Biomax, singulier ou pluriel?
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
ça y est, j'ai détruit ma 1° planche de biomax, semée le 31 août.
Elle comprenait :
* des inadaptées : lupin, gesse, bouffées par les limaces. Lin, qui a pas aimé, mais peut-être pas adapté à l'hiver? Fénugrec et trèfle incarnat n'ont pas décollé.
* du sarrasin : il a gelé au moment de la floraison à 0°C
* moutarde phacélie féverole vesce : gelé tous les quatre, sauf à un ou deux endroits, d'ailleurs c'est étonnant il y a un coin qui a pas gelé. Bizarre, il y avait un plant de tomates laissé en place pas loin ... hasard ?
Phacélie, vesce et féverole ont été digérées,
La moutarde subsiste sous forme de cannes jaunes.
A noter qu'à d'autres endroits, la féverole n'a pas gelé, car semées plus tardivement (octobre).
* Il ne reste que le radis (variété potagère violet de Gournay), et l'avoine bien vivants.
L'avoine est en petite forme quand même. Elle ne réussit pas terrible chez moi, je sais pas pourquoi.
Je me suis retrouvé donc avec avoine et radis à détruire avant semis d'une planche de petits pois. (4m2).
J'ai procédé comme suit : j'ai coupé tout le vivant qui dépassait, et utilisé les résidus pour pailler une autre planche. J'ai laissé les canes de moutarde.
Puis semé les petits pois, avec entre les rangs semis mélangé poireaux salades (voir mon post de ce jour dans la rubrique"semis mélangés".
Bilan Biomax : la structure du sol est parfaite, aérée sans nécessité donc de travailler pour aérer. De ce point de vue c'est gagné.
Un peu d'adventices : véronique de Perse, principalement, coupée au sécateur aussi.
Temps de travail : il m'a fallu couper au sécateur radis et avoine. Sur 4m2, ça va, mais sur 40m2, ça aurait été lassant et fatigant.
Pour l'an prochain, la planche prévue pour semis précoce ne comportera ni avoine ni radis. De cette manière, j'espère pouvoir récupérer en sortie d'hiver une planche prête à semer, sans travail de destruction.
D'où Biomax août ou septembre 2010 : gesse (je renouvellerai car elle est grosse pourvoyeuse d'azote) sarrasin féverole vesce phacélie moutarde (un peu). J'ai une planche similaire que je réserve pour maïs haricots potimarron qui sera détruite plus tard. Sur cette planche la féverole a mieux résisté (semis 3 jours plus tard!) : elle est en fleur.
Elle comprenait :
* des inadaptées : lupin, gesse, bouffées par les limaces. Lin, qui a pas aimé, mais peut-être pas adapté à l'hiver? Fénugrec et trèfle incarnat n'ont pas décollé.
* du sarrasin : il a gelé au moment de la floraison à 0°C
* moutarde phacélie féverole vesce : gelé tous les quatre, sauf à un ou deux endroits, d'ailleurs c'est étonnant il y a un coin qui a pas gelé. Bizarre, il y avait un plant de tomates laissé en place pas loin ... hasard ?
Phacélie, vesce et féverole ont été digérées,
La moutarde subsiste sous forme de cannes jaunes.
A noter qu'à d'autres endroits, la féverole n'a pas gelé, car semées plus tardivement (octobre).
* Il ne reste que le radis (variété potagère violet de Gournay), et l'avoine bien vivants.
L'avoine est en petite forme quand même. Elle ne réussit pas terrible chez moi, je sais pas pourquoi.
Je me suis retrouvé donc avec avoine et radis à détruire avant semis d'une planche de petits pois. (4m2).
J'ai procédé comme suit : j'ai coupé tout le vivant qui dépassait, et utilisé les résidus pour pailler une autre planche. J'ai laissé les canes de moutarde.
Puis semé les petits pois, avec entre les rangs semis mélangé poireaux salades (voir mon post de ce jour dans la rubrique"semis mélangés".
Bilan Biomax : la structure du sol est parfaite, aérée sans nécessité donc de travailler pour aérer. De ce point de vue c'est gagné.
Un peu d'adventices : véronique de Perse, principalement, coupée au sécateur aussi.
Temps de travail : il m'a fallu couper au sécateur radis et avoine. Sur 4m2, ça va, mais sur 40m2, ça aurait été lassant et fatigant.
Pour l'an prochain, la planche prévue pour semis précoce ne comportera ni avoine ni radis. De cette manière, j'espère pouvoir récupérer en sortie d'hiver une planche prête à semer, sans travail de destruction.
D'où Biomax août ou septembre 2010 : gesse (je renouvellerai car elle est grosse pourvoyeuse d'azote) sarrasin féverole vesce phacélie moutarde (un peu). J'ai une planche similaire que je réserve pour maïs haricots potimarron qui sera détruite plus tard. Sur cette planche la féverole a mieux résisté (semis 3 jours plus tard!) : elle est en fleur.
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Oncle Fritz,
ça donne quoi chez toi tes biomax ?
T'as vu une différence avec une planche sans sur la structure du sol ?
Tu peux nous faire un topo : ton biomax, ce qu'il a donné, si tu l'as détruit, comment etc.
Merci!
ça donne quoi chez toi tes biomax ?
T'as vu une différence avec une planche sans sur la structure du sol ?
Tu peux nous faire un topo : ton biomax, ce qu'il a donné, si tu l'as détruit, comment etc.
Merci!
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Mon semis comportait: seigle, avoine, vesce, féverole, semés sous 2 cm de compost mûr et 1 à 2 cm de BRF. La vesce est peut-être la variété qui s'est le moins bien développée (c'est relatif). Les semis les plus tardifs ont un peu peiné et ont repris leur croissance tardivement. L'hiver a été humide et la culture en buttes a été sans doute très bénéfique aux engrais verts.
Les semis et plantations précoces (fèves, oignons, échalotes), avant destruction des engrais verts, ont été une gêne pour celle-ci.
Le simple fauchage est très insuffisant pour détruire les engrais verts: repousse garantie! La technique la plus efficace a été sans aucun doute la bâche plastique noire (morceaux de bâche entre les rangs transversaux de fèves et oignons) qui a de plus l'avantage de chauffer la terre. J'ai utilisé également le fait de mettre sur les engrais verts, en les couchant sous l'apport, le mélange de terre et de paille des allées: efficace, avec quelques repousses (en fait, j'ai complété cette méthode avec celle de la bâche noire). Avantage de la bâche: on réalise les semis les plus précoces au fur et à mesure en retroussant la bâche. La terre est alors un vrai caviar, souple (en profondeur) mais liée, avec une vie intense.
