Au jardin, forum de jardinage

sylvain à relevé zenkador sur le fait qu'il appelle son jardin un terrain, j'ai juste noté que quand on regarde la localisation de sylvain, c'est une zone climatique du nord de la loire et non un departement ou une region...

c'est pas plus poetique que d'apeller son jardin "mon terrain"

PS, moi aussi je suis au nord de la loire

pantalaimon a écrit :houlà, tu pourrais expliciter Oggy ? j'avoue que je n'ai pas vraiment compris le sens de ta remarque... et comme j'habite au nord de la Loire (dans le Nord, même), je me sens un peu concerné...
"et celui qui se retrouve à habiter une zone climatique...."... mais toute zone est climatique dans le sens ou elle a un climat ?? non ?

C'est de sa part une remarque déplacée. Pour ma part, j'ai bel et bien choisi de mettre comme région « Ruffécois », mais je ne pense pas que ça donne beaucoup d'informations sur le climat d'ici à la majorité des lecteurs
Marquer, comme le fait Sylvain, « Nord de la Loire, climat océanique atténué, zone (7) 8 » est parfaitement pertinent et utile pour des jardiniers (pour ma part, je ne le fais pas parce que, si je pense être en zone 8, j'ai du mal à faire la différence entre un climat océanique atténué, dégradé, et autres subtilités méso-climatiques).
Si tu veux savoir ce que sont les zones de rusticité, regarde :
http://nature.jardin.free.fr/zone.html
Ou, si tu veux des renseignements plus précis (mais en anglais) : http://www.doityourself.com/stry/gardenerguidezonemap

"Déplacée" Ca y est, les grands mots. Je ne fais pas de remarques, je parle du coté poétique des jardins, des terrains et des zones climatiques
Et je n'ai pas dis que je ne sais pas ce qu'est un zone climatique. Mais merci quand même.
As-tu de ton coté été faire une recherche sur les nitrates et les causes de pollution des cours d'eau breton ?

Je trouve que ma réflexion est aussi bête que de dire que les personnes qui appellent leur jardin un "terrain" sont forcément utilisateur de produit phytotruc. Mais comme je ne suis qu'un buveur d'eau en bouteille, forcément, de ma part, cela ne passe moins bien.

Enfin pour rester dans le sujet, la photo de muscat, mes voisin ont appelé ça du crepis, la première fois qu'ils m'on dit qu'il y en avait plein leur pelouse, j'ai cherché les morceaux !

oggy a écrit :...les nitrates et les causes de pollution des cours d'eau breton ?

Hop là malheureux : vas t'en pas parler de ça ici mon ami
Terrain miné

Je veux pas rajouter mon grain de sel mais je vais le faire un peu quand même...

J'ai du mal à comprendre pourquoi certains m'expliquent que "la pelouse verte, c'est une hérésie, qu'il faut pas faire comme ça parce le voisin fait comme ça, qu'il faut sortir de ces stéréotypes", bref, que le gazon vert est un diktat de la mode, de l'époque et que c'est une connerie.

Or, comme solution, on me propose, j'ai l'impression, un autre diktat, celui du "faut tout laisser pousser, faut laisser la nature s'exprimer, 0% de produits désherbants etc..."

Je pense que les positions exprimées par Lillie, Muscat et d'autres sont complètement *rai-so-na-bles*.

Certes, on peut toujours faire *plus*, on peut toujours faire *mieux* pour l'environnement. Comme pour tout d'ailleurs. Mais faire raisonnable, c'est déjà pas si mal, je trouve.

oggy a écrit :sylvain à relevé zenkador sur le fait qu'il appelle son jardin un terrain, j'ai juste noté que quand on regarde la localisation de sylvain, c'est une zone climatique du nord de la loire et non un departement ou une region...

c'est pas plus poetique que d'apeller son jardin "mon terrain"

PS, moi aussi je suis au nord de la loire

ha oui, là je comprend... parallélisme des principes... je comprend vite, mais faut m'expliquer longtemps !

Artémis (F) a écrit :Or, comme solution, on me propose, j'ai l'impression, un autre diktat, celui du "faut tout laisser pousser, faut laisser la nature s'exprimer, 0% de produits désherbants etc..."

Je pense que les positions exprimées par Lillie, Muscat et d'autres sont complètement *rai-so-na-bles*.

