passionnante cette discussion !
1°) les fraises en bio, c'est introuvable. j'ai cherché, introuvable. J'ai l'impression qu'il faut traiter contre les maladies.
mais j'ai quand même un lien avec des explications (ca vient du québec)
"FRAISE BIO À YAMACHICHE, MICHEL FERRON
Rotation
La rotation chez ce producteur de fraise est la suivante :
1re année 2 acres de fraise en implantation
2e année 2 acres de fraise en 1re année de production
3e année 2 acres de sarrasin comme engrais vert
4e année 2 acres de sarrasin comme engrais vert
5e année 2 acres de sarrasin comme engrais vert
Les plantations sont gardées pour une deuxième année de production si les
champs sont suffisamment exempts de mauvaises herbes.
Fertilisation
La fertilisation est basée sur une application de 45 à 63 m3 de compost. Le
producteur utilise deux composts.
Compost A
- avec résidus de feuilles + gazon de municipalité
- résidus de cultures
- fumier de volaille de la ferme
- 1 kg de phosphate de roche/m3 de compost
- vieilli deux ans avant son utilisation
Compost B
- compost de champignonnière qui a d’abord été utilisé comme milieu de
culture pour la tomate en serre qui est vieilli en tas à l’extérieur.
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Lutte aux mauvaises herbes
La lutte aux mauvaises herbes est réussie grâce aux pratiques suivantes :
• Labour peu profond (environ 10 cm) à l’automne avant l’implantation
• Application de compost et préparation du sol avec un vibroculteur au
printemps. Courte jachère jusqu’à la plantation entre le 20 mai et la fin
mai.
• Passage d’un sarcleur Buddingh sept à dix jours après l’implantation puis,
par après, une fois tous les sept à dix jours selon les conditions d’humidité
du sol et la croissance des mauvaises herbes. Les plants sont peu à peu
renchaussés par le Buddingh et par le sarclage arrière faisant apparaître
une butte, ce qui est essentiel pour la survie à l’hiver.
• Dans les allées, les mauvaises herbes sont contrôlées avec des espèces
de houes rotatives lourdes (utilisées dans les terres à tabac) qui sont très
efficaces. Elles sont passées à un angle plus ou moins prononcé selon la
croissance des mauvaises herbes.
• Durant les semaines de passage du Buddingh, nous effectuons aussi
deux ou trois sarclages manuels.
• Quand les stolons ont environ cinq centimètres et commencent à
s’enraciner, nous ne pouvons plus passer le Buddingh. Tout le sarclage
se fait à la main proche des plants. Nous nettoyons toutefois les allées
avec un sarcleur de type patte d’oie. Le dernier passage se fait avec les
houes pour bien former les buttes.
• Avec tous les passages de tracteur faits durant la saison, nous croyons
qu’un passage de sous-soleuse dans les entre-rangs est bon en fin de
saison pour décrouter et aérer le sol avant le paillage.
• Mettre beaucoup de paille à l’automne de l’année d’une plantation
• Le paillage se fait à la pailleuse mécanique dans les allées, mais à la main
sur les plants. Nous nous sommes aperçu que la paille trop fine de la
pailleuse était emportée facilement par le vent et que la protection
hivernale était réduite. Nous utilisons environ 125 balles de paille par acre
(300 balles à l’hectare) de fraisière.
• Tonte de ce qui dépasse des fraisiers en année de production
Avant de laisser la question des mauvaises herbes, je crois qu’il est
important que je parle du sarcleur Buddingh. Je pense que l’utilisation de
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ce sarcleur a réglé 90 % du contrôle des mauvaises herbes. Cependant,
comme pour n’importe quel outil, il faut savoir s’en servir. En 1989, quand
je l’ai acheté, je l’ai passé lentement dans les jeunes fraisiers sur les
conseils du vendeur. Mais en fait, le truc c’est de le passer le plus vite
possible en faisant attention à ce qu’on fait, bien sûr. Il est aussi important
qu’il n’y ait pas trop de résidus en surface, et surtout pas de rhizomes de
chiendent, de paille séchée de sarrasin, de mottes d’argile ou de cailloux.
J’ai observé qu’avec les applications de compost, la terre s’est améliorée
et que le sarcleur Buddingh travaille de mieux en mieux.
Lutte aux insectes et maladies
Pour prévenir la moisissure grise, les fraisiers sont plantés en rangs larges. Cela
améliore l’aération et donc le séchage du feuillage. Dans les champs, pour
l’autocueillette, les plants sont espacés à 65 pouces (1,6 m) de largeur tandis
que dans les champs pour les cueilleurs l’espacement est de 60 pouces (1,5 m).
Une autre chose qui aide à prévenir la moisissure, c’est de ne pas fertiliser dans
l’année de production.
Pour ce qui est des insectes, la punaise terne et l’anthonome sont présents. Les
dommages sont importants surtout au début de la récolte dans les parcelles avec
bâches flottantes pour la production hâtive. Aucune solution à long terme n’a été
trouvée en culture biologique contre ces insectes. Le producteur emploie de la
roténone pulvérisée, en général, une seule fois au moment déterminé par le
dépistage. Le seuil d’intervention utilisé pour la punaise terne est de 20 punaises
pour 25 frappes. Le choix des variétés a de l’importance dans le cas de la
punaise terne. La Bounty, par exemple, produit beaucoup de fleurs ce qui est
très attirant pour la punaise terne, tandis que la Micmac semble être la moins
sensible à la punaise terne. D’après l’expérience du producteur, il ne semble pas
y avoir des cultivars préférables pour la production biologique.
Rentabilité
Pour ce qui est de la rentabilité de la production, elle est à peu près la même que
lorsque les champs du producteur étaient en régie conventionnelle. Les
rendements en fraise sont semblables, mais le coût de production est un peu
plus élevé parce qu’on renouvelle les plantations plus souvent et qu’il y a quand
même plus de main-d’oeuvre d’impliquée à cause du contrôle des mauvaises
herbes. Notre prix de vente est plus élevé que celui des fraises conventionnelles
à l’autocueillette, mais il est le même pour la vente au marché public."
un autre en suisse:
http://www.legumes.ch/public/index.php? ... &legume=58
2°) dans ma famille, deux ont fait de la fraise. un pendant 17 ans (moyenne de récolte = 3 tonnes par an) et un qui a commencé il y a seulement quelques années (500 à 1000 kg par an).
ils vendent à 2,5 € par barquette de 500 g.
maya : cherche des débouchés à la sorties des entreprises (contacte absolument les comités d'entreprise, ca donne bien). fais toi aussi quelques boulangeries : ils ne prennent que de la belle fraise (forme/taille/apparence) mais si elles sont bonnes tu auras de la vente toute la saison. il n'est pas rare qu'un boulanger important prennent 20 kg par semaine. c'est une bonne base pour écouler ta prod.
3°) l'arrosage permet d'apporter une production de belle qualité et quantité MAIS amene des maladies...
4°) la méthode favorite consiste apparament à acheter les plants frigo au mois d'aout.
5°) une SUPER adresse pour TOUS les fruits :
http://www.pommiers.com/
avec une sélection de fournisseur aux petits oignons.
TOP ! à consulter absolument, le site contient les vielles variétés, leurs caracteristiques et où les acheter. un autre style que vent marin (pour les tomates) mais excellent.
a+