Inconvénient de la bâche: sous l'effet du réchauffement, certaines larves terminent leur évolution mais l'insecte se trouve coincé sous la bâche (intéressant pour les "chieur", mais pour les autres...).
A noter que la petite épaisseur de BRF, sous le couverts des engrais verts s'est décomposé presque intégralement sans nécessiter d'incorporation...
Je suis enthousiasmé par l'utilisation des engrais verts pour les effets sur la structure du sol, sur la vie du sol (toute l'année!) et sur le moral du jardinier (un jardin vert tout l'hiver, quel bonheur).
En vue de l'année prochaine:
-en fin d'été, au fur et à mesure des récoltes, je sèmerai un mélange phacélie - moutarde
-fin octobre, j'essaierai, en fonction des cultures encore en place, de définir des "grandes" zones sur les buttes que je traiterai de deux façons différentes: semis d'engrais verts céréales-légumineuses (dans le cas des zones semées en phacélie-moutarde, destruction de ces dernières avant nouveau semis ; comme l'an dernier: semis d'engrais verts + compost + BRF; pas de semis d'engrais verts au-delà de la fin octobre) ou forte (30cm) épaisseur de paille au-dessus d'un lit mince de compost demi-mûr et de BRF;
-les endroits se dégageant après la fin octobre (je récolte au jardin jusqu'à la fin décembre grâce à la douceur du climat océanique) seront systèmatiquement paillés;
-les semis de fèves, d'oignons, d'échalotes (février/mars) trouveront leur place dans les zones paillées -en écartant la paille sur de petites lignes transversales;
-un autre élément de cette gestion hivernale est que je voudrais essayer de conserver une ou deux buttes avec du P30 tout l'hiver (résistance au vent à travailler) pour des cultures permanentes. Sur ces buttes, on peut imaginer que les apports de compost, de BRF, de semis d'engrais verts soient extrêmement localisés en fonction des semis/récolte: du pointillisme au jardin... ;
-pour la destruction des engrais verts au printemps: bouillie terre-paille des allées sur les engrais verts, et bâche noire par-dessus. C'est la méthode qui me semble la plus efficace et la moins coûteuse en travail. Si je cultivais de plus grandes surfaces, je n'hésiterais pas à enlever la bâche en la roulant au bout, je laisserais se faire la germination spontanée des adventices, je remettrais la bâche pour les détruire, puis je l'enlèverais définitivement pour mes semis.
Pour revenir sur le sujet biomax, je pense que j'utiliserai deux familles de mélange biomax:
-un pour la fin d'été: phacélie-moutarde
-un pour l'hiver: seigle-avoine-vesce-féverole
J'ai semé la semaine dernière du lin sur ma butte de PDT des jardins partagés (une ligne de lin entre deux lignes de PDT): il s'agit plutôt de tester l'effet répulsif sur les doryphores.
Oncle Fritz
Les semis et plantations précoces (fèves, oignons, échalotes), avant destruction des engrais verts, ont été une gêne pour celle-ci.
Le simple fauchage est très insuffisant pour détruire les engrais verts: repousse garantie! La technique la plus efficace a été sans aucun doute la bâche plastique noire (morceaux de bâche entre les rangs transversaux de fèves et oignons) qui a de plus l'avantage de chauffer la terre. J'ai utilisé également le fait de mettre sur les engrais verts, en les couchant sous l'apport, le mélange de terre et de paille des allées: efficace, avec quelques repousses (en fait, j'ai complété cette méthode avec celle de la bâche noire). Avantage de la bâche: on réalise les semis les plus précoces au fur et à mesure en retroussant la bâche. La terre est alors un vrai caviar, souple (en profondeur) mais liée, avec une vie intense.
Inconvénient de la bâche: sous l'effet du réchauffement, certaines larves terminent leur évolution mais l'insecte se trouve coincé sous la bâche (intéressant pour les "chieur", mais pour les autres...).
A noter que la petite épaisseur de BRF, sous le couverts des engrais verts s'est décomposé presque intégralement sans nécessiter d'incorporation...
Je suis enthousiasmé par l'utilisation des engrais verts pour les effets sur la structure du sol, sur la vie du sol (toute l'année!) et sur le moral du jardinier (un jardin vert tout l'hiver, quel bonheur).
En vue de l'année prochaine:
-en fin d'été, au fur et à mesure des récoltes, je sèmerai un mélange phacélie - moutarde
-fin octobre, j'essaierai, en fonction des cultures encore en place, de définir des "grandes" zones sur les buttes que je traiterai de deux façons différentes: semis d'engrais verts céréales-légumineuses (dans le cas des zones semées en phacélie-moutarde, destruction de ces dernières avant nouveau semis ; comme l'an dernier: semis d'engrais verts + compost + BRF; pas de semis d'engrais verts au-delà de la fin octobre) ou forte (30cm) épaisseur de paille au-dessus d'un lit mince de compost demi-mûr et de BRF;
-les endroits se dégageant après la fin octobre (je récolte au jardin jusqu'à la fin décembre grâce à la douceur du climat océanique) seront systèmatiquement paillés;
-les semis de fèves, d'oignons, d'échalotes (février/mars) trouveront leur place dans les zones paillées -en écartant la paille sur de petites lignes transversales;
-un autre élément de cette gestion hivernale est que je voudrais essayer de conserver une ou deux buttes avec du P30 tout l'hiver (résistance au vent à travailler) pour des cultures permanentes. Sur ces buttes, on peut imaginer que les apports de compost, de BRF, de semis d'engrais verts soient extrêmement localisés en fonction des semis/récolte: du pointillisme au jardin... ;
-pour la destruction des engrais verts au printemps: bouillie terre-paille des allées sur les engrais verts, et bâche noire par-dessus. C'est la méthode qui me semble la plus efficace et la moins coûteuse en travail. Si je cultivais de plus grandes surfaces, je n'hésiterais pas à enlever la bâche en la roulant au bout, je laisserais se faire la germination spontanée des adventices, je remettrais la bâche pour les détruire, puis je l'enlèverais définitivement pour mes semis.
Pour revenir sur le sujet biomax, je pense que j'utiliserai deux familles de mélange biomax:
-un pour la fin d'été: phacélie-moutarde
-un pour l'hiver: seigle-avoine-vesce-féverole
J'ai semé la semaine dernière du lin sur ma butte de PDT des jardins partagés (une ligne de lin entre deux lignes de PDT): il s'agit plutôt de tester l'effet répulsif sur les doryphores.

