BRF, bilan d'une saison.
- Captain Igloo
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J'ai lu dans une autre discussion que certain reprochait aux chasseurs de parfois nettoyer les chemins de la végétation en broyant les matériaux.
Pourtant, il me semble que le nettoyage des chemins , comme celà se faisait avant, pourrait apporter des matières végétales importantes.Mais afin d'éviter les bagares entre brfomanes il s'agirait de légiférer. Cette phrase est une boutade, mais le reste du message se veut sérieux.
Pourtant, il me semble que le nettoyage des chemins , comme celà se faisait avant, pourrait apporter des matières végétales importantes.Mais afin d'éviter les bagares entre brfomanes il s'agirait de légiférer. Cette phrase est une boutade, mais le reste du message se veut sérieux.
http://ameriqueinsolite.free.fr/fr/parcs.html
http://www.nps.gov/grca/index.htm
I want to believe...
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- Oncle Fritz
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Tout-à -fait, ainsi que le nettoyage des haies (qu'il serait important de replanter en grand nombre). Pour ce qui est de mon potager, l'essentiel du BRF est fournis par la taille de mes arbres et haies. Le reste provient de nettoyage de bord de fossés autour de chez moi ou de branchages de coupes effectuées par des personnes que je connais qui ne broient pas et qui s'évitent ainsi une virée à la déchetterie. Par contre, pour une utilisation du de grandes surface (agriculture), il faut sans doute se diriger vers une intégration plus importante des arbres aux surfaces cultivées. Il ne faut pas faire au "p'tit-bonheur-la-chance" en la matière, mais aider les agriculteurs à choisir les essences qui seront du meilleur rendement en fonction du contexte de leur exploitation et de leurs cultures.Captain Igloo a écrit : Pourtant, il me semble que le nettoyage des chemins , comme celà se faisait avant, pourrait apporter des matières végétales importantes.

Oncle Fritz
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Si je ne mets pas la grille-tamis sur mon broyeur, je broie plus vite sans risque de bourrage; par contre, les "chips" sont plus gros. Je réserve ce broyât au paillis autour des fruitiers ( 10 cm d'épaisseur). Pour le potager, je suis passé à un double broyage: sans tamis puis avec. Dans le cas d'un broyât fin, le développement des champis est facilité, par contre la faim d'azote est potentiellement plus importante en particulier en cas de mise en place tardive.
Oncle Fritz

Oncle Fritz
- capucine33
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BRF
oncle Fritz et les autres, bonne année à tous, ce que vous dites du BRF est super intéressant. pouvez-vous nous dire quel type d ebroyeur vous utilisez, marque, méthode de broyage, coût de l'appareil, etc. MERCI !!
- Oncle Fritz
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Salut Huppa!
Broyeur électrique Eliet (ou Elliet...), marque belge, bonne facture, acheté à deux. Je ne rappelle plus le prix... Pas donné mais je ne regrette pas cet achat, oh non!
Pour ce qui est de la méthode, très grossièrement:
-broyer des branches inférieures à 7cm de diam (4cm de toutes façons avec le broyeur!) issues de coupes assez récentes (quelques semaines); essences variées en sachant que les saules et autres peupliers (bois tendres) donnent un BRF d'une qualité un peu moindre...
-épandre le broyât moins de 48h après broyage sur le lieu de culture en 3 cm épaisseur
-ne toucher à rien jusqu'à la fin de l'hiver (juste de le plaisir de voir les champis se mettre au travail)
-incorporer par griffage (pas besoin de bêcher)
Le reste comme d'habitude sauf qu'il faut se méfier de la faim d'azote. Si la mise en place est tardive (à partir de février disons), il pourra être utile d'ajouter des fientes de poules (éviter de les mettre juste avant les cultures quand même!) ou du compost.
Le bénéfice du BRF est encore plus évident à partir de la deuxième année.
Par la suite, remettre 3 cm de BRF tous les 5 ans, ou 1 cm tous les ans.
Tout cela est très schématique.
Deux bouquins en français sont parus cette année sur le sujet (Editions du Terran et Editions du Rouergue) pour ceux qui veulent creuser le sujet.
Je me suis mis au BRF l'an dernier et je ne le regrette pas, assurément!
Oncle Fritz
Broyeur électrique Eliet (ou Elliet...), marque belge, bonne facture, acheté à deux. Je ne rappelle plus le prix... Pas donné mais je ne regrette pas cet achat, oh non!
Pour ce qui est de la méthode, très grossièrement:
-broyer des branches inférieures à 7cm de diam (4cm de toutes façons avec le broyeur!) issues de coupes assez récentes (quelques semaines); essences variées en sachant que les saules et autres peupliers (bois tendres) donnent un BRF d'une qualité un peu moindre...
-épandre le broyât moins de 48h après broyage sur le lieu de culture en 3 cm épaisseur
-ne toucher à rien jusqu'à la fin de l'hiver (juste de le plaisir de voir les champis se mettre au travail)
-incorporer par griffage (pas besoin de bêcher)
Le reste comme d'habitude sauf qu'il faut se méfier de la faim d'azote. Si la mise en place est tardive (à partir de février disons), il pourra être utile d'ajouter des fientes de poules (éviter de les mettre juste avant les cultures quand même!) ou du compost.
Le bénéfice du BRF est encore plus évident à partir de la deuxième année.
Par la suite, remettre 3 cm de BRF tous les 5 ans, ou 1 cm tous les ans.
Tout cela est très schématique.
Deux bouquins en français sont parus cette année sur le sujet (Editions du Terran et Editions du Rouergue) pour ceux qui veulent creuser le sujet.
Je me suis mis au BRF l'an dernier et je ne le regrette pas, assurément!

