit : dim. 18 août 2019 21:58 personne n'a envie de quitter son pays,

Pas strictement vrai! Demande aux 300.000 britanniques qui sont partis en Espagne, ou aux 200.000 en France!

Ceux là ne viennent pas vivre aux crochets des pays d’accueil.

Si...malheureusement, quelques-uns....

(faire des études et main d'oeuvre corvéable à merci ne me paraissent pas très compatibles...)

Noisette47 a écrit : lun. 19 août 2019 7:30

Wivine a écrit : dim. 18 août 2019 21:58 personne n'a envie de quitter son pays,

Pas strictement vrai! Demande aux 300.000 britanniques qui sont partis en Espagne, ou aux 200.000 en France!

Ben justement j'ai eu une voisine britannique pendant plusieurs années. Elle n'est jamais devenue française et n'a d'ailleurs jamais fait l'effort de parler la langue. Elle vivait là, tout à fait comme une touriste, et retournait en Angleterre une à deux fois par mois.

Je maintiens, fondamentalement personne n'a envie de quitter son pays, ses racines, sa famille et ses amis, son job, bref, sa vie, jusqu'à ce qu'il y soit trop mal.

fanch_53 a écrit : lun. 19 août 2019 8:09
Ces britanniques se considèrent comment : espagnols, français, brit? Ont-ils encore intérêt pour leur pays d'origine ?

En Limousin, nous avons de nombreuses familles britanniques qui se sont installées. Ils ont retapé des hameaux et des villages que les français désertaient. Mais très rares sont ceux qui ont appris quelques mots de français

J 'ai un demi frère qui est allé vivre à la silicon valley et un autre je sais pas ou en Angleterre . A l'époque ou ils y sont allés c'est parce que les ingénieurs étaient bien mieux payé là bas .
Leurs enfants sont bilingues , certes ils n'oublient pas leurs racines , mais ils ne viennent jamais en France , même pas pour les vacances , c'est mon père qui va les voir , et que je sache ils n'envisagent pas de revenir . Leur vie est là bas maintenant , c'est là qu'ils se sont mariés , ont toujours travaillé et ou leurs enfants sont nés .
Les raisons de s'expatrier sont nombreuses et également les raisons de revenir ou non .

Bah j'ai une cousine qui vit en Allemagne depuis facilement 40 ans, par amour. La dernière fois que je l'ai vue (il y a au moins 25 ans) elle cherchait ses mots en français tellement elle n'a plus l'habitude, je crois bien qu'elle n'est pas revenue en France depuis, sauf peut être pour l'enterrement de sa mère et encore. Elle n'est même pas venue pour le mariage de sa nièce.
M'enfin tout ça est d'un autre sujet. Moi aussi si je tombe amoureuse ou si je trouve un super job je pars, mais ça ne serait pas le même départ que si je crève de faim ou s'il y a la guerre.

GPR a écrit : lun. 19 août 2019 20:34 ....................On ne va pas confondre un post graduate ou un ingénieur de la Silicon Valley avec un traîne patins profiteur qui crève de faim dans son pays!

Tu as tout compris. Cela s'appelle l'immigration choisie.
Certains pays la pratique, pourquoi pas nous ?
Des pays accueillent des cerveaux pendant que nous accueillons des ventres.

Ca va vous étonner, mais la France pratique une sélection sur certains immigrés Les gens qui arrivent des pays d'UE doivent justifier leurs revenus (égale ou supérieur au SMIC) et faire preuve qu'ils ne seront pas un fardeau sur l'Etat, couverture maladie etc. Evidemment, j'écris des immigrés légales. Par contre, le prix payé par les pays qui avaient des colonies auparavant c'est accepter les 'citoyens' qui peuvent réclamer de tout.
Sarkozy a essayé d'arrêter, ou plutôt, calmer l'envahissement, mais ce qu'un gouvernement fait, le prochain fait l'envers.....

Wivine a écrit : lun. 19 août 2019 13:49 Ben justement j'ai eu une voisine britannique pendant plusieurs années. Elle n'est jamais devenue française et n'a d'ailleurs jamais fait l'effort de parler la langue. Elle vivait là, tout à fait comme une touriste, et retournait en Angleterre une à deux fois par mois.
Je maintiens, fondamentalement personne n'a envie de quitter son pays, ses racines, sa famille et ses amis, son job, bref, sa vie, jusqu'à ce qu'il y soit trop mal.

Soyons en accord qu'il existe des exceptions Dans mon village, il y en a comme tu décris mais aussi les gens absolument intégrés, qui travaillent, fondent les familles, participent comme Président de la Pêche, acteurs dans le Comité de Fêtes, etc. Ils ne rentrent pas en angleterre. Ils sont venus par l'amour de la France. Comme moi, d'ailleurs

Par amour de la France, lol. Surtout pour profiter des conditions immobilières. Ensuite, qu'ils aient apprécié le pays, c'est fort possible. Mais on ne peut occulter l'aspect financier.

Des expats j'en connais pas mal: beaucoup ont quitté la France pour le boulot (informatique, éducation, métier technique), d'autres pour rentrer dans leut pays d'origine (alya vers Israël, retour au Vietnam, en Afrique), retraite dorée (vers le Maroc ou le Portugal). La France ne manque pas à grand monde... Je connais aussi des cas en cours d'expat. C'est pas facile (législation d'immigration dans lesdits pays).

J'ai pu engager la discussion avec des immigrés, et une chose fait consensus : ils sont conscients du problème, et préféreraient généralement être dans leur pays. Beaucoup sont venus chercher une aisance financière qui tient du mirage. Beaucoup m'ont parlé des passeurs, et des associations pro-migrants qui ne valent guère mieux. Le bateau (bien connu) était visible du rivage, donc clairement dans les eaux territoriales lybiennes (malgré l'interdiction des autorités). Sitôt son déchargement, il repart chercher une cargaison.

La dernière flopée pouvait débarquer en Espagne : l'association a refusé, préférant forcer la main à l'Italie. Espérons que Salvini tienne. l'Italie a le droit de décider qui rentre ou pas chez elle.

Amanite a écrit : lun. 19 août 2019 21:16 Des pays accueillent des cerveaux pendant que nous accueillons des ventres.

Et tu as la présomption de savoir reconnaître un ventre d'un cerveau ?

Fermeture étanche des frontières, comme accueil portes grandes ouvertes,
sont des postures, de débat de préau d'école.
La problématique, c'est :

• Où met-on le curseur, et
  Avec quelle rigueur applique-t-on la politique proclamée...

La notion du positionnement d'un curseur reviendrait à une application modulée de la loi en fonction des cas particuliers.

Pour moi, il faut appliquer la loi du 10 septembre à la lettre.

https://www.vie-publique.fr/actualite/d ... -2018.html

Le droit d'asile pour les éligibles et la porte pour les autres.

GPR a écrit : mar. 20 août 2019 6:01

Amanite a écrit : lun. 19 août 2019 21:16 Des pays accueillent des cerveaux pendant que nous accueillons des ventres.

Et tu as la présomption de savoir reconnaître un ventre d'un cerveau ?

Oui car j'ai le privilège de posséder les deux

Comme je considère qu'un migrant attiré par le seul intérêt pécuniaire ne représente pour moi qu'un ventre à nourrir.

Et d'ajouter: l'accueil des talents et des compétences est prévu dans la nouvelle loi.