Oncle Fritz
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Derrière biomax : petits pois en semis direct.
http://www.terredhumus.fr/content/view/75/19/
Avec le bilan sur le mélange biomax.
Un point à améliorer pour la prochaine vague : les repousses...
http://www.terredhumus.fr/content/view/75/19/
Avec le bilan sur le mélange biomax.
Un point à améliorer pour la prochaine vague : les repousses...
Un con qui marche va plus loin que deux intellectuels assis.
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Ca y est, j'ai mis en ligne la photo des racinaires de mon biomax.
C'est ici : http://www.terredhumus.fr/content/view/70/19/
En bas de l'article.
On voit bien la complémentarité des systèmes racinaires des différentes espèces.
C'est le radis qui va le plus profond, mais il travaille en vertical pas en latéral, contrairement à la vesce et féverole ainsi qu'à l'avoine.
A noter que veronique de Perse et géranium font du bon boulot aussi.
J'ai relu aujourd'hui les articles sur Manfred Wenz. Dans sa rotation sur 7 ans, il laisse une année de repos avec semis de trèfle et laisse les adventices. Il leur attribue une fonction réparatrice.
Dans nos jardins parfois petits, en tout cas chez moi, pas question de laisser une année de repos. J'envisage donc de laisser une place aux adventices (un jardin sale) en continu, pour qu'elle effectue le boulot de réparation en continu. Quitte à contrôler pour ne pas se laisser déborder.
C'est ici : http://www.terredhumus.fr/content/view/70/19/
En bas de l'article.
On voit bien la complémentarité des systèmes racinaires des différentes espèces.
C'est le radis qui va le plus profond, mais il travaille en vertical pas en latéral, contrairement à la vesce et féverole ainsi qu'à l'avoine.
A noter que veronique de Perse et géranium font du bon boulot aussi.
J'ai relu aujourd'hui les articles sur Manfred Wenz. Dans sa rotation sur 7 ans, il laisse une année de repos avec semis de trèfle et laisse les adventices. Il leur attribue une fonction réparatrice.
Dans nos jardins parfois petits, en tout cas chez moi, pas question de laisser une année de repos. J'envisage donc de laisser une place aux adventices (un jardin sale) en continu, pour qu'elle effectue le boulot de réparation en continu. Quitte à contrôler pour ne pas se laisser déborder.
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Extra ta photo Yann
Je devrais faire la même chose avec les adventices que je plante et/ou que je laisse pousser au potager : laiteron, pissenlit, vesse, plantain (lancéolé et majeur), laitue vivace et autres laitues, fenouil sauvage, mauve et que je laisse fleurir. D’ores et déjà je sais que le laiteron lancéolé travaille en surface tandis que la laitue vivace travaille en profondeur.