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- capucine33
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j'ai investi à l'automne ds un broyeur marque viking ' électrique ' (environ 300 e ) qui peut broyer jusqu'à 35 mm . j'en suis assez contente , j'y passe tous les gros déchets de jardin et taille d'arbustes . j'ai pris aussi du temps pour aller en foret ramasser des rejets d'arbres ( avec la tempête bcp sont tombés et rejettent sur les cotés ) pour faire du BRF . je vais aussi ramasser des bois de vigne mais mettre le broyât au pied des arbres car la vigne est traitée et mon potager a eu sa dose pour cet hiver
passer les branches au broyeur peut être dangereux car les lames happent les branches et tu te prend les rameaux ds la figure
: mettre des gants et des lunettes ;l'appareil est bruyant mais abat un sacré boulot . impressionnant la différence de volume entre avant et après ..
de plus si tu a bcp de feuilles à broyer il faut penser à prendre un gros 'goulot' car sinon c'est fastidieux
globalement c'est pas mal sur le rendu du broyât , cela se déplace facilement ds le jardin mais j'attends d'avoir un tas pour sortir l'engin
a+

passer les branches au broyeur peut être dangereux car les lames happent les branches et tu te prend les rameaux ds la figure


de plus si tu a bcp de feuilles à broyer il faut penser à prendre un gros 'goulot' car sinon c'est fastidieux
globalement c'est pas mal sur le rendu du broyât , cela se déplace facilement ds le jardin mais j'attends d'avoir un tas pour sortir l'engin

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Les feuilles mortes sont utiles en paillis au potager, mais elles ne constituent pas de BRF parce qu'elles ne sont pas formées de lignine: elles sont, sauf erreur, décomposées par les bactéries et non par les champignons, or ce sont sont ces derniers qui initient ce dynamisme que nous recherchons à travers le BRF.
Il peut être intéressant de prendre quelques seaux de litière forestière pour lancer la colonisation du BRF par les champignons si votre jardin se trouve dans une zone de grande culture dans laquelle l'usage des fongicides à haute dose à sévi.
Oncle Fritz
Il peut être intéressant de prendre quelques seaux de litière forestière pour lancer la colonisation du BRF par les champignons si votre jardin se trouve dans une zone de grande culture dans laquelle l'usage des fongicides à haute dose à sévi.

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Le BRF étant mis en place en hiver, je t'assure que la lignine est déjà bien attaquée au moment des semis, surtout si le broyage est fin (attention, un broyât fin trop tardif risque de provoquer une fin d'azote spectaculaire!).
Enfin, le BRF incorporé est étroitement mélangé avec la terre, les semis n'y sont donc pas gênés. Au contraire, le BRF agit comme une éponge et évite le déssèchement très rapide de la couche superficielle du sol dans laquelle est faite la majeure partie des semis.
J'avais un sol terriblement argileux: 2/3 cm de terre arable sur une gangue d'argile. A présent, je peux creuser mes buttes à mains nues sur 20cm (peut-être plus, je n'ai pas essayé au-delà ...): c'est souple, noir, riche, aéré (sans aucun travail du sol mais sans aucun piétinement).
Oncle Fritz
Enfin, le BRF incorporé est étroitement mélangé avec la terre, les semis n'y sont donc pas gênés. Au contraire, le BRF agit comme une éponge et évite le déssèchement très rapide de la couche superficielle du sol dans laquelle est faite la majeure partie des semis.
J'avais un sol terriblement argileux: 2/3 cm de terre arable sur une gangue d'argile. A présent, je peux creuser mes buttes à mains nues sur 20cm (peut-être plus, je n'ai pas essayé au-delà ...): c'est souple, noir, riche, aéré (sans aucun travail du sol mais sans aucun piétinement).

