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Manonette, je comprends mieux
Publié : lun. 05 juin 2006 23:48
par Tibelge
Manonette, vu comme ça, c'est différent: tu me donnais l'impression d'être catégoriquement opposé à toute forme de taille, ce que je trouvais dommage puisque dans de nombreux cas, la taille façonne également le paysage.
Je n'avais pas perçu que ce qui t'incommodait, c'était la taille sévère, non raisonnée, et les dégâts commis involontairement aux arbres à l'occasion de tailles commises sans considération.
Je suis bien entendu tout à fait d'accord avec toi maintenant.
Tibelge
Publié : mar. 06 juin 2006 12:24
par ailees
Mais on le constate quand même tous les jours dans les jardins : si on veut qu'un arbre pousse moins, il vaut mieux le réduire doucement et régulièrement que de le couper brutalement tous les trois ans ou plus !
avec les saules moi j'ai un problème inverse : il fait si sec depuis quatre ans qu'ils se désechent, et ma foi je pense que je n'en mettrai plus.

Publié : mar. 06 juin 2006 12:45
par Captain Igloo
Le saule apprécie tout particulierement les endroits humides.
Inutile , en effet d'insister si les conditions ne sont pas rencontrées.

Publié : mar. 06 juin 2006 13:40
par ailees
voui, il y en avait quand on est arrivé, comme partout dans le coin où ils sont traités en tétard, mais ces dernières années ne leur ont pas réussis, et j'ai vu quelques bordures de champs ou les-dits tétards sont mourrants.
Publié : mar. 06 juin 2006 14:16
par Captain Igloo
Je comprends ton désarroi, Ailées
Ennuyeux lorsque les conditions changent radicalement sur une période relativement courte...
Publié : mar. 06 juin 2006 16:02
par ailees
En fait, le saule est un arbre à vie courte dans le coin ! mettons 50 ans. Ou même moins.
Et encore, pas toutes les espèces, seulement celles qui se prettent au tétard (pas les pleureurs, ni les tortillonards).
Donc ils faisaient des boutures souvent, qui servaient aucazou.
De la même manière que les frênes étaient rabattus assez court tous les ans, car pendant les années de sécheresse, qui ne manquent pas, c'étaient les repousses de frênes qu'ils donnaient aux bêtes en guise de fourage.