Je devrais faire la même chose avec les adventices que je plante et/ou que je laisse pousser au potager : laiteron, pissenlit, vesse, plantain (lancéolé et majeur), laitue vivace et autres laitues, fenouil sauvage, mauve et que je laisse fleurir. D’ores et déjà je sais que le laiteron lancéolé travaille en surface tandis que la laitue vivace travaille en profondeur.
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
merci pour le retour Yann
Par rapport à ma manière de faire (cultiver au milieu des adventices), je ne retire de tes constats que du positif.
Quand je regarde ces différents développements racinaires, cela me conforte dans l'idée que tout ce qu'on laisse pousser s'équilibre forcément en aérien comme en souterrain. J'ai de la vesce spontanée, de la folle avoine, de la bourrache (belle racine carotte), ... : diverses hauteurs aériennes, divers développements racinaires
Et quand tu parles de fonction réparatrice des sauvageonnes, ça m'interpelle forcément! (j'ai assez embété tout le monde ici avec ça cet hiver
)
Rééquilibrage physique et chimique donc... Que du bonheur!

Par rapport à ma manière de faire (cultiver au milieu des adventices), je ne retire de tes constats que du positif.
Quand je regarde ces différents développements racinaires, cela me conforte dans l'idée que tout ce qu'on laisse pousser s'équilibre forcément en aérien comme en souterrain. J'ai de la vesce spontanée, de la folle avoine, de la bourrache (belle racine carotte), ... : diverses hauteurs aériennes, divers développements racinaires
Et quand tu parles de fonction réparatrice des sauvageonnes, ça m'interpelle forcément! (j'ai assez embété tout le monde ici avec ça cet hiver

Rééquilibrage physique et chimique donc... Que du bonheur!