Oncle Fritz
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Intéressant, le BRF. J'ai très envie d'expérimenter.
Mais on dit que le meilleur est le bois de la période dormante (février à début mars), et il faut faire l'application à l'automne?
J'ai une haie de cotoneasters, à feuilles persistantes, je ne suis pas sûre que cela convienne. Pourtant, les feuilles ne pourraient elles pas limiter la faim d'azote?
Et la corne broyée, pour limiter cette faim, je ne l'ai vue mentionner nulle part.
Qu'en pensez vous?
Mais on dit que le meilleur est le bois de la période dormante (février à début mars), et il faut faire l'application à l'automne?
J'ai une haie de cotoneasters, à feuilles persistantes, je ne suis pas sûre que cela convienne. Pourtant, les feuilles ne pourraient elles pas limiter la faim d'azote?
Et la corne broyée, pour limiter cette faim, je ne l'ai vue mentionner nulle part.
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Les caducs sont préférables aux persistants: si je me rappelle bien, les bactéries contribuant à la décomposition des feuilles nuisent aux développement des champignons décomposant la lignine. Chez moi, j'ai limité l'utilisation du broyât de persistants au BRF en paillis des arbres fruitiers (plus forte épaisseur, pas d'incorporation).
Tu peux parfaitement faire du BRF maintenant. Seulement, plus on met en place le BRF tardivement, plus on court le risque que les phénomènes susceptibles de provoquer la faim d'azote aient lieu en pleine période de culture.
Pour la corne broyée, pas d'avis sur la question, mais pourquoi pas?
Oncle Fritz
Tu peux parfaitement faire du BRF maintenant. Seulement, plus on met en place le BRF tardivement, plus on court le risque que les phénomènes susceptibles de provoquer la faim d'azote aient lieu en pleine période de culture.
Pour la corne broyée, pas d'avis sur la question, mais pourquoi pas?

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- appius
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tiens, je lis dans le dernier 4 saisons du jardinage (168) que Lespinasse, l'auteur de ce beau jardin au naturel, a remplacé depuis 2 ans la paille qu'il utilisait sur ses ados par du BRF...
"BRF que je fabrique moi-même à partir des rameaux verts d'arbres feuillus ou de gourmands des souches de noisetiers qui entourent mon jardin. je les broie et les incorpore au premiers centimètres du sol. j'en utilise environ 200 litres par mois" (mais quelle surperficie a-t-il? )
Il utilise aussi tout les autres débris végétaux du jardin ainsi que des engrais verts (luzerne, trèfle en bordure de ses ados) et qq purins d'ortie et de consoude.
"BRF que je fabrique moi-même à partir des rameaux verts d'arbres feuillus ou de gourmands des souches de noisetiers qui entourent mon jardin. je les broie et les incorpore au premiers centimètres du sol. j'en utilise environ 200 litres par mois" (mais quelle surperficie a-t-il? )
Il utilise aussi tout les autres débris végétaux du jardin ainsi que des engrais verts (luzerne, trèfle en bordure de ses ados) et qq purins d'ortie et de consoude.
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L'incorporation n'est pas automatique. Il y a certes un protocole de base en première année qui est: mise en place en 3/4cm d'épaisseur à l'automne (début hiver), incorporation en fin d'hiver...
Maintenant, le BRF est-il un matériau ou une technique?
Je le considère comme un matériau à partir duquel toute exprérimentation est possible en fonction du sol, des habitudes de culture:
-incoporation ou paillis :j'aurais tendance à penser que, en épandage d'entretien, la mise en place sans incorporation est souhaitable quand celle-ci est précoce, mais qu'en cas de mise en place tardive, l'incorporation est préférable pour éviter le déssèchement; attention, on parle bien d'entretien: une incorporation tardive d'un apport important peut entraîner une faim d'azote prononcée; maintenant, on peut aussi, ainsi que semble procéder JM Lespinasse par apports très succints, en fonction de la ressource, en toutes saisons et en paillis: on se rapproche alors au plus près du modèle naturel;
-apport d'autres matériaux en mélange ou en complément (par strates: la couche de BRF que j'ai placée sur les algues d'une butte nouvelle a favorisé le décomposition de celles-ci et non leur déssèchement; à l'inverse, un paillis sur BRF lui-même en paillis au printemps évitera son déssèchement estival ): fientes de volailles, algues, compost; cet apport est susceptible de contrer certains inconvénients du BRF en fonction de la saison de mise en place;
-en verger ou en potager (en verger, on procédera plutôt à un apport en paillis en forte épaisseur - 10/12cm).
Tout ceci est schématique. L'expérience que l'on peut avoir du BRF est ancienne d'une façon empirique, instinctive, et récente de façon systématique et réfléchie. Et mon expérience personnelle est encore plus limitée!
Oncle Fritz
Maintenant, le BRF est-il un matériau ou une technique?
Je le considère comme un matériau à partir duquel toute exprérimentation est possible en fonction du sol, des habitudes de culture:
-incoporation ou paillis :j'aurais tendance à penser que, en épandage d'entretien, la mise en place sans incorporation est souhaitable quand celle-ci est précoce, mais qu'en cas de mise en place tardive, l'incorporation est préférable pour éviter le déssèchement; attention, on parle bien d'entretien: une incorporation tardive d'un apport important peut entraîner une faim d'azote prononcée; maintenant, on peut aussi, ainsi que semble procéder JM Lespinasse par apports très succints, en fonction de la ressource, en toutes saisons et en paillis: on se rapproche alors au plus près du modèle naturel;
-apport d'autres matériaux en mélange ou en complément (par strates: la couche de BRF que j'ai placée sur les algues d'une butte nouvelle a favorisé le décomposition de celles-ci et non leur déssèchement; à l'inverse, un paillis sur BRF lui-même en paillis au printemps évitera son déssèchement estival ): fientes de volailles, algues, compost; cet apport est susceptible de contrer certains inconvénients du BRF en fonction de la saison de mise en place;
-en verger ou en potager (en verger, on procédera plutôt à un apport en paillis en forte épaisseur - 10/12cm).
Tout ceci est schématique. L'expérience que l'on peut avoir du BRF est ancienne d'une façon empirique, instinctive, et récente de façon systématique et réfléchie. Et mon expérience personnelle est encore plus limitée!

