Au jardin, forum de jardinage

Quelle chance toutes ces noix
Je les aime beaucoup ... trop alors je n'en achète pas souvent parce que quand je commence je ne sais plus m'arrêter

J'ignorais qu'on pouvait manger trop de noix

On dirait un crustacé, non ?

Il y a exactement une semaine, j'avais mis dans une soucoupe pleine d'eau un bout d'épi pour voir ce qui allait se passer.
Chaque graine a émis des racines, puis un germe ...
Suite de l'expérience ?

Tu veux vérifier si les grains germent dans leur enveloppe?

Oui marcol, on peut manger trop de noix, c'est mon pôvre estomac qui n'est pas content du tout et qui rouspète

jardiniere31 a écrit : jeu. 01 oct. 2020 18:10 Tu veux vérifier si les grains germent dans leur enveloppe?

Oui marcol, on peut manger trop de noix, c'est mon pôvre estomac qui n'est pas content du tout et qui rouspète

Le problème c'est le self-contrôle Pour moi c'est le chocolat dont j'ai tendance à abuser

Amusant cette expérience avec ton épis, tu as créé un animal préhistorique

Un animal préhistorique ! c'est exactement la première idée qui m'est venue.
Maintenant je vais planter ce bout d'épi en PT pour voir comment il va se comporter et ... si ma théorie est correcte

Evidemment que s'il y a des noix à ramasser, il y a aussi des pommes ... Noix et pommes, c'est la même saison de ramassage.
La différence, c'est que les pommes qui tombent actuellement sont généralement véreuses - les bonnes seront ramassées à la sainte Simone.
Gros boulot à trier ce qui est mangeable (> dessiccateur) et ce qui ne l'est pas (> composteur)
A ce tarif-là, il y a un déséquilibre dans le composteur qu'il faut réguler: trop d'éléments humides, mous, verts, ...

Je vais donc mettre une couche de BRF mélangée à une couche de consoude (je coupe 3-4 fois dans l'année ces plantes qui sont de remarquables activateurs de compost)
Dans une semaine, je retournerai ce compost dans le composteur voisin pour bien le mélanger - dans un mois il sera parfaitement prêt à être utilisé.

Quand j'ai vu, ce matin en me levant le temps qu'il allait faire aujourd'hui (pluie, vent, brouillard) j'ai pensé:"Superbe matinée pour m'occuper des coings !"

Dans notre famille on aime bien les coings, même si c'est un fruit un peu spécial puisqu'on ne peut pas le manger cru et ... qu'il n'y a pas des fruits chaque année - ça dépend de la météo. Cette année, il y en avait beaucoup que j'ai ramassés après le coup de vent du 25 septembre.
J'ai passé toute la matinée à les préparer pour faire nos traditionnelles gelées et confitures. C'est sportif comme activité: il faut du muscle et des couteaux bien aiguisés.

A gauche: les trognons et les peaux pour la gelée
A droite: la chair en petits morceaux pour la confiture

En voilà une bonne idée, faire la gelée de coing avec les trognons et les épluchures Et dire que je le fais avec les pommes et que ça ne m'est même pas venu à l'idée de le faire avec les coings Ma confiture de coing étant déjà faite c'est raté pour cette année

Je constate que tu mets les pommes véreuses dans le composteur, je n'ose pas le faire à cause du carpocapse. Il est conseillé de ne pas laisser les fruits pourris au sol pour que cette cochonnerie de s'enterre pas jusqu'au printemps prochain. Alors dans le compost est-il capable de survivre?

Il faut arriver à bien gérer la T° dans le compost.
Retourner régulièrement le compost et/ou le mélanger provoque une montée de T° suffisante (60° et plus) pour détruire les éléments toxiques, par ex ces carpocapses.
Mais c'est pas toujours facile de respecter les bonnes conditions: une humidité élevée (entre 60 et 80%), une bonne aération (j'ai une paire de tubes mi-souterrains) et un bon rapport carbone-azote (dont je parlais dans le message précédent).

Début octobre - visite des Rectangles Latéraux Nord du tunnel

Première coupe dans le R NW des épinards Géants d'hiver semés le 1 septembre - après la récolte des PdT - dans des mini-lignes distantes de 22 cm

Malgré la haute densité du semis, il y a une région très pauvre, rachitique, du côté de la bordure.
Cette différence va un peu s'estomper car j'éclaircis les épinards à 10 cm lors de la 1ère coupe.

Parallèlement, mais du côté NE, il y a le R des mâches Duplex et Coquilles de Louvier semées aussi le 1 septembre dans des mini-lignes distantes de 12 cm (après la récolte des carottes).
J'ai pas la berlue: il y a aussi une région très pauvre du côté de la bâche

Comme j'ai semé des mâches de secours dans un plateau alvéolé, je vais pouvoir regarnir ces lignes vides ...
Encore bien des semaines avant la première récolte de mâches !

Marcol a écrit : sam. 03 oct. 2020 20:30 Il faut arriver à bien gérer la T° dans le compost.
Retourner régulièrement le compost et/ou le mélanger provoque une montée de T° suffisante (60° et plus) pour détruire les éléments toxiques, par ex ces carpocapses.
Mais c'est pas toujours facile de respecter les bonnes conditions: une humidité élevée (entre 60 et 80%), une bonne aération (j'ai une paire de tubes mi-souterrains) et un bon rapport carbone-azote (dont je parlais dans le message précédent).