De la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens. Masanobu FUKUOKA
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Hello les filles du Sud,
On dirait que vous avez pas mal d'avance en matière de culture au milieu des sauvageonnes (j'aime bien ton mot Rozanna).
ça vous dirait pas d'ouvrir un post sur le sujet genre sauvageonnes et légumes ?
C'est un vrai sujet : quel équilibre trouver, comment laisser une place sans se laisser déborder et passer des heures à désherber. Et si on laisse faire, comment vont pousser les légumes face à cette concurrence ?
On dirait que vous avez pas mal d'avance en matière de culture au milieu des sauvageonnes (j'aime bien ton mot Rozanna).
ça vous dirait pas d'ouvrir un post sur le sujet genre sauvageonnes et légumes ?
C'est un vrai sujet : quel équilibre trouver, comment laisser une place sans se laisser déborder et passer des heures à désherber. Et si on laisse faire, comment vont pousser les légumes face à cette concurrence ?
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Tu me vires de ton biomax ou bien?!
Je veux bien créer le sujet, mais ... je crains que nous ne soyons que 4 ou 5 à alimenter un tel sujet
( l'évocation des engrais verts du bon Dieu, disséminée ces derniers mois sur divers topic, n'a eu que peu de retours... )
Mais OK! Je vais regarder ce que j'ai en magasin côté photos, pour commencer...


Je veux bien créer le sujet, mais ... je crains que nous ne soyons que 4 ou 5 à alimenter un tel sujet

Mais OK! Je vais regarder ce que j'ai en magasin côté photos, pour commencer...

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- Marcol
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Bravo ro-zanna !
Bonne décision.
Je tiens les pouces
et tacherai d'y participer.
Je peux déjà dire que les adventices me semblent plus redoutables et nombreuses à 47° N de latitude que chez toi dans le Sud. A tel point que je crains tellement l'invasion que je désherbe (manuellement bien sûr, pas question de chimie !) systématiquement. Parfois, seulement par réflexe.
Bonne décision.
Je tiens les pouces

Je peux déjà dire que les adventices me semblent plus redoutables et nombreuses à 47° N de latitude que chez toi dans le Sud. A tel point que je crains tellement l'invasion que je désherbe (manuellement bien sûr, pas question de chimie !) systématiquement. Parfois, seulement par réflexe.
Je dis un peu ce que je fais, je fais tout ce que je dis.
-
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- Inscription : ven. 28 août 2009 13:58
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Hum... ça, c'est à voir! Les plantes savent se développer dans toutes les conditions, même extrèmesEmcé a écrit : Je peux déjà dire que les adventices me semblent plus redoutables et nombreuses à 47° N de latitude que chez toi dans le Sud. A tel point que je crains tellement l'invasion que je désherbe (manuellement bien sûr, pas question de chimie !) systématiquement. Parfois, seulement par réflexe.

Les miennes ont certes de petites feuilles (pour limiter l'évaporation dûe à mon milieu sec), mais elles ont soit de profondes racines! (pour puiser l'eau, justement), soit des racines suerficielles très marcottantes.
Je ne suis donc pas sure de ce que tu avances.

Je prépare un petit topo dés que j'arrive à récupérer mes photos déjà sur site perso...(celle dans le DD sont sur un ordi HS, et celles sur site perso ne veulent pas s'enregistrer sur l'ordi qui fonctionne...

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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Je te vires pas, tant précieuse Rozanna. Welcome forever. Les digressions et à-côtés sont le sel et le miel des échanges.ro-zanna a écrit :Tu me vires de ton biomax ou bien?!![]()
![]()
Je veux bien créer le sujet, mais ... je crains que nous ne soyons que 4 ou 5 à alimenter un tel sujet

Mais je me dis juste que c'est un sujet aussi important que le BRF, les engrais verts et le non-travail du sol, et qu'il mérite une vraie place à lui.
Et si on est que 5 que ça intéresse, on sera 5 à se faire plaisir. Y'a pas de mal à se faire du bien.
Et c'est les adventices, c'est ce qui incite les agri bio à continuer le travail du sol (cf POUSSET qui travaille pour éliminer les adventices avec des faux semis etc.) et les labours. A ma connaissance WENZ est un des seuls en grandes cultures bio à être capable de faire du semis direct.
Quant à ce qui se passe en maraîchage bio, quand je vois les gars à quatre pattes pour désherber 4 rangs de carottes de 80 mètres de long, ça fait peine à voir, je me dis que la connaissance de la cohabitation sauvageonnes/légumes est précieuse.
Et on peut commencer sans photos...
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Oki! je prépare ça dans la semaine
Mais concernant la "connaissance" de la cohabitation, je compte sur d'autres pour alimenter la chose. Parceque de mon côté, même si tous vos apports scientifiques me confortent dans mon idée, il en est plus du constat et d'une certaine conception intuitive que de véritables arguments.

