C'est très sympa, ce post! J'adore certaines associations, je prends note pour le futur...
Mon jardin est en chantier... Tout ce que j'ai, c'est un coin que je défriche petit à petit où je replante tout ce que j'arrive à récupérer (rejets, bouture, semis, etc.)
Sans l'avoir fait exprès, j'ai trouvé les associations plutôt réussies.
Pour un massif à mi-ombre, bonne terre de jardin :
En bordure, Ajuga reptens pourpre avec épis bleu, puis oeillets des poètes roses et bordeaux et une graminée panachée vert et blanc, et des ancolies pourpre.
Une boltonie blanche et une véronique en épi (bleu) en été. Par contre, je vais virer la lysimaque numulaire (jaune) car elle jure avec le reste.
A l'arrière-plan, des saponaires (rose pâle) et des asters (classique, bleu ciel) prennent le relai en fin d'été.
A l'opposé de ce massif, j'ai d'un côté des alchémilles (vert anis) et des alysses maritimes (jaune) et de l'autre, des campanules des murailles (bleu). Des épervières oranges percent à travers les feuillages et les fleurs comme des petites marguerites oranges surplombant la bordure. Au deuxième plan, à gauche, des centaurées (C.montana) bleues des iris (bleu et jaune) et à droite, une pivoine (rose) et un géranium rose frais. Les ancolies pourpres et la boltonie blanche font la transition avec l'autre moitié du massif. Les asters sont en fond de massif. Un sédum spectabilis "Automn Joy" pousse juste derrière la pivoine (dont le feuillage devient violacé en fin d'été). Et je viens d'ajouter un gaura rose pâle devant la pivoine, ce qui forme une transition agréable entre le géranium rose (il fleurit de mai à l'automne) et le sédum.
A l'automne, je vais devoir déplacer une partie des ancolies car elles occupent trop de place. Et la graminée se montre un solide colonisatrice aussi. Elle s'arrache facilement, heureusement. Je crois que je vais plutôt l'installer dans un grand pot.
L'année passée, j'avais des hémérocalles, des crocosmias, des coréopsis et des soucis dans cette plate-bandes. Cela donnait une tonalité nettement plus tonique à l'ensemble. J'ignore pourquoi toutes ces plantes ont disparu. Tout comme j'ignore d'où vient la boltonie.
Sinon, dans un autre coin, j'avais commencé un massif il y a 4 ans, toujours pour héberger temporairement des plantes. Avec les travaux, c'est redevenu une friche (inaccessible car il y a devant à la fois un tas de pavés et un grand trou)
Au dessus des mauvaises herbes surnagent un rosier grimpant blanc (blanc double de Coubert), un hisbiscus syriacus bleu à oeil pourpre et des roses trémières rose foncé. Ce serait très joli sans la brousse qui gâche un peu la vue
Comme je n'ai pas de photos à moi, voici quelques exemples :
Une association pour l'année prochaine : j'ai déjà les géraniums roses (plus clair que sur la photo), je viens de repiquer des salvia et de semer des knautia macédonica. J'ajouterai des bulbes d'ail ornemental cet automne (sans illusion, ils disparaissent toujours très vite, je crois que mon sol est trop riche et trop frais pour qu'ils s'y sentent bien)
Où ceci qui reprend une grande partie des plantes à ma disposition :
alchémille, sauge, népéta, knautia, achillée (filipendule?), aneth...
mais pas le temps juste une ou deux et je reviendrais plus tard
(ni celui d'un jardin par rapport à un balcon)