Certes, on peut toujours faire *plus*, on peut toujours faire *mieux* pour l'environnement. Comme pour tout d'ailleurs. Mais faire raisonnable, c'est déjà pas si mal, je trouve.

relis bien les contributions de chacun Artémis, c'est pas forcément ce qui en ressort... la question concerne plus les méthodes de régulation de certaines espèces envahissante (des jaunes qui s'étalent...) : chimique ou physique ?... et je ne pense pas que les positions plus pro-physique que pro-chimique soient déraisonnable... est déraisonnable de faire moins que ce qu'il nous est possible chacun de faire...pour ma part, oui, je choisis 0% de produit desherbant, parce que je peux faire autrement, avec un peu d'effort et de concession à l'uniformité, certes...

Moi je suis d'accord avec Artémis.

A lire les interventions des gentils jardiniers biodynamiciens, on a l'impression qu'eux seuls ont découvert une espèce de Graal et sont frappés de la vocation de l'imposer, souvent de force, à quiconque. En traitant les incroyants que sont ceux qui ne font pas partie de leur catégorie d'élus de pauvres taches polluantes.

Ce faisant, ils imposent une autre de leurs images: il n'y aurait de beau à leurs yeux que des jardins sauvages où les plantes pousseraient librement tant qu'elles ont des vertus.

Entre consoude et bourrache, gardons une petite place dans nos carrés pour ne pas cesser de cultiver le compromis et la tolérance, siouplé. On n'est pas un ennemi de l'humanité parce qu'on utilise un pschitt de désherbant acheté, par ailleurs, en vente libre.

Merciiiiiiii,

Tib.

les Belges !

Sylvain a écrit :

zenkador a écrit :Mon jardin, ou plutôt mon terrain (...)

Voilà, tout est dit. Ce sont souvent ceux qui choisissent le mot "terrain" pour qualifier... un jardin (qui n'en est plus un, pour le coup) qui sont les meilleurs clients du phyto. Terrain qui se doit d'être propre, acceptable, dans la norme, en ordre, un peu comme une pièce supplémentaire de la maison dans laquelle on fait régulièrement le ménage.

Jardiner, à mon humble avis, ça aurait plus à voir avec l'observation, la surprise, la découverte - et l'intervention, bien sûr, la "création", l'envie aussi. Avec quand même un certain rapport avec la nature.

Peut-être qu'à côté des forums de jardinage, il faudrait faire des forums de possesseurs de terrains.

Ton humble avis n'a rien de humble : il se permet de juger quelqu'un qu'il ne connaît pas, sur base d'une acception parfaitement erronée du mot "terrain" et d'un contexte d'utilisation qu'il te plaît d'ignorer.

Quand j'utilise précisément le mot "terrain" pour le distinguer du jardin qu'il n'est pas encore (et parce que le terrain est le support de tout jardin), c'est bien évidemment parce que je suis un client du "phyto" ... (traitement?) et il va naturellement de soi que je cherche à avoir un jardin propre, acceptable (oui ça c'est sûr mais pour le coup le terme "acceptable" a aussi pour toi une acception déviante et peu académique), dans la norme (laquelle?), en ordre... Ah! Tout ça tu le déduis du fait que j'ai utilisé le mot "terrain". Et tu pars en vrille en t'écoutant penser tes mièvres déductions.

Je croyais qu'on ne trouvait ce genre d'aggressivité gratuite que dans des forums de jeunes ou ceux consacrés à la politique.[ .........................].

Garde-toi aussi tes réflexions sur la surprise et la découverte... tu ne sais rien de ce que je compte créer comme jardin, de l'expérience théorique et pratique que j'ai dans le domaine, etc.

Si tu cherches le point Godwin, je ne suis pas loin de te le donner. Sinon ajoute un peu de modestie et de cohérence dans tes propos.

zenkador a écrit : ........................ [...]
Si tu cherches le point Godwin, je ne suis pas loin de te le donner. Sinon ajoute un peu de modestie et de cohérence dans tes propos.

Et moi je croyais que les insultes n'avaient pas cours ici et que le point Godwin signifiait tout autre chose, qu'il ne se décernait pas...