Mais concernant la "connaissance" de la cohabitation, je compte sur d'autres pour alimenter la chose. Parceque de mon côté, même si tous vos apports scientifiques me confortent dans mon idée, il en est plus du constat et d'une certaine conception intuitive que de véritables arguments.

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- Dam79
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Très bien, il y a simplement certaines adventices qui aspirent l'eau plus vite que d'autres comme le chiendent. Il faut faire attention à ça, le chapardage d'humidité, la limite entre le bon et le mauvais est très ténue dans l'occupation du terrain par les adventices, donc cela nécessite une surveillance particulière, ça tombe bien, je visite mon jardin tous joursYann58 a écrit :Et si on laisse faire, comment vont pousser les légumes face à cette concurrence ?

Le Thrace ESOPE, Rats des champs
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Tu sais, Rozanna, on a pas de complexe à avoir là-dessus.
Ce que fait WENZ est terrain et pas labo.
Et j'ai encore pas vu grand-chose de scientifique écrit là-dessus.
Fukuoka parlait aussi de la place qu'il laissait aux sauvageonnes, mais tout ça reste vague et du domaine de l'intuition.
Je suis curieux d'explorer ce chemin qui se situe entre les tenants du tout propre (round up, labour, mal de dos, aïe) et l'idée, poétique, que la nature sait tout, qu'elle est bonne.
Parce que les mauvaises herbes chez vous les sudistes, ça boit de l'eau ! Et ça doit pas mal concurrencer les tomates et autres.
... à la recherche de l'équilibre, comme la danseuse sur son fil, c'est fragile, c'est subtil, c'est plein de grâce, c'est le sentiment que tout est parfait ... pour quelques instants ...
Ce que fait WENZ est terrain et pas labo.
Et j'ai encore pas vu grand-chose de scientifique écrit là-dessus.
Fukuoka parlait aussi de la place qu'il laissait aux sauvageonnes, mais tout ça reste vague et du domaine de l'intuition.
Je suis curieux d'explorer ce chemin qui se situe entre les tenants du tout propre (round up, labour, mal de dos, aïe) et l'idée, poétique, que la nature sait tout, qu'elle est bonne.
Parce que les mauvaises herbes chez vous les sudistes, ça boit de l'eau ! Et ça doit pas mal concurrencer les tomates et autres.
... à la recherche de l'équilibre, comme la danseuse sur son fil, c'est fragile, c'est subtil, c'est plein de grâce, c'est le sentiment que tout est parfait ... pour quelques instants ...
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- appius
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
perso, j'ai commencé à repiquer des tomates, et j'ai enlevé presque rien, juste ce qu'il faut d'orties, de tanaisies et de je ne sais quoi pour faire les petits trous. j'éclaircirai plus tard, si vraiment elles sont gênées.
-
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Non, je sais bien qu'il y a peu d'apport scientifique là-dessus... ou tout du moins je n'ai pas trouvé grand choseYann58 a écrit :Tu sais, Rozanna, on a pas de complexe à avoir là-dessus.
Ce que fait WENZ est terrain et pas labo.
Et j'ai encore pas vu grand-chose de scientifique écrit là-dessus.
Fukuoka parlait aussi de la place qu'il laissait aux sauvageonnes, mais tout ça reste vague et du domaine de l'intuition.

ça se limite à l'évocation de la fonction régulatrice des sauvageonnes (ce qui n'est déjà pas si mal et ouvre des perspectives très intéressantes !!


Je pense aussi à la multitude d'insectes qui se baladent là-dedans. ( maintenant que je m'y intéresse un peu plus, je me rends compte que c'est ENOOORME! )
Mais au delà de cela, effectivement, pas grand chose.

Aussi, créer un sujet sur ce thème... je veux bien

Mais à part des photos, je ne pourrais pas y apporter grand chose. Surtout que je ne prends pas de notes.


