Chose promise, chose due... Cela fait super longtemps que je n'ai rien posté dans la catégorie "récit des travaux de forçats". Donc je voulais vous raconter la suite de l'histoire de l'étanchéité de la maison, et en images s'il vous plaît... Comme ça, vous aurez tout le récit au même endroit en plus

Le premier épisode était
là, pour ceux qui auraient oublié...
Évidemment, comme c'est souvent le cas avec les artisans, nos amis les terrassiers ne sont pas venus chez nous à la date prévue. Comme nous sommes les rois de la loi de Murphy, nous avons subi un énorme orage le 22 août (70 mm d'eau en quelques heures quand même), avant leur passage. En conséquence :
- Nous avons encore passé une matinée enchantée à éponger dans le sous-sol et à virer des seaux d'eau dans la rue. Opération concours de tee-shirts mouillés garantie ! Je crois que sans l'aide du voisin d'en face, nous aurions été submergés !
- J'ai eu plein de plantes qui se sont retrouvées dans des seaux plein d'eau et impossibles à éponger. Elles n'ont pas aimé
Deux jours après, les terrassiers sont arrivés. Mais comme leur secrétaire ne m'avait pas indiqué une zone à dégager assez large, des plantes ont subi un arrachage sauvage ou se sont fait enterrer sous la terre sortie de la tranchée.
Au bout d'un jour de boulot, j'ai eu :
Un gros tas de terre dans l'allée,
Un début de tranchée sous le balcon,
Une tranchée le long de la cuve de récupération d'eau et le tas de terre correspondant...
Le lendemain, mes gentils terrassiers ont mis en place un drain et une couche d'étanchéité le long de la façade. Évidemment, ça a été la cata pour traverser le muret et rejoindre le puisard des eaux usées : leur perforatrice n'était pas assez longue, ne passait pas à cause de l'angle du mur, etc... Ils en ont bavé, les pauvres !
Comme les terrassiers ont subi notre influence Murphy, il a plu pendant leurs travaux. La terre collait et c'était l'horreur de creuser à la main. Ils ont donc loué une mini-pelle plus petite que les leurs et qui puisse rentrer dans le jardin, surtout pour reboucher. D'ailleurs, le rebouchage, ça a donné ça :
La mini-pelle à l'attaque dans mon beau massif. Sniff, c'était joli, avant, hein ?
La tranchée le long de la cuve de récupération d'eau en cours de rebouchage,
Pour faire un peu plus Murphy, l'un des terrassiers s'est cassé la figure sur le tuyau qui va de la cuve à la pompe qui alimente le circuit des robinets. Ils l'ont remplacé, mais impossible d'extraire de l'eau de la cuve : la pompe ne se réamorçait pas et si on essayait avec l'eau de la ville, l'eau coulait sous la dalle d'une pièce qu'on a aménagée au sous-sol. On a supposé que le tuyau était déboîté dans la contre-cloison de la pièce... On a appelé le plombier mais l'ouvrier qui est venu n'a pas osé aller ouvrir la cloison sans savoir où passaient les tuyaux exactement. On a donc ensuite attendu que celui qui a fait l'installation soit disponible pour réparer la chose...
En attendant que notre ami le plombier vienne sauver notre circuit de récupération d'eau, je me suis occupée tout d'abord de rajouter du sable pour alléger la terre et de de replanter les massifs qui avaient souffert des travaux.
Au niveau du massif sous le balcon, le gaura et la sauge arbustive avaient bien souffert de leur stage en seau à cause de la pluie et donc de l'eau stagnante dans le seau. Le gaura, dont les racines étaient complètement pourries, a été diagnostiqué comme mort. j'ai laissé une chance à la sauge. J'en ai aussi profité pour faire quelques remaniements afin d'y mettre un des rosiers et de céanothe du massif de la cuve, de rajouter quelques nouvelles plantes et d'éviter que des branches viennent trop sur l'allée. Mi-septembre, ça avait l'air déjà correct.
Pour le massif de la cuve, j'ai remis la plupart des plantes déjà présentes et j'en ai rajouté quelques unes.Toujours mi-septembre, le massif a repris partiellement visage humain, même si une partie reste encore plutôt vide (à droite) et si j'ai de grosses inquiétudes pour le rosier rampant qui s'est fait arracher brutalement par les terrassier . Il faut aussi dire que c'est tellement mouillé qu'il est quasiment impossible de casser les mottes pour mieux aplanir : ça colle vraiment trop.
A ce jour, je suis plutôt rassurée : le rosier rampant et la sague refont des feuilles, donc ils ne sont pas morts. Et tout à l'air de bien se porter :
Massif sous le balcon
Massif de la cuve
OK, j'avoue, il y a tout plein d'adventices qu'il faudrait que je chasse, et les lecteurs attentifs auront noté qu'au niveau de la cuve, j'ai encore un hortensia en seau et un tas de terre dans le fond. L'opération "sauvons le circuit d'eau de pluie" s'est avérée épique : Le plombier est repassé 3 fois :
- La première, il s'est rendu compte que la fuite était à l'extérieur, après avoir fait un trou dans la contre-cloison de du local technique. Et pour l'extérieur, en creusant, il a découvert que le regard de la descente de gouttière, changé en décembre par les terrassiers, fuyait. Sans doute une autre conséquence de la chute du terrassier

De plus, il n'avait pas de tuyaux du bon diamètre et les tentatives de réparation en mode bricole ont provoqué quelques geysers. D'après M. Jub, il a évité de peu d'être inondé de la tête aux pieds,
- La seconde, il a réparé le plus gros mais il y avait encore un trou plus loin dans le circuit qu'il n'avait pas vu, n'ayant pas testé,
- La troisième fois, enfin, notre système a pu être remis en route.
La conclusion, c'est qu'on a gardé notre trou dans le sol, en attendant que les terrassiers, qui sont prévenus, viennent réparer le regard.Le passage de la mini-pelle a aussi pas mal explosé les allées bétonnées et il faudra qu'on prévoit de les remplacer plus tôt qu'on en avait l'intention...
Qui a dit que c'était simple, de faire faire l'étanchéité des fondations ?