Vin de pissenlit :
Verser 4.5 litres d'eau sur dix poignées de fleurs fraichement cueillies. Couvrir et mettre de côté. Au bout de trois jours, filtrer. Faire bouillir le liquide pendant trente minutes et ajouter 1.5 kg de sucre, un peu de gingembre râpé, et le zeste d'un citron ou d'une orange. Laisser refroidir, puis ajouter de la levure de bière; couvrir et laisser fermenter deux jours. Faire décanter ensuite dans des dames-jeannes et mettre au frais.
Jo Readman, Ces herbes qu'on dit mauvaises, Terre vivante.

Je suis très contente car en regardant de près ma pelouse, j'ai vu que les graines semées avec patience et amour avaient....germé !!!!

Donc, après un épandage d'anti-mousse / pissenlits qui n'a servi à rien car délavé par trop de pluie et 8 heures (4 fois 2heures) de scarificateur et de dézingage manuel de pissenlits, toute seule avec mes p'tits bras musclés (et franchement, ce n'est pas grand, 20m² max. !) J'y suis arrivée !!!!! Ma pelouse va enfin avoir l'air de quelque chose de potable !!!!

Merci encore pour tous les conseils, notamment à celui qui m'avait dit de rester patiente...Je cherche son pseudo....

Tcheu, elle a l'air bien bonne cette recette!

Un autre usage: les boutons encore fermés, hop, dans la salade! Ça fait tout de suite moins de semences, et c'est très bon.

Tibelge a écrit :Tcheu, elle a l'air bien bonne cette recette!

Un autre usage: les boutons encore fermés, hop, dans la salade! Ça fait tout de suite moins de semences, et c'est très bon.

Et la salade aux lards avec les pissenlits des Ardennes ?

Tibelge, le voisin, tu dois connaitre ça !

Je m'éloigne du sujet, je vais répondre, dans un prochain post.

Pour les amateurs de moquettes vertes, j'ai la solution.

http://www.beau-gazon.com/

Pour les jardiniers, quelques recommandations sur l'entretien des pelouses, me semblent nécessaires :

- Tondre haut et souvent, et si possible mulcher ;

- Dans tous les cas ne pas ramasser, au pire passer une 2ème fois à toute vitesse en contre sens pour broyer les gros tas ;

- Les lames de la tondeuse, doivent toujours être bien affutées ;

- Ne jamais arroser, (sauf à la création de la pelouse) ;

- Si besoin est, faire un apport d'engrais organique, à diffusion lente, jamais d'engrais coup de fouet qui fragilise la plante, et contient trop d'azote.

- Celui qui ne veut pas de mousse, n'a ni ombre ni conifère, et sa terre est riche ;

- En terrain gras la scarification ne sert à rien.

- Personnellement, j'aime bien ajouter, de 3 à 5 % de tréfle, quand je crée une pelouse, ça la rend plus résistante, au passage, et à la sècheresse.

Je passe volontairement, sur le choix du terrain et des semences, qui conditionnera, la qualité de la pelouse, cela mériterait un post à part.

Avec ces quelques conseils, vous devriez avoir une belle pelouse, avec peu d'adventices. Mot que je n'ai pas vu employer pendant 6 pages.

Contrairement, à beaucoup d'âneries lis plus haut, la pelouse respectueuse de la nature, n'est pas du laisser aller. C'est une culture qui demande au contraire une grande attention.

Tibelge a écrit :Tcheu, elle a l'air bien bonne cette recette!

Un autre usage: les boutons encore fermés, hop, dans la salade! Ça fait tout de suite moins de semences, et c'est très bon.

Une boisson appelée aussi "Dandelion wine", car ce sont les anglais qui l'ont inventé. la recette est très populaire au Canada parait-il!

Ca fait un peu de peine de voir tant d'acharnement chez certains contre la présence du pissenlit dans leur pelouse...
Comme beaucoup d'autres plantes sauvages, elle est victime de l'ignorance des citadins que nous sommes majoritairement devenus, et de notre déracinement vis à vis des terroirs qui produisaient nos aliments.
Pourtant, il y a encore un siècle, celui qu'on appelait aussi l' "or des près" était chouchouté par les maraichers et forçait l'intérêt des médecins. Aujourd'hui encore, c'est une des salades les plus chères sur les étalages des marchés. Songez qu'elle regorge de bonnes choses, en particulier 45 mg / 100 g de vitamine C, soit presque autant que le citron, et 2 fois plus de vitamine A que l'épinard (ou 1,5 fois plus que la carotte!). Ajoutez y du fer, des vitamines B1, B2, PP etc... On lui prête des vertus diurétiques et tonique. Il entrait donc dans la préparations de boissons alcooliques amères. Mais aujourd'hui, l'amertume est de plus en plus bannie de notre culture alimentaire, et on ne consomme plus le pissenlit qu'au début du printemps, avant et au début de sa floraison.
N'empêche qu'elle reste une plante aux vertus intéressantes pour soigner les autres. sa richesse en silice, en fer etc.. fait qu'elle entre depuis toujours dans les préparations bio-dynamiques, qu'on aurait tord de s'en priver au compost, et qu'on peut en faire un excellent purin pour réveiller le sol au printemps (1 kg de la plante entière hachée et mis à fermenter dans 1 litres d'eau de pluie).
Enfin, ses fleurs précoces sont très visitées par les abeilles et autres butineurs.