C'est rigolo, vous êtes déjà trois à me parler de concurrence au niveau de l'eau.Je suis curieux d'explorer ce chemin qui se situe entre les tenants du tout propre (round up, labour, mal de dos, aïe) et l'idée, poétique, que la nature sait tout, qu'elle est bonne.
Parce que les mauvaises herbes chez vous les sudistes, ça boit de l'eau ! Et ça doit pas mal concurrencer les tomates et autres.
... à la recherche de l'équilibre, comme la danseuse sur son fil, c'est fragile, c'est subtil, c'est plein de grâce, c'est le sentiment que tout est parfait ... pour quelques instants ...
Vous croyez vraiment qu'il y a plus forte concurrence entre un pied de tomate tout seul dans son bout de terre, et un pied de tomate entouré de bourrache, de valériane, de cynoglosse, ou de simple pissenlit ?
Perso, je ne crois pas.
Car mes bourrache, valeriane, cynoglosse et/ou pissenlit (j'ai oublié mes chardons!! avec ses centaines de mètres de racines qui vont puiser les éléments bien plus loin que ma pauvre tomate et les remontent sans qu'on leur demande quoi que ce soit), poussent déjà chez moi sans moi, hors zône potager, sans aucune eau que celle du ciel

Aussi, je dois effectivement les raisonner dans les endroits arrosés; j'en arrache certaines, j'en coupe d'autres. C'est au feeling et selon la place dont j'ai besoin.
mais bon... ça ne coûte pas plus de travail, je crois, que de semer (et d'acheter!) des engrais verts "homologués", de les détruire ensuite vite vite avant la montée en graines (je fais l'inverse : je les laisse finir leur cycle la plupart du temps

Elles ne me font aucunement peur, ces sauvageonnes. C'est là que je me sens par moment en décalage avec les techniques abordées.

Et puis, pour en revenir à l'eau... même s'il y a concurrence par endroits, est-ce si néfaste que cela que si tomate doit se battre un peu ? Je n'en suis pas si sure non plus...

Hum... je me relis et je me dis qu'il y avait peut-être de quoi alimenter par autre chose que des photos un sujet "cultiver au milileu de ces herbes qu'on dit mauvaises"


Maintenant, tout ça, c'est de votre faute, Appius et Yann (Dam et Topi ont suivi)!
Avant, je faisais pareil que maintenant et me posais juste quelques questions (curiosité...). Vous avez ouvert un chemin, j'ai suivi; et ça finit en autoroute. Je me réclame donc de la pratique d'un biomax moi aussi!


Ok, je sors

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- appius
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
j'aime bien cette philosophie de la récupération et de l'ingéniosité poussé jusqu'aux engrais verts!



Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Pareil
C'est marrant, Rozanna tu avais déjà évoqué ta tolérance vis à vis des sauvageonnes.
Mais présenté comme tu le fais, ça prend une autre dimension, et c'est un joli contrepied à la pensée unique "chasse aux mauvaises herbes".
Je carbonise sur le grill de l'impatience en attendant que toi et Tangerine et ceusses qui jardinent dans la pampa nous racontent leurs observations etc.

C'est marrant, Rozanna tu avais déjà évoqué ta tolérance vis à vis des sauvageonnes.
Mais présenté comme tu le fais, ça prend une autre dimension, et c'est un joli contrepied à la pensée unique "chasse aux mauvaises herbes".
Je carbonise sur le grill de l'impatience en attendant que toi et Tangerine et ceusses qui jardinent dans la pampa nous racontent leurs observations etc.
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- Tangerine
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
EuuuuuuuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhYann58 a écrit : Je carbonise sur le grill de l'impatience en attendant que toi et Tangerine et ceusses qui jardinent dans la pampa nous racontent leurs observations etc.



J’ai juste fait le choix il y a quelques années de jardiner, aussi bien au potager que dans mes plates bandes, en compagnie de certaines adventices très utiles pour ma ménagerie, utiles pour les insectes butineurs qui pollinisent mes arbres fruitiers, utiles contre certains maux ou encore qui sont belles à voir et dont je récolte les graines.
Tous les jours, sauf en période très sèche, je récolte dans la campagne environnante de quoi nourrir ma ménagerie. Lorsque le temps le permet je récolte avec les racines puis je replante ces dernières chez moi. Ces racines replantées chez moi et qui sont arrosées me permettent en été de continuer de nourrir ma ménagerie sans avoir recours aux produits du commerce infestés de produits chimiques.
Les adventices et le potager ou les plates bandes se partagent ainsi l’espace

