Re: Melons 2020
Publié : dim. 27 sept. 2020 9:18
Bravo JP pour tes melons. De mon côté je ne traite généralement pas mes melons car je remarque depuis quelques années qu'ils ne contractent quasiment jamais de maladies ou que celle-ci arrive trop tard pour porter préjudice aux fruits.
La seule fois où j'ai traité c'était cette année début juin quand il faisait frais et humide, j'ai traité au souffre une petite dizaine de plants seulement car ils me faisaient un peu peur, je craignais l'oidium.
Je pourrais (et devrais) même traiter en ce moment pour préserver de la maladie les quelques plants qui donnerons en octobre, mais je ne suis pas fan des traitements...
Globalement, le melon est l'espèce de cucurbitacée qui me semble la plus résistante aux maladies (oïdium, fusariose...), contrairement aux concombres où c'est une catastrophe chez moi même si ils donnent beaucoup, les pastèques sont aussi souvent malades en fin de cycle mais elles ont heureusement pu donner leurs fruits, tout comme les courges butternut et potimarron...
C'est littéralement le déluge depuis hier (40mm !!), avec une température très froide (10°), la sensation est difficile après plus de 6 mois d'été !
Cela va faire du bien d'autant que cela continue les jours et semaines suivantes.
Nous vivons en effet des printemps/été et parfois automne très sec depuis plusieurs années, certainement un cycle climato un peu extrême couplé au réchauffement climatique. Les hivers sont extrêmement doux... Nos forêts sont mises à mal avec nombre d'essences qui ne sont plus adaptées comme les résineux (épicéas, sapins...) ou les hêtres, merisiers...
Tu ne crois pas si bien dire JP, ma melonnière et mon jardin sont installés sur ce que nous appelons des grèves ou des graves, une terre argilo-calcaire filtrante et caillouteuse légèrement inclinée au sud. Des moines cisterciens y avaient développé du vignoble (la parcelle s'appelle d'ailleurs "les vignes") dès le 14 ou 15ième siècle, ce vignoble a progressivement disparu dès la fin du 19ième siècle. Lorsque j'étais enfant dans les années 1990, il subsistait même encore quelques pieds de vignes.
Des agriculteurs qui cherchent ici à faire autre chose que de la céréale et qui plante aujourd'hui des fruits à coques (noyers, noisetiers, amandiers) ont réfléchi à ré-implanter de la vigne, comme certains commencent à faire un peu de melons
La seule fois où j'ai traité c'était cette année début juin quand il faisait frais et humide, j'ai traité au souffre une petite dizaine de plants seulement car ils me faisaient un peu peur, je craignais l'oidium.
Je pourrais (et devrais) même traiter en ce moment pour préserver de la maladie les quelques plants qui donnerons en octobre, mais je ne suis pas fan des traitements...
Globalement, le melon est l'espèce de cucurbitacée qui me semble la plus résistante aux maladies (oïdium, fusariose...), contrairement aux concombres où c'est une catastrophe chez moi même si ils donnent beaucoup, les pastèques sont aussi souvent malades en fin de cycle mais elles ont heureusement pu donner leurs fruits, tout comme les courges butternut et potimarron...
C'est littéralement le déluge depuis hier (40mm !!), avec une température très froide (10°), la sensation est difficile après plus de 6 mois d'été !
Cela va faire du bien d'autant que cela continue les jours et semaines suivantes.
Nous vivons en effet des printemps/été et parfois automne très sec depuis plusieurs années, certainement un cycle climato un peu extrême couplé au réchauffement climatique. Les hivers sont extrêmement doux... Nos forêts sont mises à mal avec nombre d'essences qui ne sont plus adaptées comme les résineux (épicéas, sapins...) ou les hêtres, merisiers...
Tu ne crois pas si bien dire JP, ma melonnière et mon jardin sont installés sur ce que nous appelons des grèves ou des graves, une terre argilo-calcaire filtrante et caillouteuse légèrement inclinée au sud. Des moines cisterciens y avaient développé du vignoble (la parcelle s'appelle d'ailleurs "les vignes") dès le 14 ou 15ième siècle, ce vignoble a progressivement disparu dès la fin du 19ième siècle. Lorsque j'étais enfant dans les années 1990, il subsistait même encore quelques pieds de vignes.
Des agriculteurs qui cherchent ici à faire autre chose que de la céréale et qui plante aujourd'hui des fruits à coques (noyers, noisetiers, amandiers) ont réfléchi à ré-implanter de la vigne, comme certains commencent à faire un peu de melons