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Bonjour Oncle Fritz,
Je tente, comme beaucoup de réaliser pour la première fois une culture au jardin sur BRF.
Nous avons hier broyé des ramures et épandu le broyat sur le terrain (3 à 5 cm, sur terrain lourd).
La question que je me pose : vu le temps magnifique qu'il fait et l'assèchement des particules de bois qui ne va pas manquer de se produire, ne serait-il pas utile de l'enfouir légèrement à la fouche recourbée, ou de répandre une couche mince de terre dessus, pour faciliter "l'accrochage" de la vie microbio ?
Par ailleurs, je découvre l'avidité du procédé en azote. Je dispose de fumier de cheval, pas mal décomposé. Serait-il judicieux d'en apporter un peu sur le BRF ? Si oui, à quel moment serait-ce le plus judicieux ?
Merci à tous pour vos conseils.
Je tente, comme beaucoup de réaliser pour la première fois une culture au jardin sur BRF.
Nous avons hier broyé des ramures et épandu le broyat sur le terrain (3 à 5 cm, sur terrain lourd).
La question que je me pose : vu le temps magnifique qu'il fait et l'assèchement des particules de bois qui ne va pas manquer de se produire, ne serait-il pas utile de l'enfouir légèrement à la fouche recourbée, ou de répandre une couche mince de terre dessus, pour faciliter "l'accrochage" de la vie microbio ?
Par ailleurs, je découvre l'avidité du procédé en azote. Je dispose de fumier de cheval, pas mal décomposé. Serait-il judicieux d'en apporter un peu sur le BRF ? Si oui, à quel moment serait-ce le plus judicieux ?
Merci à tous pour vos conseils.
- papyjo1
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- Inscription : mar. 10 juil. 2007 15:46
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L'ancien système (système 1) qui tourne toujours je l'avais
Bonjourmiqui a écrit :Bonjour Oncle Fritz,
Je tente, comme beaucoup de réaliser pour la première fois une culture au jardin sur BRF.
Nous avons hier broyé des ramures et épandu le broyat sur le terrain (3 à 5 cm, sur terrain lourd).
La question que je me pose : vu le temps magnifique qu'il fait et l'assèchement des particules de bois qui ne va pas manquer de se produire, ne serait-il pas utile de l'enfouir légèrement à la fouche recourbée, ou de répandre une couche mince de terre dessus, pour faciliter "l'accrochage" de la vie microbio ?
Par ailleurs, je découvre l'avidité du procédé en azote. Je dispose de fumier de cheval, pas mal décomposé. Serait-il judicieux d'en apporter un peu sur le BRF ? Si oui, à quel moment serait-ce le plus judicieux ?
Merci à tous pour vos conseils.
Si tu vas cultiver des légumes gourmand met le tous de suite là ou tu vas en faire. Et pour les légumineuses et choux de Bruxelles tu t'abstient. Et surtout n'incorpore rien!
Cordialement.
Papyjo1.
Nourris la terre et pas les plantes
jardin-2015-papyjo1-t168136.html
Papyjo1.
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