- Carottine
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
J'attends avec impatience vos retours d'expériences... parce que "j'adorerais" ne plus jamais avoir à désherber 

Je prends soin de la terre de mes petits-enfants
Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Bon Rozanna, tu nous l'ouvres ton post "Cultiver au milieu des bonnes mauvaises herbes" ? ! ?
[attachment=0]Racinaire-renoncule-2.jpg[/attachment
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Le msg précédent est parti sans les commentaires.
La photo montre les systèmes racinaires d'engrais verts et d'une renoncule (bouton d'or ou une cousine).
Y' a pas photos. Pour décompacter le sol en surface, le bouton d'or (grosse touffe) est champion tout catégorie.
Les autres engrais verts font figure d'amateurs à peine sortis de l'oeuf.
De gauche à droite sur la 1° photo : féverole, minette (luzerne lupuline), bouton d'or.
Sur la 2° : féverole, minette, renoncule 1, renoncule 2, fénugrec et avoine.
Le fénugrec est maigrelet et ne paie pas de mine en aérien, mais en racinaire il est pas mal. Un discret, mais efficace.
Bon, maintenant comment gérer l'envahissante renoncule et cultiver au milieu , tout en tirant profit de son extraordinaire pouvoir d'émiettage du sol et de production de biomasse souterraine ? That is the question !
ça me chatouille de consacrer une planche à la "culture potagère au milieu des sauvageonnes".
Rozanna, dis, tu nous expliques comment tu te débrouilles ?
La photo montre les systèmes racinaires d'engrais verts et d'une renoncule (bouton d'or ou une cousine).
Y' a pas photos. Pour décompacter le sol en surface, le bouton d'or (grosse touffe) est champion tout catégorie.
Les autres engrais verts font figure d'amateurs à peine sortis de l'oeuf.
De gauche à droite sur la 1° photo : féverole, minette (luzerne lupuline), bouton d'or.
Sur la 2° : féverole, minette, renoncule 1, renoncule 2, fénugrec et avoine.
Le fénugrec est maigrelet et ne paie pas de mine en aérien, mais en racinaire il est pas mal. Un discret, mais efficace.
Bon, maintenant comment gérer l'envahissante renoncule et cultiver au milieu , tout en tirant profit de son extraordinaire pouvoir d'émiettage du sol et de production de biomasse souterraine ? That is the question !
ça me chatouille de consacrer une planche à la "culture potagère au milieu des sauvageonnes".
Rozanna, dis, tu nous expliques comment tu te débrouilles ?
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-
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?

J'arrive, j'arrive! J'en suis à me bagarrer avec Photofiltre qui me fait des siennes.

Mais je n'ai pas pensé à déraciner une bourrache, pour montrer. Zut!

De la même façon qu’un pays traite ses sols, il traite ses citoyens. Masanobu FUKUOKA
- Carottine
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Re: Biomax, singulier ou pluriel?
Je peux déjà vous dire que depuis 2 ans, j'ai expérimenté la culture des oignons et échalotes sans désherbage et il n'y a pas photo. On m'avait dit que c'était pour éviter de déranger les bulbes qu'il fallait laisser la planche "tranquille", mais c'est peut-être aussi grâce aux adventices que les oignons poussent mieux...
Donc, pour résumé, je plante, je bine (une seule fois) quand les adventices démarrent et que les oignons sont encore un peu jeunes et ensuite je laisse pousser sans m'en précoccuper jusqu'à la récolte (4 mois), je coupe juste avant qu'elles ne grainent, la tête des adventices trop envahissantes... et les oignons sont énormes.
Cette année, je vais expérimenter de ne pas biner du tout, 2 des lignes, pour comparaison.
J'adore jardiner de cette façon
mais il faut apprendre à faire face aux critiques des voisins dont les potagers sont nickels ! et expliquer au conjoint 
Donc, pour résumé, je plante, je bine (une seule fois) quand les adventices démarrent et que les oignons sont encore un peu jeunes et ensuite je laisse pousser sans m'en précoccuper jusqu'à la récolte (4 mois), je coupe juste avant qu'elles ne grainent, la tête des adventices trop envahissantes... et les oignons sont énormes.
Cette année, je vais expérimenter de ne pas biner du tout, 2 des lignes, pour comparaison.
J'adore jardiner de cette façon


Je prends soin de la terre de mes petits-enfants