C'est justement mon problème je ne suis pas sûre que la température soit suffisante dans mon compost. Je ne mets pas de quantités suffisantes en une seule fois et lorsque je vois que des graines de courges arrivent à germer j'en déduis que ça ne chauffe pas assez.

Si tu constates une insuffisance de T°, il faut retourner ton tas et tu le verras prendre feu - presque

Comme c'est joli ces petits alignements de petites plantounes
N'avais tu pas le même soucis de pousses plus flemmardes contre la bâche les autres années?

Oui, c'est probablement le cas, mais j'ai l'avantage (ou est-ce le désavantage ?) de ne pas m'en souvenir.
Faudrait que je me relise ...

Différence de température et/ou lumière.
J'ai eu le même problème au jardin sur des rangs de poireaux et carottes.

esox a écrit : Différence de température et/ou lumière.

Je retiens ton diagnostic, esox, et vais réfléchir s'il y a moyen d'améliorer la situation.

Il fait froid, le soleil est absent, les nuages bas couvrent le pays, il pleut presque tous les jours, c'est pas la joie
Je pensais vous montrer les dernières tomates mais elles n'arrivent plus à mûrir.
Alors je vous parle d'une variété que j'ai cultivée pour la première fois cette année: la Babuschka, une très, très bonne surprise.
C'est Zollinger qui commercialise cette tomate tardive qui chez moi ne peut être cultivée qu'en serre.
Taille appréciable,
goût extraordinaire,
très polyvalente dans ses usages

Il me faut attendre qq années d'épigénétique pour savoir si cette tomate pourrait devenir LA tomate capable de succéder chez moi à la CdB

Depuis l'équinoxe d'automne, la météo a complètement changé: 153 mm de pluie les 10 derniers jours de septembre, vents violents, température en forte baisse flirtant avec le 0 degré la nuit et ne dépassant pas les 15° l'apm.
Les légumes fragiles n'apprécient pas et moi non plus - j'ai de la peine à faire le deuil de l'été.

Par contre la source recoule abondamment au jardin.
Après 3 mois d'absence, elle est la bienvenue - d'autant plus qu'ainsi je peux abreuver facilement les génisses du voisin qui pâturent sous nos fenêtres en automne.

Est ce que par hasard il y en aurait une du nom de "Jonquille", douce amie de notre moldeau que je regrette beaucoup sur ce forum et qui voulait toujours avoir le dernier mot....
Moldeau si tu nous lit, sache que tu me manques beaucoup

Moldau a écrit : (...) je reviens me promener sur le forum tranquillou. Peut-être referai-je un autre Post plus tard. Pour l'instant je reste calme.

Cela fait bientôt 3 ans et le manque est toujours très fort, chez moi aussi ...

Navré, elles ne portent plus de nom, les bestioles, mais un numéro

Jusqu'à la semaine passée, les nouvelles lianes poussaient sur la même ligne que les haricots spéciaux, lesquels tournicotaient autour des bambous. Cela faisait un rideau de verdure bienvenu devant le tunnel ...
Les anciennes cannes avaient été coupées le 10 septembre (= espace vide à droite) après la dernière récolte de mûres.

Durant la semaine j'ai (1) restructuré les mûriers et (2) préparé le sol du S2.3 pour l'année prochaine.
ça veut dire:
1) que j'ai choisi les lianes à conserver et que je les ai fixées sur les fils
2) que j'a mis une couche de BRF sur les futurs emplacements des haricots spéciaux

En images, voilà ce que ça donne
Phase 1: mise en place des nouvelles lianes

Cette fois, elles vont vers le Sud - la prochaine fois vers le N - j'alterne

Phase 2: mise en place d'une couche de BRF sur les futurs haricots de 21

Il me semble que la culture de ces fabacées est un plus pour les mûriers.

Regardez ce qui se passe sur ce mûrier ...




une branche en fruits... une branche en fleurs ... le 9 octobre la Nature aurait-elle perdu la boule ?

Pour perdre la boule elle l'a bien perdu. Maintenant il va falloir ouvrir les paris. Vont-elles ou pas arriver à maturité?

Demain toute la famille sera réunie pour fêter la bénichon, dont le menu traditionnel est très copieux.
Voyez vous-mêmes:

Cuchaule
Moutarde de Bénichon
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Bouillon
Petits croûtons
***
Boeuf bouilli
Raves, carottes et céleri
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Ragoût d’agneau
Purée de pommes de terre
Poires à botzi
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Jambon fumé de la borne,
saucisson, langue, choux
***
Gigot d’agneau
Haricots,
Salade aux carottes rouges
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Meringues avec double-crème
***
Fruits de saison
***
Cafés et digestifs,
Cuquettes, beignets, bricelets, croquets et pains d’anis…

Pour notre part, on remplace les 4 plats de viande par un seul, de saison, la chasse.

On se prépare depuis plusieurs jours et ... il faudra plusieurs jours pour tout digérer et récupérer des vapeurs de la fête