Allez, une autre recette, tirée du livre de Bernard Bertrand, Le pissenlit, l'or des près, pour vous inciter à attaquer le pissenlit à la gouge plutôt qu'au glyphosate...
Terrine de Pissenlits (et d'orties)
125 g de pointes d'orties,
250 g de feuilles de pissenlits,
150 g de popis chiches,
1 verre de lait,
6 oeufs,
1 c. à s. de moutarde,
100 gr de lardons fumés.

La veille, faites tremper les pois chiches. Le lendemain, égouttez-les et broyez les grossièrement. Cuisez à l'eau salée pendant 15 à 20 minutes.
Faites cuire pendant 10 à 15 minutes les pointes d'ortie et les feuilles de pissenlit.
Egouttez les deux préparations, versez dans un saladier, ajoutez le lait et réduisez en purée. Faites revenir les lardons et mélangez l'ensemble. Réchauffez à feu doux. Battez les œufs et la moutarde, ajoutez au mélange, salez et poivrez et versez dans un moule à cake huilé.
Cuisez a four chaud durant 45 mn.
Se mange chaud accompagné d'une salade verte, ou froid avec des cornichons... et d'un blanc alsacien.

Je me rappelle quand j'étais gamin, que nous ne mangions, jamais de pissenlit du marché. Nous allions les cueillir, dans les près.

Nous faisions de même, pour la mache, au bord des champs, que nous appelions doucettes.

le foin riche en trèfle des fossés allait au lapin.

Les épluchures de légumes allaient aux poules.

C'est le temps, ou, ma grand-mère nous régalait de délicieux bégnier de fleurs d'acacias, et ou elle fabriquait une sorte de limonade, appelé, frênette, à base de feuille de frêne.

Dans les souvenirs en vrac, Il y avait aussi la soupe de cresson, cueilli près des sources.

Nous sucions le saint foin, comme un bonbon, et nous faisions des chewing gum avec le blé mur.

Je pense ne pas être le seul à être d'origine rurale, ni le seul à avoir eu une grand mère qui utilisait ce qu'elle trouvait (ce que nous ramassions) pour nous régaler. Faites appelle à vos racines, et à votre mémoire olfactive et gustative.

Après avoir vécu cela. Comment voulez vous, que je me transforme en exterminateur de pissenlits, et autres douceurs de la nature ?

Appius, Je n'aime pas la confiture de pissenlits, pour moi, c'est un espèce de miel raté.

Comme je me permets de donner des conseils, rien ne vaut la pédagogie par l'exemple.
C'est la partie, que je n'ai pas eu le temps de tondre, mais qui me plait bien.
Qui osera prétendre, qu'une pelouse naturelle n'est pas esthétique !
Il y des endroits, où il ne faut pas semer de gazon.

Là, au fond, c'est le royaume de la prèle, un terrain marécageux.
Dans quinze jours, ce sera le moment de la récolte.

Si quelqu'un veut venir faucher avec moi, et repartir avec une remorque de prèle, qu'il ne se gène pas. Il suffit de m'envoyer un MP.

Jolie herbes et jolis souvenirs en effet, Galipe! Et cette histoire de limonade au frêne me rappelle qu'il en existe une à base de pissenlit!
Par contre, je ne sais pas ce que c'est que cette histoire de confiture de pissenlit, je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger et je n'en trouve même pas une recette dans mes bouquins!

C'est un truc TRES succré. ou on ne retrouve que très peu le gout du pissenlit. j'ai du en gouter, 2 ou 3 fois dans ma vie.

Je connais bien une personne qui connait la recette, mais j'ai peu d'occasion de la rencontrer.

Je vais quand même essayer, de retrouver, la recette, mais il faudra être patient.

appius a écrit :Jolie herbes et jolis souvenirs en effet, Galipe! Et cette histoire de limonade au frêne me rappelle qu'il en existe une à base de pissenlit!
Par contre, je ne sais pas ce que c'est que cette histoire de confiture de pissenlit, je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger et je n'en trouve même pas une recette dans mes bouquins!

Voici, ce que j'ai trouvé.

http://recettes.1001delices.net/conserv ... _r488.html

Dans mes souvenirs, il n'y avait pas d'orange. Comme je n'aime, pas trop, le citron, cela explique peut être mon aversion pour la confiture de fleurs de pissenlit.

et ben ça vous fait causer ... les pissenlits dans les pelouses ! ceusse qui les aime et ceusse qui les aiment pas !
moi j'ai donné mon opinion .
j'aime bien le jaune des fleurs de pissenlit dans les prés ! et on peut se faire des boucles d'oreilles avec .. mais il faut du doigté ! je parie que plus personne ne sait faire ça
j'aime bien les pissenlits en salade avec des lardons et des OEUFS DURS ( il en faut absolument ) et aussi de l'huile de noix .. indispensable!
et j'aime pas trop la confiture de pissenlit , non franchement ya mieux !
mais ce serait intéressant de laisser pousser les pissenlits dans vos pelouses , car au prix de la salade actuellement , on va tous être obligé de transformer nos jolis massifs en potager .
Je ne vous dis que ça !

c'est certain que quand on prend l'habitude de faire des salades avec, faut en avoir pas mal dans sa pelouse !
D'ailleurs, je rappelle que la semence de pissenlit se vend ! ce sont des variétés souvent "améliorées", plus grosses...

appius a écrit :c'est certain que quand on prend l'habitude de faire des salades avec, faut en avoir pas mal dans sa pelouse !
D'ailleurs, je rappelle que la semence de pissenlit se vend ! ce sont des variétés souvent "améliorées", plus grosses...

Ce qui montre bien que la biodiversité n'est pas menacée. A côté des cultures de pissenlits, les pissenlits sauvages dans les prés.... une pelouse indemne de pissenlits ne devrait déranger personne

Bon, ça doit etre mon coté breton:

boire frais en apéritif. Sympa pour les barbecues en été... et en plus ça étonnera vos amis !

Cet alcool se prépare en 4 étapes.

1ère étape : cueillir 3 bols de pissenlit (uniquement la fleur), mettre les pissenlits dans un grand récipient et verser 4 litres d'eau bouillante. Attendre 24h puis filtrer.

2ème étape : récupérer le jus que vous avez filtré, y ajouter 2kg de sucre, 4 citrons et 4 oranges non traités et coupés en quatiers et 500g de raisins secs.

3ème étape : remuer cette mixture tous les jours pendant 3 semaines.

4ème étape : filtrer autant de fois que nécessaire pour éliminer le dépôt et mettre en bouteille.

Au bout de 2 mois d'une longue et pénible attente vous pouvez enfin déguster ce délicieux brevage. S'il est encore trop sucré, c'est qu'il faut le laisser un peu vieillir...

A consommer avec modération

Paraît que celà ne vaut pas le Cognac Donc pour moi, ce sera un double cognac. Avec modération , aussi, évidemment

Artémis (F) a écrit :Je veux pas rajouter mon grain de sel mais je vais le faire un peu quand même...

J'ai du mal à comprendre pourquoi certains m'expliquent que "la pelouse verte, c'est une hérésie, qu'il faut pas faire comme ça parce le voisin fait comme ça, qu'il faut sortir de ces stéréotypes", bref, que le gazon vert est un diktat de la mode, de l'époque et que c'est une connerie.

Or, comme solution, on me propose, j'ai l'impression, un autre diktat, celui du "faut tout laisser pousser, faut laisser la nature s'exprimer, 0% de produits désherbants etc..."

Je pense que les positions exprimées par Lillie, Muscat et d'autres sont complètement *rai-so-na-bles*.

Certes, on peut toujours faire *plus*, on peut toujours faire *mieux* pour l'environnement. Comme pour tout d'ailleurs. Mais faire raisonnable, c'est déjà pas si mal, je trouve.